Jump to content

Évreux

Évreux
Évreux
L'hôtel de ville.
Blason de Évreux
Blason
Évreux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
(préfecture)
Arrondissement Évreux
(chef-lieu)
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
(siège)
Maire
Mandat
Guy Lefrand (LR)
2020-2026
Code postal 27000
Code commune 27229
Démographie
Gentilé Ébroïcien
Population
municipale
47 289 hab. (2021 en évolution de −4,32 % par rapport à 2015)
Densité 1 788 hab./km2
Population
agglomération
59 052 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 49° 01′ 37″ nord, 1° 09′ 05″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 146 m
Superficie 26,45 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Évreux
(ville-centre)
Aire d'attraction Évreux
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Évreux-1, d'Évreux-2 et d'Évreux-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première et deuxième circonscriptions
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Évreux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Évreux
Géolocalisation sur la carte : Eure
Voir sur la carte topographique de l'Eure
Évreux
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Évreux
Liens
Site web evreux.fr

Évreux est une commune française, préfecture du département de l’Eure en Normandie, arrosée par l'Iton.

Géographie

[edit | edit source]

Localisation

[edit | edit source]

Les communes limitrophes sont Angerville-la-Campagne, Arnières-sur-Iton, Aviron, Fauville, Gauville-la-Campagne, Gravigny, Guichainville, Huest, Parville et Saint-Sébastien-de-Morsent.

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

La commune d'Évreux se trouve dans le département de l'Eure, en région Normandie[I 1]. Elle est située à 96 kilomètres de Paris.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[1] : Gravigny (2,8 km), Fauville (3,3 km), Aviron (4,0 km), Angerville-la-Campagne (4,1 km), Huest (4,3 km), Parville (4,4 km), Arnières-sur-Iton (4,6 km), Saint-Sébastien-de-Morsent (4,9 km).

Communes limitrophes

[edit | edit source]

Géologie et relief

[edit | edit source]
Canards barbotant dans l'Iton.
Canards barbotant dans l'Iton.

L'agglomération, initialement construite dans la vallée de l'Iton, s'étend vers le sud-est, sur le plateau de craie sénonienne, recouvert de silex, et saupoudré de sables de Lozère[3],[4],[5].

En direction d'Arnières-sur-Iton, on trouve une carrière ouverte dans les sables stampiens.[6] L'ensemble est recouvert de sables de Lozère. Il s'agit d'une poche karstique remplie de sable[3].

Panorama d'Évreux

Hydrographie

[edit | edit source]
L'Iton au cœur d'Évreux, rue Saint Sauveur.

La ville est traversée par l'Iton[7].

Sa dérivation, l'Espringale, court le long des remparts de la ville[8].

Climat

[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[10]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Huest à 4 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 600,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme

[edit | edit source]

Typologie

[edit | edit source]

Au , Évreux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Évreux, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[17],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,4 %), forêts (24,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,9 %), terres arables (8,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,5 %), prairies (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[edit | edit source]

Le maire de la reconstruction fut Georges Bernard. Il fait obtenir à la ville la Légion d'honneur et la Croix de guerre 1939-1945 avec palme[21].

L'aspect de la ville actuelle doit son origine à la reconstruction d'après-guerre 1939-1945, dont les travaux ont été conduits par l'architecte Pierre Bailleau[22],[23], qui eut pour collaborateur Albert de Brettes[24].

Cette ville se compose de quatorze quartiers : La Cavée rouge, Clos au Duc, Nétreville, Saint-Léger, Centre-ville, Saint-Michel, Navarre, Cambole, La Madeleine, La Censurière, La Ronde, La Filandière et Panette.

Saint-Michel, l'un de ses quartiers situé au Nord-ouest sur un promontoire calcaire, est un quartier d'Évreux depuis 1921, auparavant commune indépendante[réf. nécessaire]. Ce quartier résidentiel et périurbain a profondément été remanié par les urbanistes de la reconstruction des Trente Glorieuses.

Voies de communication et transports

[edit | edit source]

Voies routières

[edit | edit source]

Évreux et ses communes limitrophes sont reliées par les routes suivantes :

Au-delà de ces communes du Grand Évreux Agglomération, les communes plus lointaines sont accessibles par les routes suivantes :

Transport ferroviaire

[edit | edit source]
Gare d'échange multimodal.

La gare d'Évreux-Normandie fait partie du réseau de la SNCF[25].

Les principales lignes de desserte sont Évreux - Bueil - Paris Saint-Lazare et Caen - Bernay - Évreux - Paris Saint-Lazare.

