Marc Boegner
| Fauteuil 2 de l'Académie française | |
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| Président Alliance biblique française | |
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Frank Michaeli (d) | |
| Président Cimade | |
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| Président Fédération protestante de France | |
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| Nom de naissance |
Marc Roger Boegner |
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| Père |
Henri Boegner (d) |
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| Parentèle |
Alfred Boegner (oncle) Tommy Fallot (oncle) Michèle Boegner (petite-fille) Sophie Boegner (petite-fille) Jacqueline Gruner (nièce) |
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| Distinctions | Liste détaillée Docteur honoris causa de l'université de théologie protestante de l'université Charles de Prague (d) () Juste parmi les nations () Docteur honoris causa de l'Université de Toronto Docteur honoris causa de l'université d'Édimbourg Grand officier de la Légion d'honneur |
Marc Boegner, né le à Épinal et mort le à Paris, est un pasteur et théologien protestant, responsable d'Église et essayiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Marc Boegner est issu d’une famille protestante alsacienne. Son grand-père Charles-Henri Boegner (1800-1881) était professeur au Gymnase protestant de Strasbourg. Il est le fils de Paul-Henri Boegner (1845-1918), avocat puis préfet[1], et de Marguerite Fallot (1848-1911), petite-fille de Daniel Legrand et arrière petit-fille de Jean-Luc Legrand. Il est le neveu des pasteurs Alfred Boegner, directeur de la Société des missions évangéliques de Paris et de Tommy Fallot, l'initiateur du christianisme social en France. Il épouse en premières noces le Jeanne Bargeton, fille du préfet et régent de la Banque de France Louis-Ernest Bargeton[1], le couple a quatre enfants (dont Philippe Boegner et Jean-Marc Boegner). Il se remarie en 1935, avec Mary Thurneysen (1892-1951), sœur d'Eduard Thurneysen (1888-1974), théologien protestant suisse.
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Marc Boegner passe son enfance à Épinal, avant de suivre sa famille à Orléans, puis à Paris où il fait ses études secondaires à l’École alsacienne. Il est élève en classe préparatoire de l'École navale, au lycée Lakanal, mais il doit renoncer à une carrière dans la marine du fait d'un début de myopie. Il obtient une licence de droit, puis décide, sous l'effet de ce qu'il nomme sa « conversion » et très marqué par l'influence de son oncle le pasteur Tommy Fallot, d'entrer à la faculté de théologie protestante de Paris. Il y soutient en une thèse de baccalauréat en théologie, intitulée Les catéchismes de Calvin[2].
Début de carrière pastorale
[modifier | modifier le code]Marc Boegner est nommé pasteur à Aouste-sur-Sye (Drôme), où Tommy Fallot a été pasteur pendant neuf ans. Il est nommé en 1911 professeur à la Société des missions évangéliques de Paris. Il obtient, en 1914, une licence de théologie, en soutenant une thèse intitulée La vie et la pensée de Tommy Fallot[3].
Il est mobilisé à Paris comme infirmier-chef en , tout en continuant à présider des cultes. À l'issue de la guerre, il est nommé pasteur de la paroisse protestante parisienne de Passy-Annonciation (1918-1953), où il est rejoint en 1934 par le pasteur et théologien Pierre Maury, introducteur de la pensée de Karl Barth en France et professeur de dogmatique à la faculté de théologie protestante de Paris[4].
Figure présidentielle
[modifier | modifier le code]En 1928, il inaugure les prédications du carême protestant à la radio[5] et se prononce en faveur de l'unité des chrétiens. Cette activité radiophonique contribue à le faire connaître.
De 1929 à 1961, il est président de la Fédération protestante de France. Lors de la réunification des Églises réformées en 1938, il devient le premier président du conseil national de la nouvelle Église réformée de France.
