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De mi-janvier à mi-{{date-|mars 2020}}, des indices ont laissé penser que la Covid-19 pourrait être atténuée quand il fait plus chaud, et qu'une hausse de température moyenne pourrait atténuer sa contagiosité. Si cela était confirmé, une saisonnalité de la pandémie pourrait alléger la pression sur les services d'urgence à la belle saison dans l'hémisphère nord, et laisser un peu de temps à l'hémisphère sud pour se préparer et tirer parti des leçons apprises au nord<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/>. C'est l'hypothèse posée par deux chercheurs des universités de Californie et de Chicago dans un article (non relu par des pairs). Ils ont rétrospectivement tenté d'isoler pour les deux mois d'explosion du nombre de cas en début de la pandémie le rôle de trois facteurs météorologiques (température, humidité, pluviométrie) de facteurs de confusion tels que l'amélioration de la réponse à la pandémie ou du degré et les hétérogénéités de promiscuité associé aux densités de population<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/>. Au {{date-|26 mars}}, leur analyse statistique basée sur l'étude rétrospective de {{nb|166686 cas}} confirmés de Covid-19, dans {{nb|134 pays}}, échelonnés du {{date-|22 janvier 2020}} au {{date-|15 mars 2020}}<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/> concluait que :
De mi-janvier à mi-{{date-|mars 2020}}, des indices ont laissé penser que la Covid-19 pourrait être atténuée quand il fait plus chaud, et qu'une hausse de température moyenne pourrait atténuer sa contagiosité. Si cela était confirmé, une saisonnalité de la pandémie pourrait alléger la pression sur les services d'urgence à la belle saison dans l'hémisphère nord, et laisser un peu de temps à l'hémisphère sud pour se préparer et tirer parti des leçons apprises au nord<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/>. C'est l'hypothèse posée par deux chercheurs des universités de Californie et de Chicago dans un article (non relu par des pairs). Ils ont rétrospectivement tenté d'isoler pour les deux mois d'explosion du nombre de cas en début de la pandémie le rôle de trois facteurs météorologiques (température, humidité, pluviométrie) de facteurs de confusion tels que l'amélioration de la réponse à la pandémie ou du degré et les hétérogénéités de promiscuité associé aux densités de population<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/>. Au {{date-|26 mars}}, leur analyse statistique basée sur l'étude rétrospective de {{nb|166686 cas}} confirmés de Covid-19, dans {{nb|134 pays}}, échelonnés du {{date-|22 janvier 2020}} au {{date-|15 mars 2020}}<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/> concluait que :
# ni l'[[hygrométrie]], ni les [[précipitations]] n'influencent la contagiosité de la Covid-19<ref name="medrxiv.org_30mars2020_saisonnalité"/> ;
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# pour chaque degré Celsius de température moyenne gagné (durant deux mois environ), la transmission de la COVID a semblé se réduire de 13 % en moyenne (entre −21 % et −4 %, {{nobr|IC 95 %}}) ; cependant cette hypothèse reste à confirmer, car en mars-avril, l'Italie et l'Espagne (deux régions chaudes de l'Europe) ont été particulièrement sévèrement touchées et d'autres facteurs de confusion sont à étudier (ex. : pollution de l'air qui pourrait avoir aggravé la situation en Italie)<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Edoardo |nom1=Conticini |prénom2=Bruno |nom2=Frediani |prénom3=Dario |nom3=Caro |titre=Can atmospheric pollution be considered a co-factor in extremely high level of SARS-CoV-2 lethality in Northern Italy? |périodique=Environmental Pollution |date=2020-04-04 |issn=0269-7491 |pmid=32268945 |pmcid=PMC7128509 |doi=10.1016/j.envpol.2020.114465 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749120320601 |consulté le=2020-04-13 |pages=114465}}.</ref>.
# pour chaque degré Celsius de température moyenne gagné (durant deux mois environ), la transmission de la COVID a semblé se réduire de 13 % en moyenne (entre −21 % et −4 %, {{nobr|IC 95 %}}).
Cette hypothèse est à confirmer, car en mars-avril, l'Italie et l'Espagne (deux régions chaudes de l'Europe) ont été particulièrement sévèrement touchées. De plus d'autres facteurs de confusion existent, dont la [[pollution de l'air]] qui, par exemple selon plusieurs études, a aggravé la situation en Italie<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Edoardo |nom1=Conticini |prénom2=Bruno |nom2=Frediani |prénom3=Dario |nom3=Caro |titre=Can atmospheric pollution be considered a co-factor in extremely high level of SARS-CoV-2 lethality in Northern Italy? |périodique=Environmental Pollution |date=2020-04-04 |issn=0269-7491 |pmid=32268945 |pmcid=PMC7128509 |doi=10.1016/j.envpol.2020.114465 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749120320601 |consulté le=2020-04-13 |pages=114465}}.</ref>.

=== Surmortalité induite par la pollution de l'air ===
Cette pollution est source de maladies respiratoires et cardiovasculaires, deux facteurs de risques de mortalité prématurée en général<ref>{{Article |langue=en |prénom1=J. |nom1=Lelieveld |prénom2=J. S. |nom2=Evans |prénom3=M. |nom3=Fnais |prénom4=D. |nom4=Giannadaki |titre=The contribution of outdoor air pollution sources to premature mortality on a global scale |périodique=Nature |volume=525 |numéro=7569 |date=2015-09 |issn=0028-0836 |issn2=1476-4687 |doi=10.1038/nature15371 |lire en ligne=http://www.nature.com/articles/nature15371 |consulté le=2020-11-03 |pages=367–371}}</ref>, et notamment en cas de SRAS et COVID-19.

