Cabourg
Cabourg | |
![]() Le Grand Hôtel. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge |
Maire Mandat |
Tristan Duval 2020-2026 |
Code postal | 14390 |
Code commune | 14117 |
Démographie | |
Gentilé | Cabourgeais |
Population municipale |
3 604 hab. (2018 ![]() |
Densité | 653 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 21″ nord, 0° 06′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 15 m |
Superficie | 5,52 km2 |
Unité urbaine | Dives-sur-Mer (ville-centre) |
Aire d'attraction | Dives-sur-Mer (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cabourg (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cabourg.fr |
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Cabourg est une commune française située dans le département du Calvados, région Normandie. Ville de villégiature de Marcel Proust qui aimait résider dans « son » Grand Hôtel, la commune est une importante station balnéaire au bord de la Manche et a été un lieu de rendez-vous de la grande bourgeoisie européenne, principalement française, anglaise, belge, suisse et russe durant la Belle Époque et l'entre-deux-guerres. Son front de mer se couvre d'hôtels dans les années 1920. Elle est peuplée de 3 604 habitants[Note 1], les Cabourgeais.
Géographie[modifier | modifier le code]
Cabourg est une ville normande située entre Caen et Deauville, elle fait partie de la Côte Fleurie. La ville est située en bord de mer et en bord de la Dives. Elle se situe aux portes du pays d'Auge.
Le , la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Lisieux[1].
Climat[modifier | modifier le code]
Cabourg est sous l'influence d'un climat océanique. L'été est frais sans fortes chaleurs et l'hiver assez doux. La présence de la mer limite les grands écarts de températures et permet d'avoir des hivers relativement doux sans fortes gelées et des étés frais sans chaleur excessive. Le vent est très fréquent.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,9 | 3,2 | 4,9 | 7,7 | 10,4 | 12,3 | 12,3 | 10,6 | 7,9 | 4,6 | 2,7 | 6,7 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 4,9 | 6,9 | 8,8 | 12 | 14,8 | 17 | 17 | 15,1 | 11,9 | 7,7 | 5,4 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8 | 10,5 | 12,7 | 16,3 | 19,2 | 21,6 | 21,7 | 19,7 | 15,9 | 10,9 | 8,1 | 14,3 |
Précipitations (mm) | 63,5 | 57,6 | 56,3 | 45,6 | 58,4 | 52,3 | 47,7 | 46,5 | 61,4 | 67,7 | 84,9 | 69 | 710,8 |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Cabourg est une commune urbaine[Note 2]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[3] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Cathburgum en 1066 - 1079[8] ; Cadburgus et Cathburgus en 1077[9] et la forme normande Cadburg en 1082[8] ; Caborc en 1155 ; Cadborc en 1169 ; Caburgus en 1172 ; Cadburgus en 1190 ; Cabourc en 1297 ; Cabourt au XIVe siècle ; Cabbourg en 1554[10].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale dont l'origine précise reste à déterminer. Ernest Nègre explique Cabourg par le nom de femme Hadeburgis pris absolument[8]. Albert Dauzat et Charles Rostaing préfèrent comme la plupart des toponymistes, la juxtaposition de deux appellatifs, à savoir, pour eux, le gaulois cato- « combat » et germanique burg « village »[9] (comprendre « germanique continental »). René Lepelley se contente de reprendre le propos du précédent mais évoque un bas latin burgus[11]. Enfin pour Louis Guinet, il s'agit vraisemblablement d'un nom de lieu basé sur le vieux saxon *burg[12] que François de Beaurepaire considère comme vieil anglais en Normandie, c'est-à-dire burg, burh « bourg »[13]. Il est précédé d'un élément indéterminé, peut-être le celtique cad « combat » ou un nom de personne saxon Cada, car il se rapproche manifestement des noms de lieux britanniques du type Cadbury et Cadborough qui sont aussi d'anciens Cadburg, Cadbuhr[12]. L'hypothèse saxonne est renforcée par l'existence avérée aussi bien par les textes d'époque que par l'archéologie moderne, d'établissements saxons aux IVe-Ve-VIe siècles dans le Bessin et la campagne de Caen, ainsi que par l'existence de plusieurs lieux-dits Cabourg, Cabourt, Cabour en Normandie[12], mais pas ailleurs. Selon François de Beaurepaire, les types toponymiques en -bourg auraient pu se diffuser postérieurement, lors de l'arrivée de colons anglo-scandinaves au Xe siècle (cf. Cherbourg ou Wambourg).
