Bolbec
Bolbec | |||||
![]() La rue de la République, vue depuis l’église. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Christophe Doré 2020-2026 |
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Code postal | 76210 | ||||
Code commune | 76114 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bolbécais | ||||
Population municipale |
11 605 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 948 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 34′ 22″ nord, 0° 28′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 142 m |
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Superficie | 12,24 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bolbec (bureau centralisateur) |
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Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Bolbec.fr | ||||
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Bolbec est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
La ville de Bolbec, la plus grande de Caux Seine agglo, est située en amont de la vallée du Commerce. Cette rivière y prend sa source, traversant ensuite Lillebonne avant de se jeter dans la Seine. La rivière du Commerce ne prend ce nom qu’à partir de Lillebonne, en aval de Bolbec. En amont, où est donc situé Bolbec, elle est nommée par une appellation plus ancienne : Le Bolbec ou la rivière de Bolbec. Située au cœur de trois vallées, la ville offre une kyrielle de petites ruelles bordées par des demeures de caractère.
La commune est située dans la région naturelle du pays de Caux.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bolebec, dès la fin du XIe siècle[1], Bolebec en 1156-1159, Bolebec 1172-1178, Bollebec 1172-73-1175, Bolebech fin XIIe siècle, Bollebec en 1218, Bolebec en 1303, Bulebec en 1306, Bolebec en 1337, Bolebec en 1431, Bollebec en 1447, Bollebec en 1469, Bollebec en 1557, Bollebec en 1586, Bolbec en 1629, Bolebec 1648, Bollebec en 1704, Bolbec en 1738 [2].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -bec, appellatif fréquent dans l'hydronymie et la toponymie normande. Cet élément désigne un ruisseau, un cours d'eau, et il a dû s'appliquer tout d'abord à la rivière de Bolbec[3]. Il s'agit donc d'un cas de transfert du nom de la rivière au bourg principal situé sur son cours, comme dans les cas de Dieppe, Fécamp, Eu, etc. L'appellatif toponymique bec est issu de l'ancien scandinave bekkr « cours d'eau, ruisseau » cf. Orbec, Caudebec, Foulbec, le Bec, etc.
La nature du premier élément n'est pas déterminée avec certitude, Jean Adigard des Gautries avait émis l'hypothèse de voir en Bol-, l'ancien scandinave bolr « tronc d'arbre »[4], c'est-à-dire un appellatif, tout comme Albert Dauzat à sa suite qui préfère cependant le scandinave bol « ferme ».
Ces explications ne s'accordent pas tout à fait avec la nature des formes anciennes récurrentes, à savoir Bolebec, puis Bollebec. C'est sans doute la raison pour laquelle François de Beaurepaire préfère avoir recours au nom de personne norrois Bolli. On trouve en effet parfois l’appellatif bec en Normandie, associé à un nom d’homme[3]. Cf. Carbec, etc. C’est sans doute le même Bolli qui est à l’origine de Bolleville à 8 km de là, dont les homonymes sont par ailleurs Bolleville (Manche) et Boulleville (Eure)[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Des découvertes archéologiques permettent d’affirmer que Bolbec est habitée depuis la plus haute antiquité tout comme Rouen.
Son premier seigneur connu fut Osbern de Bolbec (vers 992) et le dernier fut le duc de Charost mort sur l’échafaud révolutionnaire.
La ville fut occupée par les Prussiens pendant la guerre de 1870.
Le passé de Bolbec est fortement marqué par l’industrie textile qui a longtemps été le moteur économique de la ville.
Bolbec s’est développée grâce aux nombreux moulins qui jalonnaient la rivière traversant la ville. Ces moulins, au nombre de 14 au milieu du XIVe siècle, ont permis le développement de l’industrie textile puisque celle-ci utilisait l’eau, puis la vapeur pour faire fonctionner ses machines. Aujourd’hui, seuls trois moulins subsistent : un à la source de la rivière dans l’enceinte de l’usine Oril, un au Vallot et le dernier, ruelle Papavoine.
