Saint-Louis (Missouri)

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Saint-Louis
St. Louis
Blason de Saint-Louis
Sceau
Drapeau de Saint-Louis
Drapeau
Saint-Louis (Missouri)
De haut en bas et de gauche à droite : cathédrale Saint-Louis, musée d'art de Saint-Louis, la Gateway Arch du Jefferson National Expansion Memorial, université Washington, statue de saint Louis et Forest Park (Saint-Louis).
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État Drapeau du Missouri Missouri
Comté Cité indépendante
Maire
Mandat
Tishaura Jones (D)
depuis 2021
Démographie
Population 301 578 hab. (2020)
Densité 1 761 hab./km2
Population aire urbaine 1 003 362 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 38° 38′ 53″ nord, 90° 12′ 44″ ouest
Superficie 17 130 ha = 171,3 km2
Fuseau horaire CST (UTC-6)
Divers
Fondation 1764
Surnom « Gateway City », « Gateway to the West », « Mound City »
Localisation
Localisation de Saint-Louis
Carte du comté de Cité indépendante.
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Saint-Louis
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Saint-Louis
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Saint-Louis
Liens
Site web https://www.stlouis-mo.gov/

Saint-Louis (en anglais : St. Louis, /seɪntˈlu.ɪs/[a]) est une ville indépendante du Missouri, deuxième plus grande ville de cet État américain du Midwest (après Kansas City), et un important port sur le fleuve Mississippi. Elle est située à la limite orientale de l'État, à 418 km au sud-sud-ouest de Chicago (Illinois).

Selon les estimations de 2020, la ville de Saint-Louis comptait 301 578 habitants[1]. Le Grand Saint-Louis est la plus grande zone urbaine du Missouri et la 19e des États-Unis, avec 2 807 954 habitants. Elle s'étend sur l'État voisin de l'Illinois, de l'autre côté du fleuve Mississippi.

La ville est fondée en 1764, juste au sud du confluent du Missouri et du Mississippi, par le commerçant franco-louisianais René-Auguste Chouteau et les colons français Gilbert-Antoine de Saint Maxent (originaire de Lorraine) et Pierre Laclède (originaire du Béarn). Elle est nommée d'après le roi de France Louis IX, dit Saint-Louis. Surnommée en anglais la « Gateway to the West » (« La porte vers l'Ouest ») pour son rôle dans l'expansion vers l'ouest des États-Unis, Saint-Louis abrite depuis 1965 une construction faisant partie du parc national de Gateway Arch, la Gateway Arch, une arche recouverte d'acier inoxydable, devenue l'emblème de la ville.

Au XIXe siècle, une immigration soutenue provenant notamment d'Italie, d'Allemagne, de Tchéquie et d'Irlande peupla Saint-Louis. Beaucoup d'Afro-Américains s'installèrent ensuite dans le nord de la ville durant la Grande Migration[2] entre les années 1910 et 1930.

Quatrième plus grande ville des États-Unis en 1900, Saint-Louis accueillit l'Exposition universelle de 1904 et les Jeux olympiques la même année. Elle a, depuis, vu sa population tomber à la 59e place.

Histoire[modifier | modifier le code]

Période coloniale (XVIIe – XVIIIe siècles)[modifier | modifier le code]

Pays des Illinois[modifier | modifier le code]

Au XVIIe siècle, la région de Saint-Louis est explorée par les Français. En 1673, Louis Jolliet et Jacques Marquette commencent l'exploration du fleuve Mississippi ; quelques années plus tard, c'est Cavelier de la Salle qui descend le cours d'eau jusqu'à son embouchure. Ce dernier prend possession de la vallée en la baptisant « Louisiane », en l'honneur de Louis XIV. La région septentrionale de la Louisiane est aussi appelée Haute-Louisiane ou encore Pays des Illinois. Un établissement français est fondé en 1699 non loin du site de Cahokia. Les Français construisent un ensemble de forts (Fort de Chartres, Kaskaskia, Prairie du Rocher). Des prêtres catholiques établissent une mission à proximité du site actuel de Saint-Louis, en 1703[3].

Période coloniale française[modifier | modifier le code]

La ville est officiellement fondée par les marchands français Gilbert-Antoine de Saint Maxent et son associé, Pierre Laclède — ou Pierre Laclède Liguest — accompagné de son jeune assistant et beau-fils néo-orléanais Auguste Chouteau le . En 1765, Saint-Louis devient la capitale de la Haute-Louisiane. Entre 1766 et 1768, elle est administrée par le lieutenant-gouverneur français Louis Saint-Ange de Bellerive. Après la guerre de Sept Ans, la ville comme le futur État du Missouri devinrent un territoire de l'Empire espagnol (traité de Fontainebleau).

Période coloniale espagnole[modifier | modifier le code]

Après 1768, la ville de Saint-Louis fait donc partie de la Louisiane espagnole. Le gouverneur Francisco Luis Hector de Carondelet créa un corps de commerce constitué de négociants de fourrures et de trappeurs. Ceux-ci avaient le monopole de la traite des fourrures et de la pelleterie la mission exclusive d'explorer les contrées situées au-delà de la nation des Poncas, aux confins du territoire louisianais (futurs États du Nebraska et de l'Iowa) vers les sources du Missouri, et d'entrer en contact avec des tribus amérindiennes non encore visitées par les explorateurs et les coureurs des bois. Cette compagnie commerciale fut dénommée officiellement Compagnie commerciale pour la découverte des Nations du Haut-Missouri par le pouvoir colonial espagnol. Dès l'année suivante, le commerce de la fourrure se développa. Jean-Baptiste Truteau, un Canadien français, fut ainsi le premier explorateur européen à arpenter le Haut-Missouri, territoire encore peu exploré. Sa mission commerciale, soutenue par les Espagnols, est signée par le lieutenant-gouverneur du pays des Illinois, Zénon Trudeau, commandant de la ville de Saint-Louis. Elle avait notamment pour but d'établir un poste de traite chez les Amérindiens de la Nation Mandans, d'arpenter le territoire jusqu'aux montagnes Rocheuses, et de contrer le négoce entre des négociants anglais de fourrure et des tribus amérindiennes.