Selon Patrick Cabanel, l'année 1937 a vu une victoire feutrée de Boegner sur Freddy Durrleman, animateur de La Cause, qui a été contraint par le ministre des Postes de céder à la Fédération protestante son émission hebdomadaire sur Radio-Paris. Habitué à présider, « chef national des protestants » comme l'avait été le marquis de Ruvigny au XVIIe siècle, Marc Boegner serait une figure « épiscopalienne » voire « cardinalice »[6].
Années de guerre et d'occupation
[modifier | modifier le code]En , après l'armistice, la Fédération protestante souhaite que son président se fixe en zone libre et Marc Boegner s'installe à Nîmes où la tradition protestante reste forte, tandis qu'André-Numa Bertrand, vice-président de la Fédération protestante et pasteur de l'Oratoire du Louvre, reste à Paris. Marc Boegner multiplie les déplacements et les interventions auprès du gouvernement de Vichy en faveur des personnes déplacées ou regroupées dans le camp d'internement de Drancy et au camp de Gurs et ensuite en faveur des Juifs[7].
Premières interventions contre l'antisémitisme
[modifier | modifier le code]Il intervient ainsi auprès de Pierre Laval, mais en vain, pour lui demander de renoncer à inclure les enfants juifs de moins de seize ans dans les convois de déportation. Dès , il soutient le projet d'action de la Cimade qui permet à Madeleine Barot et Jeanne Merle d'Aubigné d'intervenir au sein du camp de Gurs, afin de porter secours aux internés parmi lesquels se trouve une majorité de réfugiés juifs[8], dont l'écrivaine pacifiste Adrienne Thomas, la philosophe Hannah Arendt et la peintre Lou Albert-Lasard. Le , il adresse une lettre aux huit présidents de région de l'Église réformée de France de la zone libre pour rappeler notamment que « pour l'Église il n'y a pas de problème juif » et que « l'Église a le devoir de rappeler à l'État […] que son autorité, dont le fondement est Dieu, doit s'exercer pour le bien de tous ses ressortissants, dans une volonté de justice, et dans le respect des personnes »[9].
Le , il écrit deux lettres au nom de l'Église réformée de France, l’une à l’amiral Darlan, vice-président du Conseil national, l’autre au grand-rabbin de France Isaïe Schwartz, dans laquelle il déplore la mise en place d’une législation raciste : « Notre Église, qui a jadis connu les souffrances de la persécution, ressent une ardente sympathie pour vos communautés dont en certains endroits la liberté du culte est déjà compromise et dont les fidèles viennent d’être si brusquement jetés dans le malheur. Elle a déjà entrepris et ne cessera pas de poursuivre des démarches en vue d’une refonte indispensable de la loi. » Première manifestation publique de solidarité des chrétiens français envers les Juifs, cette lettre connaît un retentissement extraordinaire, notamment grâce au journal collaborationniste Au Pilori qui a cru bon de la publier sous le titre « Une lettre inadmissible du chef des protestants de France »[10], ou encore à Je suis partout, qui la publie intégralement (pour la dénoncer)[11].
Prises de position des Églises françaises face à la collaboration et aux mesures anti-juives
[modifier | modifier le code]Le , il est nommé membre du Conseil national de Vichy[12],[13] et décoré de la francisque[14].
À partir de , confronté à l'échec de ses interventions auprès de l'amiral François Darlan, il prend contact avec le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon et primat des Gaules. Le cardinal s'était signalé par son soutien sans faille au maréchal Pétain lorsque celui-ci était devenu chef de l'État français. Le pasteur Boegner demande au prélat d'aborder la question raciale avec le maréchal. Après avoir reçu ces protestations conjointes des Églises chrétiennes, Pétain demande davantage de modération au secrétaire d’État aux questions juives, demande qui reste sans effet tandis que la situation des Juifs empire dès [15].