À la fin du XVIIIe siècle, de nombreux manufacturiers s’installent à Bolbec pour produire des « indiennes ». À la veille de la Révolution française, Bolbec compte près de 18 manufactures. En 1806, c’est 27 indienneries qui existent à Bolbec, représentant près de 800 ouvriers.la petite rivière de Bolbec anime 27 moulins, 29 imprimeries de toiles, 22 curanderies ou blanchisseries de toiles, 16 garanceries et 18 autres industries diverses + L’importance du textile dans la vallée de Bolbec fut alors reconnue par l’État, d’une part par la création de la Chambre des arts et manufactures en 1806 (qui deviendra la Chambre de commerce et d’industrie) et d’autre part, par la création du Conseil des Prud’hommes en 1813.
Mais au fil des ans, l’industrie textile subit les crises économiques. À la fin du XIXe siècle, une seule indiennerie subsiste. Elle fermera définitivement ses portes en 1956. Le dernier atelier de tissage fermera en 1986.
La ville actuelle[modifier | modifier le code]
Il reste peu de traces du passé textile de la ville. Seule une ancienne usine textile[5] subsiste de nos jours : c’est l’ancienne usine Desgenétais [6], du nom de celui qui a marqué son histoire. En effet, ce site est le dernier témoin [7] de l’empreinte des manufactures sur l’urbanisme alentour : école Sainte-Anne, crèche, chapelle, maison d’ouvriers, de contremaîtres… Cet ensemble forme un site exceptionnel témoin d’une époque[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[18],[Note 1]
En 2018, la commune comptait 11 605 habitants[Note 2], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8 %) est en effet inférieur au taux national (22,3 %) et égal au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,8 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2009, la suivante :
- 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
- 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 24,2 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Établissements scolaires[modifier | modifier le code]
Bolbec est situé dans l'académie de Rouen. La ville administre cinq écoles maternelles et six écoles élémentaires communales.
Écoles maternelles[modifier | modifier le code]
- École du Champ-des-Oiseaux
- École Desgenétais
- École Edmée-Marc-Hatinguais
- École Pablo-Picasso
- École Jacques-Prévert
- École Paul-Bert
Écoles élémentaires[modifier | modifier le code]
- École Claude-Chapelle
- École Pierre-Corneille
- École Jules-Ferry
- École Victor-Hugo
- École Jules-Verne
Collèges[modifier | modifier le code]
- Collège Roncherolles (public)
- Collège Sainte-Geneviève (privé)
Lycées[modifier | modifier le code]
- Lycée polyvalent Pierre-de Coubertin
- Lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie, édifié en 1968[23]
Économie[modifier | modifier le code]
Bolbec est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Fécamp - Bolbec.
Commerces et artisans[modifier | modifier le code]
La ville de Bolbec compte près de 180 commerces et artisans.[réf. nécessaire]
Industrie[modifier | modifier le code]
Le principal employeur industriel implanté sur Bolbec est Oril Industrie, société Filiale du groupe pharmaceutique Servier[24].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ancienne usine Desgenétais : fleuron de l’industrie textile dans la région.
- Église Saint-Michel : classée monument historique en septembre 1992, l'église actuelle date des années 1770, l'église précédente, datant du XIe siècle, fut entièrement détruite par l'incendie de la ville du . Sa construction commença en 1774 selon les plans de l'architecte Pierre Patte. L'église est consacrée en 1781. L'orgue de chœur provient de l'église Saint-Herbland de Rouen et fut installé à Bolbec en 1792.
- Le temple protestant : en 1791, alors que le culte est célébré dans des maisons particulières à Bolbec, un protestant de Bolbec, réfugié à Londres, lègue de l'argent pour être employé à bâtir une maison de prières pour ses coreligionnaires de Bolbec. La construction du temple débute en 1792 et ne sera achevée qu'en 1796. Le culte a commencé le jour de Noël 1797.
- La chapelle Sainte-Anne : Louis Desgenétais, manufacturier textile, a fait construire cette chapelle en mémoire de ses parents. Elle est consacrée à sainte Anne, prénom de son épouse. Il souhaitait ainsi apporter un certain bien-être à ses ouvriers. Il était de religion catholique, à la différence de la plupart de ses confrères, qui étaient protestants. La chapelle fut réalisée par l'architecte Jean-Alexandre Navarre, et les fresques qui ornent l'intérieur par Paul Baudoüin.
