Bréhal
Bréhal | |
![]() La halle au blé. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté de communes de Granville, Terre et Mer |
Maire Mandat |
Daniel Lécureuil 2020-2026 |
Code postal | 50290 |
Code commune | 50076 |
Démographie | |
Gentilé | Bréhalais |
Population municipale |
3 463 hab. (2020 ![]() |
Densité | 272 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 54″ nord, 1° 30′ 42″ ouest |
Altitude | 69 m Min. 4 m Max. 71 m |
Superficie | 12,71 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Bréhal (ville-centre) |
Aire d'attraction | Granville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bréhal (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-brehal.fr |
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Bréhal est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 3 463 habitants[Note 1].
Sa station balnéaire est au hameau de Saint-Martin-de-Bréhal.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Bréhal est située à 20 km au sud de Coutances et à 10 km au nord de Granville. La commune s'étend sur 6 km à l'intérieur des terres et sur 2 km dans le sens nord-sud, sur 1 360 hectares.
À l'ouest, à 2 km environ, le village le plus important est Saint-Martin-de-Bréhal.
La majeure partie de la ville est constituée d'un plateau culminant à 71 m d'altitude. On y trouve des prairies bocagères humides, des polders, le domaine marin du havre de la Vanlée (véritable pré salé, où l'on fait de l'élevage de moutons, et qui s'étend sur 4 km de longueur et 2 km de largeur) et un cordon dunaire. Un court fleuve côtier, la Vanlée, traverse la commune, et débouche dans le havre.
La nature même du sol est celle du bocage normand : le Massif armoricain. On y trouve grès et schistes primaires. Quelques puits donnent des eaux ferrugineuses[1].
Bréhal est constituée de deux agglomérations : le bourg de Bréhal et la plage de Saint-Martin-de-Bréhal (qui s'étire sur 3 km, bordant Coudeville-sur-Mer et Bricqueville-sur-Mer), reliées par une route qui traverse plusieurs petits hameaux.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 9 km[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[9] à 11,9 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[11].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Bricqueville-sur-Mer, (havre de la Vanlée) |
Bricqueville-sur-Mer | Cérences | ![]() |
La Manche (au large, les Îles Chausey) | N | Chanteloup | ||
O Bréhal E | ||||
S | ||||
La Manche, Coudeville-sur-Mer |
Coudeville-sur-Mer | Chanteloup, Coudeville-sur-Mer |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Bréhal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bréhal, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes[15] et 4 978 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[21],[22].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), terres arables (18,2 %), zones urbanisées (14,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), zones humides côtières (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Plusieurs axes routiers desservent la commune notamment les routes nationales déclassées N 171 (aujourd’hui RD 971 depuis Carentan) N 24bis (aujourd’hui RD 924 vers Villedieu-les-Poêles) et N 173 (aujourd’hui RD 973 depuis Avranches). Bréhal se situe à plus de vingt kilomètres de l’autoroute A84 (E 401).
La ligne de Paris à Granville, au départ de la gare de Paris-Montparnasse, a son terminus à la gare de Granville. Elle est utilisée par le Intercités et le TER Basse-Normandie. Des bus sont mis à la disposition des voyageurs (Veolia Transport) pour atteindre Bréhal et Saint-Martin-de-Bréhal. Aucune voie de chemin de fer ne passe par Bréhal. Cependant, on peut trouver quelques vestiges du petit train qui reliait Coutances à Granville et que les habitants appelaient le Tram ou le Decauville des années 1950.
L’aérodrome de Granville, situé sur la commune voisine de Bréville-sur-Mer, permet des atterrissages d’avions de tourisme, notamment attirés par la baie du Mont-Saint-Michel. L’aéroport de Caen-Carpiquet assure les liaisons interrégionales.
Pour se rendre en bateau aux îles Chausey, Jersey ou Guernesey, il faut se rendre à Granville.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Brehal en 1163[25], Brahal en 1185[26].