Dès 2003 des chercheurs avaient noté que les symptômes du SRAS étaient aggravés là où l'air était pollué. Ainsi dans les zones modérément polluées de Chine, le risque de mort par SRAS était plus de 80% plus élevé que dans les zones où l'air était relativement propre ; passant à 100% en zone très polluée<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Yan |nom1=Cui |prénom2=Zuo-Feng |nom2=Zhang |prénom3=John |nom3=Froines |prénom4=Jinkou |nom4=Zhao |titre=Air pollution and case fatality of SARS in the People's Republic of China: an ecologic study |périodique=Environmental Health |volume=2 |numéro=1 |date=2003-12 |issn=1476-069X |pmid=14629774 |pmcid=PMC293432 |doi=10.1186/1476-069X-2-15 |lire en ligne=http://ehjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/1476-069X-2-15 |consulté le=2020-11-03 |pages=15}}</ref> ; de même pour la COVID-19<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Elizabeth J. |nom1=Williamson |prénom2=Alex J. |nom2=Walker |prénom3=Krishnan |nom3=Bhaskaran |prénom4=Seb |nom4=Bacon |titre=Factors associated with COVID-19-related death using OpenSAFELY |périodique=Nature |volume=584 |numéro=7821 |date=2020-08-20 |issn=0028-0836 |issn2=1476-4687 |doi=10.1038/s41586-020-2521-4 |lire en ligne=http://www.nature.com/articles/s41586-020-2521-4 |consulté le=2020-11-03 |pages=430–436}}</ref>.

Dès le début de l'épidémie chinoise de COVID-19, puis dans plusieurs régions du monde lors de la pandémie, la pollution de l'air semble aggraver le risque de mortalité par COVID-19<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Bo |nom1=Wang |prénom2=Jiangtao |nom2=Liu |prénom3=Shihua |nom3=Fu |prénom4=Xiaocheng |nom4=Xu |titre=An effect assessment of Airborne particulate matter pollution on COVID-19: A multi-city Study in China |éditeur=Occupational and Environmental Health |date=2020-04-14 |doi=10.1101/2020.04.09.20060137 |lire en ligne=http://medrxiv.org/lookup/doi/10.1101/2020.04.09.20060137 |consulté le=2020-11-03}}</ref>.
En Chine, l'incidence du COVID-19 s'est avérée significativement augmentée par les PM2,5 tandis qu'une corrélation entre les PM2,5 ambiantes et le taux de mortalité a également été établie<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Ye |nom1=Yao |prénom2=Jinhua |nom2=Pan |prénom3=Weidong |nom3=Wang |prénom4=Zhixi |nom4=Liu |titre=Spatial Correlation of Particulate Matter Pollution and Death Rate of COVID-19 |éditeur=Epidemiology |date=2020-04-10 |doi=10.1101/2020.04.07.20052142. |lire en ligne=http://medrxiv.org/lookup/doi/10.1101/2020.04.07.20052142 |consulté le=2020-11-03}}</ref>.

En mars 2020, selon une étude allemande, la pollution particulaire aide à transporter le SARS-CoV-2, tout en augmentant la vulnérabilité des malades, et aggravant leurs symptômes<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Jos |nom1=Lelieveld |prénom2=Andrea |nom2=Pozzer |prénom3=Ulrich |nom3=Pöschl |prénom4=Mohammed |nom4=Fnais |titre=Loss of life expectancy from air pollution compared to other risk factors: a worldwide perspective |périodique=Cardiovascular Research |volume=116 |numéro=11 |date=2020-09-01 |issn=0008-6363 |issn2=1755-3245 |pmid=32123898 |pmcid=PMC7449554 |doi=10.1093/cvr/cvaa025 |lire en ligne=https://academic.oup.com/cardiovascres/article/116/11/1910/5770885 |consulté le=2020-11-03 |pages=1910–1917}}</ref>.
<br>Puis une autre étude, combinant les données épidémiologiques américaines et chinoises sur la pollution de l'air, la Covid-19 et le SARS de 2003, aux données italiennes et aux données satellitaires sur les particules fines polluantes (PM2,5), la météo et les données de pollution atmosphérique mesurée au sol a conclu que 15% environ des morts par Covid-19 sont liés à une pollution chronique de l'air : 19% en Europe, 17% en Amérique du Nord et 27% en Asie de l'Est. 29% des morts en République tchèque, 27% en Chine, 26% en Allemagne, 22% en Suisse, 21% en Belgique, 19% aux Pays-Bas, 18% en France, 15% en Italie, 14% au Royaume-Uni, 12% au Brésil, 11% au Portugal, 9% en Espagne, 6% en Israël, 3% en Australie et seulement 1% en Nouvelle-Zélande seraient dus à ce phénomène<ref name=EtudePOllairCovidLien26Oct2020>{{Article |titre= Regional and global contributions of air pollution to risk of death from COVID-19|périodique=Cardiovascular Research |date=26 octobre 2020 |issn=0008-6363 |issn2=1755-3245 |doi=10.1093/cvr/cvaa288 |lire en ligne=http://fdslive.oup.com/www.oup.com/pdf/production_in_progress.pdf |consulté le=2020-11-03}}</ref>. {{Citation|À échelle mondiale, 50 à 60% de la fraction anthropique attribuable (de cette surmortalité) est liée à l'utilisation de [[combustibles fossiles]], jusqu'à 70 à 80% en Europe, en Asie occidentale et en Amérique du Nord}}<ref name=EtudePOllairCovidLien26Oct2020/>.
Toutes les études faites entre 2003 et 2020 sur ce sujet montrent une corrélation entre la pollution de l'air et la mortalité (pour le SRAS puis pour la COVID)<ref name=EtudePOllairCovidLien26Oct2020/>.


