Utilisateur:Nort123/Brouillon

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Montréal
Nort123/Brouillon
De haut en bas et de gauche à droite : le centre-ville de Montréal, la basilique Notre-Dame, le stade olympique, le Pavillon des Arts de l'université McGill, les feux d'artifice Loto Québec, le pont Jacques-Cartier et le Vieux-Montréal, l'oratoire Saint-Joseph.
Blason de Montréal
Armoiries
Drapeau de Montréal
Drapeau de Montréal
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Montréal
Subdivision régionale Agglomération de Montréal
Statut municipal Métropole
Arrondissements 19 arrondissements
Fondateur
Date de fondation
Jeanne Mance et Paul de Chomedey de Maisonneuve
Constitution
Démographie
Gentilé Montréalais(e)
Population de l'aire urbaine 4 098 927 hab. (2016[1])
Géographie
Superficie 43 150 ha = 431,5 km2
Divers
Langue(s) Français[2]
Code géographique 66023
Devise Concordia Salus (« Le salut par la concorde »)
Localisation
Localisation de Montréal
Localisation de Montréal dans son agglomération

Montréal /ˈmɔ̃ˌʁeal/[3] Écouter (en anglais : Montreal, prononcé : /ˌmʌn.tɹiːˈɒl/, et en mohawk Tio'tia:ke) est la deuxième ville la plus peuplée du Canada. Elle se situe principalement sur l’île fluviale de Montréal, sur le fleuve Saint-Laurent (entre Québec et le lac Ontario) dans le Sud du Québec, dont elle est la métropole[4].

En 2016, la ville comptait 1 704 694 habitants[1] et son aire urbaine (appelée Région métropolitaine de Montréal) plus de 4 millions, soit environ la moitié de la population du Québec[5]. Montréal est ainsi la 19e agglomération la plus peuplée d'Amérique du Nord[6] et la 122e ville la plus peuplée du monde[7].

Ville francophone la plus peuplée d'Amérique[8], Montréal est considérée comme ayant la deuxième population francophone au monde après Paris[Note 1],[9],[10]. D'après le recensement de 2016, 53,4 % de la population de Montréal était de langue maternelle française, 15,1 % était de langue anglaise et 36,8 % était de langues tierces[11], ce qui fait d'elle l'une des villes les plus cosmopolites du monde[12].

Montréal est le 3e plus grand centre financier d'Amérique du Nord[13] et le 12e au monde[14]. Cœur économique du Québec, Montréal est aussi la seconde place financière du Canada et possède une économie fortement diversifiée[15] par le commerce, l’éducation, les technologies de l'information et les industries aérospatiale, pharmaceutique, du tourisme et du cinéma. La ville est la 3e en importance dans l'industrie mondiale du jeu vidéo[16].

Classée ville mondiale en 2012, Montréal est la deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, abrite le siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale et est le siège de plus de 65 organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales[17], ce qui fait d'elle la 3e ville en importance en Amérique du Nord pour ce qui est du nombre de sièges sociaux d'organisations internationales, derrière New York et Washington[18]. De plus, la ville est la première d'Amérique du Nord pour le nombre de congrès internationaux[19]. En 2017, Montréal est consacrée « meilleure ville étudiante » au monde[20] et est considérée comme la « Métropole universitaire du Canada, avec six universités et 450 centres de recherche »[21].

Montréal a accueilli plusieurs événements internationaux d'envergure, dont l'Exposition universelle de 1967 et les Jeux olympiques d'été de 1976. Hôte du Grand Prix de Formule 1 du Canada, elle accueille annuellement de nombreux festivals, tels le Festival international de jazz de Montréal, les FrancoFolies, et le festival Juste pour rire. Le club de hockey des Canadiens de Montréal y a élu domicile dès sa création en 1909.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Gravure de 1762 par Pierre-Charles Canot illustrant Montréal et le mont Royal depuis le fleuve Saint-Laurent au XVIIIe siècle, d'après Thomas Patten.

Montréal est prononcé [mɔ̃ʁeal]écouter en français standard, [mɒ̃ʁeal]écouter[Note 2] en français québécois et [ˌmʌntriːˈɒl]écouter en anglais canadien. Les Kanien'kehá:ka (Mohawks) désignent Montréal sous le nom de Tio'tia:ke qui signifie « là où les courants se rencontrent »[22] ou « l’île entre les deux rapides »[23].

C'est l'explorateur français Jacques Cartier, lors de son second voyage en Amérique en 1535, qui baptise la montagne qui surplombe la ville. Dans son récit de voyage, il raconte : « Et parmi ces campagnes est située et assise la ville de Hochelaga près d'une montagne aux alentours labourés et fort fertiles et sur laquelle on voit fort loin. Nous nommâmes cette montagne le mont Royal. »[trad 1],[24] Le choix de ce nom pourrait être attribuable à celui qui accompagnait Jacques Cartier le jour du débarquement sur cette île, Claude de Pontbriand, fils du seigneur de Montréal (province d'Aquitaine, royaume de France). C'est l'avis des historiens Henry Percival Biggar et Ægidius Fauteux[25]. De la seigneurie de Montréal en Aquitaine, il subsiste le château[Note 3].

La forme du toponyme Montréal (au lieu d'un *Montroyal attendu) est attestée dès 1575 chez François de Belleforest, gentilhomme originaire du Sud de la France. En effet, le type toponymique Montréal, commun dans le Midi de la France, est principalement caractéristique de la langue d'oc, parlée dans la plus grande partie de cette région, alors qu'il est rare dans le domaine d'oïl (exemples isolés). Le terme mont en français (et en langue d'oc) est issu du gallo-roman MONTE (lui-même de l'accusatif montem, du latin mons « montagne »), il avait également le sens de « hauteur, élévation, colline » en ancien français[26]. Réal représente généralement la forme d'oc francisée (occitan moderne reial, reiau, « royal ») correspondant à l'ancien français central royal qui est attesté sous cette forme dès le Moyen Âge et issu d'un plus ancien reiel, dont la forme primitive regiel est attestée dans la Séquence de sainte Eulalie vers l'an 880, mais dont la finale -el a été refaite en -al conformément à l'étymologie latine regalis. L'occitan conserve généralement la forme -al du latin, parfois mutée en -au (cf. nadal / nadau correspondant du français noël).

Bien que le premier établissement français sur l'île de Montréal porte le nom de Ville-Marie, c'est le nom Montréal qui devient l'appellation de facto de la ville à partir du XVIIe siècle ; plusieurs cartes en témoignent[27]. Cette désignation deviendra officielle le , date d'incorporation de la « ville de Montréal »[28].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et territoire[modifier | modifier le code]

Vue satellitaire de l'archipel d'Hochelaga.

Montréal se trouve à 165 km à l'est d'Ottawa, à 232 km au sud-ouest de Québec et à 3 686 km à l'est-nord-est de Vancouver. La cité est située à 45° 31′ de latitude nord et à 73° 39′ de longitude ouest dans le Sud du Québec, au Canada, à proximité de la province de l'Ontario et de l'État de New York aux États-Unis[29],[30]. La ville occupe 74,5 % des 482,8 km2 de l'île de Montréal, la plus vaste île fluviale de l'archipel d'Hochelaga, à la confluence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. L’île de Montréal est délimitée sur sa rive sud, d'ouest en est, par le lac Saint-Louis, les rapides de Lachine, le bassin de la Prairie et le fleuve Saint-Laurent proprement dit. Sur sa rive nord elle est baignée par le lac des Deux Montagnes puis par la rivière des Prairies. La ville s’étend en outre sur l'île Bizard, l'île des Sœurs, l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame.


Carte
Arrondissements de Montréal.

Montréal fait partie de l'écorégion des basses-terres du Saint-Laurent, une vaste vallée entre les montagnes Appalaches et Laurentides, s'étendant le long du fleuve du même nom. Le point le plus élevé de l'île, le mont Royal, l'une des collines Montérégiennes, toise le centre-ville de ses 234 mètres. Le zonage municipal fait en sorte qu'aucune construction ne dépasse cette hauteur pour des raisons esthétiques[réf. souhaitée]. Le centre historique de la ville, aussi appelé le Vieux-Montréal, se situe sur les rives du fleuve Saint-Laurent, à quelques kilomètres en aval des rapides de Lachine. L'hypercentre, avec ses gratte-ciel, est situé tout près, sur une terrasse entre le fleuve et le versant sud du mont Royal.

Le centre-ville de Montréal (à gauche) à proximité du mont Royal (à droite). Les contreforts des Adirondacks sont visibles en arrière-plan.

Le territoire de la municipalité de Montréal s'étend sur 365,65 km2 ; il enclave les villes de Montréal-Est, Mont-Royal, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest et Westmount et partage des frontières terrestres dans l'Ouest de l’île avec Beaconsfield, Baie-d'Urfé, Dorval, Dollard-Des Ormeaux, Kirkland, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue et Senneville.

Montréal vu du mont Royal. On aperçoit le pavillon des sciences médicales McIntyre de l'université McGill ainsi qu'une partie du pavillon de recherche Bellini. D'autres tours et immeubles sont visibles aux alentours.

Quartiers de montréal[modifier | modifier le code]

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Glaces sur le Saint-Laurent à Montréal dans les années 1850.

La région de Montréal possède un climat continental humide à forte amplitude thermique[Note 4]. De 1971 à 2000, la température moyenne annuelle s'est élevée à 6,2 °C[31]. Le mois le plus chaud est juillet, avec une température moyenne de 20,9 °C, et le plus froid est janvier avec une moyenne de −10,2 °C[31]. On y compte en moyenne chaque année 8 jours au-dessus de 30 °C et 17 jours en dessous de −20 °C. La température la plus basse jamais enregistrée a été −37,8 °C, le  ; la température la plus élevée a été 37,6 °C, le [31]. L'indice humidex le plus élevé a été de 46,8 le et le refroidissement éolien le plus bas, de -49,1 le [32]. Selon une étude publiée le par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, l'Ouest du Québec méridional se serait réchauffé de 1 à 1,25 °C de 1960 à 2003[33].

D'après la classification de Köppen : la température moyenne du mois le plus froid est inférieure à 0 °C (janvier avec −9,7 °C) et celle du mois le plus chaud est supérieure à 10 °C (juillet avec 21,2 °C) donc c'est un climat continental. Les précipitations sont stables, donc il s'agit d'un climat continental froid sans saison sèche. L'été est tempéré car la température moyenne du mois le plus chaud est inférieure à 22 °C (juillet avec 21,2 °C) et les températures moyennes des 4 mois les plus chauds sont supérieures à 10 °C (juin à septembre avec respectivement 18,6 °C, 21,2 °C, 20,1 °C et 15,5 °C).

Donc le climat de Montréal est classé comme Dfb[34] dans la classification de Köppen, soit un climat continental humide avec été tempéré.

Dans la période de 1971 à 2000, Montréal a reçu environ 2 979 mm de précipitations par an, 764 mm sous forme de pluie et 2 180 mm sous forme de neige[31]. La date médiane de la première neige se situe du 1er au 15 décembre et celle de la fonte de la couverture de neige continue du 1er au 15 avril ; soit un total environ 4 mois de couverture neigeuse[35],[36]. Le jour le plus pluvieux a été le , avec 94 mm enregistrés en une seule journée[31]. La chute de neige la plus volumineuse jamais enregistrée en une seule journée a eu lieu le avec une précipitation de 45 cm[37], alors que sur une période de 24 heures le record a été établi du 4 au 5 mars 1971, avec une précipitation de 47 cm lors de la désormais célèbre « tempête du siècle[38] ». Les 26 et 27 décembre 1969, la métropole du Québec a vu sa plus forte tempête avec plus de 70 cm en 48 heures. La plus grande couverture neigeuse a été mesurée le avec 102 cm[31].