Retour à la France[modifier | modifier le code]

Territoire de Louisiane (Louisiana Territory), 1805-1812, Capitale Saint-Louis, devenant Territoire du Missouri.

En 1799, le gouverneur du pays des Illinois et commandant de la ville de Saint-Louis, Zénon Trudeau est remplacé par Don Carlos de Hault de Lassus. Il sera le dernier gouverneur du pays des Illinois et dernier commandant de la ville de Saint-Louis mais restera quand même en poste après la signature du traité de San Ildefonso, le , qui restitue le territoire à la France. Il devra laisser sa place à la fin de l'année 1803 à l'administration américaine. En effet, le , Napoléon Bonaparte, alors consul à vie, décide de ne pas garder cet immense territoire. La Louisiane est vendue aux jeunes États-Unis (vente de la Louisiane) le contre la somme de 80 millions de francs (15 millions de dollars). La souveraineté américaine entre en vigueur le .

Expansion au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Route et zone géographique de l’expédition Lewis et Clark.

Saint-Louis fait partie des États-Unis depuis 1803 ; à cette époque, elle compte environ 1 000 habitants. C'est de là que part, en 1804, la célèbre expédition Lewis et Clark qui explorera l'Ouest américain jusqu'à la côte Pacifique. Les hommes sont de retour le , après un long voyage qui initia par la suite la conquête de l'Ouest. Autour de 1815, la population est d'environ 2 000 à 2 500 habitants, toujours majoritairement francophones (d'origine française, acadienne et canadienne française)[4].

La grande période des bateaux à vapeur s'ouvre en 1817 lorsque le Zebulon M. Pike arrive dans la ville. Saint-Louis devient le dernier port sur le Mississippi, qui est au milieu du XIXe siècle, le deuxième port des États-Unis derrière celui de New York. Le Missouri devient officiellement un État des États-Unis en 1820 et Saint-Louis en est la ville la plus peuplée.

C'est en empruntant un bateau à vapeur depuis la Nouvelle-Orléans que le marquis Gilbert du Motier de La Fayette visita Saint-Louis fin avril 1825, où il fut accueilli triomphalement dans le cadre de son grand tour des États-Unis (Visite du marquis de La Fayette aux États-Unis. Il s'arrêta ensuite brièvement à Kaskakia, autre village autrefois français situé sur la rive gauche du Mississippi, en Illinois, un peu en aval de Saint-Louis.

La population grandit rapidement au fil du XIXe siècle grâce à l'immigration de familles allemandes, italiennes et irlandaises. En 1850, avec ses 78 000 habitants, elle est la sixième ville des États-Unis, alors qu'elle n'était que 44e vingt ans plus tôt[5]. Dix ans plus tard, la population a déjà doublé : on compte alors 160 000 habitants.

En 1849, une épidémie de choléra et un grand incendie frappent la cité. À la suite de ces deux catastrophes, les autorités municipales décident d'imposer un code de l'urbanisme et d'améliorer la gestion des eaux usées.

La guerre de Sécession (1861-1865) affecte l'économie du port, même si les arsenaux produisent des navires de guerre pour l'Union. Le , la ville de Saint-Louis vote sa séparation avec le comté rural de Saint-Louis et devient une municipalité indépendante (independent city). Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, Saint-Louis fournit à la nation une série d'hommes d'affaires et de célébrités (Sara Teasdale, T. S. Eliot, Tennessee Williams) qui font le renom de la ville ; plusieurs sociétés y sont fondées (la compagnie Ralston-Purina, Anheuser-Busch et la Brown Shoe Company[6]). Avec Chicago et New York, Saint-Louis se dote des premiers gratte-ciel : le Wainwright Building[7], dessiné par l'architecte Louis Sullivan sort de terre en 1892. Nikola Tesla fait une démonstration publique de communication radio en 1893. La ville est frappée par une tornade en 1896 qui détruit plusieurs quartiers et provoque la mort de 255 personnes.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Une carte illustrée par Fred Graf, intitulé Saint-Louis en 1896.

D'après le recensement de 1900, Saint-Louis était alors la quatrième ville la plus peuplée des États-Unis, avec 575 238 habitants[8]. En 1904, elle accueille une exposition universelle puis les IIIe jeux Olympiques de l'ère moderne. Pendant la Grande Dépression, les miséreux se regroupent dans le plus grand hooverville du pays qui comptait environ 1 000 personnes[9]. Saint-Louis connaît une industrialisation importante. La diffusion de l'automobile permet aux banlieues de s'étaler. Les classes moyennes commencent alors à fuir la commune, si bien qu'elle perd la moitié de sa population entre 1950 et 2000. Le projet d'urbanisme Pruitt-Igoe (1955-1972) est un échec. Durant les années 1990, le député du Missouri Richard Gephardt dénonça la vaporisation d'agents radioactifs pendant les années 1960 aux fins d'une expérience secrète depuis le bâtiment des Chevaliers de Colomb.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En 2016, c'est une ville qui tente de retrouver un certain dynamisme. Elle bénéficie d'une importante économie de services (Boeing Defense, Space & Security, Anheuser-Busch, Monsanto, McDonnell Douglas, Purinaetc.), abritant un orchestre symphonique de tout premier ordre, plusieurs équipes de sport professionnelles (Blues de Saint-Louis, Cardinals de Saint-Louis) et certains des meilleurs musiciens de jazz et de blues du pays (voir personnalités et sports).