Il existait, au XXe siècle, une liaison ferroviaire entre Évreux et Rouen, laquelle a été abandonnée depuis. Désormais, la liaison entre Évreux et Rouen se fait en autocar[26].

Transports en commun

[edit | edit source]
Arrêt rue de la Harpe.

Le système de transport urbain est ouvert aux habitants de la communauté d'agglomération pour leurs déplacements quotidiens urbains et interurbains. Ce réseau, géré par Trans Urbain, dessert 8 communes (Aviron, Angerville-la-Campagne, Arnières-sur-Iton, Évreux, Gravigny, Guichainville, Normanville et Saint-Sébastien) sur les soixante-deux que comporte l'agglomération.

Le réseau est constitué depuis de 9 lignes de bus fonctionnant en semaine, de 4 lignes de bus les dimanches et jours fériés et d'une navette « T9 » circulant en centre-ville. Le transport à la demande a fait son apparition en 2002.

En outre, la gare routière est le point de connexion du réseau interurbain de l'Eure.

Transport aérien

[edit | edit source]

La base aérienne 105 Évreux-Fauville « Commandant Viot » de l'Armée de l'air française est située à sept kilomètres environ à l'est d'Évreux, dans la commune de Fauville. Créée en 1952, elle accueille principalement des unités affectées au transport aérien militaire.

Habitat et logement

[edit | edit source]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 26 304, alors qu'il était de 25 528 en 2013 et de 24 879 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 85,0 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 68,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Évreux en 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (6,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 32,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,0 % en 2013), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Évreux en 2018.
Typologie Évreux[I 2] Eure[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 85,0 85,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 6,3 9,7
Logements vacants (en %) 13,6 8,3 8,2

Toponymie

[edit | edit source]

Attestations anciennes

[edit | edit source]

Le nom celtique originel d'Évreux est attesté sous la forme Μεδιολάνιον (Médiolanion) dans la Géographie de Ptolémée vers 150 et Mediolanum au IVe siècle (Ammien Marcellin, Itinéraire d'Antonin)[27].

Le nom actuel, dérivé du nom gaulois des Éburovices, est attesté à la fin du Xe siècle : Ebrocas (Richer de Reims) ; puis Ebroas en 1024 et en 1034 (Fauroux 87), Ebroys en 1055 - 1066 (Fauroux 208)[28].

Étymologie

[edit | edit source]

Mediolanum est un toponyme des plus fréquents en zone celtique (Milan, Meillant, Mesland, Meylan, Molain, etc.)[29].

Ce terme est interprété comme signifiant « au milieu de la plaine » par la plupart des linguistes et des toponymistes[30]. Il s'agirait d'un composé des termes gaulois medio- « milieu » (semblable au latin medium et au vieil irlandais mide) et lanum « plaine » (à rapprocher du latin planum[31], avec chute du [p] initial indo-européen dans les langues celtiques). La situation d'Évreux au débouché de la forêt pourrait justifier une acception particulière du mot lanum évoquant un « défrichement »[32].

Mais des recherches souvent plus contemporaines proposent une hypothèse alternative mediolanum = « plein-centre », c'est-à-dire « centre sacré » ; cette hypothèse repose sur une analogie avec Medionemeton (nemeton = « temple ») et le germanique *media-gardaz « enclos du milieu » (cf. vieux norrois miðgarð, gotique midjun-gards « monde »)[33]. De plus, les Mediolanum se trouv(ai)ent parfois excentrés, retirés et parfois même sur des hauteurs[33].

Évreux représente une évolution phonétique à partir du nom de la tribu gauloise des Éburovices, qualificatif attribué à une fraction du grand peuple des Aulerques (latin Aulerci) qui occupait un important territoire situé à l'ouest - nord-ouest de la Gaule. La forme initiale devait être *Eburovicas / *Eburicas[31] que François de Beaurepaire[31] cite cependant sans l'astérisque caractérisant une forme hypothétique. L'abandon du toponyme celtique antique répond à un processus commun en Gaule. En effet, la plupart des chefs-lieux des cités gallo-romaines ont abandonné leur nom d'origine au Bas-Empire et adopté celui du peuple dont elles étaient la civitas (cf. Lutèce, chef-lieu des Parisis, qui est devenu Paris).

Histoire

[edit | edit source]

Dans la Gaule indépendante, Gisacum (le Vieil-Évreux) semble avoir été un sanctuaire commun à trois peuples, les Aulerques Éburovices, Aulerques Cénomans et Aulerques Diablintes. Après la conquête romaine en 52 av. J.-C., le centre administratif de la civitas des Éburovices est fixé à 5 km de là, à Mediolanum Aulercorum, sur l'emplacement actuel d'Évreux, tandis que Gisacum subsiste comme un centre religieux prospère[34].