Montréal de nuit en 2017 depuis le belvédère du Mont-Royal.
Relevé météorologique de Montréal (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −17 −14,2 −9,5 1,2 7,9 13,2 16,1 14,8 10,3 3,9 −1,7 −13,3 2
Température moyenne (°C) −9,7 −7,7 −2 6,4 13,4 18,6 21,2 20,1 15,5 8,5 2,1 −5,4 6,8
Température maximale moyenne (°C) −5,3 −3,2 2,5 11,6 18,9 23,9 26,3 25,3 20,6 13 5,9 −1,4 11,5
Record de froid (°C)
date du record
−37,8
1957
−37
1934
−29,4
1950
−15
1954
−4,4
1947
0
1995
6,1
1982
3,3
1957
−2,2
1951
−7,2
1972
−19,4
1949
−32,4
1980
−37,8
1957
Record de chaleur (°C)
date du record
13,9
1950
15
1981
25,6
1945
30
1990
34,7
2010
35
1964
35,6
1953
37,6
1975
33,5
1999
28,3
1968
21,7
1948
18
2001
37,6
1975
Ensoleillement (h) 101,2 127,8 164,3 178,3 228,9 240,3 271,5 246,3 182,2 143,5 83,6 83,6 2 051,3
Précipitations (mm) 77,2 62,7 69,1 82,2 81,2 87 89,3 94,1 83,1 91,3 96,4 86,8 1 000,3
Source : Environnement Canada[39]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−5,3
−17
77,2
 
 
 
−3,2
−14,2
62,7
 
 
 
2,5
−9,5
69,1
 
 
 
11,6
1,2
82,2
 
 
 
18,9
7,9
81,2
 
 
 
23,9
13,2
87
 
 
 
26,3
16,1
89,3
 
 
 
25,3
14,8
94,1
 
 
 
20,6
10,3
83,1
 
 
 
13
3,9
91,3
 
 
 
5,9
−1,7
96,4
 
 
 
−1,4
−13,3
86,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Environnement[modifier | modifier le code]

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Écureuil gris perché sur la clôture d'une habitation montréalaise.

À l'image des conditions climatiques, la faune et la flore de l'île de Montréal font partie de l'écosystème de la forêt mixte. Les milieux naturels de l'île renferment plusieurs essences de feuillus comme l'érable à sucre, le hêtre à grandes feuilles, le tilleul, le bouleau jaune, le noyer cendré, le chêne blanc et des conifères, comme la pruche du Canada, le thuya occidental, le pin blanc et le pin rouge. Les espèces animales les plus communes sont le raton laveur, la mouffette rayée, l'écureuil gris et ses variétés mélaniques noir-jais et brun-noir, la marmotte commune, le lapin à queue blanche, le cerf de Virginie, l'engoulevent d'Amérique, le geai bleu, le grand pic et l'oriole de Baltimore[40]. Le coyote est une espèce de plus en plus présente à Montréal[41],[42].

Montréal compte également une importante faune commensale. En plus des chats, des chiens et autres animaux domestiques, les pigeons, goélands et rats vivent en milieu urbanisé.

Pollution des sols[modifier | modifier le code]

Montréal subit les conséquences environnementales de sa forte densité de population, son urbanisation étendue, sa motorisation élevée et son activité industrielle.

Cœur industriel du Canada pendant près d'un siècle, la ville compte à l'heure actuelle près de 1 500 terrains contaminés sur son territoire[43]. Parmi les exemples de réhabilitation des sols les plus importants, on peut citer le parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles[44], le parc Frédéric-Back, le parc Maisonneuve et le parc Félix-Leclerc, d'anciens lieux d'enfouissement[45].

Pollution de l'air[modifier | modifier le code]

Lac aux Castors.

En 2011, selon l'Organisation mondiale de la santé, Montréal possède l'une des pires qualités de l'air au Canada (après Sarnia en Ontario)[46]. Toutefois, depuis plusieurs années, la qualité de l'air s'améliore sur l'île. En effet, les moyennes en μg/m3 des concentrations annuelles de particules fines mesurées à Montréal sont passées de 11,4 μg/m3 en 2009, à 7,0 μg/m3 en 2016 alors que la norme fixée par l’Organisation mondiale de la Santé est de 10 μg/m3[47].

La qualité de l'air à Montréal est surveillée par le Réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA), qui compte 14 stations sur l'île de Montréal. En 2010, l'organisme avait observé 65 jours où l'air était mauvais, dont 24 jours de smog[48].

Santé Canada estime à 1 540 le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution de l'air à Montréal chaque année[49]. La pollution automobile serait responsable de plus de 6 000 cas de bronchites infantiles par an[50][source insuffisante],[51]. Les habitants vivant le long des autoroutes connaissent des taux d'hospitalisation 20 % plus élevés que le reste de la population[50].

Pollution de l'eau[modifier | modifier le code]

Canal de Lachine.

La qualité de l'eau à Montréal est surveillée par le Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA) qui analyse les cours d'eau, les ruisseaux, les lacs intérieurs et les égouts pluviaux à l'aide de 116 stations. C'est la rivière des Prairies, au nord de l'île, qui affiche la pollution de l'eau la plus élevée ; en 2010, la moitié des stations affichaient des taux bactériologiques trop élevés pour la baignade[52].

La disponibilité de l'eau autour de Montréal en rend la potabilisation et l’assainissement très peu coûteux, moins de 40 ¢ le mètre cube[53]. De plus, la municipalité ne facture pas son eau par volume de consommation mais par lieu via la taxe foncière. Ce faisant, les Montréalais sont parmi les plus gros consommateurs d'eau sur la planète (1 104 litres/personne/jour). Plus que le faible coût de l'eau, cet excès s'explique principalement par les importantes pertes (35 %) des aqueducs vétustes du sous-sol. Ainsi le quart des eaux usées sont en fait de l'eau potable s'infiltrant directement dans les égouts[54].

Pollution sonore[modifier | modifier le code]

Les arrondissements limitrophes et situés au-dessous du corridor aérien de l'aéroport Montréal-Trudeau, dont Ahuntsic-Cartierville et Saint-Laurent, sont particulièrement victimes de la pollution sonore. Les habitants dénoncent régulièrement le non-respect du couvre-feu aérien entre 23 h et h[55],[56][source insuffisante]. Par ailleurs les règlements sur le bruit peuvent être relativement différents selon les arrondissements[57],[58],[59],[60].

Transports[modifier | modifier le code]

Autoroute 15/20, direction sud, kilomètre 62.

Si la municipalité de Montréal a le plus faible taux de motorisation des villes canadiennes et américaines[61], l'automobile demeure le moyen de transport dominant dans la région métropolitaine. En 2006, 70 % des personnes actives de la région métropolitaine se rendaient à leur travail en automobile comme conducteur ou passager[62] ; cette proportion tombe à 53,2 % chez les habitants de la ville[63], un nombre grandement inférieur à la proportion québécoise qui avoisine les 78 %[62].

Réseau routier et autoroutier[modifier | modifier le code]

Carte du réseau d'autoroutes et des principaux échangeurs de Montréal.

Montréal est construite sur un archipel d'îles fluviales qui n'est pas directement accessible du reste du continent. Comme la plupart des grandes villes, elle est confrontée au problème de congestion automobile qui n'est qu'aggravé par sa situation insulaire. Il faut en moyenne 31 minutes à l'automobiliste de la région de Montréal pour se rendre à son travail ; le quart des automobilistes mettant plus de 45 minutes[64]. À cause de sa forte urbanisation, Montréal connaît aussi des heures de pointe le samedi et le dimanche.

L'extrémité ouest de l'autoroute 10 et de l'autoroute Bonaventure, dans le centre-ville, alors qu'elle devient le boulevard Robert-Bourassa.

Montréal est le centre nerveux d'un réseau de 1 770 kilomètres d'autoroutes construit principalement entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1970 dans sa périphérie[65]. 17 ponts routiers et un tunnel permettent la traversée des cours d'eau qui encerclent la ville. On compte parmi eux le pont Samuel-De Champlain, le pont le plus achalandé du Canada[66].

L’île de Montréal comporte de nombreux axes rapides dont le principal est l'autoroute 40, la seule à la traverser d'ouest en est. Segment de la route transcanadienne, elle est la plus achalandée de la métropole et sa section métropolitaine, en partie surélevée, en est la plus congestionnée, et ce depuis sa création. Perpendiculaire à l'A-40, l'autoroute 15, qui s’étend des Laurentides à la frontière Américaine, passe par une tranchée au centre de l’île appelée autoroute Décarie, du nom du boulevard qu'elle longe.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Quais de la station Berri-UQAM, la plus fréquentée du métro de Montréal.

Le transport collectif sur l'île de Montréal est l'un des plus efficaces, rapides et ponctuels en Amérique du Nord ; la Société de transport de Montréal (STM) qui l'administre a été nommée, en 2010, meilleure société de transport en Amérique du Nord par l’American Public Transportation Association[67]. À Montréal, 35 % des actifs se rendent au travail en transport en commun[63] ; cette proportion atteignant 49 % pour les nouveaux arrivants[68]. Au total, la STM enregistre 413,3 millions de déplacements par année mais affiche une croissance annuelle de fréquentation quasi nulle[69].

Le réseau de transport exo opère des trains de banlieue desservant la région métropolitaine, tel que celui-ci sur la ligne Vaudreuil-Hudson.

Le métro de Montréal constitue l'épine dorsale du système métropolitain de transport en commun avec environ 1,2 million de passagers par jour[70]. Le métro compte 68 stations réparties en quatre lignes qui s'étendent sur 71 kilomètres[71]. Conçu sur le modèle du métro parisien, le réseau montréalais a pour particularité d’être entièrement souterrain et ses rames d’être dotés d'un système de roulement sur pneumatiques. Chaque station possède une architecture particulière et des œuvres d'art public sont réparties dans la plupart d'entre elles[72].

En surface, les tramways ont été remplacés depuis 1959 par 192 lignes d'autobus et 8 500 arrêts, desservis par un total de 1 600 autobus et 93 minibus de transport adapté[73]. La ligne d'autobus la plus fréquentée est la 67 Saint-Michel avec une moyenne de 43 000 déplacements par jour de semaine[74]. On compte moins d'un million de passagers par jour ouvrable à bord des autobus de la STM[70].

La périphérie de Montréal est desservie, aux heures de pointe, par le train de banlieue administré par le réseau de transport exo. Six lignes aboutissent au centre-ville de Montréal à la gare Lucien-L'Allier et à la Gare centrale. On compte environ 80 000 passagers par jour ouvrables à bord des trains de l'AMT[75]. Le , la Caisse de dépôt et placement du Québec a dévoilé le projet de réseau électrique métropolitain, un métro léger automatisé pour la banlieue proche, qui devrait être opérationnel d'ici 2021[76].

Terminaux aériens, ferroviaires, routiers et fluviaux[modifier | modifier le code]

Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.

Montréal compte quatre principaux terminaux de transports de passagers :

Cyclisme urbain[modifier | modifier le code]

Boulevard De Maisonneuve et la piste cyclable Claire-Morissette, 2010.
Station BIXI, rue Crescent (2018).

Montréal est fréquemment citée parmi les dix plus importantes villes cyclistes au monde[82]. De mai à décembre, 22 % des Montréalais utilisent le vélo comme principal moyen de transport, soit le double de la moyenne québécoise[83]. L'arrondissement où l'on compte la plus forte proportion de déplacements à vélo est le Plateau-Mont-Royal, où près du dixième de tous les déplacements sont faits à bicyclette[84]. On dénombre quotidiennement, hormis l'hiver, de 14 000 à 17 500 cyclistes dans le centre-ville[85].