Remarque : La suggestion d'Ernest Nègre reste la moins forte, autant d'un point de vue phonétique (on voit mal en effet comment Hadeburg- serait devenu Cathburg- / Cadburg-, avec passage de [h] à [c] inexplicable en Normandie) que d'un point de vue structurel (les anthroponymes, notamment féminins, employés absolument sont extrêmement rares dans la toponymie normande, en particulier ceux d'une époque aussi reculée).
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1793, on recense à Cabourg seulement 165 habitants[14]. Le village se développe alors principalement à proximité de la Dives, au nord de la confluence avec la Divette. L'habitat s'organise autour de deux axes : l'un parallèle au fleuve et l'autre au sud de la route de Caen à Dives, l'église se trouvant légèrement isolée au sud-ouest[15]. Les dunes au nord de la commune ne sont pas peuplées[16]. Au XIXe siècle, la population augmente régulièrement jusqu'à atteindre 718 habitants en 1866.
Henri Durand-Morimbau (père d'Henri des Houx), homme d’affaires et avocat parisien, décide dans les années 1850 de créer une station balnéaire à proximité du petit village de pêcheurs. Pour ce faire, il fonde une Société thermale. Doté d'un capital de 12 millions de francs par actions au porteur, de 500 francs chacune, l'organisme achète les terrains riverains de la mer constitués de dunes et d'herbages. On confie à l'architecte Robinet, le soin de tracer un plan d'urbanisme[17]. Celui-ci choisit un plan radio-concentrique rappelant celui des théâtres gréco-romains : les avenues convergent vers une place centrale sur laquelle est érigée un casino composant la scène. La première pierre du casino, en réalité construit en bois, est solennellement posée le 9 mai 1854 et des centaines d’arbres sont plantés le long des avenues nouvellement tracées. La nouvelle station balnéaire est alors inaugurée, sous le nom de Cabourg-les-Bains[18]. Mais les ressources financières viennent rapidement à manquer et la station souffre de son absence de desserte par les chemins de fer.
En 1861, un grand hôtel est construit en bordure du rivage. Il est détruit puis reconstruit en 1907 par les architectes Virault et Mauclerc. Le casino en bois est remplacé en 1867 par un nouveau bâtiment en pierre plus fonctionnel.
En 1879, une ligne de chemin de fer est ouverte entre la gare de Dives-Cabourg et celle de Mézidon, permettant ainsi des liaisons depuis Paris ; elle est prolongée jusqu'à Trouville-Deauville en 1882-1884. En 1881, une ligne entre Caen et Dozulé-Putot s'embranche sur la ligne Mézidon - Dives, améliorant ainsi la liaison entre la station balnéaire et la préfecture. En 1891 - 1892, la première ligne des chemins de fer du Calvados est ouverte entre Caen et Dives ; trois haltes sont prévues sur le territoire communal : Bas-Cabourg, Cabourg Pépinière, Cabourg (au bout de l'avenue de la Mer).
Après une légère baisse démographique dans les années 1870, la population cabourgeaise s'accroît rapidement quand le village devient une cité balnéaire à la mode. De 1881 à 1936, la population double (de 1 014 à 2 095 habitants), avant d'atteindre son maximum en 1946 avec 3 479 habitants recensés. De nombreux équipements sont construits pour faire face à l'essor de la station :
- un nouvel hôtel de ville en 1883, regroupant la mairie, l’école des garçons et le bureau des Postes et télégraphes ;
- une digue-promenade en 1887 de 1 200 m de long afin de lutter contre l'érosion ;
- des équipements touristiques tel que le garden-tennis ou le golf, situé près de l'hippodrome ;
- le Grand Hôtel, reconstruit en 1908 par les architectes Viraut et E. Mauclerc.
Après un fort déclin démographique dans les années 1950, la population repart à la hausse dans les années 1970 en raison de la politique de relance touristique et de promotion immobilière de Bruno Coquatrix élu maire en 1971 ; en 1999, le nombre d'habitants dépasse son seuil historique de 1946.