- Manoir de Cailletot : la construction de ce manoir remonterait au XVIe siècle. Son architecture est traditionnelle : brique, pierre blanche, grès et silex. Ce manoir a été classé monument historique le . Le domaine contigu du manoir, « le ferme du colombier », qui comprend un pigeonnier et une maison d'habitation, a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le [25].
- Moulins Seminel et du Vallot : ces roues de moulins ont toutes participé au développement de la ville aux XVIIIe et XIXe siècles car elles permettaient le fonctionnement des usines.
- Château du Val-aux-Grès : cette ancienne léproserie du XIIe siècle a subi de nombreuses transformations au fil des siècles. Le château, seul bâtiment qui subsiste de nos jours, a été édifié en 1752. Le Val-aux-Grès a accueilli de nombreux prieurés. Le château devient propriété de la ville dans les années 1970, il est actuellement utilisé par le centre culturel avec deux salles d'exposition et principalement par une des trois antennes du Conservatoire à Rayonnement Départemental de musique et de danse Caux vallée de Seine.
- L'hôtel de ville et les statues du jardin public : cette ancienne propriété de manufacturier fut vendue à la ville en 1881 par les héritiers de Gustave Lemaître. Des travaux sont entrepris par l'architecte rouennais Octave Fréret. L'hôtel de ville fut inauguré le . Les statues du jardin public Diane chasseresse et Les Arts relevés par le Temps proviennent du parc du château de Marly et ont été installées à Bolbec en 1795. Ces œuvres ont été classées monuments historiques en 1901. Cependant, à la suite des dégradations dues au temps, ces statues ont bénéficié d'une restauration complète et sont retournées dans leur lieu d'origine. Des copies ont été réalisées à partir des moulages effectués et installées à la place des originaux.
- Château de Fontaine : fief des seigneurs de Bolbec, le manoir du XIIe siècle fait place à un château fort bien bâti au XVIIe siècle orné de terrasses et de jardins et accompagné d’un bois avec un étang d’où sort la rivière de Bolbec. Abandonné au XVIIIe siècle, ses pierres ont permis la reconstruction de la ville à la suite de l’incendie de 1765. Actuellement, il ne reste qu'une vaste esplanade restée bien nivelée, entourée d’escarpements sur 3 côtés, des murs de soutènement et la porte d'un souterrain sous la terrasse soutenue par des murs en pierre de taille.
- Gare de Bolbec - Nointot
La commune est classée « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris.
Équipements culturels[modifier | modifier le code]
- Atelier-musée du textile.
- Centre culturel du Val aux Grès
- MJC du Val aux Grès
- Conservatoire de musique et de danse à Rayonnement Départemental Caux vallée de Seine, site du Val aux Grès
- Médiathèque Caux vallée de Seine, site de Bolbec
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Hauchecorne (vers 1750-après 1807), abbé et linguiste, est né à Bolbec.
- François Amable Ruffin (1771-1811), général de division, commandeur de la Légion d’honneur, tombé au champ d'honneur, y est né.
- Richard Charles Blondel (1827-1909), général de brigade, Légion d’honneur[26].
- Guillaume de Félice (1803-1871), 4e comte de Panzutti, pasteur.
- Edward Montier (1870-1954), écrivain.
- Marion Gilbert (1876-1951), écrivain[27].
- Marcel Sorieul, dit Marceau Rieul, (1900-1977), écrivain cauchois d’expression normande.
- Jean Lasne (1911-1940), peintre.
- Jacques Prevel (1915-1951), poète.
- Dominique Noguez, né le 12 septembre 1942 à Bolbec, écrivain, prix Femina 1997.
- René Gouast (1897-1980), peintre.
- Christelle Mol, sportive de haut-niveau en badminton sélectionnée aux Jeux olympiques d'été de 1992 à Barcelone.
- Alain Prévost, catcheur puis comédien alias Passe-Temps dans Fort Boyard[28].
- Paul de Saint-Martin, artiste peintre né en 1817 à Bolbec. Les musées de Cambrai, Dieppe et Louviers conservent de ses œuvres[29].