Le , après de nouvelles mesures antijuives en zone occupée et la rafle du Vélodrome d'Hiver, il écrit une lettre au maréchal Pétain. Cette lettre connait à nouveau une très large diffusion, cette fois grâce à la presse et à la radio internationales. Elle présente un caractère tout nouveau par rapport à ses précédentes interventions, en ce sens qu’elle porte sur les opérations de livraison à l’Allemagne de Juifs étrangers, déjà internés dans les camps : « La vérité est que viennent d’être livrés à l’Allemagne des hommes et des femmes réfugiés en France pour des motifs politiques et religieux, dont plusieurs savent d’avance le sort terrible qui les attend […]. Je suis obligé d’ajouter, Monsieur le Maréchal, que la livraison de ces malheureux étrangers s’est effectuée, en maints endroits, dans des conditions d’inhumanité qui ont révolté les consciences les plus endurcies et arraché des larmes aux témoins de ces mesures. »[16]. Simultanément Marc Boegner obtient du cardinal Gerlier une lettre de protestation auprès du maréchal Pétain sur les mêmes questions.
Ces protestations prennent aussi la forme de lettres pastorales, souvent lues en chaire au cours des cultes dominicaux. Le dimanche , à l'issue de l'Assemblée du désert à Mialet, Marc Boegner réunit les nombreux pasteurs présents pour leur faire partager sa vision sur le fait que le gouvernement de Vichy s'est désormais résolument placé du côté de l'occupant et de son idéologie[17]. Il protège également la Montagne-refuge du Chambon-sur-Lignon et du Mazet-Saint-Voy[18].
En 1943, Marc Bogner condamne l'envoi forcé des travailleurs en Allemagne au titre du STO. Les Allemands le menacent et exercent un chantage sur lui, en vain[19].
Après-Guerre
[modifier | modifier le code]Marc Boegner est appelé à faire une déposition lors du procès de Philippe Pétain, le [12].
Il est président de la Fédération protestante de France jusqu’en 1961, date à laquelle le pasteur Charles Westphal lui succède. En 1947, il fonde l'Alliance biblique française, qu'il préside jusqu'en 1968[20]. Président du comité directeur de la Société des missions de 1948 à 1968, il a critiqué les injustices ayant provoqué l'insurrection malgache de 1947, tout en mettant en garde contre « le risque redoutable » d'une dérive nationaliste de l'Église malgache[21].
Il s'engage en faveur de l'unité des chrétiens en participant au mouvement œcuménique[22]. Il est observateur au concile Vatican II. Il encourage l'expérience de Taizé, où il discerne « une grande grâce », et il y prononce un sermon en 1962, à la veille de l'inauguration de l'église de la réconciliation. Il établit une relation de confiance avec Roger Schütz[23].
Convaincu de l'importance des moyens de communication modernes, il est à l'origine de la création, en 1955, par la Fédération protestante de France, de l'émission télévisée hebdomadaire Présence protestante dont le pasteur Marcel Gosselin prend la direction[24].
Marc Boegner est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1946, et à l’Académie française en 1962. C'est la première fois qu'un pasteur protestant siège à l'Académie[12]. Il occupe par « coïncidence » le fauteuil dont le « premier titulaire en 1634 », est « le huguenot Valentin Conrart, l’un des fondateurs et le premier secrétaire perpétuel de l’Académie »[25]. Il meurt le à Paris, et il est inhumé au cimetière du Montparnasse[12].
Responsabilités institutionnelles
[modifier | modifier le code]- Président de la Fédération française des associations chrétiennes d'étudiants (1923-1935)[12].
- Président de la Fédération protestante de France (1929-1961)[12].
- Président du conseil national de l'Église réformée de France (1938-1950)[12]
- Membre du Conseil national de l’État Français (1941-1943)[12].
- Président de la Cimade (1944-1968)[12].
- Président de la Société des missions évangéliques de Paris (1945-1968)[12]
- Président de l’Alliance biblique française (1947-1968)[12].
- Co-président du Conseil œcuménique des Églises (1948-1954)[12],[26].
- Président de la Conférence des Églises protestantes des pays latins d'Europe (1950-1968)[12].