Héraldique, logo et devise[modifier | modifier le code]
Le slogan de la ville est « La plage des romantiques »[réf. nécessaire].
Les armes de la commune de Cabourg se blasonnent ainsi : Parti : au premier de gueules au bateau de sable habillé d'argent et flammé de tricolore voguant de face sur une mer d'azur, au second à l'estuaire de la Dives au naturel, formé d'un littoral d'or mouvant du flanc senestre et de la pointe, parcouru d'un fleuve sinueux d'azur mouvant de senestre et se jetant en chef dans une mer aussi d'azur ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'un poisson d'argent[19].
|
Le logo de la commune est reproduit ci-contre.
Commerce, économie et tourisme[modifier | modifier le code]
Commerce[modifier | modifier le code]
La ville est dotée d'un supermarché.
Dans l'artère de Cabourg, l'avenue de la Mer, il y a de nombreuses boutiques-souvenirs.
De nombreux restaurants sont implantés dans la ville.
Économie[modifier | modifier le code]
Tourisme[modifier | modifier le code]
Tous les ans, a lieu, sur la plage et la promenade Marcel-Proust, le Festival du film romantique.
Depuis mars 2009, Cabourg bénéficie de la dénomination commune touristique[20]. La ville dispose d'un office de tourisme.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2018, la commune comptait 3 604 habitants[Note 4], en diminution de 2,83 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le Grand Hôtel de Cabourg : en grande partie, ce bâtiment est inscrit depuis 1993 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Marcel Proust y a séjourné et il fut occupé par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.
- Le Casino, agrandi de 2006 à 2007.
- Le buste de Charles Bertrand, réalisé par Alfred Boucher et inauguré en . Il est situé dans les jardins du Casino.
- La statue de Marcel Proust, réalisée par Edgar Duvivier (pt) et inaugurée en . Elle est située dans les jardins du Casino.
- Les bains de Cabourg, se situant sous la promenade Marcel-Proust.
- La thalassothérapie, son hôtel « Les bains de Cabourg » et son restaurant « Le poisson d'argent ».
Selon le ministère de la Culture, le casino et le Grand-Hôtel constituent « l'un des ensembles balnéaires les plus cohérents et les mieux conservés de la Belle Époque »[31].
- Villa du Temps retrouvé, musée consacré à Marcel Proust et à la Belle époque, devant ouvrir en avril 2021.
Cabourg, comme sa voisine Deauville et d'autres villes proches du littoral de Normandie situées à proximité de Paris, présente beaucoup de superbes habitations privées. Ainsi, sur les grandes artères de la ville (l'avenue de la Mer par exemple), ou dans les plus petites ruelles, on peut admirer de très belles, et souvent très grandes, demeures ou villas.
Sécurité[modifier | modifier le code]
Le centre-ville est équipé en caméras de vidéo-surveillance.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
![]() | Atlantic City[32] | ![]() | États-Unis | |
![]() | Bad Homburg vor der Höhe[32] | ![]() | Allemagne | depuis |
Bromont[32],[33] | ![]() | Canada | depuis | |
![]() | Coire[32] | ![]() | Suisse | depuis |
![]() | Jurmala[32] | ![]() | Lettonie | depuis |
![]() | Mayrhofen[32] | ![]() | Autriche | depuis |
![]() | Mondorf-les-Bains[32] | ![]() | Luxembourg | depuis |
Oussouye[32] | ![]() | Sénégal | ||
Salcombe[32] | ![]() | Royaume-Uni | depuis | |
![]() | Spa[32] | ![]() | Belgique | depuis |
Terracine[32] | ![]() | Italie | depuis |
Sports[modifier | modifier le code]
Dans la ville sont implantés plusieurs équipements sportifs :
- un hippodrome,
- un minigolf,
- un golf 9 trous
- un club de voile,
- un club de char à voile,
- une piscine,
- des terrains de tennis et de squash,
- un circuit de karting.
Des loueurs de vélo permettent aussi d’effectuer des randonnées sur la côte et dans les marais.
Cabourg dans les arts[modifier | modifier le code]
Littérature[modifier | modifier le code]
Cabourg a servi de modèle à Marcel Proust pour la station balnéaire de Balbec, qui sert de cadre à une partie de À l'ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième roman de À la recherche du temps perdu[34]. L'écrivain a résidé plusieurs années au Grand-Hôtel, de 1907 à 1914[35].