Siège épiscopal à partir du IVe siècle, capitale du comté d'Évreux vers 990, elle appartient au duché de Normandie, uni au royaume d'Angleterre de 1066 à 1204. Pairie (1316 et 1427) et duché-pairie (1569-1584), la ville, au XIVe siècle, est le centre du pouvoir d'une branche capétienne ayant régné sur le royaume de Navarre : les Évreux-Navarre. Charles II de Navarre (1332-1387), dit Charles le Mauvais, mène un jeu d'intrigues complexes pendant la guerre de Cent Ans[35]. La ville est de nouveau occupée par les Anglais de 1418 à 1441.

Après son retour sous la tutelle des rois de France, Évreux est une ville ecclésiastique paisible, un moment troublée pendant les guerres de Religion et la Révolution. Au XIXe siècle, elle connaît un développement de l'industrie textile.

Évreux était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[36].

Sous la Ve République, Évreux se voit consacrer deux timbres-poste : le pour la châsse de saint Taurin, chef-d'œuvre de l'orfèvrerie française du XIIIe siècle[37] ; le pour la tour de l'Horloge.

Politique et administration

[edit | edit source]

Découpage territorial

[edit | edit source]

La commune d'Évreux est membre de l'intercommunalité Évreux Portes de Normandie[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Évreux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Évreux, au département de l'Eure, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Normandie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend des cantons de Évreux-1, Évreux-2 et Évreux-3 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

Élections municipales et communautaires

[edit | edit source]

Élections de 2020

[edit | edit source]
Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Guy Lefrand 4170 50,97 % 33 32
Timour Veyri 3008 36,76 % 8 8
Guillaume Rouger 1003 12,26 % 2 2

Le conseil municipal d'Évreux, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[40], pour un mandat de six ans renouvelable[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 43[42]. Les quarante-trois conseillers municipaux sont élus au second tour avec un taux de participation de 31,1 %, se répartissant en trente-trois issus de la liste conduite par Guy Lefrand, huit issus de celle de Timour Veyri et deux issus de celle de Guillaume Rouger[43].

Guy Lefrand, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [44].

Les quarante-deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de l'intercommunalité Évreux Portes de Normandie se répartissent en : liste de Guy Lefrand (32), liste de Timour Veyri (8) et liste de Guillaume Rouger (2)[43].

Liste des maires

[edit | edit source]
Hôtel de ville.

Le maire actuel, médecin de profession, est Guy Lefrand, membre du parti Les Républicains et ancien suppléant du député de l'Eure Bruno Le Maire.

Autres élections

[edit | edit source]

Récapitulatif de résultats électoraux récents

[edit | edit source]
Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 32,32 PRG 21,95 FN 14,84 FG 10,93 UMP 51,74 PRG 36,17 FN 12,08
Européennes 2014[45] FN 23,41 UMP 22,36 PS 13,08 EELV 10,47 Tour unique
Régionales 2015[46] UDI 30,76 PS 25,10 FN 23,69 FG 7,11 PS 39,05 UDI 38,17 FN 22,79
Présidentielle 2017[47] EM 24,53 LFI 24,30 FN 19,18 LR 17,60 EM 69,70 FN 30,30 Pas de 3e
Européennes 2019[48] LREM 22,77 RN 21,93 EELV 13,40 LR 7,59 Tour unique
Municipales 2020 LR 42,11 PS 23,18 LREM 14,80 DVG 8,66 LR 50,97 PS 36,76 LREM 12,26

Distinctions et labels

[edit | edit source]

En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[49].

Instances judiciaires et administratives

[edit | edit source]

Le tribunal judiciaire occupe l'ancienne église des Eudistes[50].

Le tribunal de commerce est accessible par la rue de la Petite-Cité[51].

La maison d'arrêt, mise en service en 1912, est sise 92, rue Pierre-Semard[52].

Politique culturelle

[edit | edit source]

La ville d'Évreux a inauguré en 2016 la salle des Musiques actuelles (Smac)[53] logée dans le bâtiment du Kubb (orthographié à l'anglaise) ainsi que le cabaret équestre en 2017 répondant à une priorité depuis les années 1980 de la municipalité d’œuvrer pour démocratisation de la culture[Quoi ?][54].

Jumelages

[edit | edit source]

Équipements et services publics

[edit | edit source]

Enseignement

[edit | edit source]

Évreux est située dans l’académie de Normandie.