- Président de l'Alliance des Églises réformées dans le monde (1950-1968).[réf. nécessaire]
Publications
[modifier | modifier le code]- 1905 : Les Catéchismes de Calvin : Étude d'histoire et de catéchétique (thèse de baccalauréat), .
- 1914 : The Unity of the Church : thesis presented to the free Faculty of protestant theology, Paris, and... maintained the 3d of March 1914... to obtain the degree of licenciate in theology
- 1914-1926 : La Vie et la Pensée de Tommy Fallot, vol. 1, La préparation (1844-1872) : d'après sa correspondance et d'autres documents inédits, Paris, Berger-Levrault, Fischbacher, 386 p. ; vol. 2, L'achèvement (1872-1904), Berger-Levrault, Nancy, 1926, 466 p. (texte remanié d'une thèse de Théologie)
- 1924: Francis Monod 1891-1914
- 1926 : L'Influence de la Réforme sur le développement du droit international.
- 1928 : Le Christianisme et le Monde moderne, recueil de prédications.
- 1929 : Les Missions protestantes et le Droit international.
- 1929 : Dieu, l'éternel tourment des hommes, recueil de prédications.
- 1930 : Jésus-Christ, recueil de prédications.
- 1931 : Tommy Fallot : L'Homme et l'Œuvre.
- 1931 : Qu'est-ce que l'Église ?, recueil de prédications.
- 1932 : L'Église et les questions du temps présent, recueil de prédications.
- 1933 : La Vie chrétienne.
- 1935 : Le Christ devant la souffrance et devant la joie, recueil de prédications.
- 1939 : L'Évangile et le Racisme, recueil de prédications.
- 1947 : Le Problème de l'unité chrétienne, recueil de prédications.
- 1951 : La Prière de l'Église universelle, recueil de prédications.
- 1953 : La Vie triomphante, recueil de prédications.
- 1955 : Le Chrétien et la Souffrance, recueil de prédications.
- 1955 : l’Église , recueil de prédications.
- 1957 : Les Sept Paroles de la Croix, recueil de prédications.
- 1958 : Notre vocation à la sainteté, recueil de prédications.
- 1958 : Certitudes de la foi , recueil de prédications.
- 1960 : Ténèbres et lumières aux abords du Calvaire, recueil de prédications.
- 1965 : Où en est l'oecuménisme, à la veille de la 4e session du Concile ? : dialogue entre M. le pasteur Marc Boegner,... et le R. P. Jean Daniélou, ... le... 20 mai 1965 au Théâtre des Ambassadeurs
- 1967 : Entre hier et demain, l'oecuménisme d'aujourd'hui : dialogue entre M. le pasteur Marc Boegner,... et le R. P. Yves Congar,... le 24 janvier 1967
- 1967 : Guide religieux de la France (en collaboration avec Jacob Kaplan, Muhammad Hamidullah et Maurice Feltin)
- 1968 : L'Exigence œcuménique des Églises : Souvenirs et perspectives.
- 1968: L'Homme et l'atome (en collaboration avec Werner Heisenberg, Marie Ossowska, Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Daniel Bovet, Louis Leprince-Ringuet et Dominique Dubarle), Éditions de la Baconnière, 368p. (BNF 41654895)
- 1992 : Carnets (1940-1945) présentés et annotées par Philippe Boegner
- 2023 : « Correspondance 1953-1969 » Marguerite Hoppenot et le pasteur Marc Boegner
- Discours à l'Académie française
- Discours de réception ()[27].
- Discours lu à l’occasion de la mort de Robert d'Harcourt ()[28].
- Rapport sur les prix de Vertu ()[29].
Hommages et distinctions
[modifier | modifier le code]Distinctions
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Grand officier de la Légion d'honneur (30 décembre 1964)[30]
Ordre de la Francisque[31],[12].- Commandeur de l'ordre royal de l'Étoile polaire (Suède)[32]
- Commandeur de l’ordre d’Orange-Nassau (Pays-Bas)[32]
- Élu, le 1er avril 1946, membre libre de l’Académie des Sciences morales et politiques, au fauteuil de Georges Risler (membre titulaire de la section générale, le 4 mai 1964). Président pour 1960[32].