=== La crainte d'une « seconde vague » ===
=== La crainte d'une « seconde vague » ===

Version du 3 novembre 2020 à 15:38

Pandémie de Covid-19
Expansion du virus SARS-CoV-2 dans le monde au [1].
  • 1 à 99 cas confirmés
  • 100 à 999 cas confirmés
  • 1 000 à 9 999 cas confirmés
  • 10 000 à 99 999 cas confirmés
  • 100 000 à 999 999 cas confirmés
  • Supérieur à 1 000 000 cas confirmés
De haut en bas et de gauche à droite :
Maladie
Agent infectieux
Origine
Localisation
Monde Monde entier (voir liste des pays touchés et le tableau complet)
Foyers principaux (plus de 1 000 000 cas confirmés), par ordre alphabétique :

Drapeau de l'Argentine Argentine (article)
Drapeau du Brésil Brésil (article)
Drapeau de la Colombie Colombie (article)
Drapeau de l'Espagne Espagne (article)
Drapeau des États-Unis États-Unis (article)
Drapeau de la France France (article)
Drapeau de l'Inde Inde (article)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (article)
Drapeau de la Russie Russie (article)
Premier cas
Date d'arrivée

(4 ans, 5 mois et 15 jours)
Site web
Bilan
Cas confirmés
46 166 182 (02 novembre 2020)[2]
Cas soignés
28 827 223 (25 octobre 2020)[2]
Morts
1 196 362 (02 novembre 2020)[2]

La pandémie de Covid-19 Écouter est une pandémie d'une maladie infectieuse émergente, appelée la maladie à coronavirus 2019 ou Covid-19, provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, apparue à Wuhan le , dans la province de Hubei (en Chine centrale), avant de se propager dans le monde.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte dans un premier temps la République populaire de Chine et ses autres États membres, puis prononce l'état d'urgence de santé publique de portée internationale le .

Le , l'épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie[3],[4] par l'OMS, qui demande des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs[5] et renforcer l'hygiène préventive (suppression des contacts physiques, bises et poignées de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations ainsi que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des mains, mise en application de quarantaineetc.). Cette pandémie mondiale provoque des annulations en série de manifestations sportives et culturelles sur toute la planète, la mise en place par de nombreux pays de mesures de confinement pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion et la fermeture des frontières de nombreux pays. Elle a aussi des effets en termes d'instabilité sociale et économique du fait des incertitudes et des craintes qu'elle fait peser sur l'économie mondiale.

Étymologie et genre

Chronologie de la pandémie de Covid-19

Depuis l'apparition du SRAS puis du MERS, une nouvelle pandémie à coronavirus était attendue et annoncée par divers experts du domaine (ex. : Hung en 2013)[6].

Selon des études phylogénétiques, la maladie est apparue entre octobre et [7], et plus précisément à la fin du mois de novembre[8],[9].

Le premier patient diagnostiqué (le patient zéro) est identifié le [10] dans la province du Hubei, en Chine centrale. Il est âgé de 70 ans environ, sort peu de chez lui et n'a pas fréquenté le marché de Wuhan ; il est atteint de la maladie d'Alzheimer[11],[12].

Le est repérée la première hospitalisation[13].

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte dans un premier temps la République populaire de Chine et ses autres États membres[14], puis prononce l'état d'urgence de santé publique de portée internationale le [14].

Le , un premier cas est découvert hors de Chine continentale. Deux navires de croisière (le MS Westerdam et le Diamond Princess) sont aussi touchés. Le nombre total de malades hors de la Chine dépasse les 1 500 à la mi-.

À partir de , le gouvernement chinois met en œuvre des procédures de confinement, et place plusieurs villes puis toute une région en quarantaine, fermant de nombreux sites publics et déployant des moyens sanitaires.

Le , le nombre de nouveaux cas déclarés quotidiennement hors de Chine est plus élevé que dans ce pays[15],[16],[17].

Le , l'épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie[3],[4] par l'OMS, qui demande des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs[5] et renforcer l'hygiène préventive (suppression des contacts physiques, bises et poignées de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations ainsi que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des mains, mise en application de quarantaineetc.). Cette pandémie mondiale provoque des annulations en série de manifestations sportives et culturelles sur toute la planète, la mise en place par de nombreux pays de mesures de confinement pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion, la fermeture des frontières de nombreux pays, et un krach boursier du fait des incertitudes et des craintes qu'elle fait peser sur l'économie mondiale. Elle a aussi des effets en termes d'instabilité sociale et économique et est le prétexte à la diffusion en ligne d'informations erronées ou relevant de la théorie du complot[réf. nécessaire].

Le , plus de 2 500 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont près de 680 000 personnes guéries et près de 180 000 morts[18],[a].

Le , plus de 4,1 millions de cas ont été cumulés, dont 283 000 personnes mortes et plus de 1,4 millions de personnes guéries[20].

Le , plus de 5 000 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont plus de 2 000 000 personnes guéries et plus de 330 000 morts[21].

Données et caractéristiques épidémiologiques

Ouverture et partage des données

Graphique linéaire des cas cumulés de COVID-19 (bleu), des guérisons (vert) et des décès dans le monde (rouge).

