Abitibi
Abitibi | |
Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec[1] |
Région | Abitibi-Témiscamingue |
Statut municipal | Municipalité régionale de comté |
Chef-lieu | Amos |
Préfet Mandat |
Sébastien D'Astous 2017 - [auj] |
Constitution | |
Démographie | |
Population | 24 764 hab. () |
Densité | 3,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 05′ 51″ nord, 77° 46′ 26″ ouest |
Superficie | 767 936 ha = 7 679,36 km2 |
Divers | |
Fuseau horaire | UTC−05:00 |
Indicatif | +1 819, +1 873 |
Code géographique | 2488 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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L'Abitibi est une municipalité régionale de comté (MRC) québécoise située dans la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue. Son chef-lieu et ville la plus peuplée est Amos[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]La MRC d’Abitibi est bornée par les MRC et territoires équivalents de la Jamésie dans la région du Nord-du-Québec au nord, La Vallée-de-l'Or à l’est et au sud, de même que Rouyn-Noranda et Abitibi-Ouest à l’ouest[3]. La superficie totale est de 7 934 km2 dont 7 620 km2 terrestres et 314 km2 en eau[2]. La MRC se trouve dans la plaine argileuse de l’Abitibi. Le relief est plat, hormis les collines Gemini et de La Corne. La rivière Harricana coule vers le nord en Jamésie pour se jeter dans la baie d'Hudson. Le territoire est parsemé de nombreux plans d’eau, dont les lacs Preissac, Malartic, Obalski, Chicobi, Castagnier, Fiedmont et Despinassy[4].
MRC et territoires équivalents limitrophes
[modifier | modifier le code]Jamésie | ||||
Abitibi-Ouest | N | La Vallée-de-l'Or | ||
O Abitibi E | ||||
S | ||||
Rouyn-Noranda | La Vallée-de-l'Or |
Entités territoriales
[modifier | modifier le code]La MRC est constituée de seize municipalités locales. Son territoire englobe aussi une réserve indienne qui n'en fait pas juridiquement partie.
Nom | Statut | Population |
Superficie (km2) |
Densité (h/km2) |
Ref.[5] |
---|---|---|---|---|---|
Amos | Ville | 12 675 | 427,76 | 29,63 | [1] |
Barraute | Municipalité | 1 986 | 497,46 | 3,99 | [2] |
Berry (Québec) | Municipalité | 535 | 577,33 | 0,93 | [3] |
Champneuf | Municipalité | 94 | 242,73 | 0,39 | [4] |
La Corne | Municipalité | 778 | 332,26 | 2,34 | [5] |
La Motte | Municipalité | 478 | 216,05 | 2,21 | [6] |
Landrienne | Municipalité de canton | 897 | 277,47 | 3,23 | [7] |
Launay | Municipalité de canton | 211 | 259,22 | 0,81 | [8] |
Pikogan | Réserve indienne | 540 | 2,74 | 197,08 | [9] |
Preissac | Municipalité | 914 | 506,29 | 1,81 | [10] |
Saint-Dominique-du-Rosaire | Municipalité | 434 | 482,89 | 0,9 | [11] |
Saint-Félix-de-Dalquier | Municipalité | 1 026 | 113,57 | 9,03 | [12] |
Saint-Marc-de-Figuery | Municipalité de paroisse | 868 | 81,83 | 10,61 | [13] |
Saint-Mathieu-d'Harricana | Municipalité | 770 | 106,71 | 7,22 | [14] |
Sainte-Gertrude-Manneville | Municipalité | 793 | 318,4 | 2,49 | [15] |
Trécesson | Municipalité de canton | 1 232 | 197,1 | 6,25 | [16] |
Total | 24 764 | 7 679,36 | 3,22 | [17] |
Démographie
[modifier | modifier le code]Au recensement du Canada de 2021, la population comptait 24 764 habitants pour une densité de 3,22habitants/km². La croissance démographique a été de 0,5 % entre 2016 et 2021. Le nombre de logements habités en permanence est de 10 941 auxquels s’ajoutent quelque 1 000 résidences secondaires[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le ministère de la Colonisation, qui est un ancien ministère du gouvernement du Québec, en activité du 8 mai 1888 au 15 août 1973 a souvent été jumelé à un autre ministère, le plus souvent celui de l’Agriculture. Le ministère de la Colonisation, par l'entremise du Plan Vautrin était chargé de l’ouverture des terres agricoles en particulier dans les régions éloignées. Dans le cadre d’une politique visant à dissuader les habitants du Québec de migrer vers les villes américaines, la mission du ministère était de faciliter leur installation en réduisant les difficultés liées au développement des terres en friche.