Montréal possède un réseau de 650 kilomètres de pistes cyclables en constant développement[86]. La Route verte compte 80 kilomètres à Montréal ; les sections les plus notables sont celles longeant les rives du canal Lachine, du Vieux-Port à LaSalle ainsi que le circuit Gilles-Villeneuve[87].

La ville de Montréal peut compter sur l'un des plus importants réseaux de vélos en libre-service, le BIXI. Depuis sa création en 2009, le système s'est exporté dans plus d'une vingtaine de villes à travers le monde, notamment Londres, Melbourne et New York[88]. BIXI Montréal compte 5 120 vélos répartis dans plus de 450 stations, principalement dans les arrondissements centraux de la ville[89]. En 2010, 3,3 millions de déplacements en BIXI étaient enregistrés[90] et le réseau comptait plus de 30 000 abonnés[91].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Aire urbaine : banlieue et périphérie[modifier | modifier le code]

La région de Montréal, vue de l'espace, la nuit.

« Accroupie au centre de la plaine comme l'araignée au centre de sa toile, Montréal l'écrase de sa masse[92] »

— Raoul Blanchard, géographe, à propos de Montréal.

La banlieue de Montréal est composée de 82 municipalités locales regroupées au sein de la Communauté métropolitaine de Montréal[93]. Ensemble, en incluant Montréal, ces municipalités couvrent une superficie de 4 360 km2 et réunissent 4,1 millions d'habitants soit près de la moitié de la population du Québec[94]. Ils forment la 15e plus importante aire urbaine d'Amérique du Nord[95] et la 77e mondialement. Les principales villes de la banlieue de Montréal sont Laval (422 933 hab.), Longueuil (239 700 hab.), Terrebonne (111 575 hab.), Brossard (85 721 hab.) et Repentigny (84 285 hab.).

Au cours des dernières années, à l'instar des grandes villes nord-américaines, l'étalement urbain en périphérie de Montréal s'effectue à basse densité (moins de 500 personnes par km2)[96]. Cette tendance entraîne de forts coûts au niveau des infrastructures de voirie, aqueducs, égouts, électricité, communications, et des frais de transport. Elle favorise l'urbanisation au détriment de terres agricoles et d'habitats naturels[97].

Aménagement[modifier | modifier le code]

La forte densité des constructions le long d'artères parallèles entraîna le traçage de longues ruelles à l'intérieur des pâtés de maisons de plusieurs quartiers de Montréal.

L'aménagement des voies à Montréal est le résultat de la superposition d'un découpage en damier, très répandu dans les grandes villes nord-américaines, à un découpage plus ancien, composé de côtes et de rangs, établi lors du régime seigneurial français[98].

À la fin du XVIIe siècle, Montréal est une petite ville fortifiée ; son territoire correspond au Vieux-Montréal actuel. Le sulpicien François Dollier de Casson planifie le tracé des rues à l'intérieur des fortifications en 1672[98]. Au XVIIIe siècle, la croissance de la population entraine la création des premiers faubourgs aux portes de la ville ; le faubourg des Récollets à la porte ouest, le faubourg Saint-Laurent à la porte nord et le faubourg Québec à la porte est.

Au XIXe siècle, le faubourg Saint-Laurent connaît une forte croissance, au-delà l'escarpement de la rue Sherbrooke, grâce au tramway. En son cœur, le boulevard Saint-Laurent, une montée perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent, qui traverse l'île de Montréal, devient la première artère « nord-sud » de la ville, orienté en réalité nord-ouest/sud-est. En effet, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, partout au Québec. La plus grande partie du développement s'effectuera à partir de cet axe, aussi appelé la « Main »[99].

Lotissement des rues Chambord et De Brébeuf en 1879, entre l'avenue Mont-Royal et la rue Gilford, sur le Plateau-Mont-Royal.

La majorité des lotissements de Montréal sont érigés avant la seconde moitié du XXe siècle. La grille des rues forme des pâtés de maisons étroits et profonds établis en rangs perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent. Densément peuplés, ils sont souvent entrecoupés sur la longueur par une ruelle qui dessert l'arrière des bâtiments[100].

Vue panoramique du square Dorchester.
Vue panoramique du square Dorchester.
Vue panoramique du square Dorchester.


Histoire[modifier | modifier le code]

Hochelaga et les premières explorations[modifier | modifier le code]

Carte du village iroquoien de Hochelaga par Giacomo Gastaldi selon le récit de Jacques Cartier.

Si les archéologues datent les premières présences humaines dans les basses-terres du Saint-Laurent du IVe millénaire av. J.-C.[101], les plus anciens artefacts retrouvés sur l'île de Montréal ne datent que de quelques siècles avant l'arrivée des premiers explorateurs européens[102].

Jacques Cartier est considéré comme le premier de ces explorateurs à avoir visité l'île de Montréal. Le , selon le récit de son deuxième voyage en Amérique, il débarque sur l'île et se rend au village iroquoien fortifié de Hochelaga, construit au pieds d'une colline qu'il nomme Mons realis (mont Royal en latin). Il estime la population de ce village à « plus de mille personnes »[103].

Quand Samuel de Champlain explore à son tour le fleuve en 1603, près de 70 ans plus tard, il rapporte que les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal ni les basses-terres du Saint-Laurent. Cela serait dû à l'émigration, aux épidémies de maladies européennes importées et aux guerres tribales[103],[104]. Hochelaga, le village décrit par Cartier, a disparu. Les indices archéologiques suggèrent fortement qu'il y a eu des guerres avec les tribus iroquoises et huronnes dans le but de contrôler les routes commerciales avec les Européens

La place Royale[modifier | modifier le code]

Dessin de Champlain, mai 1611 : Le grand sault St-Louis.

En 1611, Champlain établit un poste de traite saisonnier sur l'île de Montréal, dans un lieu qu'il nomme place Royale à la confluence de la Petite Rivière et du fleuve Saint-Laurent (aujourd'hui Pointe-à-Callière)[105]. Il doit cependant se résoudre à l'abandonner puisqu'il ne peut la défendre contre les guerriers mohawks[106].

Ville-Marie et le régime français[modifier | modifier le code]

En 1640, Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière, obtient la possession de l'île de Montréal au nom de la Société Notre-Dame de Montréal et se prépare à partir pour le Nouveau Monde.

Paul Chomedey de Maisonneuve, considéré comme le fondateur de la ville.

La colonisation française de Montréal s'amorce vraiment avec l'établissement de la Société Notre-Dame de Montréal, une colonie missionnaire mise sur pied pour évangéliser les Amérindiens[107].

La société compte à sa tête Jérôme Le Royer de La Dauversière, Jean-Jacques Olier, Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance, une missionnaire qui fonde une chapelle et l'hôpital Hôtel-Dieu de Montréal[108].

Le , Jeanne Mance arrive à Québec. Le , Maisonneuve prend possession de Montréal. Il retourne à Québec, où, sous les hospices de Pierre de Puiseaux, il hivernera avec 44 colons, dont quatre femmes. Le , Maisonneuve est nommé gouverneur de Montréal. Ville-Marie est fondée le .

Débuts difficiles[modifier | modifier le code]

« Il est de mon honneur d'accomplir ma mission, tous les arbres de l'île de Montréal devraient-ils se changer en autant d'Iroquois. »

— Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, dans une lettre adressée au gouverneur de la Nouvelle-France.

La colonie connaît des débuts précaires. Face aux fréquentes incursions iroquoises faisant prisonniers et tués, la cinquantaine de colons « montréalistes » sont souvent retranchés dans le fort Ville-Marie. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive pas à convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique[109]. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en 1653 et en 1659 ; ces efforts en amènent près de 200, parmi lesquels sœur Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1659[110]. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, assurant la survie et le développement de Ville-Marie.

Vieux séminaire de Saint-Sulpice, juin 2017.

En 1663, la Nouvelle-France devient une province royale. Elle est placée sous le commandement du Conseil souverain de la Nouvelle-France qui relève de l'autorité directe de Louis XIV. La Société Notre-Dame est dissoute la même année et Maisonneuve est renvoyé en France par le gouverneur Prouville de Tracy[110]. La seigneurie de Montréal est cédée au séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1665. Les sulpiciens influenceront de manière significative le développement de Montréal[110]. La traite des fourrures devient, à partir de 1665, grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise[111]. Les pelleteries en provenance de la rivière des Outaouais transitent à Ville-Marie qui compte plus de 600 habitants à cette époque[112],[113],[114]. Les sulpiciens font borner les rues en 1672 puis la ville est fortifiée d'une palissade de pieux en 1687[115].

Carte de l’île de Montréal en 1700.

Pendant que Ville-Marie se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île. En amont des rapides du Sault-Saint-Louis sur le Saint-Laurent, un fief est concédé à l'explorateur René-Robert Cavelier de La Salle, qui fonde Lachine en 1669. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la rivière des Prairies, une mission est fondée par les sulpiciens en 1696. Malgré quelques périodes de tranquillité, les guerres franco-iroquoises font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du XVIIe siècle. On compte parmi les événements sanglants le massacre de Lachine du .

Grande Paix de Montréal[modifier | modifier le code]

En , le traité de la Grande Paix de Montréal met fin aux hostilités. 1 200 Amérindiens d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur Hector de Callières, se rassemblent à Montréal pour la signature du traité[116]. L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du XVIIIe siècle ; les premiers faubourgs apparaissent durant les années 1730 alors que la ville compte autour de 3 000 habitants[117]. En plus de la traite des fourrures, elle devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.

Conquête britannique[modifier | modifier le code]

Capitulation des Français face à l'armée britannique à Montréal le .

Commencée un peu avant la guerre de Sept Ans, la guerre de la Conquête oppose les Français et les Britanniques en Amérique du Nord à partir de 1754. En plus de la citadelle de Montréal, les Français comptent à cette époque de nombreux forts sur l'île de Montréal tel que le fort Lorette, le fort de la Montagne, le fort de Pointe-aux-Trembles et le fort Senneville.

La bataille des plaines d'Abraham, victoire britannique à Québec, le , annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la bataille de Sainte-Foy le , le duc de Lévis est contraint de replier ses troupes à Montréal. Le , les troupes françaises de Montréal[118], commandées par Pierre de Cavagnal, marquis de Vaudreuil, se rendent sans combat à l'armée britannique commandée par Lord Jeffery Amherst[119]. Le traité de Paris de 1763 marque la fin de la période française.

Régime britannique et industrialisation[modifier | modifier le code]

Montréal depuis le Mont-Royal, 1784.

Avec le nouveau régime le commerce devient exclusivement tourné vers l'Empire britannique. Montréal, alors le centre d'un vaste arrière-pays, développe une solide bourgeoisie commerciale, principalement d'origine écossaise et anglaise. Après la guerre d'indépendance des États-Unis et l’arrivée de loyalistes américains dans la province de Québec, la région de Montréal devient un tampon où se rencontrent deux peuples, l'un anglophone et protestant, l'autre francophone et catholique.

Troubles politiques[modifier | modifier le code]

Joseph Légaré, L'incendie du Parlement à Montréal, 1849.

Bien que les Canadiens (descendants des premiers colons français) soient majoritaires, leur sous-représentation politique et le déni de leur langue crée une situation de tension culminant avec la rébellion des Patriotes de 1837-1838. Montréal est le lieu d’émeutes de part et d'autre de la population. Le Parlement du Canada-Uni, installé à Montréal entre 1843 et 1849, est ainsi incendié par des émeutiers anti-unioniste, appelés aux armes par un article haineux de The Gazette. Le feu se propageant également jusqu'à la bibliothèque nationale, il détruit d'innombrables archives de la Nouvelle-France[120]. Ces incidents incitèrent les députés du Canada-Uni à transférer la capitale en alternance à Toronto et à Québec, puis à choisir Ottawa à partir de 1866[121].