Géographie[modifier | modifier le code]

Paysage urbain[modifier | modifier le code]

Au pied du Mississippi, panorama sur Saint-Louis depuis East Saint Louis en Illinois. La Gateway Arch et le parc national de Gateway Arch sont au premier plan, à droite The Dome at America's Center et à gauche le Busch Stadium.
Panorama sur le centre-ville de Saint-Louis depuis l'arche (2008). L'Old Courthouse est bien visible au centre. Le Busch Memorial Stadium et le The Dome at America's Center sont, respectivement, sur la gauche et la droite. L'immeuble le plus haut de la ville, le One Metropolitan Square, est également visible.

Topographie - Géologie[modifier | modifier le code]

Les cours d'eau dans la région de Saint-Louis.

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la ville de Saint-Louis a une superficie de 171 km2, dont 160 km2 en terrain et 11 km2 (6,2 %) d'eau[10]. La ville est construite sur un site de terrasses de faible altitude qui dominent les rives du Mississippi, juste au Sud de la confluence entre ce fleuve et son affluent le Missouri. La rivière Des Pères et la Meramec y convergent également. Une grande partie de la région est une prairie fertile et légèrement vallonnée qui offre des collines basses, larges et peu profondes. Le fleuve Mississippi et la rivière Missouri occupent de grandes vallées avec des plaines larges inondables.

Le sous-sol de la région (Midwest) est de type calcaire avec de la dolomite de l'époque géologique du Mississippien. Certaines parties de la ville sont de type karstique, particulièrement la zone au sud du centre-ville, qui a de nombreux gouffres et grottes. Il est également riche en charbon, argile et Millérite. La roche de surface, connue sous le nom de calcaire de Saint-Louis, est utilisée comme pierre de taille et moellons pour la construction.

Près de la limite sud de la ville de Saint-Louis (qui la sépare du comté de Saint-Louis) se trouve la rivière Des Pères , qui est la seule dans les limites de cette ville à n'être pas entièrement souterraine. La rivière Des Pères a été confinée à un canal ou mise sous terre dans les années 1920 et au début des années 1930. Les terres en aval de la rivière ont subi certaines des pires inondations de 1993.

La limite est de la ville est marquée par fleuve Mississippi, qui sépare l'État du Missouri de l'Illinois. La rivière Missouri forme la ligne nord du comté de Saint-Louis, à l'exception de quelques zones où la rivière a modifié son cours. La rivière Meramec forme la majeure partie de sa ligne Sud.

Saint-Louis se trouve sur une faille, ce qui l'expose à des séismes, généralement faibles. Les sismologues estiment qu'un tremblement de terre de magnitude 6 peut arriver d'ici à 2040[11] et pourrait faire d'importants dégâts dans la ville.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat à Saint-Louis est de type continental, car la ville se trouve au centre du continent nord-américain, sur sa façade orientale. En l'absence de barrière montagneuse proche, elle subit les influences des masses d'air polaire en hiver et tropical en été. L'amplitude thermique annuelle est de 26,8 °C[12]. La température moyenne relevée à la station de l'aéroport est de 13,9 °C sur l'année. Les précipitations annuelles sont de l'ordre de 1 039,2 millimètres. Les hivers sont plutôt froids et secs (−4,6 °C en janvier), les printemps sont arrosés, les étés sont très chauds et humides (32 °C en juillet) avec des pointes à 38 °C et avec des indices de chaleurs qui peuvent excéder les 45 °C en raison de l'humidité combinée à la chaleur, les pluies estivales tombant sous forme de courtes pluies chaudes au cours de journées caniculaires. L'été indien peut durer jusqu'à la fin novembre. Le record de froid enregistré est de −30 °C le , la température maximale record est de 47,2 °C relevée à East Saint Louis le  ; à l’aéroport international, on releva 46,1 °C. Les deux dernières grandes vagues de chaleur (1995 et 1999) ont tué des centaines de personnes.

Saint-Louis bénéficie d'un ensoleillement élevé avec 2 595,8 heures en moyennes par an.

Relevé météorologique de Saint-Louis aéroport international (normales : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,6 −2,5 2,6 8,4 14 19,3 21,7 20,7 15,9 9,4 3,4 −2,8 8,8
Température moyenne (°C) −0,1 2,4 7,9 14,1 19,3 24,4 26,7 25,9 21,3 14,8 8,2 1,6 13,9
Température maximale moyenne (°C) 4,4 7,2 13,3 19,7 24,6 29,5 31,7 31,1 26,8 20,3 13,1 5,8 18,9
Record de froid (°C) −30 −28 −21 −7 −1 6 11 8 0 −6 −17 −27 −30
Record de chaleur (°C) 25 29 33 34 37 42 46 43 40 34 30 24 46
Ensoleillement (h) 161,2 161 198,4 222 266,6 291 310 269,7 237 207,7 141 130,2 2 595,8
Précipitations (mm) 60,7 56,9 84,1 93,7 119,6 108,7 104,1 75,9 79,5 84,6 99,3 72,1 1 039,2
Nombre de jours avec précipitations 8,9 8 10,3 11,3 11,9 10 8,9 8,2 7,4 8,7 9,6 9,4 112,7
Source : NOAA[13]


Image satellitaire des inondations de 1993.

Bien que la Des Pères qui passe en ville ait été canalisée au XXe siècle, les crues du Mississippi, gonflé par tous ses affluents lors de pluies exceptionnelles, sont toujours à redouter. Un système de digues et de murs de protection protègent donc la ville en cas de montée des eaux du fleuve. Lors de l'inondation du Midwest américain de 1993, le niveau du fleuve a atteint 6 m au-dessus du seuil d'inondation le [14], un niveau jamais atteint depuis 228 ans[15]. Le mur de protection contre les crues, haut de 16 m et construit pour contenir le volume d'eau de la plus importante inondation du Mississippi survenue en 1844, a réussi à éviter le débordement de justesse.

Milieu naturel[modifier | modifier le code]

Le Jardin botanique du Missouri (Missouri Botanical Garden ou Mobot) situé à Saint-Louis.