La situation épidémiologique évolue constamment, mais les données sur le virus et la Covid-19[22] ont rapidement été partagées par les chercheurs, dès le [23], et moins d'une semaine après identification du virus. La première prépublication apparaît deux semaines après la déclaration, le [24].

Diverses revues et éditeurs scientifiques (ex. : The Lancet, qui a créé un hub dédié), Nature, Elsevier… ont mis à disposition des chercheurs et médecins, voire du grand public, leurs ressources (articles de revues ; manuels scientifiques et médicaux, les produits éducatifs…) ; Elsevier a créé à partir des données de Scopus une carte mondiale interactive d'experts ; et il autorise désormais l'exploration (en texte intégral) de ses données qui croissent exponentiellement depuis la fin 2019, dont via PubMed Central des NIH et la base de données OMS, « gratuitement, et sans limitations de copyright ». Elsevier et The Lancet ont signé la déclaration du Wellcome Trust, sur le partage, ouvert et rapide, des données et résultats de recherche sur la pandémie, afin d'aider à la riposte de santé publique et à sauver des vies[réf. nécessaire].

L'urgence sanitaire fait cependant que les découvertes et mises à jour médico-scientifiques sont publiées avec une relecture par les pairs plus rapide et moins méticuleuse que d'ordinaire, et parfois en prépublication avant revue par les pairs ; la qualité des données primaires et des sources secondaires doit dès lors être interprétée avec prudence[25]. En outre des lacunes de données sont dues au fait que les pays n'ont pas la même approche en termes de dépistage ou de transparence[26], pour des raisons financières, techniques et/ou de politique. S'y ajoute la qualité du système de veille sanitaire et de remontée de l'information. Le dépistage peut viser à être systématique (par exemple en Corée du Sud), être ciblé uniquement sur des porteurs du virus présentant des symptômes, ou ne viser que les cas les plus graves (par exemple en France)[réf. nécessaire].

Le dépistage, quand il existe (certains pays, dont la France ont manqué de tests durant des mois), ne se fait pas au même rythme partout. Il a été compliqué par le fait que la pandémie s'est propagée dans l'hémisphère nord en hiver, au moment où circulent d'autres virus respiratoires (virus grippaux notamment, qui produisent les mêmes symptômes initiaux, hormis l'hyposmie et l'hypogeusie caractéristique fréquente de la Covid-19)[27],[28] ; de plus il existe un décalage entre cas confirmés et cas réels. Les données sur la létalité (taux de décès parmi les personnes touchées) n'étaient pas fiables de par le faible nombre de personnes testées, rendant la comparaison entre pays peu significative ; de même en ce qui concerne le nombre de morts imputés à la maladie dont les critères de recensement ne sont pas homogènes entre pays. Néanmoins, le taux de mortalité en fin de pandémie, sera significatif des politiques de santé publique menées dans chaque pays[29]. La gestion de la transmission asymptomatique est le « talon d'Achille » de la lutte contre la pandémie[30] ; et là où il n'y a pas une stricte distanciation physique, le dépistage des cas symptomatiques est nécessaire mais il est insuffisant car n'empêchant pas la diffusion du virus dans les endroits de vie collective (foyers, prisons, établissements de santé mentale fermés, refuges pour sans-abri et hôpitaux), surtout si l'on veut relâcher la distanciation sociale[30].

Caractéristiques épidémiologiques de la phase d'émergence en Chine

Avertissements :

  1. Les bilans et chiffres ci-dessous sont à interpréter au regard des spécificités démographiques de la Chine. Sa pyramide des âges n'est, par exemple, pas comparable à celle de la France, mais proche de celle de l'Allemagne. Le sex-ratio y défavorise les femmes (113 garçons pour 100 filles à la naissance), sauf au-dessus de 65 ans (100 femmes pour 91 hommes) ; et la part du nombre d'enfants dans la population est très basse : en 2019 le taux de natalité y était de 10,4 naissances pour mille habitants (le plus bas depuis 70 ans) et le nombre de naissances (14,6 millions en 2019, soit 4 % de moins qu'en 2018) est le plus bas depuis près de 60 ans[31] ;
  2. Les chiffres ci-dessous ne concernent que des malades confirmés en Chine, de source officielle (44 672 cas pour le premier bilan) ; il s'agit de la frange des malades les plus symptomatiques (donc plus facilement détectables) ; ces chiffres peuvent évoluer ; ils seraient probablement différents dans un pays à population très jeune ou avec un sex-ratio plus équilibré.[réf. nécessaire]

Selon un premier bilan épidémiologique[32], publié le , à partir de 44 672 cas confirmés en Chine :

  • 87 % de ces malades confirmés avaient de 30 à 79 ans ;
  • 1 % seulement avaient 9 ans ou moins ;
  • 1 % seulement avaient de 10 à 19 ans ;
  • 3 % avaient 80 ans ou plus ;
  • 75 % sont tombés malades dans la province du Hubei, et 86 % des expositions étaient liées à Wuhan (habitants, visiteurs ou contact étroit avec ces derniers) ;
  • 81 % des cas confirmés étaient bénins (sans pneumonie ou avec une pneumonie légère) ;
  • 14 % étaient sévères (avec dyspnée, fréquence respiratoire supérieure ou égale à 30/min, saturation en oxygène sanguin inférieure ou égale à 93 %, pression partielle d'oxygène artériel par rapport au rapport d'oxygène inspiré inférieur à 300 et/ou infiltrats pulmonaires supérieurs à 50 % en 24 à 48 h) ;
  • 5 % des cas étaient critiques (insuffisance respiratoire, choc septique et/ou dysfonction ou échec d'organes multiples) ;
  • taux global de létalité : 2,3 % (1 023 décès pour 44 672 cas confirmés) ;
  • 0 % de décès chez les 9 ans et moins ;
  • 0 % de décès chez les cas bénins ;
  • 49 % de décès parmi les cas critiques ;
  • 8 % de décès chez les 70 - 79 ans ;
  • 14,8 % de décès chez les 80 ans et plus.