Révolution industrielle[modifier | modifier le code]

Montréal depuis le Mont-Royal, vers 1890.

Sur le plan économique, le début du XIXe siècle marque une importante transition dans l'activité commerciale de Montréal. Sa position géographique liée aux réseaux de communication naturels faisait déjà de la ville un centre important de la traite des fourrures vers l'Europe. Le début de la colonisation anglaise du Haut-Canada par les loyalistes transforme Montréal en plaque tournante de l'approvisionnement et du peuplement de la région des Grands Lacs. L'industrie de la traite des fourrures — qui a dominé l'activité économique pendant plus d'un siècle — perd en importance par rapport au négoce et aux activités de transport[122]. La croissance de la ville s’accélère par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine et facilitant les communications entre l'Atlantique et les Grands Lacs.

Le canal de Lachine, vers 1850.

La seconde moitié du XIXe siècle amène le rapide développement du chemin de fer, la création d'une première ligne ferroviaire de 23 km entre Laprairie et Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836, et celle du canal de Chambly, inauguré en 1843[123]. Les deux infrastructures améliorent les communications avec New York, via le lac Champlain et la rivière Hudson. La construction des lignes du Grand Tronc vers Toronto et les provinces maritimes dans les années 1850, et celle du pont Victoria, en 1860, consolident la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y installe son siège social en 1880, faisant définitivement de Montréal le nœud ferroviaire du Canada. Parallèlement l'industrie artisanale cède sa place à l'industrialisation.

Entre les épidémies et les grands incendies l’élite commerciale, devenue industrielle, commence à s’établir dans le Mile carré doré. En 1860, Montréal est devenue la plus importante municipalité de l'Amérique du Nord britannique et le centre économique et culturel du Canada.

Vue panoramique de Montréal en 1906, depuis le fleuve Saint-Laurent au sud, montrant les principales industries et le port, ainsi que les rues et les habitations. Cette vue s'étend de la rue Letourneux à l'est jusqu'au chemin de fer du Grand Tronc (pont Victoria) à l'ouest.
Vue panoramique de Montréal en 1906, depuis le fleuve Saint-Laurent au sud, montrant les principales industries et le port, ainsi que les rues et les habitations. Cette vue s'étend de la rue Letourneux à l'est jusqu'au chemin de fer du Grand Tronc (pont Victoria) à l'ouest.
Vue panoramique de Montréal en 1906, depuis le fleuve Saint-Laurent au sud, montrant les principales industries et le port, ainsi que les rues et les habitations. Cette vue s'étend de la rue Letourneux à l'est jusqu'au chemin de fer du Grand Tronc (pont Victoria) à l'ouest.


Apogée et déclin relatif[modifier | modifier le code]

La rue Sainte-Catherine Ouest, à l'angle de la rue Union, 1937.
Montréal depuis le Mont-Royal, 1939.

Entre la fin du XIXe siècle et le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Montréal connaît l'une des plus fortes périodes de croissance de son histoire. Le développement des banques et autres institutions financières avec l'industrie donne l'élan lui permettant de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXe siècle.

Après guerre, la ville se modernise et développe une réputation de ville festive. La prohibition aux États-Unis en fait une destination prisée par les Américains. L'essor des débits de boisson, des cabarets, des maisons de jeu, des réseaux de paris, l'accès facile aux drogues, le foisonnement des bordels, la hausse du tourisme sexuel, combinés à une influence croissante de la pègre, de même qu'une certaine connivence des forces policières sont à l'origine du qualificatif de «ville ouverte» [124],[125].

Malgré la croissance de Montréal, le chômage y perdure et est exacerbé par le krach de 1929. Durant la grande dépression, la ville aide les chômeurs et entreprend une politique de grands travaux qui touche durement ses finances au point qu'elle est placée sous tutelle du gouvernement provincial de 1940 à 1944. Pendant cette période, l'effort de guerre amène le plein emploi et inaugure une nouvelle ère de prospérité.

Concurrence avec Toronto[modifier | modifier le code]

Kiosque à journaux dans Rosemont en 1943.

En 1951 la population montréalaise dépasse le million. Pourtant la croissance de Toronto a déjà commencé à contester à la métropole québécoise son statut de capitale économique du Canada. En effet, depuis les années 1940 le volume d'actions échangées à la bourse de Toronto est devenu supérieur à celui de la bourse de Montréal. Les années 1950 et 1960 sont marquées par une croissance soutenue, que symbolise la tenue de l'Exposition universelle de 1967[126], la construction des plus hautes tours du Commonwealth, du réseau autoroutier et du métro de Montréal. Pourtant l'économie montréalaise, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est en pleine mutation. Un vaste mouvement des industries vers le Midwest et le Sud de l'Ontario, combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionnage et la mise en service de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, réduisent progressivement l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises[127].

Révolution tranquille[modifier | modifier le code]

Les années 1970 se révélèrent être une période de vastes changements sociaux et politiques, émanant d'une majorité francophone achevant sa Révolution tranquille face à la domination traditionnelle du monde des affaires par une minorité anglophone érodée par le lent déclin de leur ville[128]. La crise d'octobre 1970, qui voit l'armée déployée dans les rues[129], puis l'élection en 1976 du Parti québécois, partisan de la souveraineté, favorisent le départ de grandes entreprises[130] (Sun Life, RBC…) et de nombreuses personnes de la ville, accélérant encore le renversement de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto[131]. Cela n'empêche cependant pas Montréal, dirigée d'une main de fer par le maire Jean Drapeau, d'assurer son statut international en devenant ville olympique en cette même année 1976. La métropole est alors à son apogée, au prix d'une dette importante[132].

Montréal contemporain[modifier | modifier le code]

Montréal depuis l'observatoire de la Place Ville-Marie. Le Vieux-Montréal donne sur le fleuve Saint-Laurent que traverse le pont Jacques-Cartier. Au premier plan, de gauche à droite, le Complexe Desjardins, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal, la tour Radio-Canada, le palais de justice de Montréal, la Grande roue, l'édifice Aldred, le Vieux-Port.

Jusqu'au milieu des années 1990, l'économie de Montréal, frappée durement par les récessions de 1981-1982 et 1990-1992, se développe plus lentement que beaucoup de villes canadiennes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront un second souffle à la ville[133]. Montréal célèbre avec éclat son 350e anniversaire en 1992.

Fusion-défusion[modifier | modifier le code]

Tours résidentielles en construction, 2015.

Le , Montréal est fusionnée avec 27 municipalités avoisinantes, créant une ville unifiée couvrant l'entièreté de l'île de Montréal. Cependant les banlieues anglophones perçoivent cette fusion comme imposée par le Parti québécois et, après l'élection d'un gouvernement libéral à Québec, plusieurs municipalités votent pour quitter la ville unifiée via des référendums en . La dé-fusion partielle a lieu le , laissant 15 municipalités sur l'île, incluant Montréal. Les fusions de 2002 ne furent pas les premières de l'histoire de la ville. En effet Montréal annexa auparavant 27 autres villes et villages, en commençant par Hochelaga en 1883, jusqu'à Pointe-aux-Trembles en 1982.

Le XXIe siècle amène le renouveau du paysage économique et culturel de la ville et de ses infrastructures. La construction de gratte-ciel résidentiels, de deux super-hôpitaux, du quartier des Spectacles, la gentrification de Griffintown, l'expansion de l'aéroport Montréal-Trudeau, la reconstruction du pont Champlain et de l'échangeur Turcot et le projet de réseau électrique métropolitain, sont autant de réalisations qui font que Montréal continue de grandir.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville de Montréal.

Montréal est une municipalité de ville régie par une charte indépendante. Son administration municipale est répartie sur trois niveaux : la ville, les arrondissements et l'agglomération.

Partis politiques municipaux[modifier | modifier le code]

Montréal possède officiellement 8 partis politiques selon les données officielles d'Élections Québec[134] :

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Montréal est l'organe décisionnel principal de la ville. Il est composé de 65 membres : le maire, les 19 maires d'arrondissement et 46 conseillers de ville. Les maires d'arrondissement sont élus au suffrage universel parmi la population de leur arrondissement et les conseillers de ville sont élus au scrutin majoritaire à un tour dans les différents districts électoraux de la ville (chaque arrondissement est divisé entre 0 et 4 districts électoraux).

Maire[modifier | modifier le code]

Le maire est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour tous les 4 ans. Il incarne le pouvoir exécutif au sein de l'administration municipale de la ville ; en plus du conseil municipal, il siège au conseil d'agglomération et au comité exécutif de Montréal. Il est également maire de l'arrondissement Ville-Marie.

Maires récents

Commissions du conseil[modifier | modifier le code]

Onze commissions permanentes du conseil[138] s'occupent des consultations publiques et de la réception des commentaires et des critiques liés à leurs domaines respectifs. Elles sont avant tout des organes de consultation, donc non décisionnels, contrairement au comité exécutif. Leur mission consiste à bien informer et éclairer le choix des membres du conseil municipal et à favoriser la participation des citoyens dans les débats publics.

« La composition des commissions permanentes varie entre elles. Chacune est composée d’un nombre de 7 à 12 élus selon le cas. L’un d’entre eux est désigné pour agir comme président et au moins deux autres agissent à titre de vice-présidents. À l’exception de la Commission de la présidence du conseil qui fait des recommandations strictement au conseil municipal, deux membres de chaque commission sont choisis parmi les membres des conseils des municipalités liées pour occuper notamment l’une des vice-présidences (volet agglomération). Quant à la durée du mandat des membres siégeant au sein des commissions permanentes, elle est déterminée par le conseil municipal et le conseil d’agglomération.Seule la durée du mandat de la personne représentant le gouvernement du Québec au sein de la Commission de la sécurité publique est déterminée par le gouvernement du Québec. Finalement, une personne accompagne les travaux de chacune des commissions permanentes à titre de secrétaire recherchiste. »

— Guide d'information (janvier 2017) : les commissions permanentes du conseil municipal et d'agglomération[139]

Arrondissements[modifier | modifier le code]

La ville de Montréal compte 19 arrondissements[140]. Plusieurs d'entre eux étant d'anciennes villes fusionnées à Montréal. Les arrondissements sont dirigés par le conseil d'arrondissement composé du maire de l'arrondissement, des conseillers de ville de l'arrondissement et des conseillers d'arrondissement, s'il y a lieu (les arrondissements élisent entre 0 et 3 conseillers d'arrondissements)[141]. Au total, les 19 arrondissements comprennent 39 conseillers d'arrondissement. Ils sont responsables, localement, de l'urbanisme, de l'enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l'habitation, du personnel, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales[142].