- Philippe Lechevalier, résistant, y est né.
- Henri Fleury, homme d'affaires, philanthrope, résistant durant la Seconde Guerre Mondiale[30].
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Blason Ville de Bolbec | |
Logotype Ville de Bolbec jusqu'en janvier 2010[32]. | |
Logotype de la ville depuis janvier 2010[33]. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Édouard Ferdinand Collen-Castaigne, Essai historique et statistique sur la ville de Bolbec, Rouen, Nicétas Périaux, , 230 p. [lire en ligne]
- Gustave François Mauconduit, Histoire des rues de Bolbec, Rouen, 1887
- Pierre Dardel, Histoire de Bolbec des origines à la Révolution, Rouen, A. Lestringant, 1939
- Pierre Dardel, Les Manufactures de toiles peintes et de serges imprimées à Rouen et à Bolbec aux XVIIe et XVIIIe siècles, Rouen, 1940
- Jacques Vauquelin, La Libération de Bolbec (août-septembre 1944), Bolbec, 1969
- Jacques Vauquelin, Bolbec, ses rues… ses places…, Bolbec, 1970
- Jacques Vauquelin, Bolbec et son histoire…, Bolbec, 1974
- Jacques Vauquelin, Châteaux, manoirs, monuments et sites de la région bolbécaise, Bolbec, 1977
- Bolbec. Les hôtels de ville, les statues du jardin public, 1982
- Alain Avenel et Raymond Bernard, Splendeur des indiennes bolbécaises, Bolbec, 1996
- Raymond Bernard, Bolbec. Ses rues d’hier à aujourd’hui, Bolbec, 2003
- Alain Gilles et Jean-Marc Derrien, Bolbec dans les années 1900 - 1 - Monuments, lieux publics, gare, rues…, 2004
- Alain Gilles et Jean-Marc Derrien, Bolbec de 1900 à 2000 - 3 - Travail et distractions des Bolbécais(es), biographie de Léon Desgenétais, sports, divers…, 2006
- Raymond Bernard, Bolbec. Ses écoles d’hier à aujourd’hui, Bolbec, 2006
- Philippe Delacroix, C.C.P.W.E no 23. Le camp de prisonniers de guerre allemands de Bolbec (février 1945 - août 1946)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 47
- Beaurepaire (Charles de) et Laporte (dom Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 105 [1]
- ibidem
- Jean Adigard des Gautries, Les noms des communes de Normandie - VII - Persée -[réf. non conforme]
- Histoire du site en ligne
- « notice LH/748/23 d'Henry-Auguste Desgenétais », base Léonore, ministère français de la Culture, 1821-1881, filateur à Gruchet-le-Valasse
- « Filature et tissage Desgenétais frères (filature de coton et tissage mécanique) », notice no IA76001383, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Patrimoine industriel », sur www.ville-bolbec.fr
- « L'élection municipale partielle de Bolbec Une "première" après la redistribution des cartes à gauche : Qui va prendre la succession du communiste Paul Belhache à la mairie de Bolbec ? Un an avant les élections municipales générales, cette commune de treize mille habitants de la Seine-Maritime va offrir, le dimanche 20 mars, pour la première fois, une photographie des rapports entre les différentes composantes de la gauche. Une première. Ils sont mauvais », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 20 août 2020) « En dix ans, les partenaires sont passés de l'amour euphorique au ménage à trois. Triomphe en 1977 : la liste d'union de la gauche ravit l'hôtel de ville, dès le premier tour, à la droite. Suspicion en 1983 : les socialistes imposent une primaire aux communistes et font cause commune au second tour avec le maire sortant, Paul Belhache. Eclatement en 1988 : trois listes se partagent les faveurs des électeurs de gauche ».
- Jacques Defortescu, « HAVARD Michel : Né le 17 juin 1933 à Bolbec (Seine-inférieure, Seine-Maritime), mort le 21 février 2013 à Bolbec ; ouvrier de la chimie ; militant associatif, syndical et politique ; maire communiste de Bolbec de 1988 à 1995, puis de mars 2001 à mars 2008 », Le Maitron en ligne, (consulté le 20 août 2020).