Naissance des Municipalités régionales de comtés
[modifier | modifier le code]Les municipalités régionales de comté sont nées en 1979 grâce à l'adoption d'une loi provinciale au Québec appelée : loi sur l'aménagement et l'urbanisme. En effet, en 1979, le lieutenant-gouverneur du Québec mettait en œuvre une nouvelle loi qui réorganisait le visage municipal du Québec[6],[7]. Cette nouvelle structure remplaçait les corporations de comtés dont l'origine remontait à la création des premières institutions municipales au Québec en 1885[7]. La différence réside dans le fait que les municipalités régionales de comtés regroupent à la fois les municipalités régies par la Loi sur les cités et les villes (LCV) et celles qui le sont par le Code municipal[7].
Création de la MRC
[modifier | modifier le code]La MRC d’Abitibi est créée en 1983 à partir de l’ancien comté d'Abitibi[4] Le toponyme de l’entité, repris du lac du même nom provient de l’algonquin « âpihtô », qui signifie « eaux médianes »[8].
Administration
[modifier | modifier le code]Le préfet est Martin Roch. La MRC fait partie de la circonscription québécoise d’Abitibi-Ouest[9] et de la circonscription fédérale de Abitibi-Témiscamingue[10].
Éducation
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]L’économie régionale s’appuie sur l’agriculture, l’activité forestière et les services[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les informations de la fiche proviennent de Gouvernement du Québec, « Abitibi », 880, sur Répertoire des municipalités, Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire du Québec (consulté le ).
- Gouvernement du Québec, « Abitibi », 880, sur Répertoire des municipalités, Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire du Québec (consulté le ).
- Statistique Canada. 2021. Abitibi, Québec (Code 2488) et Québec (Code 24) (tableau et carte). Profil du recensement de 2021
- Gouvernement du Québec, « Abitibi (municipalité régionale de comté) », Banque de noms de lieux du Québec, Commission de toponymie du Québec (consulté le ).
- Profil du recensement de la population de 2021 sur le site de Statistiques Canada.
- « Sanction de la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme », sur usherbrooke.ca (consulté le ).
- https://www.mamrot.gouv.qc.ca/fileadmin/publications/amenagement_territoire/documentation/competences_mrc.pdf
- Gouvernement du Québec, « Abitibi (lac) », Banque de noms de lieux du Québec, Commission de toponymie du Québec (consulté le ).
- Commission de la représentation électorale du Québec, « La carte électorale du Québec : Les 125 circonscriptions électorales 2011 », Directeur général des élections (consulté le ).
- Gouvernement du Canada, « Proclamation donnant force de loi au décret de représentation électorale à compter de la première dissolution du Parlement postérieure au 25 août 2004 (TR/2003-154), Annexe: Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales - Décret de représentation », Ministère de la Justice du Canada (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Trépanier, L'Abitibi-Témiscamingue : Terre de bâtisseurs, Québec, Les Éditions GID,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Administration territoriale de l'Abitibi-Témiscamingue
- Comté d'Abitibi
- Abitibi-Témiscamingue
- Liste des municipalités régionales de comté du Québec
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Répertoire des municipalités
- Statistique Canada
- Ressources relatives à la géographie :