Le taux de létalité était beaucoup plus élevé en cas de comorbidités préexistantes :

Les agents de santé ont été surexposés (1 716 cas pour un total de 44 672 cas avérés soit 3,8 %[Quand ?]), surtout à Wuhan (63 % des cas de la ville avec 1 080 malades). 14,8 % des cas confirmés au sein des agents de santé ont été classés graves ou critiques (seuls cinq sont cependant morts dans cette période).[réf. nécessaire]

Hypothèse d'une saisonnalité

De mi-janvier à mi-, des indices ont laissé penser que la Covid-19 pourrait être atténuée quand il fait plus chaud, et qu'une hausse de température moyenne pourrait atténuer sa contagiosité. Si cela était confirmé, une saisonnalité de la pandémie pourrait alléger la pression sur les services d'urgence à la belle saison dans l'hémisphère nord, et laisser un peu de temps à l'hémisphère sud pour se préparer et tirer parti des leçons apprises au nord[33]. C'est l'hypothèse posée par deux chercheurs des universités de Californie et de Chicago dans un article (non relu par des pairs). Ils ont rétrospectivement tenté d'isoler pour les deux mois d'explosion du nombre de cas en début de la pandémie le rôle de trois facteurs météorologiques (température, humidité, pluviométrie) de facteurs de confusion tels que l'amélioration de la réponse à la pandémie ou du degré et les hétérogénéités de promiscuité associé aux densités de population[33]. Au , leur analyse statistique basée sur l'étude rétrospective de 166 686 cas confirmés de Covid-19, dans 134 pays, échelonnés du au [33] concluait que :

  1. ni l'hygrométrie, ni les précipitations n'influencent la contagiosité de la Covid-19[33] ;
  2. pour chaque degré Celsius de température moyenne gagné (durant deux mois environ), la transmission de la COVID a semblé se réduire de 13 % en moyenne (entre −21 % et −4 %, IC 95 %).

Cette hypothèse est à confirmer, car en mars-avril, l'Italie et l'Espagne (deux régions chaudes de l'Europe) ont été particulièrement sévèrement touchées. De plus d'autres facteurs de confusion existent, dont la pollution de l'air qui, par exemple selon plusieurs études, a aggravé la situation en Italie[34].

Surmortalité induite par la pollution de l'air

Cette pollution est source de maladies respiratoires et cardiovasculaires, deux facteurs de risques de mortalité prématurée en général[35], et notamment en cas de SRAS et COVID-19.

Dès 2003 des chercheurs avaient noté que les symptômes du SRAS étaient aggravés là où l'air était pollué. Ainsi dans les zones modérément polluées de Chine, le risque de mort par SRAS était plus de 80% plus élevé que dans les zones où l'air était relativement propre ; passant à 100% en zone très polluée[36] ; de même pour la COVID-19[37].

Dès le début de l'épidémie chinoise de COVID-19, puis dans plusieurs régions du monde lors de la pandémie, la pollution de l'air semble aggraver le risque de mortalité par COVID-19[38]. En Chine, l'incidence du COVID-19 s'est avérée significativement augmentée par les PM2,5 tandis qu'une corrélation entre les PM2,5 ambiantes et le taux de mortalité a également été établie[39].

En mars 2020, selon une étude allemande, la pollution particulaire aide à transporter le SARS-CoV-2, tout en augmentant la vulnérabilité des malades, et aggravant leurs symptômes[40].
Puis une autre étude, combinant les données épidémiologiques américaines et chinoises sur la pollution de l'air, la Covid-19 et le SARS de 2003, aux données italiennes et aux données satellitaires sur les particules fines polluantes (PM2,5), la météo et les données de pollution atmosphérique mesurée au sol a conclu que 15% environ des morts par Covid-19 sont liés à une pollution chronique de l'air : 19% en Europe, 17% en Amérique du Nord et 27% en Asie de l'Est. 29% des morts en République tchèque, 27% en Chine, 26% en Allemagne, 22% en Suisse, 21% en Belgique, 19% aux Pays-Bas, 18% en France, 15% en Italie, 14% au Royaume-Uni, 12% au Brésil, 11% au Portugal, 9% en Espagne, 6% en Israël, 3% en Australie et seulement 1% en Nouvelle-Zélande seraient dus à ce phénomène[41]. « À échelle mondiale, 50 à 60% de la fraction anthropique attribuable (de cette surmortalité) est liée à l'utilisation de combustibles fossiles, jusqu'à 70 à 80% en Europe, en Asie occidentale et en Amérique du Nord »[41]. Toutes les études faites entre 2003 et 2020 sur ce sujet montrent une corrélation entre la pollution de l'air et la mortalité (pour le SRAS puis pour la COVID)[41].

La crainte d'une « seconde vague »

La distance physique peut atténuer la propagation de la Covid-19.