Liste des arrondissements de Montréal
No  Nom Superficie
(km2)
Population
Statistiques 2011[143]
Densité
habitants / km2
1 Ahuntsic-Cartierville 24.2 126 891 5 252,1
2 Anjou 13.7 41 928 3 064,9
3 Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce 21.4 165 031 7 697,3
4 Lachine 17.7 41 616 2 348,5
5 LaSalle 16.3 74 276 4 565,2
6 Le Plateau-Mont-Royal 8.1 100 390 12 348,1
7 Le Sud-Ouest 15.7 71 546 4 562,9
8 L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève 23.6 18 097 766,8
9 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 25.4 131 483 5 174,5
10 Montréal-Nord 11.1 83 868 7 589,9
11 Outremont 3.9 23 566 6 121,0
12 Pierrefonds-Roxboro 27.1 68 410 2 528,1
13 Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles 42.3 106 437 2 517,4
14 Rosemont–La Petite-Patrie 15.9 134 038 8 456,7
15 Saint-Laurent 42.8 93 842 2 194,1
16 Saint-Léonard 13.5 75 707 5 612,1
17 Verdun 9.7 66 158 6 809,9
18 Ville-Marie 16.5 84 013 5 085,5
19 Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 16.5 142 222 8 624,7
TOTAL 365.2 1 620 693 4 517,2

Agglomération[modifier | modifier le code]

Sur l’île de Montréal, la ville de Montréal et les 15 municipalités « dé-fusionnées » depuis 2006 se retrouvent au sein du conseil d'agglomération de Montréal. Ce conseil gère les compétences d'agglomération sur l'ensemble du territoire de l'île de Montréal, dont la sécurité publique, l'évaluation foncière, la distribution de l'eau potable, le traitement des eaux usées et des matières résiduelles, la voirie et le transport collectif[réf. souhaitée]. Il est composé du maire de Montréal, de 15 conseillers de Montréal et de 14 maires et 1 représentant des villes reconstituées de l'île de Montréal.[réf. souhaitée] Les villes « dé-fusionnées » conservent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).

Administrations extra-municipales[modifier | modifier le code]

Territoire occupé par la ville de Montréal (en bleu foncé) au centre de la communauté métropolitaine de Montréal (en bleu pâle).

Représentation provinciale[modifier | modifier le code]

Au niveau provincial, la représentation à l'Assemblée nationale du Québec se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Vingt-sept circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).

Représentation fédérale[modifier | modifier le code]

Au niveau fédéral, la représentation à la Chambre des communes du Canada se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Dix-huit circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).

Jumelages et accords internationaux[modifier | modifier le code]

Pays Ville Région/Etat Date
Drapeau de la France France Montréal-la-Cluse Auvergne-Rhône-Alpes 1970[144]
Drapeau de la France France Montréal-les-Sources Auvergne-Rhône-Alpes 1972[145]
Drapeau de la France France Montréal-du-Gers Occitanie 1983[145]
Drapeau de la République populaire de Chine République populaire de Chine Shanghai Shanghai 1985[146]
Drapeau de la France France Lyon Auvergne-Rhône-Alpes 1989[147]
Drapeau des États-Unis États-Unis Boston Massachusetts 1995[147]
Drapeau d'Haïti Haïti Port-au-Prince Ouest 1995[147]
Drapeau d’Israël Israël Tel Aviv-Jaffa District de Tel Aviv 1996[147]
Drapeau de la République populaire de Chine République populaire de Chine Beihai Guangxi 1996[147]
Drapeau de l'Italie Italie Milan Lombardie 1996[147]
Drapeau de la Grèce Grèce Athènes Athènes-Centre 1997[147]
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam Hanoï Hanoï 1997[147]
Drapeau du Chili Chili Santiago Santiago 1997[147]
Drapeau de la Russie Russie Moscou Central 1997[147]
Drapeau de l'Équateur Équateur Quito Pichincha 1997[147]
Drapeau du Japon Japon Hiroshima Chūgoku 1998[148]
Drapeau de l'Arménie Arménie Erevan Erevan 1998[147]
Drapeau de l'Algérie Algérie Alger Alger 1999[149]
Drapeau de la Tunisie Tunisie Tunis Tunis 1999[150],[147]
Drapeau du Maroc Maroc Casablanca Casablanca-Settat 1999[147]
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud Busan Busan 2000[147]
Drapeau du Salvador Salvador San Salvador San Salvador 2001[147]
Drapeau du Nicaragua Nicaragua Managua Managua 2001[147]
Drapeau de la France France Paris Île-de-France 2006[151]
Drapeau du Mali Mali Bamako Bamako 2008[152]

Population et société[modifier | modifier le code]

Gentilé[modifier | modifier le code]

Le gentilé Montréalais, Montréalaise est employé pour désigner les habitants de Montréal. Cette dénomination française a été officialisée au printemps 2015[153]. Selon un linguiste québécois, le gentilé Montréalais a pour équivalent Montrealer en anglais, مونتريالي en arabe, Montrealés, montrealesa en espagnol, Montrealese en italien et 蒙特利尔人 en chinois[154].

Démographie[modifier | modifier le code]

Rue Prince-Arthur, début de la section piétonne, vue du boulevard Saint-Laurent.
Foule sur la rue Crescent à l'occasion du Grand Prix automobile du Canada 2011.

Montréal est la ville la plus peuplée du Québec, la deuxième ville la plus peuplée du Canada et le centre d'une agglomération de près de 4 millions d'habitants[155],[Note 5]. En 2016, on compte 1 704 694 Montréalais[156]. La densité moyenne de population dans la ville est 4 662 hab./km2. Elle atteint 13 096 hab./km2 dans le Plateau-Mont-Royal et 18 802 hab./km2 dans le quartier Parc-Extension.

L'immigration est le principal moteur de la croissance démographique montréalaise. Entre 2008 et 2009, l'île de Montréal accueille 40 005 nouveaux immigrants internationaux. Pour la même période, l'accroissement naturel amène 8 235 nouveaux Montréalais[157].

La population de la ville est relativement jeune : en 2006, selon Statistique Canada, le pourcentage d'habitants âgés de moins de 35 ans est 44 %[158], soit 2 points de plus que la moyenne québécoise, qui est 41,8 %[158]. L'âge médian y est 38,8 ans[158], soit un peu moins que la moyenne provinciale (41 ans).

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la ville de Montréal
1801 1811 1821 1831 1841 1851 1861 1871 1881
9 00013 30018 76727 29740 35657 71590 323130 022176 263
1891 1901 1911 1921 1931 1941 1951 1961 1971
254 278325 653490 504618 506818 577903 0071 021 5591 201 5591 214 352
1981 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021 -
1 018 6091 017 6661 016 3761 039 5341 620 6931 649 5191 704 694--
Hôtel Le Saint-Sulpice, rue Saint-Sulpice.

La population de la ville de Montréal a connu sa principale période de croissance au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et durant la première moitié du XXe siècle. Durant cette période, la population de la ville, sans compter la banlieue, passe d'un peu moins de 60 000 habitants à plus d'un million d'habitants ; Montréal est la ville la plus peuplée du Canada jusque dans les années 1950.

En plus de l'immigration irlandaise au cours du XIXe siècle, l'industrialisation est le principal facteur de la croissance de la ville. Les habitants des campagnes environnantes migrent vers la ville pour y travailler dans les usines. La plupart des arrivants sont des Canadiens français et des Canadiens anglais provenant des milieux ruraux du Québec, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick[159].

Immigration et groupes ethniques[modifier | modifier le code]

La population d'origine européenne est en vaste majorité d'ascendance française, irlandaise, anglaise et italienne, toujours selon Statistique Canada[160]. Les quatre groupes ethniques en importance sur l'île de Montréal étaient, en 2001, les Canadiens (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % (1 885 085), les Français à 26,6 % (900 485), les Italiens à 6,6 % (224 460) et les Irlandais à 4,7 % (161 235)[160].

Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d'identité ancestrale française et britannique étaient majoritaires. Ceux identifiés en tant que Canadiens d'identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont en effet majoritairement de descendance française, irlandaise, anglaise et écossaise, ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations.

En 2016, les principales minorités visibles étaient, en ordre d'importance, les Afro-Canadiens qui comptaient pour 9,5 % de la population totale et les Arabes pour 6,9 %[161], une augmentation de 17 % par rapport à 2011[162].

Communautés culturelles[modifier | modifier le code]

La répartition des communautés culturelles montréalaises varie grandement en fonction des arrondissements[163]. Plus de 200 communautés sont présentes, ayant créé leur quartier dès le XVIIe siècle, ou jusqu'aussi récemment qu'au XXIe siècle[164].

Langues[modifier | modifier le code]

Carte de l'île de Montréal indiquant la langue maternelle selon les secteurs.
Répartition linguistique de la langue la plus parlée à la maison sur l'île de Montréal en 2011.
de 40 à 90 % francophone
de 40 à 70 % anglophone
de 40 à 60 % allophone
  • 30-40 % Franco-Anglo
  • 30-40 % Franco-Allo
  • 30-40 % Anglo-Allo
  • +30 % Égalité

Selon les données du recensement de 2006, la majorité des habitants de la communauté métropolitaine de Montréal (environ 65 %) a le français pour langue maternelle, une part non négligeable (23 %) de la population est néo-canadienne, n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue d'origine, tandis qu'environ 12 % se déclarent anglophones[165].

Selon la même source, sur l'ensemble de l'île de Montréal, le constat change alors qu'environ 50 % de la population se déclare francophone, 34 % allophone et 16 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de la langue majoritaire et la plupart des allophones ont le français ou l'anglais comme langue seconde[166]. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l'anglais (surtout concentrés dans l'Ouest de l'île de Montréal).

Certaines personnes ne sont capables de communiquer ni en français ni en anglais. Cependant, la tendance qu'ont les nouveaux immigrants à apprendre la langue majoritaire s'est accélérée depuis l'introduction de la Charte de la langue française durant les années 1970. L'italien, le portugais, l'espagnol et le roumain sont les autres langues romanes utilisées à Montréal ; l'allemand, le grec, le yiddish mais aussi le berbère (kabyle), l'arabe, le mandarin, le cantonais, le vietnamien, le créole haïtien et le hindi sont également des langues utilisées à Montréal (due à l'immigration). L'usage du français à la maison, en général, a progressé dans la communauté métropolitaine de Montréal[167]. La population anglophone a continué de diminuer de 1996 à 2001. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en 2001 puis 11,8 % en 2011[réf. souhaitée]. La proportion de francophones s'est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 69,1 %[réf. souhaitée], puis 85,7 % de personnes sachant parler français en 2011[167].

Par ailleurs, les statistiques de 2006 affichent un renversement de la tendance. En effet, tous les arrondissements de la ville ont vu leur proportion de locuteurs francophones diminuer depuis 2001. En cinq ans, cette variation est d'une amplitude variable selon les districts, allant d'une hausse de 1 % dans Loyola (arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) à une baisse de 29 % dans Sainte-Geneviève (arrondissement de L'Île-Bizard―Sainte-Geneviève)[168]. La régression du français dans la ville de Montréal est un sujet récurrent dans les médias francophones québécois. Elle doit cependant être nuancée dans la mesure où cette baisse en pourcentage ne se fait pas au profit d'une langue unique mais d'une multitude de langues, conséquence de l'accueil d'un grand nombre d'immigrants de langue maternelle autre que le français et l'anglais. D'autre part, le français reste la langue de travail majoritaire (66,5 % des réponses uniques au recensement de 2006)[169].

Cultes[modifier | modifier le code]

L'oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.

Selon les données de Statistique Canada en 2011, Montréal est une ville majoritairement catholique ; 53 % de la population adhère à cette religion[170]. Les Montréalais sans appartenance religieuse sont le second groupe en importance, ils représentent 18 % de la population[170]. Les trois autres groupes importants sont les musulmans, les chrétiens orthodoxes, et les protestants[170]. Montréal accueille également de petites communautés bouddhistes, sikhs, bahá'íes, témoins de Jéhovah et hindoues.