- Élu, le 8 novembre 1962, membre de l’ Académie française au fauteuil de François Albert-Buisson (2e fauteuil)[32].
- Le 21 juin 1988, Yad Vashem lui décerne le diplôme de Juste parmi les Nations à titre posthume (dossier 2698)[33].
- Docteur honoris causa des universités de Prague, Édimbourg, Toronto, Evanston, Bonn, Genève, Aberdeen, et de l'université Northwestern[12].
Hommages
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- Une voie publique de Paris (16e arrondissement) porte le nom de rue du Pasteur-Marc-Boegner ;
- Une voie publique de Lyon (9e arrondissement) porte le nom de rue Marc-Boegner.
- Une voie publique de Nîmes (Gard) porte le nom de boulevard du Pasteur-Marc-Boegner.
- Le nom d'une rue de Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau, rend hommage à la famille Boegner.
- À Épinal, la rue Sadi-Carnot est devenue la rue Pasteur-Boegner[34].
- Un timbre à son effigie a été émis par La Poste en 1981[35].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Vincent Wright, Les préfets de Gambetta (lire en ligne)
- ↑ « Les catéchismes de Calvin : étude d'histoire et de catéchétique », sur SUDOC (consulté le )
- ↑ Thèse de licence en théologie, notice Sudoc, consultée en ligne le 11 août 2015.
- ↑ « Pierre Maury (1890-1956) », sur Musée protestant (consulté le )
- ↑ Historique sur le site careme-protestant.org, consulté en ligne le 4 mars 2021 [lire en ligne].
- ↑ Patrick Cabanel, « Marc Boegner, ou de la figure du chef en protestantisme français, particulièrement au cours des années 1940 », Revue d'histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, , p. 540 et p. 555.
- ↑ Patrick Cabanel, « Marc Boegner, ou de la figure du chef en protestantisme français, particulièrement au cours des années 1940 », Revue d’histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, , p. 535-556 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Roger Mehl, p. 143.
- ↑ Roger Mehl, p. 142.
- ↑ Roger Mehl, p. 144.
- ↑ Lucien Rebatet (Rebatet écrit : « ce texte est d’une bouffonnerie amère quand on songe aux dispositions si timides qu’il stigmatise ».), « Piliers de synagogue », Je suis partout, (lire en ligne)
- François Boulet, « Chronologie. Marc Boegner (1881-1970) », Revue d'histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, , p. 713-723 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « La francisque et le Conseil national de Vichy », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Jean-Claude Streicher, Onze généraux alsaciens et Vichy, Le Verger, , 185 p..
- ↑ Roger Mehl, p. 145.
- ↑ Roger Mehl, p. 147.
- ↑ Roger Mehl, p. 147. Ce geste a été commémoré lors de l'assemblée du désert 2012 : « L'Appel du pasteur Boegner en faveur des Juifs ».
- ↑ François Boulet, « Le pasteur Marc Boegner et la Montagne-refuge entre Haute-Loire et Ardèche (1940-1944) », Cahiers de la Haute-Loire, , p. 251-272.
- ↑ François Boulet, « Pasteur Marc Boegner (1939-1945) », Le Lien. Bulletin des Amitiés de la Résistance, vol. 26, , p. 34-46.
- ↑ [compte rendu] André Encrevé, « Roger Mehl. Le pasteur Marc Boegner. Une humble grandeur. Paris, Pion, 1987. », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 75, no 194, , p. 242-243 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Jean-François Zorn, « Marc Boegner, une conscience missionnaire à l'épreuve des événements », Revue d'histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, , p. 611-652 (lire en ligne)
- ↑ Jean-Paul Willaime, « Le pasteur Boegner : Un missionnaire de l’œcuménisme », Revue d'histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, , p. 689-712 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ François Boulet, « Taizé, les protestants français et Marc Boegner (1940-1970) », Revue d'histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, , p. 653-687 (lire en ligne)
- ↑ Souvenirs du pasteur Gosselin (Marcel Gosselin et Jean Cabriès, La Télévision et les protestants, les protestants et la télévision), cités par Roger Mehl, p. 181.