Depuis 2001, le Cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec décerne tous les deux ans le prix de la Madeleine d'or à une œuvre en français permettant la promotion ou l'étude de l'œuvre de Marcel Proust.
À la télévision[modifier | modifier le code]
En 1989, Cabourg gagne la finale du jeu télévisé Intervilles face à Troyes[36].
Au cinéma[modifier | modifier le code]
- En 1980, une partie du film La Boum de Claude Pinoteau y est tournée.
- Dans le film Intouchables, la scène finale est tournée au Grand Hôtel.
- Dans le roman La Dentellière (1974), de Pascal Lainé, Pomme et Aimery y font connaissance.
- En 1977, le film du même nom de Claude Goretta a été tourné dans la ville. Isabelle Huppert joue le rôle de Pomme.
- La trilogie Le Cœur des Hommes y a été (en partie) tournée.
- Un épisode de l'émission La Carte au trésor en 2008 y a été partiellement tourné.
- Dans le film Paulette, une scène est tournée sur la plage et au Grand Hôtel.
- Le téléfilm À la recherche du temps perdu y a été tourné (« Balbec », comme dans le roman).
- Le film Thalasso (2019) est censé se dérouler à Cabourg.
Labels[modifier | modifier le code]
La commune est classée « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris et grand prix national du fleurissement. Elle fait partie des sept villes à avoir eu la « fleur d'or » au millésime 2013.
En 2011, la commune a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[37].
Gastronomie[modifier | modifier le code]
Les Coques de Cabourg sont une spécialité chocolatière (appellation réglementaire : bonbons de chocolats fourrés pralinés) approuvée par la ville de Cabourg depuis 2017. Inspirées des coquillages appelés communément « coques » et scientifiquement « Cerastoderma edule » qui se ramassent sur les plages normandes, les Coques de Cabourg existent en trois saveurs, fleur de sel, caramel, et teurgoule, une spécialité normande de riz-au-lait à la cannelle cuite au four[38].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Adolphe d'Ennery (1811-1899), dramaturge, maire de la ville, propriétaire de la villa l'Albatros.
- Louis Artus (1870-1960), auteur dramatique, vaudevilliste, romancier et critique. Ami de Proust[39], une avenue de Cabourg porte son nom.
- Pierre Ucciani (1851-1939), artiste peintre corse, séjourne à Cabourg de 1907 à 1934, dans sa villa Mary's cottage, rue des Platanes. Il repose aux côtés de sa seconde épouse au cimetière de Cabourg[40].
- Charles-Gaston Levadé (1869-1948), compositeur de musique, 1er Grand Prix de Rome (1899). Il séjourna à Cabourg (une avenue porte son nom), de 1919 à son décès, à la Villa Médicis, de son beau-père Maxime Faivre (1856-1941), peintre, élève de Gérôme.
- René-Xavier Prinet (1861-1946), peintre, propriétaire de la villa Double Six sur la promenade Marcel Proust.
- Marcel Proust (1871-1922), séjourne au Grand Hôtel chaque été de 1907 à 1914.
- Bruno Coquatrix (1910-1979), ancien maire et fondateur de l'Olympia.
- André Lenormand (né à Cabourg en 1913-1984), homme politique, député du Calvados (1946-1958) et maire de Dives-sur-Mer (1953-1983).
- Michel Patrix (1917-1973), artiste peintre de l'École de Paris, est né à Cabourg.
- Jean-Pierre Andréani (né à Cabourg en 1940), comédien.
- Jean-François Dubos (né en 1945 à Cabourg[41]), dirigeant, président du directoire de Vivendi.
- Jean-Louis Ezine (né en 1948 à Cabourg), écrivain.
- Gonzague Saint Bris (1948-2017), écrivain et journaliste français.
- Corinne Lepage, ancien adjointe au maire (1989-2001), ancien ministre de l'environnement d'Alain Juppé (1995-1997), présidente fondatrice du mouvement écologiste CAP21, et du Mouvement démocrate, dont elle fut la tête de liste aux élections municipales de mars 2008, dans le 12e arrondissement à Paris.
- Sandrine Bonnaire et son mari Guillaume Laurant qui ont été mariés à Cabourg et sont aujourd'hui les parrains du Festival du film - Journées romantiques et européennes de Cabourg.