Christianisme[modifier | modifier le code]

De passage dans la ville en 1881, l'écrivain américain Mark Twain baptise Montréal la « ville aux cent clochers[171] ». Cela illustre la grande quantité d'églises catholiques romaines et protestantes dans la ville. À lui seul, l'archidiocèse de Montréal compte plus de 200 paroisses actives actuellement[172]. Montréal compte également plusieurs lieux de culte catholiques importants tels que l'oratoire Saint-Joseph, le lieu de pèlerinage le plus important dédié à saint Joseph[173], la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, la basilique Notre-Dame et la basilique Saint-Patrick. Le cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges situé sur le flanc nord du mont Royal est le plus grand cimetière au Canada[174]. L'Église catholique trouve la majorité de ses fidèles au sein de la majorité canadienne-française et des communautés et descendants d'origine irlandaise, italienne, portugaise, polonaise et haïtienne. La communauté protestante est principalement anglicane[175] et la communauté orthodoxe et orientale compte la majorité de ses membres auprès des communautés grecques, russes et roumaines.

Catholiques[modifier | modifier le code]

Les chrétiens catholiques de Montréal font partie du Diocèse catholique de Montréal[176].

Anglicans[modifier | modifier le code]

Les chrétiens anglicans font partie du Diocèse anglican de Montréal dont le siège se trouve à Montréal[177].

Évangéliques[modifier | modifier le code]
Bâtiment de l’Evangel Pentecostal Church au Centre-ville de Montréal

La première église baptiste est établie en 1831 à Montréal par John Gilmour, un pasteur anglais[178]. Evangel Pentecostal Church est la première église pentecôtiste fondée au Québec en 1916 [179].

Islam[modifier | modifier le code]

Mosquée Al-Omah Al-Islamiah de Ville-Marie.

Presque absent avant la seconde moitié du XXe siècle, l'islam a connu une forte progression au Québec depuis l'élimination de la discrimination racialiste dans les politiques d'immigration canadiennes en 1962[180],[181]. On compte aujourd'hui[Quand ?] plus de pratiquants musulmans que de pratiquants catholiques à Montréal[182]. Entre 2001 et 2011, la population musulmane a presque doublé dans la ville, passant de 81 000 à 155 000 croyants en l'espace de 10 ans[170]. Cette tendance est principalement due à l'immigration en provenance de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie et du Liban[180]. Contrairement à la France, l'Allemagne ou au Royaume-Uni, il n'y a pas de domination d'un groupe ethnique musulman particulier à Montréal[183] ; 70 % des musulmans de Montréal sont sunnites et 30 % sont chiites[184]. Un peu plus d'une cinquantaine de lieux de culte musulmans existent dans la grande région de Montréal[183].

Judaïsme[modifier | modifier le code]

La communauté juive (Juifs laïcs et Juifs orthodoxes) de Montréal, établie surtout depuis le début du XXe siècle à Montréal, est principalement concentrée dans les arrondissements d'Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent ; autour des villes enclavées de Côte-Saint-Luc et Hampstead où les Juifs sont majoritaires[185]. On compte 80 000 Juifs dans la ville de Montréal et plus de 120 000 sur l'île de Montréal[185].

Géographiquement proche de Montréal se trouve la communauté juivé hassidique Kiryas Tosh à Boisbriand.

Société civile et droits civiques[modifier | modifier le code]

Avec son quartier gai, le Village, le plus grand quartier gai en Amérique du Nord et l'un des plus grands au monde, Montréal est l'un des pôles de la vie gaie et lesbienne au Canada. Montréal a été choisie, entre 1999 et 2000, afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, Paris, Munich, Manchester, Sydney et, en 2000, Amsterdam, Berlin, Manchester. En 2006, elle a accueilli les premiers Outgames mondiaux (Jeux olympiques LGBT)[186].

Sports[modifier | modifier le code]

Stade olympique, avec sa tour, terminée après les jeux olympiques.

Les Montréalais pratiquent plusieurs types d'activités sportives sur une base récréative grâce à la présence de nombreux clubs sportifs amateurs et associations sportives locales. La popularité des sports y est aussi favorisée par l'existence d'un réseau de terrains extérieurs et d'installations intérieures (aréna, gymnase, terrain intérieur de soccer)[187]. L'hiver, des anneaux de glace et des patinoires sont aménagés à l'extérieur[188]. Le lac aux Castors[189],[190] sur le mont Royal et l'anneau de glace dans le vieux-port[191] permettent aux Montréalais de renouer avec la pratique du patinage dans une ambiance familiale. Le ski de fond est également une activité populaire et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés sont entretenus par la ville dans les parcs[192].

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Au cours de son histoire, Montréal a été l'hôte de plusieurs événements sportifs majeurs, dont les Jeux olympiques d'été de 1976, les championnats mondiaux d'escrime en 1967, de cyclisme sur piste et de cyclisme sur route en 1974, d'aviron en 1984, de natation en 2005, la coupe Rogers de tennis, le Grand Prix du Canada de Formule 1.

Jeux olympiques :

Course automobile :

Grand prix du Canada, sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Cyclisme :

Golf :

  • Le championnat de Montréal du circuit Champions Tour de la PGA s'établit à Montréal en 2010 et, cela pour plusieurs années consécutives[199] (Il y a déjà eu des éditions de 1904, 1908, 1913, 1926, 1935, 1946, 1950, 1956, 1959, 1967, 1997 et 2001 — mais jamais un tournoi consacré à Montréal pour plusieurs années) ;
  • 7e Presidents Cup, du 27 au [réf. souhaitée].
Les 11e championnats du monde [réf. nécessaire] FINA, 2005.

Marathon :

Natation :

Soccer[203] :

La patinoire du centre Bell.

Tennis :

  • Masters de tennis du Canada, depuis 1989. Lors des années paires Montréal reçoit les femmes (WTA), alors que les années impaires Montréal reçoit les hommes (ATP), en alternance avec Toronto. En 2009, le tournoi de la coupe Rogers établit un record d'assistance, devenant le premier tournoi d'une semaine à attirer une affluence de plus de 200 000 spectateurs. C'était également la première fois que les huit meilleurs joueurs au monde, selon le classement ATP, se retrouvaient tous en quart de finale.[réf. souhaitée]

Jeux du Québec :

Outgames mondiaux :

  • Montréal a accueilli les premiers Outgames mondiaux du au sous le nom de Rendez-vous Montréal 2006.

Équipes sportives les plus importantes[modifier | modifier le code]

Le sport professionnel à Montréal constitue une dimension essentielle de l'intégration de Montréal au continent nord-américain. Montréal possède plusieurs équipes sportives professionnelles qui sont des franchises de grandes ligues continentales.

Franchises sportives majeures actuelles :

Club Ligue Enceinte Fondation Championnats
Canadiens de Montréal[206] LNH (hockey sur glace) Centre Bell 1909 24
Impact de Montréal Première division USL (1993-2011) MLS (2012-) (soccer) Stade Saputo 1993 3
Alouettes de Montréal LCF (football canadien) Stade Percival-Molson 1946 7
Royal de Montréal American Ultimate Disc League (ultimate) Complexe sportif Claude-Robillard 2014 0

Franchises majeures passées :

Club Ligue Enceinte Existence Championnats
Expos de Montréal MLB (baseball) Stade olympique de Montréal 1969-2004 0
Maroons de Montréal LNH Forum de Montréal 1924-1938 2
Manic de Montréal Ligue nord-américaine de soccer (LNAS) Stade olympique 1981-1983 0
Express de Montréal Ligue Nationale de Crosse Centre Bell 2004 0
Roadrunners de Montréal Ligue Nationale de Roller-Hockey Centre Molson 1996-1999 0
Machine de Montréal World League of American Football Stade olympique 1991-1992 0

Santé[modifier | modifier le code]

Le réseau montréalais de la santé et des services sociaux compte 10 établissements : 5 centres intégrés universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) et 5 établissements non fusionnés.

Centres intégrés de santé et de services sociaux[modifier | modifier le code]

Comme leurs noms l'indique, les CIUSSS sont des organismes publics chargés de prodiguer soins et services sociaux dans une région donnée. Outre des centres hospitaliers, ils regroupent des centres d’hébergement et de soins de longue durée, des centres locaux de services communautaires, des centres de protection de l’enfance et de la jeunesse et des centres de réadaptation.

CIUSSS Installations de santé principales
Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal [10] Hôpital général juif
Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal [11] Hôpital chinois de Montréal, Institut universitaire de gériatrie de Montréal, Institut Raymond-Dewar
Ouest-de-l'Île-de-Montréal Hôpital Sainte-Anne, Institut universitaire en santé mentale Douglas
Nord-de-l'Île-de-Montréal Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Est-de-l'Île-de-Montréal Institut universitaire en santé mentale de Montréal, Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Établissements non fusionnés[modifier | modifier le code]

Centre universitaire de santé McGill (CUSM)[modifier | modifier le code]
Le site Glen du CUSM.

Fondé en 1997 de la fusion de plusieurs hôpitaux bilingues, le CUSM emploi 1 587 médecins, dentistes et pharmaciens, 2 715 chercheurs et enseignants et reçois plus de 700 000 patients chaque année[207]. Les installations principales se trouvent au sein du super-hôpital du site Glen, construit en 2015.

Centre hospitalier de l’UdeM (CHUM)[modifier | modifier le code]
Maquette du CHUM.

Le CHUM emploi 881 médecins, 1 300 chercheurs et enseignants et reçois plus de 500 000 patients en hospitalisation chaque année. Depuis 1995, il regroupe les hôpitaux à dominante francophone suivants :

Éducation[modifier | modifier le code]

Le collège privé Notre-Dame.

Montréal est constamment en tête de file des meilleures villes étudiantes au monde. Ainsi en 2013, selon The Economist, Montréal se classe au premier rang mondial comme destination pour des études à l'étranger, devant Londres[208]. Selon le palmarès 2017 de QS Best Student Cities, la métropole québécoise serait la meilleure ville au monde où étudier[20]. Avec plus de 170 000 étudiants, la ville est au deuxième rang des métropoles nord-américaines quant au nombre d'étudiants universitaires par habitant[209]. En 2011, plus de 60 % de la population montréalaise détenait un certificat, diplôme ou grade de niveau post-secondaire[210].

Enseignement primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

Dès 1658 est fondée, par Marguerite Bourgeoys, une première école catholique, sur l'actuelle rue Saint-Dizier dans le Vieux-Montréal.

La ville compte environs 250 000 élèves (80% dans le système francophone) dans un total de 268 écoles primaires (233 francophones et 35 anglophones), 75 écoles secondaires (58 francophones, 16 anglophones et 1 bilingue), 26 centres d'éducation aux adultes (14 francophones et 12 anglophones) ainsi que 37 écoles spécialisées[211],[212]. L'administration de ces établissements d'enseignement est partagée par cinq commissions scolaires dont trois sont francophones (f) et deux anglophones (a):

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Le CÉGEP de Saint-Laurent.

Avec quatre universités, sept institutions supérieures et 12 cégeps dans un rayon de 8 kilomètres, Montréal aurait la plus importante concentration d'étudiants post-secondaires parmi les grandes villes d'Amérique du Nord (4,38 étudiants pour 100 habitants en 1996, suivie par Boston avec 4,37)[213].

Collèges[modifier | modifier le code]

Le système éducatif du Québec est différent des autres systèmes nord-américains. Après le secondaire (qui s'achève à la onzième année) les étudiants peuvent poursuivre dans les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps), offrant des programmes pré-universitaires (2 ans) et techniques (3 ans). À Montréal, 17 cégeps offrent des cours en français et 5 en anglais. En plus de ces établissements publics, Montréal possède neuf collèges privés et deux établissements de niveau collégial de formation professionnelle.

Universités francophones[modifier | modifier le code]
L'université de Montréal, sur le flanc nord du mont Royal.
Universités anglophones[modifier | modifier le code]
Le pavillon des arts de l'université McGill.

Économie[modifier | modifier le code]

L'édifice de la Banque de Montréal face à la place d'Armes, dans le Vieux-Montréal.