Établissements scolaires

[edit | edit source]

Collèges :

Lycées :

Enseignement universitaire

[edit | edit source]

Enseignement de musique, danse et art dramatique

[edit | edit source]

La commune est dotée historiquement d'une école de musique, obéissant aux règles d'organisation et fonctionnement des conservatoires à rayonnement départemental (CRD). C'est l'ancien couvent des Capucins qui héberge cette entité indépendante de la commune.

Il existe depuis 2015 un manège équestre dans l'ancienne caserne des "7e chasseurs" et du "6e dragons" dite communément quartier Tilly dans le quartier Saint-Léger près de l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Sauveur.

Santé

[edit | edit source]

Population et société

[edit | edit source]

Démographie

[edit | edit source]

Évolution démographique

[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[59],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 47 289 habitants[Note 4], en évolution de −4,32 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8 0008 4269 5119 7289 96310 28711 70611 80212 877
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
12 22712 26512 32013 35014 62715 84716 75516 93217 766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
18 29218 97118 95718 23418 84119 31520 11620 43623 647
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
36 69542 55047 41246 04549 10351 19851 23949 35948 899
2021 - - - - - - - -
47 289--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[edit | edit source]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 21 761 hommes pour 24 946 femmes, soit un taux de 53,41 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,6 
75-89 ans
8,9 
12,9 
60-74 ans
14,3 
19,1 
45-59 ans
19,2 
19,2 
30-44 ans
18,2 
21,6 
15-29 ans
20,2 
21,0 
0-14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2021 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,4 
75-89 ans
8,8 
17,3 
60-74 ans
18,1 
20,7 
45-59 ans
20 
18,8 
30-44 ans
18,6 
16,3 
15-29 ans
14,5 
20 
0-14 ans
18,3 

Manifestations culturelles et festivités

[edit | edit source]

Plusieurs événements ont lieu à Évreux chaque année, le plus souvent sur la place devant la mairie ou le long des berges de l'Iton :

  • 21 juin : fête de la musique ;
  • La fête de la pomme (délocalisée à Conches-en-Ouche à partir de l'année 2009) ;
  • Les bouquinistes (délocalisée à Pacy-sur-Eure pour l'année 2009, puis de nouveau à Évreux depuis 2014) ;
  • Juin : fête de la fraternité ;
  • Chaque été a lieu le village du sport et de la culture sur le pré du Bel-Ébat[64] ;
  • Les 3 et 4 octobre 2015 eurent lieu les 1res fêtes normandes avec, pour invité d'honneur, la ville de Bayeux. Cet événement a vocation à devenir un rendez-vous annuel pour le public ébroïcien.

Depuis 2017, la ville accueille le festival « Rock in Évreux » succédant au Rock dans tous ses états. De 1983 à 2016, la ville d'Évreux a accueilli ce festival de musique qui se déroulait le dernier week-end du mois de juin[65].

L'hippodrome de la ville est en outre construit sur le site de l'ancien château de Navarre.

Sports

[edit | edit source]

Clubs professionnels

[edit | edit source]

Autres clubs

[edit | edit source]
  • ALM Évreux Judo Jujitsu ;
  • Évreux Bridge Club[66] ;
  • ALM Évreux Muay Thaï ;
  • Évreux Football Club 27 ;
  • Associations Sportives d’Évreux ;
  • Jeanne-d'Arc Escrime[67] ;
  • Évreux AC Rugby (Fédérale 3) ;
  • Évreux AC Haltérophilie - Musculation - Force Athlétique ;
  • Dojo Club d’Évreux ;
  • Ichi no Senshi, club de kendo.
  • Evreux BMX
  • Léopard Dodgeball 27

Médias

[edit | edit source]

Presse écrite

[edit | edit source]

Les médias locaux sont Paris Normandie ou encore les hebdomadaires Eure-Infos/la Dépêche de Normandie.

Radios

[edit | edit source]
  • France Bleu Normandie (89.5 FM)[68] : radio locale publique de la Normandie. Ses studios sont à Rouen.
  • Principe Actif (102.4 FM)[69] : première radio FM ébroïcienne autorisée en 2008, elle prône « Le mix des cultures » depuis 2002. Elle intervient dans une majorité d'événements dans l'Eure, comme des concerts ou festivals de l'agglomération. En 2015, le CSA lui accorde une seconde fréquence : 95.9 FM à Verneuil-sur-Avre[70].
  • Radio Cristal (102.9 FM) : radio locale commerciale de la Normandie. Elle appartient au groupe Précom qui est détenu par Ouest France. Ce groupe est aussi propriétaire de la radio Hit West qui émet dans le Grand Ouest.