- ↑ « Marc Boegner », notice biographique sur le site de l'Académie française, [lire en ligne].
- ↑ « Marc Boegner », sur museeprotestant.org (consulté le )
- ↑ « discours de réception de Marc Boegner », sur academie-francaise.fr, (consulté le )
- ↑ « discours lu à l’occasion de la mort de Robert d’harcourt », sur academie-francaise.fr, (consulté le )
- ↑ « rapport sur les prix de vertu », sur academie-francaise.fr, (consulté le )
- ↑ « Cote 19800035/1044/20411 », base Léonore, ministère français de la Culture
- ↑ Françoise Gaspard et Gérard Grunberg, « Les titulaires de la Francisque gallique », dans Le Gouvernement de Vichy : 1940-1942, institutions et politiques, Paris, Armand Colin, coll. « Travaux et recherches de science politique » (no 18), (BNF 35373102), p. 71-85
- « marc-Roger Boegner », sur cths.fr (consulté le )
- ↑ « marc Boegner », sur comité français pour Yad vashem (consulté le )
- ↑ Jean Bossu, « Rue Pasteur-Boegner », dans Jean Bossu, Chronique des rues d'Épinal, vol. 2, Épinal, Jeune chambre économique d'Épinal, , p. 47-50.
- ↑ Catalogue mondial de cotation Yvert & Tellier, « Timbres de France », t. 1.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Wladimir d'Ormesson, A l'Académie française, le pasteur Boegner reçu par Wladimir d'Ormesson, Le Figaro littéraire no 894 du samedi 8 juin 1963
- Pierre Bolle, « Marc Boegner », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 333-334 (ISBN 978-2846211901)
- François Boulet, « Le pasteur Marc Boegner et la Montagne-refuge entre Haute-Loire et Ardèche (1940-1944) », Cahiers de la Haute-Loire, , p. 251-272
- François Boulet, « Pasteur Marc Boegner (1939-1945) », Le Lien. Bulletin des Amitiés de la Résistance, no 26, , p. 34-46.
- François Boulet et Patrick Cabanel (coord.), « Cinquantenaire de la mort de Marc Boegner (1881-1970) », Revue d'histoire du protestantisme, vol. 5, no 4, octobre-décembre 2020
- François Boulet, Marc Boegner. Un pasteur hors du commun, Le Poët-Laval, Musée du protestantisme dauphinois, 2024. (ISBN 978-2-9591823-1-0)
- Roger Mehl, Le Pasteur Marc Boegner : Une humble grandeur, Plon, .
- « Marc Boegner (1881-1970) », notice du Musée protestant, en ligne.
- « Marc Boegner », notice biographique de l'Académie française, en ligne.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Fédération protestante de France
- Protestantisme en France
- Résistance spirituelle au nazisme en France
- Œcuménisme
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
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- Théologien calviniste
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- Président de la Fédération protestante de France
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- Étudiant de la faculté de théologie protestante de Paris
- Docteur honoris causa de l'université d'Aberdeen
- Docteur honoris causa de l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn
- Docteur honoris causa de l'université d'Édimbourg
- Docteur honoris causa de l'université de Genève
- Docteur honoris causa de l'université Northwestern
- Docteur honoris causa de l'université Charles de Prague
- Docteur honoris causa de l'Université de Toronto
- Juste parmi les nations français
- Résistance spirituelle au nazisme
- Membre de l'Académie française
- Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Membre de l'ordre de la Francisque
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Naissance en février 1881
- Naissance à Épinal
- Décès en décembre 1970
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 89 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 1)