« Dans les pandémies comme celle-ci, il n’y a jamais qu’une seule vague » insiste Matthieu Revest (spécialiste des maladies émergentes au CHU de Rennes)[42] ; on sait effectivement, notamment via les exemples de pandémies grippales ou de peste, qu'un microbe émergent, contagieux et pathogène, peut générer plusieurs vagues pandémiques faisant le tour du monde sur plusieurs années. Dix-huit experts américains en modélisation épidémiologique ont été interrogés à ce sujet (les 16 et ) ; la probabilité moyenne assignée par ces experts à l'arrivée d'une « seconde vague » de COVID lors des mois d'automne (août-décembre) 2020 était de 73 %[43].

Fin , alors que — malgré des mesures de santé publique sans précédent — plus de 200 pays plongeaient dans la pandémie, la Chine et quelques autres pays semblaient commencer à en sortir. De leur retours d'expériences, il ressort que le taux de létalité confirmé (CFR en anglais, case fatality rate) mis à jour par Leung et ses collègues pour la Chine a chuté à 0,98 % (conforme au rapport du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies) alors qu'à Wuhan il avait atteint 5,08 % le [44] (taux de létalité apparent : nombre de décès imputables à la maladie divisé par le nombre de cas connus), à comparer avec une valeur de 0,8 % estimée pour la France[45] (IFR en anglais — Infection Fatality Ratio —, nombre de décès imputables à la maladie divisé par le nombre de cas réels estimé). Après le pic épidémique, les foyers de Covid-19 en Chine n'ont plus dépassé les capacités de soins de santé[46], prouvant l'efficacité des mesures prises.

En France, selon une évaluation de l'Institut Pasteur prépubliée le , environ 5,7 % des Français (3,7 millions de personnes) auront été infectés au (début du déconfinement). « Pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70 % de personnes immunisées. On est très en dessous »[47] ; une seconde vague pourrait par exemple venir d'Europe, du Moyen-Orient et/ou d'Amérique, ou encore de foyers d'endémisation locaux. En , divers experts, dont certains en Chine et aux États-Unis[43] la redoutent. Et pour l'éviter, ils cherchent à répondre à plusieurs questions[48] :

  1. quelles ont été les mesures les plus efficaces pour stopper la transmission du SARS-CoV-2 en Chine lors de la 1re vague (tant pour les cas importés, que pour la transmission locale) ?
    Dans The Lancet, Kathy Leung (épidémiologiste à l'Université de Hong Kong) et ses collègues ont analysé[48] la gestion de la crise épidémique dans quatre villes et dix provinces de Chine (hors du Hubei), concluant que les mesures barrière (contrôle non-pharmaceutique) entamées le ont permis de maintenir un R0 inférieur à 1. Ce sont ensuite des cas importés du Hubei ou de l'étranger qui ont ensuite généré quelques nouveaux foyers. Fin mars-début avril, l'épidémie a accéléré dans plusieurs pays, évoquant des lacunes de préparation (ou une augmentation de la contagiosité) [réf. nécessaire];
  2. quels auraient été les effets de mesures plus précoces (de distanciation sociale, d'autres comportements barrière au sein de la population générale, ou de recherche rétrospective des contacts) ?
    Des modélisations cherchent à calculer dans quelle mesure elles auraient alors pu mieux atténuer voire stopper l'épidémie. On a par exemple montré que les restrictions des voyages aériens ont eu un effet marqué à l'échelle mondiale, mais a été trop tardive en Chine où elle n'a pu retarder l'extension de l'épidémie que de 3 à 5 jours[49] ;
  3. quels sont les « angles morts » qui, dans les stratégies descendantes ou locales de lutte, permettraient éventuellement au virus de reconquérir des territoires où il a été contrôlé[50] ? Par exemple, les données chinoises les plus complètes[44] indiquent maintenant que 81 % des patients n'ont que de légers symptômes (on souhaite les traiter à domicile pour ne pas surcharger les hôpitaux). Presque la moitié des malades conduits à l'hôpital n'avaient pas de fièvre, et 11 à 15 % des cas bénins n'en ont pas eu durant toute leur hospitalisation, et plus d'un tiers n'avaient pas de toux et près de 80 % pas de dyspnée[51],[52], ce qui rend difficile le respect du régime de maintien à domicile ;
  4. quels sont les (inévitables) imprécisions statistiques initiales, à identifier pour corriger les modélisations nécessaires à la gestion de crise ? Par exemple on a d'abord estimé que la période d'incubation était au maximum de 14 jours (chiffre tenu par l'OMS[53] et les médias de masse) mais les données scientifiques plus fines ont ensuite montré que 1 % des patients pouvait développer les symptômes après 14 jours de surveillance active ou de quarantaine[54] peut-être parfois jusqu'à 24 jours[51],[55],[51]). De même a-t-on en janvier-février sous-estimé la durée maximale d'excrétion de virions (selon les données chinoises, les survivants hospitalisés excrétaient le virus sur une durée médiane de 20 jours ; 90 % n'en excrètent plus après 10 jours, mais les 10 % plus sévèrement touchés en excrétaient jusqu'à 25 jours[52] ;
  5. quelles conséquences néfastes pourrait avoir un relâchement prématuré des mesures ?
    Les modèles montrent que cette situation conduirait à retrouver une transmissibilité (R0) supérieure à 1, c'est-à-dire à une seconde vague épidémique ou pandémique[48].

Les experts font aussi des recommandations pour éviter une seconde vague.