Virgin Radio (Groupe lagardère) n'a pas de fréquence propre pour Evreux mais son studio local s'y situe et diffuse pour Bonnières-sur-Seine sur la fréquence (88.8 FM) ainsi qu'à Pacy-sur-Eure, Le Val d'Hazey etc. Un programme local qui a lieu de 16h à 20h sous l'appellation Virgin radio Vallée de seine.

RMC et ainsi que tout le groupe NRJ (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons) n'ont pas de fréquence propre sur Évreux, leur réception étant assurée par leur fréquence rouennaise (NRJ 100.5, Nostalgie 105.3 et Rire et Chansons 103.3).

Télévision

[edit | edit source]

Outre les chaînes diffusées en France métropolitaine, France 3 Normandie et La Chaîne normande sont recevables sur l'agglomération ébroïcienne grâce au site TDF du château d'eau de Nétreville situé rue Jean-Bart. Celui de Grand-Couronne est moyennement reçu. Un bureau local de France 3 se trouve au 3 bis, rue de Verdun.

Lieux de culte

[edit | edit source]

Évreux est le siège d'un évêché depuis le milieu du IVe siècle, fondé par saint Taurin, premier évêque d'Évreux. Le diocèse d'Évreux fut remodelé à la suite du Concordat de 1801, correspondant désormais au département de l'Eure. La cathédrale Notre-Dame, où se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, est la marque visible de la capitale du diocèse.

Tandis que le palais épiscopal du XVe siècle[71] est reconverti en musée en 1961, le centre diocésain Saint-Jean regroupe les services du diocèse, no 11bis, rue Jean-Bart, dans le quartier de Nétreville.

La ville d'Évreux est aujourd'hui découpée en deux paroisses principales, tandis que deux quartiers de la ville sont rattachés à des paroisses comprenant d'autres villes et villages, à savoir :

À cela s'ajoutent :

Côté protestant ;

Le culte antoiniste dispose d'un temple de style néo-gothique, situé 3 rue de Dreux, et qui fut inauguré le .

Côté musulman, il existe plusieurs salles de prière dans le quartier de la Madeleine, notamment rue de la Forêt (salle Assalam, salle chemin de la Réussite) et une autre dans le quartier de Nétreville.

Économie

[edit | edit source]

Revenus

[edit | edit source]

En 2018, la commune compte 20 916 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 45 042 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 630 [I 6] (21 700  dans le département[I 7]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (51,5 % dans le département).

Emploi

[edit | edit source]
Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 12,2 % 15,2 % 14,7 %
Département[I 9] 8,1 % 10 % 9,9 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 29 828 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (54,9 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Évreux[Carte 2],[I 11]. Elle compte 35 263 emplois en 2018, contre 37 357 en 2013 et 38 467 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 16 589, soit un indicateur de concentration d'emploi de 212,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,5 %[I 12].

Sur ces 16 589 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 115 travaillent dans la commune, soit 67 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 70,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,2 % les transports en commun, 14 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

À la fin du XVIIIe et au XIXe siècle, l'industrie textile est une importante source de revenus. La manufacture de coutil fondée par Passot emploie à elle seule 1 500 personnes au début du XIXe siècle[73].

Entreprises et commerces

[edit | edit source]

Évreux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.

Société notoires

[edit | edit source]

Industrie pharmaceutique

[edit | edit source]

Si l'industrie ébroïcienne du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle fut une industrie lourde liée au textile et aux usines d'armement[74], celle de la seconde moitié du XXe siècle fut celle de l'industrie de pointe dans l’électronique comme Philips Évreux[75], qui passe à la fin des trente glorieuse pour l'usine la plus moderne d'Europe. Dans l'industrie pharmaceutique, le fleuron est sans conteste Glaxo[76], l'un des plus grands employeurs d'Évreux, en position dominante sur le marché des médicaments contre le Sida, les trithérapies mais aussi courant 2020-2021 dans la recherche contre le coronavirus 19[77]. Le secteur pharmaceutique est soutenu par un vivier de main-d’œuvre qualifiée qu'est l'IUT d’Évreux spécialisé dans la packaging et la biologie[78]. Le secteur pharmaceutique, en raison de sa haute technicité et sa complexité, est le plus dynamique et le plus rentable de l'économie secondaire ébroïcienne. Ce secteur continue à se développer avec la naissance Pholopharma à la suite d'un partenariat en 2019[79].

Culture locale et patrimoine

[edit | edit source]

Lieux et monuments

[edit | edit source]
Cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
Palais de justice, ancien séminaire eudiste
Palais de justice, ancien séminaire eudiste.

Malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, il subsiste quelques monuments notables ; dix d'entre eux sont classés ou inscrits aux Monuments historiques :

Patrimoine culturel

[edit | edit source]
Le théâtre : travaux en octobre 2017.

Patrimoine naturel

[edit | edit source]

L'érable sycomore situé au square Georges-Brassens est labellisé arbre remarquable depuis 2013.

Sites classés

[edit | edit source]

Personnalités liées à la commune

[edit | edit source]
Geoffroy de Beaulieu (à droite), confesseur de Saint Louis.

Patrons d'Évreux

[edit | edit source]
  • Assomption de Notre-Dame (fêtée le 15 août), depuis la dédicace de l'église cathédrale en 1077.
  • Saint Taurin, évangélisateur de l'Évrecin et premier évêque d'Évreux, il en est le patron céleste principal. Il est fêté le 11 août, et l'église abbatiale Saint-Taurin lui est consacrée. Son corps fut retrouvé par son successeur saint Laudulphe, et l'abbé Boudon relança son culte au XVIIe siècle.
  • Saint Louis (1214-1270) est patron secondaire de la cité. Il vint assister le 19 octobre 1259 au sacre de l'évêque d'Évreux Raoul III de Grosparmy en l'abbatiale Saint-Taurin. Il est fêté le 25 août, jour de sa mort (et de la Libération de la ville en 1944). L'église ébroïcienne des Jacobins, Dominicains qu'il appela dans la ville, devint en 1299 la première église de France consacrée au roi tout juste canonisé (1297), d'ailleurs représenté sur la châsse contemporaine de saint Taurin. Son confesseur, Geoffroy de Beaulieu, était natif d'Évreux.

Natifs d'Évreux

[edit | edit source]
Lucien Saint.
Léon Walras.
Louis Marie Turreau.
François Buzot.

Autres personnalités

[edit | edit source]

Héraldique, logotype et devise

[edit | edit source]

Jusque vers la fin du XVe siècle, armes de Louis de France, comte d’Évreux († 1319) :

Blason Blasonnement :
D’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.
Commentaires : Ces armes sont dites "d'Évreux ancien".

Depuis le XVIe siècle, armes actuelles de la ville d’Évreux :

Blason Blasonnement :
D’azur, à trois fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.
Commentaires : Ces armes, dites d’Évreux moderne, à trois fleurs de lis au lieu d’un semé de fleurs de lis, sont attestées au moins à partir de Jean III de Navarre (Jean II d’Albret) (1469-1516), comte de Penthièvre et de Périgord, vicomte de Tartas et de Limoges et roi de Navarre (du chef de sa femme, descendante de la maison d’Évreux), qui les arborait sur une partie de son écu.

Notes et références

[edit | edit source]

Notes et cartes

[edit | edit source]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur observatoire des territoires (consulté le ).

Références

[edit | edit source]

Site de l'Insee

[edit | edit source]
  1. a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Évreux - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Évreux - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Eure - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Évreux » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Eure » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Évreux » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Eure » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Évreux » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

