Alice Javal
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Alice Anna Javal |
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Ernest Javal (oncle) Léopold Javal (grand-père) Aliki Diplarakou (belle-fille) Paul Louis Weiss (beau-frère) Louise Weiss (nièce) Sybilla Weiller (arrière-petite-fille) Paul-Annick Weiller (d) (petit-fils) Cosima Weiller (d) (arrière-petite-fille) Beatrice Weiller (d) (arrière-petite-fille) Paul Weiller (d) (arrière-petit-fils) Laura Weiller (d) (arrière-petite-fille) Domitilla Weiller (d) (arrière-petite-fille) |
Lieux de détention | |
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Distinctions |
Alice Javal, née le à Paris et morte en déportation[1] le à Auschwitz, est la deuxième femme française qui ait volé en avion.
Biographie
[modifier | modifier le code]Alice Javal est la fille de Émile Javal, député de l'Yonne, considéré comme le père de l'orthoptie. Elle se marie le avec Lazare Weiller[2]. Les témoins du mariage sont Eugène Spuller, le poète Sully Prudhomme, et Adolphe Carnot, frère du président de la République française. Le couple aura quatre enfants : des jumeaux le , Jean-Pierre et Marie-Thérèse, Georges-André le et Paul-Louis le .
En 1893, le couple s'installe dans un hôtel particulier 36, rue de la Bienfaisance à Paris et acquiert à Cannes la villa Isola-Celesta[3] dont la roseraie est considérée comme une des plus belles d'Europe.
En 1908, pressentant les développements futurs de l'aviation, Lazare Weiller crée un prix de 100 000 francs-or pour récompenser le premier vol d'une heure en circuit fermé. Il permet d'attirer en France les frères Wright, pionniers américains de l'aviation qui remportent le prix. Alice Weiller commence à s'intéresser de près à l'aviation. Elle rencontre les frères Wright, qui remportent le prix, et effectue le à Auvours un premier vol dans leur biplan Wright Model A piloté par Wilbur Wright[4],[5], deux jours après l'Américaine Edith Ogilby Berg et quelques semaines après Thérèse Peltier. Elle n'est pas devenue pilote elle-même, comme on l'a parfois suggéré, mais son fils Paul-Louis a fini par le devenir[6].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fait partie des Juifs français internés au camp d'internement de Drancy, près de Paris. Le , elle est déportée dans des camps de concentration allemands en Pologne et est assassinée à Auschwitz le 7 septembre[7].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalière de la Légion d'honneur (décret du )[8]. Elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur sur rapport du ministre de la Santé publique en tant que vice-présidente du comité de propagande des colonies de vacances de l'association Alsace-Lorraine[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté du 18 janvier 2002 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès », sur Légifrance, .
- Le Figaro, (lire en ligne)
- Ministère de la Culture, notice Mérimée sur la Plate-forme Ouverte du Patrimoine [1]
- « Nouvelles aériennes », Le Figaro, no 213, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les expériences de Wilbur Wright », Journal de Rouen, no 285, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Des femmes sous les feux de la rampe sur lalsace.fr, consulté le 28 décembre 2022.
- Inscription sur le mur des noms : « Alice WEILLER née le 10/10/1869 à PARIS, déportée à Auschwitz par le convoi n° 59 au départ de Drancy le 02/09/1943. »
- « Lazare Weiller, Alice Anna Laval », sur Base Léonore.
- « Dans la Légion d'honneur », L'Alsace française, no 36, , p. 737 (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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