Le gentilé est Bréhalais.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
L'église ancienne de Bréhal a été détruite volontairement au XIXe siècle et remplacée par un édifice plus grand. Au Moyen Âge, l'église de Bréhal dépendait de l'abbaye de Hambye (haut lieu médiéval) et les moines du Mont-Saint-Michel y exerçaient aussi des droits, en particulier sur les marais.
En 1099, les Bréhalais participent à la croisade et la prise de Jérusalem avec leur seigneur Paynel. Toujours sous la bannière de leur seigneur, 150 ans plus tard, ils sont aux côtés de Saint Louis et sont à la prise de Damiette et à la bataille de Mansourah (1248-1252)[27].
XVIe – XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]
Bréhal ne fut pas épargnée par les guerres de Religion. Chanteloup, ville voisine de Bréhal, fut occupée par les huguenots et devint un centre de regroupement et de défense des protestants du pays[28].
À l'époque révolutionnaire, la commune a été constituée par la réunion des paroisses de Bréhal et Saint-Martin-le-Vieux. Chaque paroisse avait son église. Celle de Saint-Martin, délaissée après le rattachement est d'origine fort ancienne (IXe siècle). Elle garde une bonne partie de ses murs et un double campanile fort original. En 1789, Bréhal avait un suzerain laïc, le prince de Monaco, héritier de la famille des Matignon (une partie des archives de Bréhal est conservée au palais de Monaco). Les habitants, quant à eux subissent les aléas de cette période troublée : réquisitions de céréales, de chevaux, hébergement obligatoire des armées, sans oublier les exactions des Chouans…
XIXe – XXe siècles[modifier | modifier le code]
Bonaparte ayant pris le pouvoir le 18 brumaire an VIII (), la paix revient à Bréhal. L'église est rendue au culte en 1802. Mais, lorsque Napoléon est battu par les forces européennes, quelque quinze ans plus tard, Bréhal est occupée par les armées de la coalition anti-napoléonienne[28].
En 1823, le bourg connait un important incendie qui détruit une bonne partie de l'église et des halles. Puis vient la guerre de 1870 et l'épidémie de variole qui s'ensuit, décime la commune.
À partir de 1850, la mode des bains de mer bat son plein dans les villes de Deauville et Trouville. Le docteur de la Bellière, jeune maire en 1884, donne dans ce sens, une impulsion à la ville de Bréhal. Des maisons de pierre sont construites, des arbres plantés en bordure de route, un café, de grandes salles pour favoriser réunions et mariages, et enfin une route qui mène de Bréhal jusqu'à la plage de Saint-Martin-de-Bréhal. L'inauguration de cette dernière a lieu en 1904[29].
En 1944, Bréhal est libérée le par la 6e division blindée américaine, dans le cadre de l'opération Cobra[30], menée par le général Patton, qui permit une percée permettant, après plusieurs semaines d'âpres combats au nord de Saint-Lô, de libérer en quelques jours le Sud de la Manche et de gagner la bataille de Normandie.
La seconde moitié du XXe siècle est marquée par le développement important de la station balnéaire de Saint-Martin-de-Bréhal. En 1967, une violente tempête détruit de nombreuses maisons en bord de mer. Sous l'impulsion du docteur Jean Sesboüé, un enrochement de 2,1 kilomètres est construit en 1970 pour protéger la station des assauts des tempêtes hivernales.[réf. nécessaire]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Logo[modifier | modifier le code]
Le nouveau logo de la commune, créé en 2021[32], représente le bourg, à travers la halle au Blé, et Saint-Martin-de-Bréhal à travers sa plage. Il constitue l'identité graphique de la commune et est utilisé sur tous les supports physiques, imprimés ou numériques.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Un état récapitulatif du diocèse de Coutances en 1675 énonce qu'aucune école n'existe à Bréhal. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle qu'il y a une trace du budget réservé aux instituteurs[35]. Vers 1850, apparait un pensionnat religieux pour filles. À cette même époque, il existe déjà une école laïque pour les garçons. L'école des filles est laïcisée quelques années plus tard (1894-1985). Ces écoles préparaient au certificat d'études primaires et au brevet élémentaire.