Seconde métropole du Canada, Montréal est un centre culturel, industriel, commercial et financier important, dont la prospérité repose « sur des échanges soutenus de biens avec des marchés régionaux et internationaux »[217].

La ville et sa région immédiate possèdent l'économie la plus diversifiée au Canada[15]. Les industries montréalaises incluent les télécommunications, l'aéronautique, la pharmaceutique, les hautes technologies, les études supérieures, les jeux vidéo, le textile, la mode, l'électronique, le matériel de transport, le tabac et l'imprimerie. Parmi les compagnies importantes ou particulièrement connues de la région montréalaise, on peut citer Bombardier, Hydro-Québec, BCE, Power Corporation, le Canadien National, la Banque nationale du Canada, Air Canada, Rio Tinto Alcan, SNC-Lavalin, Saputo, CGI, Québecor, Domtar, Air Transat, Transcontinental et Métro Richelieu.

Secteur primaire[modifier | modifier le code]

Avec l’étalement urbain, les terres arables ont disparu de Montréal, sauf à l’extrême ouest de l’île où est conservé un parc agricole de 191 ha[218]. L'agriculture en serre sur les toits de la ville se développe avec des initiatives citoyennes ou commerciales comme les Fermes Lufa depuis 2011[219]. Jusque dans les années 1930, Montréal comptait plusieurs carrières de pierre calcaire. Celles qui n'ont pas été remblayées ont été converties en sites d'enfouissement ou en dépôt à neige[220],[221]. Seule la carrière de granulat Lafarge de Montréal-Est, datant de 1910, est encore en activité[222]. De l'une des carrières devenues décharges puis parcs urbains, du biogaz est extrait qui permet la production d'électricité.

Secteur secondaire[modifier | modifier le code]

La raffinerie Suncor de Montréal-Est.

Montréal est une importante ville portuaire, à l'embouchure de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l'Est du Canada, c'est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Premier port du pays en termes de trafic de conteneurs, le trafic y totalisait près de 26 millions de tonnes métriques de marchandises[223]. Pour cette raison, la ville fait partie de l'axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire majeure[224].

L'industrie pétrochimique, très présente à l'est de l'île, formait jusqu’à la fermeture de la raffinerie Shell en 2010 le plus grand centre de raffinage de la province. Depuis, les raffineries de Suncor et Gulf Oil conservent une capacité combinée de 225 000 barils par jour. Le pétrole et les produits distillés y sont transportés par quatre oléoducs, par trains, bateaux et camions. Les carburants n'y sont cependant pas la seule production, les usines de Parachem, Indorama PTA et Selenis forment par exemple une chaîne complète de synthèse du polyester[225].

L'industrie aéronautique emploi environ 40 000 personnes dans la région montréalaise[226]. Cette industrie, qui comprend des maîtres d’œuvre, dont Bombardier Aéronautique et Bell Helicopter sont les plus importants, des équipementiers (Honeywell, Lokheed Martin, Thales) et des sous-traitants, produit la principale exportation montréalaise.

Secteur tertiaire[modifier | modifier le code]

L'édifice de la banque BNP-Paribas et de la tour de la Banque Laurentienne sur l'avenue McGill College.

Montréal possède un marché boursier avec la bourse de Montréal. Depuis le , cette dernière s'est unie au Chicago Climate Exchange afin de créer le marché climatique de Montréal, un marché de produits environnementaux[227].

L'industrie vidéoludique a connu une explosion depuis 1997 et l'ouverture d'Ubisoft Montreal. Plus récemment, la ville a attiré des studios de renommée mondiale tels que Electronic Arts, Eidos Interactive, BioWare, THQ et Gameloft. Grâce à une main d'œuvre locale spécialisée et des crédits d'impôts aux entreprises, Montréal est devenu l'un des cinq pôles mondiaux de développement de médias numériques interactifs avec 85 entreprises et 5 300 emplois[228].

En 2012, l'agglomération de Montréal a accueilli presque 8 millions de touristes, en hausse de 6,5 % depuis 2008[229]. Traveler's Digest et askmen.com ont classé Montréal parmi les « 29 villes à visiter » dans le monde[230].

Organisations[modifier | modifier le code]

Deuxième ville onusienne et deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York[231], Montréal possède près de 72 sièges d'organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG)[232]. Parmi celles-ci, se trouvent notamment :

De plus, plusieurs organisations travaillent au rayonnement économique de l’agglomération : la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au niveau de la concertation des gens d'affaires, Montréal International pour attirer organismes internationaux et investisseurs étrangers ainsi que Tourisme Montréal pour faire la promotion du tourisme vers la métropole québécoise. En 2011, l'Union des associations internationales classe Montréal au premier rang en Amérique des villes accueillant des évènements associatifs internationaux. En 2012, le palais des congrès de Montréal est finaliste pour le prix APEX du meilleur centre de congrès au monde[233],[234].

Statistiques[modifier | modifier le code]

Montréal générait, au 4e trimestre 2015, un produit intérieur brut (PIB) de 169 milliards de dollars canadiens de 2002, représentant 53 % du PIB du Québec et 10 % du PIB du Canada[235].

Vieux-Montréal vu du Vieux-Port.

Les secteurs d'activités de la population montréalaise sont[236] :

  • Services à la consommation : 25 % ;
  • Services gouvernementaux, d'enseignement et de santé : 20,8 % ;
  • Secteur manufacturier : 16,8 % ;
  • Services à la production : 14,2 % ;
  • Services de distribution : 9,2 % ;
  • Secteur de la construction : 2,7 %.

En février 2019, le taux de chômage était de 7,3 % sur l'île de Montréal[237], avec un taux de faible revenus de 14,7 % dans la ville en 2014[238]. Les taux les plus élevés se rencontrent dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord[236].

Selon un rapport du Centre d'étude sur la pauvreté et l'exclusion, depuis 1997 la pauvreté avait reculé partout au Québec sauf à Montréal[239][source insuffisante]. Selon un rapport fédéral il y aurait 30 000 itinérants dans la ville[240][source insuffisante].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

En 2010, Montréal était classée au 19e rang mondial pour sa qualité de vie selon le magazine britannique Monocle[241].

Parcs et jardins[modifier | modifier le code]

Le parc du Mont-Royal en automne.

Montréal est dotée d'une quantité appréciable d'espaces verts ; ses 17 grands parcs urbains occupent 6 % du territoire de la ville, soit une superficie d'environ 20 km2.

Parmi ceux-ci, les plus connus[Par qui ?] et fréquentés[réf. nécessaire] sont :

Le Parc olympique[242] est situé dans l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve[243]. On retrouve notamment sur le site le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique, ainsi que le Planétarium, qui ensemble forment l'Espace pour la vie, un complexe muséal qui se veut « repenser le lien qui unit l'être humain à la nature[244] ».

Architecture[modifier | modifier le code]

Silos de la compagnie Farine Five Roses dans le Vieux-Port.

Pendant plus d'un siècle et demi Montréal a été le centre financier et industriel du Canada. Il en résulte un héritage architectural offrant une grande variété de constructions à vocation industrielle ou commerciale, incluant usines, minoteries, hangars et autres raffineries qui présentent aujourd'hui un aperçu de l'histoire de la ville, particulièrement au niveau du centre-ville et du Vieux-Port. Il y a 50 lieux historiques nationaux à Montréal, plus qu'aucune autre ville canadienne.

Dans le Sud de l'île, le Vieux-Montréal, déclaré arrondissement historique en 1964[245], offre de nombreux centres d'intérêt, notamment le Vieux-Port, la place Jacques-Cartier, l'hôtel de ville, la place d'Armes, et la basilique Notre-Dame.

Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

La rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal.

Les plus vieux édifices de la ville toujours debout datent de la fin du XVIIe siècle, début du XVIIIe siècle. La plupart sont regroupés dans l'aire du Vieux-Montréal, tel le séminaire des Sulpiciens datant de 1687 et le château Ramezay, construit en 1705 et successivement demeure, quartier général, cour de justice, établissement d'éducation et finalement musée.

Les premiers bâtiments sont caractérisés par leur influence française unique et leur construction en pierre grise. L'époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons dans le Vieux-Montréal, soit celle d'Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, fondateur de la ville de Détroit aux États-Unis, à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Laurent, et celle de René-Robert Cavelier de La Salle, explorateur de la région du Mississippi, à l'angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre[246].

Sur la rue Saint-Jacques pavoisent les impressionnants sièges, construits au XIXe siècle, de toutes les grandes banques canadiennes.

La Biosphère sur l'île Sainte-Hélène, ancien pavillon des États-Unis lors de l'Expo 67. Architecte : Buckminster Fuller.

L'architecture du XXe siècle n'est pas en reste avec le pavillon principal art déco de l'université de Montréal d'Ernest Cormier, l'emblématique stade olympique et sa tour inclinée (la plus haute du monde) conçus par l'architecte français Roger Taillibert, ou encore les legs de l'Expo 67 que sont le dôme géodésique de Buckminster Fuller et l'Habitat 67 de Moshe Safdie.

Le centre-ville de Montréal.

Parmi les gratte-ciel de Montréal, seulement sept dépassent hors antenne les 150 mètres de hauteur, et un seul les 200 mètres[247]. Les bâtiments les plus élevés, que sont le 1000 de La Gauchetière, le 1250 René-Lévesque, la tour CIBC et la tour de la Bourse, ont tous été bâtis au début des années 1960 et 1990. C'est en 1928 qu'un bâtiment dépassait pour la première fois les 100 mètres (l'édifice de la Banque Royale, 121 m, 22 étages), record battu d'un mètre par l'édifice Sun Life trois ans plus tard[248][source insuffisante]. Le premier gratte-ciel inaugurant le « style international » à Montréal, tout en dépassant cette hauteur, est la tour Telus (1962)[249]. La plus célèbre tour de la ville est la place Ville-Marie (1962). Conçue par l'architecte Ieoh Ming Pei, il fut le premier gratte-ciel à dépasser les 150 mètres (43 étages, 188 m), sa construction coïncidant avec le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d'un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L’intérieur de la basilique Notre-Dame de Montréal.

Montréal a un passé religieux riche et complexe. La religion catholique fut la raison même de la fondation de la ville, soit l'établissement d'une colonie missionnaire selon l'intention du groupe fondateur, la Société Notre-Dame de Montréal. La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénominations, qui lui ont valu au XIXe siècle le surnom de « ville aux cent clochers ».

Parmi les édifices les plus importants du point de vue de l'histoire, on trouve l'oratoire Saint-Joseph, la plus grande église dédiée à ce saint dans le monde, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, première chapelle de pierre de Montréal, ainsi que la basilique Notre-Dame, la deuxième plus grande église en Amérique[réf. souhaitée]. La Pietà, datant de 1855 et située dans le Mausolée la Pietà du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, est une reproduction grandeur nature de la sculpture de Michel-Ange de la basilique Saint-Pierre au Vatican.

RÉSO : le Montréal souterrain[modifier | modifier le code]

Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d'entre les métros Peel et McGill.

Le Montréal souterrain (RÉSO), ou ville intérieure, est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l'hiver froid et de l'été humide. Montréal possède plus de 30 km de passages piétonniers souterrains donnant accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieures, ainsi qu'au réseau de métro, aux terminus de transport et aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (de la station de métro Lucien-L'Allier jusqu'au Complexe des sciences de l'UQAM) sans jamais s'exposer aux intempéries. Il constituerait le plus grand réseau urbain souterrain au monde.