[edit | edit source]
  1. « Communes les plus proches d'Évreux », sur villorama.com (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  3. a et b Francis Doré et G. Bignot, Normandie, Maine, Paris, Dunod, , 216 p. (ISBN 978-2-10-050695-8), p. 181.
  4. André Journaux, « Géomorphologie de la Normandie occidentale », Annales de Normandie, vol. 15, no 4,‎ , p. 602–604 (lire en ligne, consulté le )
  5. http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0150N.pdf.
  6. http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0149N.pdf
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Iton (H43-0400) » (consulté le ).
  8. L'espringale, n° de nomenclature 146 sur un plan de la ville d'Évreux établi en 1845.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  12. « Orthodromie entre Évreux et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Évreux-Huest » (commune de Huest) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Évreux-Huest » (commune de Huest) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 d'Évreux », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Évreux », sur insee.fr (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  21. « Assemblée générale de la Section d’entraide des membres de la Légion d’honneur », sur evreux.fr (consulté le ).
  22. a b c et d Sources fascicule 20 personnalités qui ont fait Évreux édité à l'occasion des Journées du Patrimoine 2010 par les Archives municipales d'Évreux.
  23. Éléments biographiques concernant Pierre Bailleau (1905-1957), en ligne sur l'institut national d'histoire de l'art [1].
  24. Éléments biographiques concernant Albert de Brettes, en ligne sur l'institut national d'histoire de l'art [2].
  25. « TER SNCF - Haute_Normandie », sur ter-sncf.com via Wikiwix (consulté le ).
  26. « Transport ferroviaire. La ligne Évreux-Rouen, un projet toujours sur les rails », sur actu.fr (consulté le ).
  27. Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms des communes de Normandie - IV », Annales de Normandie, vol. 12, no 3,‎ , p. 1–8 (lire en ligne, consulté le ).
  28. de Beaurepaire 1981, p. 106.
  29. Xavier Delamarre (préf. Pierre-Yves Lambert), Dictionnaire de la langue gauloise une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Ed. Errance, coll. « Hespérides », , 352 p. (ISBN 978-2-87772-198-1, OCLC 434377531), p. 220-221.
  30. Jean-Marie Desbordes, « Un problème de géographie historique : le Médiolanum chez les Celtes », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 10, no 3,‎ , p. 187–201 (DOI 10.3406/racf.1971.1736, lire en ligne, consulté le ).
  31. a b et c de Beaurepaire 1981, p. 106-107.
  32. Marcel Baudot in Troisième congrès de toponymie, Louvain, 1951, p. 585-590.
  33. a et b Xavier Delamarre, op. cit.
  34. M. Le Pésant, « Gisacum (Le Vieil-Évreux) » in Richard Stillwell et al., The Princeton Encyclopedia of Classical Sites, Princeton University, 2017, p. 355 [3].
  35. Michel Nortier, « Une thèse sur la Maison d'Évreux-Navarre au XIVe siècle : Philippe Charon, Princes et principautés au Moyen Âge. L'exemple de la principauté d'Évreux, 1298-1412 », Annales de Normandie, vol. 57, no 1,‎ , p. 151–166 (DOI 10.3406/annor.2007.1609, lire en ligne, consulté le )
  36. Bertrand Pâris, « Charlotte Corday », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-décembre 2021, p. 18 (ISSN 1271-6006).
  37. Timbre La châsse saint Taurin Évreux.
  38. « Évreux Portes de Normandie - fiche descriptive au  », sur Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  39. « Découpage électoral de l'Eure (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  40. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  41. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  42. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  43. a et b « Résultats du 1er tour pour Évreux », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Résultats des élections européennes 2014 ».
  46. « Résultats des élections régionales 2015 ».
  47. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
  48. « Résultats des élections européennes 2019 ».
  49. Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
  50. « L'histoire du palais de justice d'Évreux », sur ca-rouen.justice.fr (consulté le ).
  51. « Greffe du Tribunal de Commerce d'Évreux », sur greffe-tc-evreux.fr (consulté le ).
  52. Observatoire International des Prisons, « Maison d’arrêt d’Evreux », sur oip.org (consulté le ).
  53. « SMAC Évreux », sur lasa.fr (consulté le ).
  54. « LE TANGRAM | Évreux - Louviers », sur letangram.com (consulté le ).
  55. Vincent Folliot, « Dans l’Eure, l’histoire de l’aviation plane sur les relations franco-allemandes », sur Paris-Normandie, (consulté le ).
  56. Catherine ROL, « La ville d’Évreux célèbre 60 ans de jumelage », sur Paris-Normandie, (consulté le ).
  57. « Jumelage. Le maire d'Evreux engage de nouveaux partenariats avec la ville de Kashira (Russie) », sur actu.fr (consulté le ).
  58. guy lefrand maire d'evreux et abdoulaye Balde maire deZinguinchor, « commune de Ziguinchor et evreux charte de partenariat », ville d'evreux,‎ , p. 1 (lire en ligne [PDF])
  59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Évreux (27229) », (consulté le ).
  63. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Eure (27) », (consulté le ).
  64. Village du sport et de la culture
  65. « A Évreux, le Rock ne sera plus dans tous ses états », Télérama.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. « Fédération Française de Bridge », sur Fédération Française de Bridge (consulté le ).
  67. « Escrime » (consulté le ).