La construction de l'école laïque de Saint-Martin-de-Bréhal fut inaugurée en 1959[36]. Elle n'avait qu'une classe unique. L'année suivante une seconde classe fut ouverte pour accueillir quelque quarante enfants. L'école fut définitivement fermée en 1989, à cause de la population vieillissante. Des transports scolaires ont alors été mis en place pour regrouper les enfants sur Bréhal.
L'école privée Saint-Joseph a été rouverte en 1920.
Aujourd'hui, quatre écoles dispensent un enseignement : l'école maternelle et élémentaire publique Jean-Monnet, l'école Saint-Joseph, le collège public La Vanlée.
Santé[modifier | modifier le code]
Bréhal abrite un cabinet médical avec médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes… La commune regroupe aussi des pharmacies. Elle dépend du centre hospitalier d'Avranches-Granville.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2020, la commune comptait 3 463 habitants[Note 8], en augmentation de 8,66 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie de la commune se basait essentiellement sur les activités maritimes. Une des activités de la mer était le ramassage de la pailleule, appelé le varech ou encore « le vrai ». Ou encore la récolte du Goémon, pratiquée jusqu'en 1940. Cette espèce de varech se fixait sur les rochers face aux Salines. Les Bréhalais ramassaient aussi la tangue, sable vaseux, situé aux embouchures des cours d'eau de la Vanlée. Elle servait d'engrais. Enfin, la pêche (officielle et officieuse) permettait à bon nombre d'habitants d'en faire le commerce (maquereaux, bars...) ou de subvenir à leurs besoins (coquillages et autres crustacés). Aujourd'hui encore, la pêche est une source de revenus non négligeable, notamment par l'accès à la plage de Saint-Martin-de-Bréhal[41].
Parallèlement aux activités maritimes, les habitants pratiquaient les activités agricoles, comme la traite des vaches, la récolte des pommes et autres fruits et légumes qu'ils revendaient sur les marchés. Au XIXe siècle, la plus grande foire du canton était celle des ovins.
Au fil des années de nombreux commerces ont vu le jour. Au début du XXe siècle, on trouvait des couturières, des bourreliers, des barbiers… Aujourd'hui, ces commerces ont disparu et remplacé par des hôtels, des banques… D'autres ont perduré comme la boulangerie Ozenne, le café Lebouteiller, la boucherie…
Grâce à la mode des bains de mer, Bréhal a pu investir dans le tourisme, en construisant hôtels, gîtes ruraux... et aménager la plage et le centre de Saint-Martin-de-Bréhal. La commune est dénommée « commune touristique » depuis [42].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines de l'église de Saint-Martin-le-Vieux (IXe siècle)[43] inscrites au monuments historiques en 1970[44], et chapelle Saint-Martin (XXe siècle)[43].
- Église contemporaine Notre-Dame (XIXe siècle)[43]. Elle fut construite de 1841 à 1876 en remplacement de l'église d'origine romane jugée trop petite. Elle abrite notamment un maître-autel (XIXe), une verrière (XXe) de Duhamel-Marette ainsi qu'une Vierge à l'Enfant (XIXe)[43].
- Saint-Martin-de-Bréhal : plage de sable.
- Tour du moulin à vent du Hurtrel (XVIIIe siècle[43], en cours de restauration).
- Le Mesnil (XVIIIe – XIXe siècles)[43].
- Bellevue[43].
- Le château de la Haulerie[43].
- Le Mesnil Sauvage (XIXe siècle)[43].
- La Halle. Construite dans les années 1878-1879 initialement pour la vente de bestiaux et de céréales, et devenue inutile au début du siècle, elle a abrité un théâtre et a servi de salle de cinéma notamment pendant la période estivale jusque dans les années 1980. Elle sert depuis de salle de réunions ou d'expositions, et abrite notamment l'office de tourisme.