Art public[modifier | modifier le code]

Monument à George-Étienne Cartier

L'art public de la ville se réfère principalement à l'une ou l'autre de ses cultures, la francophone ou l'anglophone. La Société Notre-Dame de Montréal qui a fondé Ville-Marie est commémorée par le monument aux pionniers sous la forme d'un obélisque situé à la place d'Youville et son principal fondateur, Paul Chomedey de Maisonneuve, par une statue, le monument à Maisonneuve, au centre de la place d'Armes.

Le passage au régime britannique est commémoré par la colonne Nelson, un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la place Jacques-Cartier et représentant pour certains les visées impérialistes britanniques, ainsi que la statue de la reine Victoria, au square Victoria. Un rappel du Canadien de jadis se trouve sur la Maison du Patriote, rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Un monument à sir George-Étienne Cartier, un des pères de la Confédération canadienne, trône à l'entrée du parc du Mont-Royal (le monument à George-Étienne Cartier).

Lieux de diffusion culturelle[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Le Centre d'histoire de Montréal, place d'Youville.

La ville possède de nombreux musées dont la plupart sont regroupés au sein de la société des directeurs des musées montréalais qui a comme objectif de faire leur promotion et de participer à leur développement[250],[251]. Ces musées présentent tout autant des expositions sur les sciences, l'histoire, les beaux-arts et le patrimoine culturel[252]. Parmi ces musées, deux institutions ont pour thématique l'art, le musée des beaux-arts de Montréal et le musée d'art contemporain de Montréal. Le thème de l'histoire est au centre des expositions de Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, du musée Stewart ou du château Ramezay. Le patrimoine est abordé par plusieurs musées dont le musée Marguerite-Bourgeoys, la maison Saint-Gabriel et le musée des maîtres et artisans du Québec. La thématique des sciences est au cœur des expositions du Centre des sciences de Montréal, de la Biosphère de Montréal et de quatre musées à vocation scientifique administrés par la ville de Montréal, soit le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique, ainsi que le Planétarium, regroupés au sein de l'Espace pour la vie[253].

Bibliothèques[modifier | modifier le code]

La Grande Bibliothèque du Québec, vue depuis la rue Berri.

La Grande Bibliothèque est sise à Montréal, comprenant la collection de la Bibliothèque nationale du Québec. Elle comprend les plus vastes collections littéraires au Québec et est, avec plus de 2,9 millions d'entrées, la bibliothèque la plus fréquentée de la francophonie[254]. La Grande Bibliothèque est située au centre-ville (arrondissement Ville-Marie), au nord du quartier latin. Ouverte depuis le , elle remplace l'ancienne bibliothèque centrale située sur la rue Sherbrooke. Elle contient notamment la collection Saint-Sulpice, construite à partir de l'année 1844 ; ces ouvrages anciens, à caractère patrimonial, ne sont consultables que sur place. La bibliothèque s'est enrichie au fil des ans de collections privées, telles celles de Louis-Joseph Papineau et de Louis-Hippolyte La Fontaine.

La Ville de Montréal possède également un vaste réseau de bibliothèques publiques, composé de 45 bibliothèques de quartier et d'un bibliobus, qui ont pour mission de démocratiser l'accès à l'information, la connaissance, la culture et le savoir. Montréal a porté le titre de capitale mondiale du livre du au [255],[256]. À cette occasion, elle a créé le prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal, qu'elle remet annuellement depuis.

Théâtres et salles de spectacle[modifier | modifier le code]

Fontaine sur l'esplanade de la place des Arts.

Montréal est un important centre de la culture québécoise, internationalement reconnu pour son effervescence culturelle. Le complexe culturel de la place des Arts abrite le musée d'art contemporain et plusieurs théâtres. Il est le siège de l'Opéra de Montréal. L'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) loge tout près depuis le , dans une salle de concert qui lui est propre, la Maison symphonique de Montréal, construite au coin nord-est du complexe de la Place des Arts.

Montréal est un lieu incontournable du cirque contemporain et du cirque nouveau ; il existe de nombreux lieux de diffusion et d'enseignement des arts du cirque, notamment la Tohu, où on retrouve une salle de spectacle circulaire, le siège social du Cirque du Soleil, les bureaux de l'association En Piste ainsi que l'École nationale de cirque.

Montréal a aussi de nombreux théâtres, dont le théâtre Saint-Denis, le théâtre du Rideau Vert et le théâtre du Nouveau Monde, fondé en 1951. Montréal est aussi un important centre de création et de diffusion de la danse. Parmi les lieux les plus importants en danse contemporaine de Montréal, notons l'Agora de la danse.

Maisons de la Culture[modifier | modifier le code]

Inspiré par le concept français de Maison de la Culture, les 12 maisons de la culture de Montréal offrent depuis plus de 25 ans des événements, spectacles et expositions dont l'entrée est souvent gratuite.

Depuis 2002, ce réseau s'est agrandi ; il comporte maintenant 24 diffuseurs (dont 2 diffuseurs métropolitains : la chapelle historique du Bon-Pasteur et le théâtre de Verdure) dans les 19 arrondissements de Montréal. Il porte le nom de réseau Accès culture. Ses membres sont entre autres : le théâtre Outremont, la salle Jean-Grimaldi, l'Entrepôt, le Centre culturel de Verdun.

Festivals et événements[modifier | modifier le code]

Fête de la mi-automne au jardin botanique.
Tam-tams du mont Royal.

De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal[257]. Compte tenu de l'hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le Festival international de jazz de Montréal qui a lieu depuis plus de trente ans[258], les FrancoFolies de Montréal, le Festival International Nuits d'Afrique et le festival Juste pour rire[257]. Cependant, quelques festivals ont lieu pendant la période hivernale, en particulier le Festival Montréal en lumière[259] et Art souterrain.

À l'occasion du Festival de jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. De plus, chaque dimanche d'été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal.

Du 1er au 8 août 2020, la ville de Montréal accueillera le congrès mondial d'espéranto.

Personnalités montréalaises[modifier | modifier le code]

Panorama depuis le Musée des beaux-arts de Montréal. On remarque une peinture murale commémorant l'artiste montréalais Léonard Cohen.

De nombreuses personnalités sont issues de l'agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer :

Maurice Richard, joueur de hockey des Canadiens de Montréal en 1945.

Artistes : dans le monde de la musique, les jazzmen Oscar Peterson, Oliver Jones, Maynard Ferguson, des chanteurs tels que Leonard Cohen, Michel Rivard, Lucien Francoeur, Robert Charlebois, Shawn Drover, Claude Dubois, Diane Dufresne, Kate et Anna McGarrigle, Rufus Wainwright, Martha Wainwright, Béatrice Martin (Cœur de Pirate), Mylène Farmer qui y a peu vécu, Isabelle Boulay (Sainte-Félicité, Gaspésie), DJ Daniel Desnoyers, DJ Champion, Aut'Chose, le DJ A-Trak (Duck Sauce), Sam Roberts, Voivod et Céline Dion (née à Charlemagne, mais associée à Montréal sur la scène internationale). Des groupes musicaux montréalais comme Mahogany Rush, Simple Plan et Arcade Fire qui ont atteint une notoriété mondiale. L'actrice Jessalyn Gilsig et un des acteurs de la série Star Trek William Shatner. La journaliste et romancière Denise Bombardier. Le poète Émile Nelligan, le romancier Hubert Aquin, l'écrivain et homme politique Jacques Hébert ou encore l'écrivain Saul Bellow, prix Nobel de littérature.

Sportifs : les joueuses de tennis Mary Pierce et Eugenie Bouchard, le joueur de hockey Maurice Richard (le Rocket), le joueur de baseball Russell Martin.

Scientifiques : l'astrophysicien et écologiste Hubert Reeves, Sidney Altman, lauréat du prix Nobel de chimie, et Ralph Steinman, lauréat du prix Nobel de médecine. Durant neuf années à McGill, Ernest Rutherford effectue des travaux sur la radioactivité, qui sont couronnés par le prix Nobel de chimie.

Personnalités politiques : l'ancien Premier ministre du Québec Jacques Parizeau, l'ancien Premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, l'auteure et militante altermondialiste Naomi Klein et le héros canadien de la révolution chinoise Norman Bethune.

Montréal dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Des documentaires comme Métropole (1947), À Saint-Henri le cinq septembre (1962), Les amoureux de Montréal (1992) et La Mémoire des anges (2008) font voir la vie de Montréal sous plusieurs angles[260]. D'autres documentaires, tels que La P’tite Bourgogne (1968), The Rise and Fall of English Montreal (1993), The Street: A Film with the Homeless (1997), Maxime, McDuff & McDo (2002), Confrontation at Concordia (2003), Hommes à louer (2008) et L'Est pour toujours[261] (2011), abordent des sujets plus polémiques[Pour qui ?] de l'histoire et de la société montréalaise.

En 1998, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal ont été créées. L'organisation propose, depuis 2004, un programme de deux jours de conférences, d'ateliers et de rencontres d'affaires[262].

Au cinéma[modifier | modifier le code]

De nombreux films ont été tournés à Montréal, certains entièrement en studio comme 300 (2007) ou Riddick (2013), d'autres aussi en extérieur, tirant parti de la diversité architecturale de la ville[263], notamment :

Parmi les films dont l'histoire se déroule au moins en partie à Montréal, on peut citer : La nouvelle vie de Paul Sneijder (2016), Les Amours imaginaires (2010), Fatal (2010), The Trotsky (2010), Mesrine : L'Instinct de mort (2008)[270], Mon voisin le tueur (2000), Jésus de Montréal (1989)[269], Un zoo la nuit (1987), Le Matou (1985), 21-87 (1963).

Dans la chanson[modifier | modifier le code]

De nombreuses chansons sont dédiées à Montréal, entre autres Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois, Montréal −40 °C de Malajube, Montréal d'Ariane Moffatt, À Montréal de Grand Corps Malade ou encore Montréal de Beau Dommage. Le groupe les Cowboys fringants fait souvent référence à Montréal dans ses chansons.

Dans la bande dessinée[modifier | modifier le code]

  • La femme aux cartes postales par Claude Paiement et Jean-Paul Eid (La Pastèque).
  • La petite patrie, par Normand Grégoire et Julie Rocheleau (La Pastèque).
  • Mile End par Michel Hellman (Pow Pow).
  • Chroniques du Centre-Sud par Richard Suicide (Pow pow).
  • Hiver nucléaire par Cab (Front froid)[271].
  • Les Casseurs - Big Mama II, par Christian Denayer et André-Paul Duchâteau (Éditions du Lombard)
  • Les Casseurs - Match Poursuite, par Christian Denayer et André-Paul Duchâteau (Éditions du Lombard)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Citations originales[modifier | modifier le code]

  1. « Et au parmy d'icelles champaignes est scituee et assise la ville de Hochelaga pres et joignant une montaigne qui est alentour d'icelle labouree et fort fertille de dessus laquelle on veoyt fort loing. Nous nommasmes icelle montaigne le mont Royal. »

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En tenant compte des locuteurs et non des individus dont le français est la langue maternelle.
  2. La prononciation peut varier selon les locuteurs. Par exemple, le /r/ peut être prononcé de plusieurs façons [r], [ʁ], [ʀ] selon la génération, de même que le /ɔ̃/ peut également se prononcer [ɔ̃] ou [õ].
  3. Claude de Pontbriand n'est pas un ancêtre de Henri-Marie du Breil de Pontbriand, futur évêque de Québec.
  4. Les données climatiques officielles de Montréal sont recueillies à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal situé à 36 mètres d'altitude, à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville, coordonnées 45° 28′ N, 73° 45′ O.
  5. La notion d'agglomération correspond au territoire de la Région métropolitaine de Montréal (RMR) tel que définie par Statistique Canada.

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Un navire de la Marine royale canadienne porte le nom de NCSM Montréal (FFH 336)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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