Avant la fondation de la ville par les Français, la région de Saint-Louis était couverte par la prairie et la forêt de chênes, amélanchiers, cornouillers sanguins et d'érables. Les platanes d'Occident poussaient sur les rives des cours d'eau. Il subsiste une partie de ces forêts primaires dans le Forest Park.

La faune se compose de coyotes, cerfs de Virginie, écureuils gris, oppossums. Dans les parcs, on peut observer la bernache du Canada, le canard colvert, la grande aigrette et le grand Héron. Les goélands suivent souvent les barges sur le fleuve Mississippi. Le pygargue à tête blanche et de nombreuses variétés d'amphibiens (Bufo americanus) et d'insectes (Cicadidae, Coccinellidae, moustiques) peuplent les rives du fleuve. Saint-Louis se trouve sur le passage des oiseaux migrateurs qui peuvent être observés à Tower Grove Park.

Zuni Bird Charmer (1931), de Walker Hancock. Zoo de St. Louis.

Le Parc zoologique de Saint-Louis ou Zoo de Saint-Louis est un parc zoologique situé à Saint-Louis. Membre de l'Association des zoos et aquariums (Amérique du Nord) (AZA), l'entrée est gratuite mais certaines attractions sont payantes. Fondé en 1904 avec l'exposition universelle de 1904 qui se déroule à Saint-Louis, le zoo est à présent à la pointe de la recherche sur la conservation des espèces. Il possède de nombreux animaux tels que l'ours blanc, l'Âne sauvage d'Afrique ou le Guépard. En 2010, il a accueilli plus de 2,9 millions de visiteurs, ce qui en fait le troisième parc zoologique traditionnel le plus visité des États-Unis[16].

Le Jardin botanique du Missouri (Missouri Botanical Garden ou Mobot) est un jardin botanique situé à Saint-Louis, connu informellement aussi sous le nom de « Jardin de Shaw » (Shaw's Garden) du nom de son fondateur, le botaniste et philanthrope Henry Shaw. Fondé en 1859, ce jardin est l'un des plus anciennes institutions botaniques des États-Unis. Le jardin est aussi un centre de recherche en botanique, ainsi qu'une oasis dans la ville de Saint-Louis avec ses 31 hectares de présentations horticoles.

Le Citygarden (en), est un parc urbain et jardin de sculptures à Saint-Louis, couvrant une superficie de 1 200 hectares et appartenant à la ville, mais maintenu par la Gateway Foundation[17]. Il a ouvert le . Il n'y a pas de frais d'admission pour les visiteurs du Citygarden, qui est situé à proximité de la Gateway Arch et Busch Stadium. Le parc est ouvert toute l'année et est conforme aux Americans with Disabilities Act.

Quartiers[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Louis se compose de 79 quartiers, voici une liste des principaux :

Maisons, de style français, à Lafayette Square.

Grand Saint-Louis[modifier | modifier le code]

Grand Saint-Louis.

Le Grand Saint-Louis (Greater St. Louis) est la plus grande région métropolitaine du Missouri, et la 18e plus importante des États-Unis, et a une population totale estimée à 2 812 896 d'habitants au 1er juillet 2009. Cette zone comprend la ville de Saint-Louis (356 587)[18] et les comtés du Missouri de Saint-Louis (992 408), Saint-Charles (355 367), Jefferson (219 046), Franklin (101 263), Lincoln (53 311), Warren (31 485), Washington (24 400), plus les comtés de l'État de l'Illinois de Madison (268 457), Saint-Clair (263 617), Macoupin (47 774), Clinton (36 368), Monroe (33 236), Jersey (22 549), Bond (18 103), et le comté de Calhoun (5 019)[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis 1949
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Joseph Darst Démocrate  
Raymond Tucker Démocrate  
Alfonso J. Cervantes Démocrate Premier hispanique
John Poelker Démocrate  
James F. Conway Démocrate  
Vincent C. Schoemehl Démocrate  
Freeman Bosley, Jr. (en) Démocrate Premier Afro-Américain
Clarence Harmon Démocrate  
Francis Slay (en) Démocrate  
Lyda Krewson (en) Démocrate Première femme
En cours Tishaura Jones (en) Démocrate  

Démographie[modifier | modifier le code]

Historique des recensements
Ann. Pop.  
18101 600
18304 977
184016 469 +230,9 %
185077 860 +372,77 %
1860160 773 +106,49 %
1870310 864 +93,36 %
1880350 518 +12,76 %
1890451 770 +28,89 %
1900575 238 +27,33 %
1910687 029 +19,43 %
1920772 897 +12,5 %
1930821 960 +6,35 %
1940816 048 −0,72 %
1950856 796 +4,99 %
1960750 026 −12,46 %
1970622 236 −17,04 %
1980452 801 −27,23 %
1990396 685 −12,39 %
2000348 189 −12,23 %
2010319 294 −8,3 %
Est. 2020301 578

Selon les dernières estimations du bureau du recensement des États-Unis, la ville de Saint-Louis comptait 315 685 habitants en 2015[20].

Composition de la population en % (2010)[21],[22]
Groupe Saint-Louis Drapeau du Missouri Missouri Drapeau des États-Unis États-Unis
Afro-Américains 49,2 11,6 12,6
Blancs non hispaniques 40,4 79,2 55,7
Latino-Américains 3,5 3,6 16,7
Asiatiques 2,9 1,6 4,8
Métis 2,4 2,1 2,9
Autres 1,3 1,4 6,4
Amérindiens 0,3 0,5 0,9
Total 100 100 100

En 2010, la population hispanique de Saint-Louis est composée aux deux-tiers de Mexicano-Américains[23].

Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 90,56 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 3,16 % déclare parler l'espagnol, 0,77 % le vietnamien, 0,58 % le bosniaque, 0,55 % une langue chinoise et 4,38 % une autre langue[24].

Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 27,1 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (15,5 % au niveau national)[25]. Ce taux masque des inégalités importantes, puisqu'il est de 38,1 % pour les Afro-Américains et de 14,5 % pour les Blancs non hispaniques[25]. De plus 41,8 % des personnes de moins de 18 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors que 24,4 % des 18-64 ans et 16,6 % des plus de 65 ans vivent en dessous de ce taux[25].

Criminalité[modifier | modifier le code]

En 2010, la ville compte 319 294 habitants et est classée cette année comme la ville la plus dangereuse des États-Unis avec 2 100 actes d'origine criminelle pour 100 000 habitants alors que la moyenne nationale tourne autour de 430[26]. En janvier 2023, elle est classée comme la ville la plus dangereuse des États-Unis avec une criminalité coûtant 8457 $ par habitant [27].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La société Greyhound Lines est la plus grande société de transport par autocars des États-Unis. Elle dessert tout le pays. Le car est, dans la plupart des cas, le moyen de transport le moins cher pour les longues distances aux États-Unis et avec de nombreuses connexions à partir de Saint-Louis.[réf. nécessaire]

Route 66[modifier | modifier le code]

Surnommée par les Américains « Mother Road » et « Main Street of America », la Route 66 joue un rôle important dans la tradition américaine. Saint-Louis est l’une des plus grandes villes traversées par la Route 66 entre Chicago et Los Angeles. On y retrouve de nombreux sites en lien avec cette célèbre route, comme l’Old Chain of Rocks Bridge (Arche[28]), un pont qui enjambe le Mississippi et était autrefois emprunté par la célèbre route.

Autoroute reliant Saint-Louis[modifier | modifier le code]

U.S. Route 40 : Il s'agit de l'une des U.S. Highways originales des années 1920, et elle s'étendait à l'origine de San Francisco à Atlantic City. Son extrémité occidentale a été tronquée à plusieurs reprises, et la route s'achève désormais à I-80, tout près de Park City (Utah).

Intersections à Saint-Louis : I-64/55/70.

Interstate 70
  Cove Fort (en) (I-15) à Baltimore, MD (I-695)
Routes associées: I-170 | Interstate 270 (Illinois-Missouri) (en) | I-370 | I-470 | I-670

Interstate 55
  La Place, Louisiane (I-10) à Chicago, Illinois (US-41)
Routes associées: I-155 | I-255

Interstate 44
  Wichita Falls, Texas (US Route 277 (en)) à Saint-Louis, Missouri (I-55)
Routes associées: I-244 | I-444

Entreprise ferroviaire reliant Saint-Louis[modifier | modifier le code]

L'Aéroport international de Lambert-Saint-Louis, .

L'Amtrak est une entreprise ferroviaire publique américaine, spécialisée dans le transport de voyageurs. Dont les lignes desservent Saint-Louis du Nord au Sud, et d'Est en Ouest.

Historique : Le Frisco, St. Louis-San Francisco Railway, opérait dans le Midwest et le centre-sud des États-Unis de 1876 à 1980.

Aéroport[modifier | modifier le code]

L'aéroport international de Lambert-Saint-Louis, doit son nom à Albert Bond Lambert, aviateur et aérostier américain originaire de Saint-Louis, qui fonda l'aéro-club de Saint-Louis au début du XXe siècle sur le terrain qui allait devenir l'aéroport actuel.

Trans States Airlines est une compagnie aérienne américaine, la 6e plus importante compagnie régionale privée aux États-Unis. Créée en 1985 pour alimenter Trans World Airlines (TWA), à partir de son hub de Saint-Louis, la compagnie s'est transformée en compagnie régionale alimentant les vols d'American Airlines (programme American Connection), United Airlines (programme United Express), et US Airways (programme US Airways Express).

Transports en commun urbains[modifier | modifier le code]

Le Metrolink

Le Métro léger de Saint-Louis (ou MetroLink), est un réseau de métro léger à Saint-Louis. La ligne est gérée par l'organisation Metro (Saint Louis), qui gère également les autobus dans l'agglomération de Saint-Louis, y compris East Saint Louis dans l'état voisin de l'Illinois.
Le réseau comporte deux lignes. Une ligne relie l'Aéroport international de Lambert-Saint-Louis et Shiloh-Scott, à Shaïlo en Illinois ; elle mesure 60,6 km et compte 28 stations. Une autre ligne va de Shrewsbury-Lansdowne I-44 à Shrewsbury et Emerson Park à East Saint Louis, en 27,2 km et 20 stations.

Transport fluvial et canaux[modifier | modifier le code]

Le fleuve Mississippi et les Grands Lacs sont les deux voies majeures du pays pour le transport des marchandises[29]. Le Mississippi a fait l'objet de nombreux aménagements et aujourd'hui, environ la moitié du Missouri - Mississippi est navigable. Le fleuve est également relié par des canaux aux Grands Lacs de Saint-Louis à Chicago, à l'Illinois, à la Floride et au Texas par la Gulf Intracoastal Waterway.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie de St. Louis (en).

L'économie de Saint-Louis est très diversifiée.

Le centre des affaires de Saint-Louis.

Statistiques pour toutes les entreprises des États-Unis pour l'industrie, le genre, l'ethnicité, les États, comtés et villes : 2012. Enquête sur les propriétaires d'entreprise, zone géographique de Saint-Louis ville, Missouri. Date de sortie: [30].

Le Fortune Global 500 est une liste de 500 entreprises mondiales classées selon l'importance de leur chiffre d'affaires. Elle est publiée chaque année par le magazine Fortune, qui publie aussi un classement américain : Fortune 500. Une liste similaire classe les 500 entreprises mondiales selon leur niveau de capitalisation boursière : Financial Times Global 500 (FT 500).

La ville concentre les sièges sociaux de diverses entreprises : Anheuser-Busch, fondée en 1852, possède de nombreuses marques de boissons (Budweiser), Energizer, la chaîne de restauration rapide Hardee's… Le groupe redistribue une partie de ses bénéfices sous forme de dons aux associations de la région (dix millions de dollars en 2007)[31].