- Calvaires de la Croix Colette (1880) et de la Croix-Fontaine (XVIIIe siècle)[45].
- Croix de cimetière de Saint-Martin-le-Vieux et calvaire de Saint-Martin-de-Bréhal.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Culture[modifier | modifier le code]
Bréhal abrite la médiathèque Marcel-Launay.
Sports[modifier | modifier le code]
La commune offre la possibilité de pratiquer de nombreux sports : badminton, handball, cyclisme, golf, football, randonnée, tennis de table, self défense, danse et tennis[46]. Ces sports sont regroupés en associations. En outre, les courses de chevaux sont organisées à l'hippodrome Gabriel-Lefrand.
Lieux de culte[modifier | modifier le code]
La première église de Bréhal était de style roman et se nommait Sainte-Marie-de-Bréhal. La nef et le portail étaient du XIe siècle. En 1841, la jugeant trop petite, elle fut détruite et reconstruite (entre 1841 et 1876) et rénovée dans les années 1970[47]. Elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[48].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Mathilde Jacob (1848 - Bréhal, 1928), écrivain.
- Edmond-Marie Poullain (1878-1951)[43], peintre-graveur, aquafortiste et juge de paix, s'installe à Bréhal en . Il recevra dans sa demeure ses amis Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Fernand Fleuret, Louise Hervieu, André Salmon qui viendra s'y réfugier en 1946.
- Théophile Maupas, instituteur à Bréhal de 1894 à 1907[49]. Pendant la Première Guerre mondiale, en 1915, il fut fusillé pour l'exemple, pour avoir refusé d'accomplir un ordre d'un caporal : escalader une tranchée.
- Laurent Clément (1921-2004)[43], né à Bréhal, préfet.
- Jerry Billing, citoyen d'honneur de Bréhal en 1992. Ce jeune pilote américain au service de la Royal Air Force, participa à la libération de la Normandie. Blessé lors d'une attaque aérienne, il fut recueilli par une famille bréhalaise, qui l'adopta peu après.
- Guy Môquet (1924-1941)[43], résistant, fusillé à dix-sept ans le . L'une des rues de la commune porte son nom. Son père, Prosper Môquet (1897-1986), est né dans la commune voisine de Chanteloup et décédé à Bréhal.
- Gérard Férey (1941 à Bréhal - 2017), chimiste.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Bréhal 2003, p. 5.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Bréhal et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bréhal », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives Nationales, L 970, n° 549
- Archives Nationales, L 968, n° 204.
- Bréhal 2003, p. 20.
- Bréhal 2003, p. 23.
- Bréhal 2003, p. 24.
- « Bréhal (50 Manche) - La Libération », sur normandie44lamemoire.com, 1944 la bataille de Normandie, la mémoire (Philippe Corvé) (consulté le ).
- « Bréhal Manche », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
- « CR 26.04.2021.pdf », sur Nextcloud Bréhal (consulté le ).
- « La Légion d'honneur pour Jules Périer - Bréhal », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Daniel Lécureuil, nouveau maire, succède à Jules Périer », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Bréhal 2003, p. 32.
- Bréhal 2003, p. 34.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Bréhal 2003, p. 82.
- [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - 9 novembre 2009 » : page 17.
- Gautier 2014, p. 109.
- « Ruines de l'église du Vieux Saint-Martin », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Gautier 2014, p. 108.
- Sports
- Bréhal 2003, p. 40.
- Site du diocèse.
- « lechefresne.fr - Biographie de Théophile Maupas » (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 109
- Bréhal animation, Bréhal et Saint-Martin-de-Bréhal, Condé-sur-Noireau, C. Corlet, , 125 p. (ISBN 9782847060935, OCLC 469346511)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site (non officiel) de Saint-Martin-de-Bréhal.