Sigismond Hirsch

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Sigismond Hirsch
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MassyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Division 7 du cimetière du Père-Lachaise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Conjoint
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Conflit
Distinctions

Sigismond Hirsch ( à Sighișoara en Roumanie - à Massy[1]) est un médecin juif français, un des fondateurs en 1926 avec Robert Gamzon du mouvement scout les EIF (Éclaireurs Israélites de France). Il est déporté à Auschwitz et survit à la Shoah. Son épouse Berthe Hirsch, également déportée, est assassinée à Auschwitz.

Il est grand officier de la Légion d'honneur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sigismond Hirsch est né le à Sighișoara en Roumanie[2],[3] à Sighișoara[4] ou Chișineu-Criș[5] en Roumanie.

Il est le frère de Shatta Simon (née Charlotte Hirsch) née en 1910 à Sighișoara et d'Elisabeth Hirsch, dite Böszi ou Böegy, née le à Sighișoara.

Le scoutisme juif[modifier | modifier le code]

Le docteur Sigismond Hirsch est l’un des fondateurs avec Robert Gamzon en 1926 du mouvement scout les EIF (Éclaireurs Israélites de France)[6].

Médecin[modifier | modifier le code]

Docteur en médecine (Paris, 1933), Sigismond Hirsch est un radiologue[7].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Il dirige le secteur de cache d'Auvillar comme capitaine des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Déportation[modifier | modifier le code]

Sigismond Hirsch, âgé de 37 ans, est déporté par le convoi no 62, en date du du camp de Drancy vers Auschwitz. Son épouse Berthe Hirsch (née Weyl), née à Strasbourg le , âgée de 36 ans, est déportée dans le même convoi[4], et est assassinée à Auschwitz. Son fils, Jean-Raphaël Hirsch, âgé de 10 ans, échappe à la rafle et poursuivra la lutte dans la Résistance : il est considéré comme le plus jeune résistant de France. Sigismond Hirsch survit à la Shoah.

Après la Guerre[modifier | modifier le code]

En 1945, le COSEM (Coordination des œuvres sociales et médicales) fut créé à l’initiative du docteur Sigismond Hirsch, dans le but de permettre à tout un chacun de bénéficier de soins médicaux[8].

Mort[modifier | modifier le code]

Sigismond Hirsch meurt le à Massy, à l'âge de 84 ans[2],[9].

Décorations[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Sigismond Hirsch. Étude stéréographique de la muqueuse gastrique par le thorium.... Thèses de médecine. Paris. 1933. N° 197. Paris, Le François , 1933. In-8, 131 p., fig., pl. [7].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee.
  2. a et b « Fichier Insee des décès Sigismond Hirsch », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  3. Seconde Guerre mondiale - Résistance - France libre HIRSCH Sigismond (1906-1990). Résistant et déporté. 7eme division. Amis et Passionnés du Père-Lachaise. jeudi 17 mars 2016.
  4. a et b Beate Klarsfeld et Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la déportation des Juifs de France : Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France, .
  5. (en) Unauthorized Salvadoran citizenship certificate issued to Dr. Sigismond Hirsch (b. January 22, 1906 in Cris (Roumanie)) and his wife Berthe (Weyl) Hirsch (b. May 26, 1907 in Strasbourg (Alsace)), by George Mandel-Mantello, First Secretary of the Salvadoran Consulate in Switzerland and sent to them in Moissac collections.ushmm.org.
  6. SIGISMOND HIRSCH. lesresistances.france3.fr. Photo de Sigismond Hirsch en tenue de scout.
  7. a b et c Notice sur data.bnf.fr.
  8. Daniel DIMERMANAS Directeur général du COSEM. UNE BELLE AVENTURE HUMAINE DEPUIS PLUS DE 70 ANS !, cosem.fr.
  9. (en) NELLY HANSSON. France, 1992 p. 339. ajcarchives.org.
  10. Avec traitement, comme prévu par l'article R. 42 du code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire. Décret du 6 décembre 1984 portant élévation à la dignité de grand officier. JORF du 13 décembre 1984, p. 3831.
  11. Jean Estèbe. Les Juifs à Toulouse et en midi toulousain au temps de Vichy, 1996, p. 173.
  12. (en) Lucien Lazare & Jeffrey Green. Rescue as Resistance: How Jewish Organizations Fought the Holocaust in France, 1996, p. xii.
  13. (en) Renée Poznanski. Jews in France During World War II, 2001, p. 415.
  14. Jean-Raphaël Hirsch. Réveille-toi, papa, c'est fini ! .albin-michel.fr/.
  15. (en) Mordecai Paldiel. Saving One's Own: Jewish Rescuers During the Holocaust, 2017, p. 216.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]