Citons également la société Purina (Nestlé Purina PetCare), entreprise américaine et suisse fondée en 1893 par William H. Danforth. Lors de sa fondation, dans un magasin de fourrage aux abords du Mississippi à Saint-Louis, l'objet était de proposer aux éleveurs de volaille, bovins, porcs et autres animaux de la nourriture pour les animaux d'élevage[32].

Le Boeing Defense, Space & Security (BDS), basé à Saint-Louis, est une division du groupe Boeing responsable du développement de produits et services de l'industrie de l'armement et de l'aérospatiale. Defense, Space & Security (anciennement Boeing Integrated Defense Systems) fait de Boeing la seconde plus grosse société militaire privée au monde et est responsable de 56 % des revenus du groupe[33].

La région de Saint-Louis accueille aussi Monsanto, la célèbre société multinationale spécialisée dans les biotechnologies végétales. La société de location de véhicules Rent A Car est basée à Clayton. On compte également la direction de McDonnell Douglas et la compagnie Sabreliner. La ville a une agence régionale de la réserve fédérale des États-Unis.

Malgré la désindustrialisation qui a touché Saint-Louis, l'agglomération dispose encore de plusieurs usines dans divers secteurs : des unités de production automobile (DaimlerChrysler à Fenton ; General Motors à Wentzville et Ford à Hazelwood). Le secteur pharmaceutique et de la santé bénéficie de synergies avec l'école de médecine de l'université Washington.

Entre 1982 et 2001, l'aéroport international de Lambert-Saint-Louis constitue le hub principal de la compagnie aérienne TWA. En 2001, après la faillite de la compagnie et sa fusion avec American Airlines, le nombre de vols desservant Saint-Louis diminue significativement.

Selon le St. Louis Business Journal[34], les meilleurs employeurs de la région métropolitaine de St. Louis à partir du , sont les suivants :

Rang Employeur Employés
1 BJC HealthCare (en) 24 182
2 Wal-Mart Stores, Inc. 21 721
3 Boeing Defense, Space & Security 15 000
4 Washington University 14 451
5 SSM Health (en) 13 301

Éducation[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Éducation à St. Louis (en).

L'éducation à Saint-Louis est proposée par les écoles publiques , les écoles privées , les écoles à charte , plusieurs collèges et universités, et la Bibliothèque publique de St. Louis (en).

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Le Hall DuBourg abrite l'administration de l'université de Saint-Louis.
Université Washington de Saint-Louis, fondée en 1853.

Culture[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Les médias à Saint-Louis (Média à St. Louis (en)) sont un centre majeur dans le Missouri et le Midwest des États-Unis.

Monuments[modifier | modifier le code]

Il existe de nombreux musées et monuments à Saint-Louis ; le musée de la ville (City Museum) offre une grande variété d'expositions. La maison d'Eugene Field est située dans le centre-ville, celle de Scott Joplin aussi. Le musée de l'histoire du Missouri (Missouri History Museum) présente entre autres sujets l'expédition Lewis et Clark ou l'exposition de 1904. Le théâtre Fox sur Grand Boulevard a une façade de style byzantin.

Il y a plusieurs églises dans la ville, mais la plus importante est la basilique-cathédrale (New Cathedral). Elle est construite dans le style byzantin et néoroman. L'intérieur est décoré avec l'un des plus grands programmes de mosaïques du monde.

La cathédrale Saint-Louis (1834), également connue comme la Vieille Cathédrale (Old Cathedral) est la plus ancienne cathédrale catholique à l'ouest du Mississippi. Elle se trouve à côté du parc national de Gateway Arch. Le quartier de la colline (The Hill) est un ancien quartier italien. Le Soulard Market district est l'un des plus anciens quartiers de la ville (1779-1842).

Porte de l'Ouest

La Gateway Arch reflète le rôle de St. Louis dans le Westward Expansion des États-Unis au cours du XIXe siècle. Le parc est un mémorial pour le rôle de Thomas Jefferson dans la Conquête de l'Ouest, aux pionniers qui ont contribué à façonner son histoire, et de Dred Scott (figure de l'anti-esclavagisme) qui a poursuivi sa liberté dans l'ancien palais de justice[35].

Le parc national de Gateway Arch est le symbole de la ville : construit à proximité du lieu de départ de l'expédition Lewis et Clark, il fut classé mémorial national le 21 décembre 1935. Il est géré par le Service des parcs nationaux (NPS). L'arche a été construite en 1954 et symbolise la porte de l'Ouest. Ce parc commémore l'achat de la Louisiane française par les États-Unis, l'établissement de la première cathédrale à l'ouest du Mississippi et le débat sur l'esclavagisme soulevé par Scott v. Sandford[36]. Il se trouve sur les rives du Mississippi, et abrite le Museum of Westward Expansion. Il est visité chaque année par quatre millions de personnes. La Gateway Arch mesure 192 mètres de hauteur ; elle a été dessinée par l'architecte finlandais Eero Saarinen. Les touristes peuvent accéder au sommet pour avoir la plus belle vue sur Saint-Louis.

Le One Metropolitan Square est un gratte-ciel de bureaux de 181 mètres de hauteur construit à Saint-Louis en 1989. L'immeuble a été conçu par le cabinet d'architecte HOK, la plus importante agence d'architecture du monde qui y a logé son siège mondial. Fin 2009 c'était le plus haut immeuble de Saint-Louis.

La Thomas Eagleton Courthouse est un gratte-ciel de style post-moderne de 170 mètres de hauteur construit à Saint-Louis en 2000. Fin 2009 c'était l'un des deux plus hauts gratte-ciel du monde consacrés aux affaires judiciaires et le troisième plus haut immeuble de l'agglomération de Saint-Louis. L'immeuble a été nommé du nom du sénateur Thomas Eagleton et a coûté 186 millions de dollars. La construction de l'immeuble a été particulièrement longue, elle a duré 6 ans de 1994 à 2000.