  68. On peut aussi l'écouter sur 100.1 FM. Cette fréquence émet depuis le site d'émission de Grand-Couronne
  69. « Radio Principe Actif », sur Radio Principe Actif (consulté le ).
  70. "La radio associative Principe Actif déploie ses ondes" sur ouest-france.fr
  71. Notice archéologique et historique sur l'évêché d'Évreux.
  72. a et b L'église Saint-Michel bénéficie du Label « Patrimoine du XXe siècle » selon Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - no 119 du 31 juillet 2014
  73. Léon Dubreuil, « LA CONDITION DES MÉTIERS A ÉVREUX EN 1789 », Revue d'histoire économique et sociale, vol. 9, nos 1/4,‎ , p. 10–49 (ISSN 0035-239X, lire en ligne, consulté le )
  74. Michel, Développement des villes moyennes. Chartres, Dreux, Evreux : Tome I, Éditions de la Sorbonne, , 839 p. (ISBN 979-10-351-0128-2, lire en ligne).
  75. « Le documentaire sur l’ancienne usine Philips d’Évreux est en ligne sur YouTube », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  76. « Èvreux. Un nouveau souffle pour GSK qui fête ses 50 ans et investit 90 millions d'euros », sur actu.fr (consulté le ).
  77. « Coronavirus. Production garantie chez GSK, l’usine pharmaceutique à Évreux », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  78. « Des portes ouvertes calmes à l’IUT d’Évreux, samedi », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  79. « Avec Polepharma, la région pourrait devenir un berceau de l’industrie pharmaceutique », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  80. Notice no PA00099408, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. Notice no PA00099405, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  82. Notice no PA00099400, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. Notice no PA00099403, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. Notice no PA00099407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. Notice no PA00099401, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Le Conservatoire à Rayonnement Départemental », sur evreux.fr (consulté le ).
  87. Léon Alexandre Legendre, né en 1864 à Villez-Champ-Dominel, cité par Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun, Louis Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907), préface de Charles Garnier, Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p. 321 en ligne [4]
  88. Notice no PA27000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. Notice no PA00132692, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. Notice no PA00099402, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Structurae - Hôtel de ville d'Évreux
  92. Évreux en 1889, publication de la ville d'Évreux [5].
  93. Transferts du château de Navarre aux débuts de la Révolution.
  94. « Antinoüs du Belvédère », notice no PM27000729, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  95. « Diane à la biche », notice no PM27000728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  96. « Hercule et Télèphe », notice no PM27000727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  97. « Ouvrages Eiffel : France », sur Association des descendants de Gustave Eiffel (consulté le ).
  98. Gilles Deshayes, « Évreux (Eure). Couvent de la Providence », Archéologie médiévale, no 41,‎ , p. 230–231 (ISSN 0153-9337, lire en ligne, consulté le ).
  99. Notice no ACR0000839, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  100. Gianni Burattoni et Yves Abrioux, « Couleurs, jardin, ville », Interfaces. Image-Texte-Language, vol. 9, no 1,‎ , p. 7–17 (DOI 10.3406/inter.1996.1041, lire en ligne, consulté le )
  101. « Édifice religieux - CLOÎTRE DES CAPUCINS - Évreux », sur petitfute.com (consulté le ).
  102. Antoinette Sangouard et Jacques Sangouard, « Les sources normandes dans l’achèvement de la cathédrale d’Albi à la fin du Moyen Âge », Bulletin Monumental, vol. 169, no 4,‎ , p. 319–334 (DOI 10.3406/bulmo.2011.8005, lire en ligne, consulté le )
  103. Jacques Marion, « Aujourd'hui, les médiathèques », Études Normandes, vol. 58, no 4,‎ , p. 41–46 (DOI 10.3406/etnor.2009.1784, lire en ligne, consulté le )
  104. « Évreux, son fonds ancien, ses incunables & Maeva • Le Comptoir des Loisirs - Évreux », sur Le Comptoir des Loisirs - Evreux, (consulté le ).
  105. Antoine Lagarde, Françoise Armand et Pierre Mignaval, « N° 37 — Antoine LAGARDE », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 1, no 2,‎ , p. 112–114 (lire en ligne, consulté le )
  106. Paul Chemetov, « Médiatiques bibliothèques », dans Architecture et bibliothèque : 20 ans de constructions, Presses de l’enssib, coll. « enssib2012 », 2017-07-2 0 (ISBN 978-2-37546-022-1, lire en ligne), p. 44–51.
  107. Guy Putfin, « Baudot Marcel, Marie, Georges », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
  108. « Monuments d'Évreux », sur Evreux.fr (consulté le ).
  109. « Le jardin de l’Évêché d’Évreux », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
  110. « Le boulevard Chambeaudoin (partie) et l'allée des Soupirs avec leurs arbres à Évreux », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
  111. « La place Saint-Taurin avec ses arbres à Évreux », sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  112. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  113. (en) « Dallière Emile », Yad Vashem France.
  114. Israel Gutman et Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, Jérusalem et Paris, Yad Vashem et Arthème Fayard, , 596 p. (ISBN 2-213-61435-0), p. 195-196.

Voir aussi

[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[edit | edit source]

Articles connexes

[edit | edit source]

Liens externes

[edit | edit source]