- Jacques Girault, Gilles Morin, « ROUSSEL Pierre, Jean, André : Né le 11 avril 1935 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), mort le 1er septembre 2014 à Lillebonne (Seine-Maritime) ; PEGC en Seine-Maritime ; militant socialiste ; conseiller général, maire de Bolbec= », Le Maitron en ligne, (consulté le 20 août 2020).
- Frédéric Borghino, « Saga des Municipales : Bolbec 2001, Michel Havard à la reconquête du pouvoir : Histoire. Les prochaines élections municipales auront lieu les dimanches 15 et 22 mars 2020. À l’approche de ce rendez-vous, « Paris-Normandie » ouvre son livre d’histoire politique locale et revient sur les scrutins précédents qui ont marqué les vingt-cinq dernières années. Pour chaque épisode, le récit d’une victoire ou d’une grande claque », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le 20 août 2020) « Dimanche 18 mars 2001 à Bolbec, c’est soir de victoire pour Michel Havard. Le candidat communiste remporte l’élection municipale au second tour avec 51,74 % des voix face à Michel Saint-Léger, dauphin désigné du maire sortant Pierre Roussel, assimilé divers droite. Un succès qui résonne comme une vengeance pour celui qui s’est fait ravir le siège six plus tôt par son « ami de trente ans. » La campagne a duré six ans. Pour comprendre 2001, il faut revenir en 1988 ! ».
- « Michel Havard s'est éteint », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le 20 août 2020).
- Frédéric Borghino, « Bolbec : Dominique Metot adoube Christophe Doré pour les municipales 2020 : Le maire de la Ville ne briguera pas un troisième mandat en mars 2020. Mercredi 2 octobre 2019, il a désigné Christophe Doré, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat, comme successeur », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le 20 août 2020) « Après douze années à la tête de la Ville, Dominique Métot a donc fait le choix de passer la main ».
- Laura Martin, « Municipales 2020. À Bolbec, Christophe Doré emporte largement la mairie avec 50,58 % des voix : Ce second tour, après trois mois de report, signe la victoire de Christophe Doré. La liste adoubée par le maire sortant a gagné des voix entre le premier et le second tour », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le 20 août 2020) « La liste Ensemble continuons a en effet recueilli 50,58 % des voix. Le podium reste ensuite le même qu’au lendemain du premier tour : Douglas Potier (divers droite) emporte 20,49 % des voix, Jean-Marc Orain (EELV-PCF) 13,17 %, Rachid Chebli (France insoumise) 7,97 % et Xavier Darrouzet (centre-droit) 7,79 %. ».
- Blaise Diagne, « Municipales 2020. Investi vendredi, le nouveau maire de Bolbec Christophe Doré face à ses missions : Vendredi, Christophe Doré a officiellement ceint l’écharpe de maire lors d’un conseil délocalisé salle Tabarly. Cette séance en a livré un avant-goût : pour lui, le plus dur commence », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le 20 août 2020) « Vendredi dernier, Christophe Doré, élu par ses pairs par 26 voix sur 33, a souhaité se poser en rassembleur ».
- Sur la 'Route Allemande du Colombage’
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population de Bolbec », sur [2] (consulté le 30 novembre 2013)
- « Évolution et structure de la population de la Seine-Maritime », sur [3] (consulté le 30 novembre 2013)
- « Site du lycée »
- « Le groupe Servier & Bolbec ».
- Notice no PA00100570, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Cote LH/260/18 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Biographie de Marion Gilbert », sur pagesperso-orange.fr
- « Fort Boyard. Les sept vies de Passe-Temps »
- « Manuel Du Bibliographe Normand », sur Google Books, Slatkine
- « La mémoire du résistant »
- « Banque du blason »
- « Bolbec Infos N°15 », Ville de Bolbec (consulté le 12 janvier 2011)
- Inovagora, « Logo de la ville - Patrimoine et histoire - La ville - Site officiel de la ville de Bolbec », sur www.ville-bolbec.fr (consulté le 25 mars 2018)
+ Cité par G.de BERTIER de SAUVIGNY ; la restauration FLAMMARION 1955 page 220