Pont Eads, panorama.

Le Pont Eads est un pont routier (4 voies) et ferroviaire (2 lignes de métro) franchissant le Mississippi, de Saint-Louis, dans le Missouri, à East Saint Louis dans l'Illinois. Commencé en 1867 et inauguré le . Il porte le nom de son inventeur, James Buchanan Eads, qui innove également pendant la construction du pont : il s'agit du premier pont construit totalement en porte-à-faux.

Le District historique de Washington Avenue (Washington Avenue Historic District) est un district historique situé autour de Washington Avenue dans le centre-ville ouest de Saint-Louis. Il est délimité par le Delmar Boulevard au nord, Locust Street au sud, 8th Street à l'est et 18th Street à l'ouest. Les bâtiments de la zone datent de la fin du XIXe siècle jusqu'au début des années 1920 et présentent une variété de styles architecturaux populaires de ces époques.

Le Renaissance St. Louis Grand Hotel est un hôtel du district historique de Washington Avenue dans le Downtown. À l'origine, il s'agit d'un hôtel des Statler Hotels (en). Entre 1966 et 1987, il est nommé Gateway Hotel d'après la Gateway Arch.

Cités amérindiennes[modifier | modifier le code]

Site Cahokia- St. Louis.

À environ 13 km au Sud de Saint-Louis, Cahokia fut l'une des plus grandes cités amérindiennes d'Amérique du Nord dans le Sud-Ouest de l'État de l'Illinois, proche de l'actuelle ville de Saint-Louis, État voisin du Missouri. Elle comptait au XIIe siècle quelque 15 000 à 30 000 habitants[37]. Le site des Cahokia Mounds, notamment le tumulus des Moines, représente le plus grand foyer de peuplement précolombien au nord du Mexique. Il a été occupé essentiellement pendant la culture mississippienne, période où il couvrait 1 600 hectares et comptait 120 tumulus et temples[38]. Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1982.

Musées[modifier | modifier le code]

Le Planétarium James S. McDonnell est situé au Saint Louis Science Center dans le Forest Park.
Bâtiment de la fondation Pulitzer. Le bâtiment à gauche en arrière-plan est le Continental-Life Building (en).
L'Apothéose de Saint-Louis devant la façade du Musée d'art.

Galerie[modifier | modifier le code]

Musiques[modifier | modifier le code]

Joséphine Baker, photographiée dans les années 1920.
À voir : Les clubs de blues de Saint-Louis[43].

Station musicale[modifier | modifier le code]

La WSIE est la principale radio de jazz du Grand Saint-Louis[44]. Sa programmation comprend également des émissions d'informations et étudiantes, ainsi que la diffusion des rencontres sportives des SIU Edwardsville Cougars (en), clubs sportifs de l'université de (Southern Illinois University Edwardsville (en)).

Musiciens[modifier | modifier le code]

Jimmy Gourley, et sa fidèle Gibson ES-150.
Chuck Berry à l'émission de télévision The Midnight Special, 1973.

Liste non exhaustive diverse, originaire de St. Louis :

Cinéma[modifier | modifier le code]

La St. Louis Film Critics Association (SLFCA), ou St. Louis Gateaway Film Critics Association, est une association américaine de critiques de cinéma, basée à Saint-Louis et fondée en 2004. Elle remet chaque année les St. Louis Film Critics Association Awards (SLFCA Awards), qui récompensent les meilleurs films de l'année.

Sports[modifier | modifier le code]

. Stade Francis Field à l'Université de Washington de Saint-Louis. Utilisé pour les Jeux olympiques d'été de 1904.
Club Sport Ligue Stade
Cardinals de Saint-Louis Baseball MLB Busch Stadium
Blues de Saint-Louis Hockey LNH Enterprise Center
St. Louis City SC 2 Football MLS Next Pro Hermann Stadium et
Ralph Korte Stadium (Edwardsville, IL)
St. Louis City SC Football Major League Soccer (à partir de 2023) Centene Stadium

La ville accueillait autrefois une franchise de football américain : les Rams de Saint-Louis, et l'Athletica de Saint-Louis équipe franchisée de soccer féminin, dissoute en 2010.

L'un des plus gros tournois d'échecs au monde se déroule à Saint-Louis chaque année depuis 2013 à cheval sur août et septembre, la Sinquefield Cup.

Sites divers stades[modifier | modifier le code]

Jumelage[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

La série télévisée Superstore se déroule à Saint-Louis.

La bande dessinée en ligne et le court métrage Lackadaisy se déroule a Saint-Louis en 1927.

