Bretagnolles
Bretagnolles | |
L'église Notre-Dame ![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Évreux Portes de Normandie |
Maire Mandat |
Christine Lemonne 2020-2026 |
Code postal | 27220 |
Code commune | 27111 |
Démographie | |
Gentilé | Bretagnollais |
Population municipale |
203 hab. (2018 ![]() |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 09″ nord, 1° 21′ 13″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 146 m |
Superficie | 3,78 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-André-de-l'Eure |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bretagnolles est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est située au cœur de la campagne de Saint-André[1].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Bretagnolles est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bertingnolles au XIIe siècle[7] , Bretegniollis vers 1210[8],[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
« Les Feoda Normania rédigés à la fin du XIIe siècle désignent Bretingnoles alias Bretagnolles comme un plein fief relevant de la chatellenie de Passy sur la rivière de l’Eure, ayant droit de haute justice, ce qui équivalait à une baronnie, dont dépendait le fief de La Boissière entre autres. Le roi Philippe-Auguste donna la baronnie de Bretagnolles à Richard d'Argences[10], ancien bailli d'Évreux et fidèle chevalier de Richard Cœur de Lion, entre le 1er novembre 1202 et le 3 avril 1203[11]. Cette baronnie fut acquise en 1249 par la reine-mère Blanche de Castille, mère de Saint-Louis ! Elle fit don de cette baronnie de Bretagnolles à l’abbaye de Montbuisson, donation approuvée du reste par son fils le Roi de France »[12].[source insuffisante]
Le fief de Bretagnolles appartenait de 1543 jusqu'à la Révolution à la famille du Buc alias du Buc-Richard, par foi et hommage aux abbesses du Maubuisson, selon les aveux seigneuriaux existants aux archives départementales de l'Eure : Jehan V, Jehan VI, Jehan VII, Jean VIII, et Antoine du Buc furent successivement seigneur de Bretagnolles. Ce fief était érigé en baronnie. Le manoir fut brûlé à l'époque révolutionnaire. L'héritier des sieurs du Buc (le citoyen Antoine Dubuc) était un jeune garçon recueilli par les curés de Bretagnolles et de Grandcourt. Un membre important cette famille fut Jean François VI du Buc du Pacquerel, chevalier, baron de Bretagnolles, seigneur du Fontenil, seigneur de Coussé, seigneur de Graveron, seigneur de Semerville, seigneur de Tournedos, seigneur de Saint-Germain-de-Fresney, seigneur de Bretagnolles, seigneur de Flexanville ; maintenu de noblesse en 1666. Un de ses fils, nommé Pierre du Buc, s'enfuit à la Martinique après un duel et devint un des premiers colons français.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2018, la commune comptait 203 habitants[Note 3], en augmentation de 3,05 % par rapport à 2013 (Eure : +1,73 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean François VI du Buc du Pacquerel, seigneur de la baronnie de Bretagnolles. Né vers 1600, Jean-François du Buc, baron de Bretagnolles, sieur du Pacquerel.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Bretagnolles sur le site de l'Institut géographique national
- Site de l'association de sauvegarde et de restauration de l'église de Bretagnolles
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « La plaine de Saint-André », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le 29 septembre 2017).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, Librairie Droz, , p. 425.
- Cartulaire normand, Philippe Auguste, n° 199, p. 30.
- Archives Nationales, ms. 8408, 2, 2, B. fol. 258 r°, c. 1.
- Il appartenait à la maison d'Argences. Elle est aujourd'hui représentée par Féliks Rynski d'Argence, historien-généalogiste et descendant aînée du bailli. Après plus de 20 années de recherches, il se consacre à présent à la rédaction d'un ouvrage sur sa famille, (1096-2011) incluant un chapitre inédit à propos de 2 fausses descendances de 1874-75 à nos jours. Cf. Paris-Normandie 9 juin 2011:"le Sceau du Moyen Âge".
- Catalogue des Actes de Philippe-Auguste, acte n°740, Léopold Delisle 1856.
- D'après Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église », notice no PA00099359, base Mérimée, ministère français de la Culture.