  • Selon Kathy Leung et al., pour préparer la résilience et éviter une seconde vague (qui risque probablement d'arriver avec le relâchement des mesures barrières et la reprise des activités économiques), il est urgent de mieux documenter et comprendre les effets de chaque type de mesure de lutte contre la pandémie et les effets de leurs interactions[48] ; cette équipe scientifique a aussi montré qu'entre janvier et , par province en Chine, le taux de létalité était aussi corrélé au produit intérieur brut par habitant et à l'indice de disponibilité de lits d'hôpital pour 10 000 personnes. Le degré local ou régional de capacité est donc aussi un facteur important, à prendre en compte pour le choix et la durée des mesures non pharmaceutiques[48].
  • Les effets de l'extension ou d'un relâchement des mesures de contrôle de la distance physique à Wuhan ont été modélisés par Prem Kiesha et al. en [56]. Leur modèle suggère qu'assouplir ces mesures en mars pourrait induire une deuxième vague dans l'hémisphère nord au milieu de l'été[56].
  • Des modélisations plus précises, des effets par pays, et par type de mesures (restrictions de déplacement, distanciation physique, masques faciaux, contrôles de température, recherche des contacts, etc.) avec ou sans assouplissement des mesures anti-pandémiques sont désormais nécessaires[48].

Début , Kathy Leung et son équipe mettent en garde les gouvernants et décideurs contre l'assouplissement prématuré de mesures strictes ; « les gouvernements devraient agir et se préparer immédiatement pour garantir que le système de santé dispose d'une main-d'œuvre, de ressources et d'installations adéquates pour minimiser le risque de mortalité lié à la Covid-19 »[48].

Virus

Le SARS-CoV-2 en microscopie électronique.

La pandémie est due à un coronavirus (le SARS-CoV-2), un type de virus enveloppé de symétrie sphérique et couvert de spicules (constituées de diverses protéines) lui donnant l'apparence d'une couronne[57],[58] (cette couronne se réfère à une représentation commune du virus en deux dimensions ; en termes mathématiques et en trois dimensions, ces protubérances s'inscrivent dans ce qui s'apparente à une couronne solide). Deux souches différentes seraient en circulation actuellement[59].

Caractéristiques

Caractéristiques génomiques, classification

La séquence génétique de ce coronavirus est similaire à 80 %[60] à celle du coronavirus du SRAS. Il est d'abord désigné provisoirement par l'OMS[61] et les CDC[62] sous le terme anglais 2019 novel coronavirus[b], ou 2019-nCoV, avant d'être nommé SARS-CoV-2 sur recommandation de l'ICTV[63].

Il appartient au sous-genre Sarbecovirus[64]. Son génome, stable[65] et constitué d'un ARN simple-brin à polarité positive de 29 903 nucléotides, a été séquencé pour la première fois le par une équipe de l'Université Fudan de Shanghai (Chine)[66],[67],[68],[69],[67],[70].

Durée d'infectiosité du virus

SARS-CoV-2

Elle serait dans l'air, selon son support, de 24 à 72 heures. Les matières plastiques favorisent sa durée de vie[71],[72]. Sous une température inférieure à 20 °C, il persiste plus longtemps. Au-dessus de 30 °C, sa durée de vie diminue fortement[73].

Mode de transmission

À la différence du SRAS (pour lequel les malades allaient à l'hôpital puis devenaient contagieux 3 à 4 jours après l'apparition des signes cliniques, ce qui facilitait le contrôle de la pandémie)[74], le SARS-CoV-2 se duplique et peut être excrété avant les premiers symptômes. Au , on ignore encore ses modalités précises de transmission inter-humaine.

  • La Chine annonce le que des porteurs asymptomatiques peuvent le transmettre ; qu'il a une courte période d’incubation (5 jours environ) et qu'il est transmissible avant les premiers symptômes[75],[76].
    Les contaminations semblent cependant presque toutes issues de contacts avec des sujets présentant déjà des manifestations de la maladie[77].
  • 80 % des cas environ sont bénins ou ne nécessitent pas d'hospitalisation[78], mais on ignore encore le nombre exact de malades asymptomatiques dans la population.
  • Des personnes infectées n'ont pas transmis le virus, tandis que d'autres l'ont largement excrété et/ou transmis[79].
  • Les coronavirus ciblent surtout les voies respiratoires, mais sont fréquemment retrouvés dans le sang et dans le plasma ou le sérum des malades. Ceci implique un risque de transmission via la transfusion de produits sanguins. En , des scientifiques chinois rappellent que, comme les cas asymptomatiques de Covid-19 sont nombreux, des mesures de sécurité transfusionnelle adaptées (ex. : choix des donneurs, méthodes de détection et d'inactivation des virus) sont impératives, notamment en zones d'endémie[80].

Souches et mutations du SARS-CoV-2

Tous les virus peuvent muter. Après avoir infecté nos cellules, ceux-ci se multiplient en réalisant des copies d’eux-mêmes. Ce processus n’est pas parfait et les copies peuvent comporter des « erreurs » : les mutations. Le matériel génétique des copies virales diffère alors du matériel génétique du virus de départ.

Si ces mutations peuvent n’avoir aucune conséquence, elles peuvent dans certains cas avoir un impact, par exemple sur la transmissibilité ou sur la virulence du virus. Les mutations expliquent aussi le passage d’un virus d’une espèce à une autre : elles jouent un rôle dans l’adaptation du virus au nouvel hôte.

En comparaison avec les virus à ADN, les virus à ARN (comme par exemple le virus de la grippe ou le VIH) ont tendance à muter plus rapidement et plus fréquemment. Les coronavirus, qui sont également des virus à ARN, sont néanmoins plutôt stables car ils produisent une enzyme correctrice d’erreurs, appelée « exoribonucléase ». Le SARS-CoV-2 muterait ainsi environ deux fois moins rapidement que les virus grippaux d'après Inserm[81].