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite phonémiquement selon la norme Alphabet phonétique international.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « 2020 Census Demographic Data Map Viewer » [archive du ] (consulté le )
  2. (en) Steven Hahn, A nation under our feet : Black political struggles in the rural South, from slavery to the great migration, Belknap Press of Harvard University Press, , 610 p. (ISBN 978-0-674-01169-4, OCLC 51898845).
  3. Voir sur le sujet mission catholique : [1] Journal historique et littéraire, 2 Volumes. (Google Livre).
  4. Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, p. 409.
  5. Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, p. 469.
  6. En 1904, George Warren Brown, propriétaire d'une marque de chaussures de Saint-Louis, la Brown Shoe Company, profite de la popularité du personnage pour l'associer à son entreprise. Buster Brown est toujours en 2010 le symbole de la Brown Shoe Company, ainsi que des Buster Brown Textiles de Wilmington (Delaware).
  7. Il constitue un exemple représentatif de l'école de Chicago et se caractérise par son ossature en acier apparente doublée d'une seconde ossature en béton. Collectif, Histoire de l'art, du Moyen Âge à nos jours, 2009, p. 768. (ISBN 978-2035843456).
  8. Le recensement de 1900 [2]. Bureau du recensement des États-Unis, consulté le 06.12.2016.
  9. Denise Artaud, L'Amérique en crise : Roosevelt et le New Deal, Paris, Armand Colin, , 239 p. (ISBN 2-200-37116-0), p. 28.
  10. 2010 Census U.S. Gazetteer Files [3]
  11. New Data Confirms Strong Earthquake Risk to Central U.S. | LiveScience
  12. Jean-Paul Amat, Lucien Dorize, Charles Le Cœur, Emmanuelle Gautier, Éléments de géographie physique, Paris, Bréal, coll. Grand Amphi, 2015, (ISBN 978-2749533650).
  13. http://www.nws.noaa.gov/climate/xmacis.php?wfo=lsx
  14. (en) « The Mississippi River Flood Of 1993 », Weather.com (consulté le ).
  15. (en) Missouri Historical Society, « The Founding of St. Louis », National Park Service (consulté le ).
  16. (en) « America's Most-Visited Zoos », sur travelandleisure.com, .
  17. [4] - Art Gets Its Space In the Midwest, Howard Hilary, June 28 2009, The New York Times Company, accessdate : May 15 2011.
  18. St. Louis city QuickFacts, Bureau du recensement des États-Unis des États-Unis (1er juillet 2009)
  19. (en) « White House MSA Definitions » [PDF].
  20. Mise à jour : St. Louis ville, Missouri (County) et État du Missouri [5] census.gov.
  21. (en) « Saint-Louis, MO Population - Census 2010 and 2000 », sur censusviewer.com.
  22. (en) « Population of Missouri - Census 2010 and 2000 », sur censusviewer.com (consulté le ).
  23. (en) « Profile of General Population and Housing Characteristics: 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur factfinder.census.gov (consulté le ).
  24. (en) « American FactFinder - Results »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur factfinder.census.gov (consulté le ).
  25. a b et c (en) « Poverty status in the past 12 months »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur factfinder.census.gov.
  26. « St Louis est la ville la plus dangereuse des États-Unis », Amerique 24, .
  27. Julie Malo, « Vous visitez les États-Unis ? Voici les villes où prendre vos précautions », sur Le Figaro,
  28. « St. Louis : La « Porte de l’Ouest » renaît », sur laroute66.fr (consulté le ).
  29. (en) « Major Elements of the U.S. Freight Transportation System 2002 » [PDF], Bureau of Transportation Statistics, (consulté le ).
  30. Statistique d'entreprise 2015, St. Louis ville [6], consulté le 6 décembre 2016.
  31. Charlotte Mikolajczak, « Saint-Louis, berceau de la Bud, a la gueule de bois », sur Courrier international, La Libre Belgique, (consulté le ).
  32. http://www.agripurina.ca/ag/fr/a-propos-de-nous/index.jsp
  33. (en) « defensenews.com », sur defensenews.com.
  34. Site (en) [7]
  35. National Park Service : [8], consulté le 13 décembre 2016.
  36. C'est certainement aujourd'hui l'arrêt de la Cour suprême le plus unanimement réprouvé, et il entache gravement la réputation du Président de la Cour suprême des États-Unis (1864) Roger Brooke Taney.
  37. Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, , p. 201.
  38. Andrew O’Hehir, La huitième merveille du monde : les grandes pyramides du Mississippi dans Courrier international, no 983, 3.09.2009, [9]
  39. (en) « Tribute to James S. McDonnell by John F. McDonnell », sur James S. McDonnell Foundation, .
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  41. http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304159304575183463721620890 - This Museum Exposes Kids to Thrills, Chills and Trial Lawyers - May 1, 2010 - Wall Street Journal - Dougherty, Connor (The Wall Street Journal).
  42. The National Blues Museum, consulté le .
  43. Liste non exhaustive [10], consulté le 26 novembre 2016.
  44. (en) Site officiel
  45. « NHL : Saint-Louis domine San José et rejoint Boston en finale », sur L'Équipe, (consulté le )
  46. M. Ma., « NHL : le titre des St Louis Blues en chiffres », sur L'Équipe, (consulté le )
  47. AFP, « NHL : SAINT-LOUIS REMPORTE SA PREMIÈRE COUPE STANLEY », sur sport24.lefigaro.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Bourgeois de Mercey, Le Missouri, Amazon Media, coll. « Format Kindle », xixe siècle (ASIN B01924JK14)
  • (en) Alice Irène Fitzgerald, Missouri's Literary Heritage for Children and Youth: An Annotated Bibliography of Books About Missouri, University of Missouri Press, (ISBN 978-0826203465)
  • (en) Ernst C. Krohn et J. Bunker Clark, Music Publishing in St. Louis, Harmonie Park Press, coll. « Monographs & Bibliographies in American Music », (ISBN 978-0899900438)
  • (en) Asion Perruso, Who's Who in the Midwest 2015: Including Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Michigan, Minnesota, Missouri, Nebraska, North Dakota, Ohio, South Dakota, and Wisconsin, Marquis Who's Who, (ISBN 978-0837907451)
  • (en) Marshall S. Snow, History of the Development of Missouri, and Particularly of Saint Louis; Volume 1, Palala Press, (ISBN 978-1347434819)
  • (en) Marshall S. Snow, History of the Development of Missouri, and Particularly of Saint Louis; Volume 2, Leopold Classic Library, (ASIN B01G3899RC)
  • (en) Université Washington de Saint-Louis, Inauguration of Washington University at Saint Louis, Missouri, April 23, 1857, Wentworth Press, (ISBN 978-1372761249)
  • (en) Missouri State Board of Agriculture, Thrity-Ninth Annual Report of the Missouri State Board of Agriculture: A Record of the Work for the Year 1906; Also Valuable Information on Breeding ... Growing Crops, Dairying, Agriculture and Live, Forgotten Books, (décembre 2016) (ISBN 978-1334521812)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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