Samuel Granowsky
Cet article est une ébauche concernant un peintre français.
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Samuel Granowsky, né à Ekaterinoslav (aujourd'hui Dnipro) en Ukraine le 5 octobre 1882 ( dans le calendrier grégorien)[1] (ou en 1889[2]) et mort déporté à Auschwitz en Pologne occupée en 1942, est un artiste peintre et sculpteur français.
Biographie
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Samuel Solomonovitch Granowsky naît dans une famille d'agriculteurs juifs ukrainiens.
Il étudie la peinture à l'École des beaux-arts d'Odessa, dès 1901 mais interrompt ses études pour effectuer son service militaire dans le cadre de la guerre russo-japonaise (1904-1905)[1]. À Munich en Allemagne, en 1908, il poursuit ses études artistiques[1].
Il s'installe à Paris l'année suivante. Pour gagner sa vie, il pose comme modèle à l’Académie de la Grande Chaumière, fait des ménages à la brasserie de La Rotonde[1],[3]. Il fréquente le quartier du Montparnasse où il se fait remarquer en montant à cheval avec un chapeau texan sur la tête, hérité d'un tournage où il était figurant, d'où son surnom de « cowboy de Montparnasse »[4],[3].
il retourne à Odessa au début de la Première Guerre mondiale[1].
Peintre figuratif rattaché à l'École de Paris, il s'intéresse aux scènes de la vie parisienne, au folklore russe, portraits, nus, animaux, foires, des musiciens parcourent son œuvre, exécutés au pastel, sépia, sanguine ou au couteau. Il crée également des sculptures abstraites[1].
Habitant Paris, il est arrêté le par la police française au cours de la rafle du Vél d'Hiv. Interné au camp de Drancy, il est déporté et meurt assassiné au camp d'extermination d'Auschwitz[3].
Expositions
[modifier | modifier le code]Il participe au Salon des Indépendants (1908-1910, 1918, 1921-1923, 1925-1929) et au Salon d'Automne (1912-1913, 1920-1922, 1924-1927, 1929-1938). Il participe également aux expositions « Salon du franc » au palais Galliera, (1926) et à la Société des Artistes de Montparnasse « La Horde » à la salle Varenne (1927)[1].
En 1955, ses œuvres sont présentées à Paris à la galerie Zak à l'exposition des « Peintres et sculpteurs morts en déportation » et en 1961 à l'exposition « Artistes russes de l'École de Paris » à la Maison de la pensée française (sise à l'hôtel de Hirsch[5]). En 1968, il est présenté à l'exposition commémorative « Les artistes juifs ayant péri durant la Shoah » au Musée des beaux-arts de Tel Aviv, en 2001 à l'exposition « École de Paris. Artistes juifs à Paris, 1905-1939), et en 2006 à l'exposition « Les Parisiens d'Odessa » à Ramat Gan (Israël).
Références
[modifier | modifier le code]- (ru) « Искусство и архитектура русского зарубежья - ГРАНОВСКИЙ Самуил Соломонович (Шмуль Ицков, Хаим, Сэмюэль) » [« GRANOVSKY Samuel Solomonovitch (Shmul Itskov, Chaim, Samuel) »], sur artrz.ru (consulté le ).
- ↑ « Samuel Granowsky », sur ecoledeparis.org (consulté le ).
- Les Montparnos, « Aïcha, modèle noir », sur Les Montparnos, (consulté le )
- ↑ Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, (Denoël, 2000 - Somogy, 2015), Les étoiles éditions, 2020 (ISBN 979-8633355567).
- ↑ « La Maison de la Pensée française », Les Lettres françaises, 11 avril 1945, p. 5.