- Tristan Duval, producteur de spectacles et créateur d'expositions et d'événements, adjoint au maire de 2001 à 2008, puis vice-président de l'office du tourisme, élu maire de Cabourg en mars 2014.
- Isabelle Beauruelle, (1968-2018), championne de France de judo, est inhumée au cimetière municipal[42].
- Jacques Richomme (1930-2018), ancien député du Calvados et maire de Troarn, qui a vécu les dernières années de sa vie et est mort à Cabourg.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[43].
- « Recueil des actes administratifs du 22 décembre 2016 » [PDF], sur le site de la préfecture du Calvados (consulté le 16 janvier 2017).
- « Relevé météorologique de Caen-Carpiquet : 1961-1990 », sur Infoclimat (consulté le 30 mars 2010).
- « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Librairie Droz 1991. p. 835.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6). p. 128.
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 49 [1].
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 83a.
- Louis Guinet, Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie, Presses universitaires de Caen, p. 22, no 59 à 68 (lire en ligne) [2]
- T. F. Hoad, English Etymology, Oxford University Press, 1993 (ISBN 0-19-283098-8). p. 46.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - Cabourg », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 15 août 2009).
- Cadastre, 1826.
- Philippe Dupré, « Les stations balnéaires de la côte du Calvados. Genèse et développement », Annales de Normandie, 1983, Volume 33, no 3, pp. 239-256 [lire en ligne].
- [PDF] « Regard sur Cabourg, 150e anniversaire de la station balnéaire » (consulté le 2 novembre 2010).
- Marcel Mioque et Hugette Vernochet, Cabourg, entre Dunes et marais, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 213 p. (ISBN 2-84706-139-8), p. 152.
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f14117.
- [PDF] « Recueil des actes administratifs du Calvados n°8/2009 (page 304) » (consulté le 2 avril 2009).
- « Par décret du président de la République, contresigné par le ministre de l'intérieur, [...] M. Joseph Pégat, maire de Cabourg, ont été révoqués. » [3]
- « Jacques Porcq a été fait maire honoraire de Cabourg », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Municipales à Cabourg. Tristan Duval est élu maire », sur Ouest-france.fr (consulté le 6 avril 2014).
- Annulation de l'élection municipale de mars 2014 : « Préfecture du Calvados - arrêté préfectoral du 2 mars 2015 instituant la délégation spéciale devant être mise en place à la suite de l'annulation de l'élection municipale des 23 et 30 mars 2014 de la commune de Cabourg » [PDF] (consulté le 7 mars 2015).
- « Résultats élections », lexpress.fr.
- « Municipales à Cabourg. Tristan Duval maire, Pascal Sourbé démissionne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 30 mai 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00125293, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Relations internationales » (consulté le 8 septembre 2020)
- « Comité de jumelage Bromont/Cabourg Projet de voyage culturel pour les jeunes Bromontois de 12 à 17 ans », (consulté le 8 septembre 2020)
- « Quand Cabourg devient le Balbec de Marcel Proust », sur ouest-france.fr, (consulté le 19 mars 2016).
- « Le dossier », sur Proust à Cabourg (consulté le 2 mai 2018).
- http://www.topalavachette.net/.
- Palmarès 2014 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 7 mars 2014.
- Nicolas Mouchel, « Les coques en chocolat, nouveau « trésor » gustatif de Cabourg », Le Pays d'Auge, (lire en ligne).
- Fondation Singer-Polignac, « PROUST ET SES AMIS IV »
- Pays d'Auge, septembre/octobre 2012, 62e année, no 5 (ISSN 1149-3305).
- « Ouest-france.fr - Jean-François Dubos, de Cabourg, à Vivendi » (consulté le 18 novembre 2012).
- « Avis de décès parus le mardi 09 juin 2020 - Carnet du jour - Simplifia », sur Simplifia.fr (consulté le 9 juin 2020).
- « Cabourg sur le site de l'Institut géographique national » (archive Wikiwix).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Côte Fleurie
- Liste des communes du Calvados
- Pays d'Auge
- Communauté de communes de l'Estuaire de la Dives (CCED)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ville de Cabourg
- Cabourg sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
- Ressource relative à la géographie :