En Europe

Le , des scientifiques suisse et espagnol publient l'étude d'une nouvelle souche du SARS-CoV-2, appeler 20A EU.1[82]. Cette souche semble avoir émergé parmi des travailleurs agricoles en Aragon, dans le nord-est de l’Espagne, « C’est du moins les traces les plus anciennes de sa présence que nous avons pu détecter », précise Emma Hodcroft, l’auteure principale de l’étude et spécialiste de la génétique évolutive humaine à l’université de Bâle, d'après France 24 [83].

La souche 20A EU.1 s'est ensuite mélangée à la population locale et a ensuite migré vers d'autres régions du pays, représentant actuellement plus de 70 % de toutes les séquences analysées par les chercheurs. À partir de la mi-juillet, cette mutation a rapidement balayé le reste du continent européen, à commencer par le Royaume-Uni (80 % de toutes les séquences analysées), la Suisse et les Pays-Bas. Emma Hodcroft a souligné qu'en France, « elle représente seulement 40 % des cas analysées, et c’est une autre souche qui est dominante »[84].

Les mutations génétiques d’un virus sont fréquentes ; elles se produisent lorsque le virus se multiplie dans l'organisme infecté et la plupart du temps elles n’affectent pas son comportement. Mais il n'est pas exclu qu'une nouvelle s'avère plus virulente.

La nouvelle souche SARS-CoV-2 20A EU.1 s'avère plutôt contagieuse, ce qui pourrait expliquer le développement rapide de la deuxième vague. Mais, à ce stade des recherches, rien n’indique qu’elle soit plus dangereuse que les autres. La chercheuse suisse explique qu'elle n'a jamais étudié une variante de la sorte : « Je n’ai observé aucune variante avec ce type de dynamique depuis que j’ai commencé à étudier les séquences génomiques du coronavirus en Europe. »[85].

Dans le monde

Dans le monde on recense la souche D614G qui a été qualifiée de « plus infectieuse » que les autres dans un article publié en juillet dans la revue Cell[86]. À travers le monde, on observe de multiples souches et mutations du virus mais, dans la plus par des cas, elles sont très difficiles à détecter.

Cas pédiatriques (spécificité, diagnostic, traitement, cas, décès...)

Maladie

La maladie à coronavirus 2019, dite Covid-19 (acronyme de son nom en anglais : « coronavirus disease 2019 »), a été ainsi dénommée par l'OMS le [87],[88]. Elle est aussi connue, notamment en Chine, sous son ancien nom « NCP (Novel Coronavirus Pneumonia) »[89].

Symptômes

Tels que décrits au , les symptômes de la Covid-19 sont proches de ceux de la grippe[90],[91] (mais s'installant plus progressivement) :

La fièvre peut apparaître plusieurs jours après la toux[réf. nécessaire].

De nombreuses personnes porteuses du virus ne présentent pas de symptômes, ou présentent des symptômes légers (petite toux, fièvre) sans détresse respiratoire.

Une anosmie avec ou sans pertes du goût (complète ou non) peut survenir, notamment chez les plus jeunes[94],[95], ce qui est l'un des indices d'une capacité neuro-invasive du virus [96],[92]. En février, une étude chinoise a estimé que 5 % des malades manifestaient des troubles du goût et de l'odorat[97], mais, basé sur des dossiers médicaux, ce travail a sous-estimé la prévalence réelle de ces symptômes[92]. Une autre étude[92] a été menée en France du 15 au avant que le grand public ait su que des troubles du goût ou de l'odorat pouvaient être liés à la Covid-19 (la première publication date du )[98]. Selon les auteurs, cette étude simple, à faible échantillonnage et à taux de réponse sous-optimal, sans données sur l'âge, le sexe ou d'autres symptômes, concernant des patients testés par RT-PCR sur échantillons nasopharyngés (test médiocrement performant, parfois estimé fiable à 60 %)[92], montre que pour 259 personnes ayant répondu (57 % des patients contactés), dont 26 % ont été diagnostiquées positives pour le SARS-CoV-2 : 24 % rapportaient avoir eu une hypogueusie, 20 % une hyposmie et 17 % une hypogueusie et une hyposmie combinées. Les auteurs appellent d'autres études prospectives pour affiner ces résultats mais notent que ces symptômes sont faciles à recueillir pour un dépistage de masse en télémédecine ou par des agents aux connaissances médicales limitées, sans coûts importants, sans méthode invasive ni besoin de déplacements[92].

Test diagnostique

Prélèvement oro-nasal par écouvillon, pour Test PCR (test d'amplification des acides nucléiques) de dépistage du SARS-CoV-2, ici à Strasbourg, le 21 août 2020.
Thermocycleur, utilisé pour la PCR.

Quand la Covid-19 est suspectée chez une personne, un test par RT-PCR quantitative permet de confirmer l'infection par le SARS-CoV-2 (ex. 2019-nCoV)[99]. La RT-PCR n'a pas une sensibilité de 100 %, notamment en début d'infection[réf. nécessaire].

La détection de l'ARN viral nécessite un certain temps, car plusieurs étapes sont nécessaires pour détecter l'ARN :

  1. Extraction de l'ARN viral [réf. nécessaire];
  2. Transcription inverse : ARN viral transcrit en ADN (20 minutes[100]) ;
  3. Dénaturation (3 minutes[100]) ;
  4. Cinquante cycles d'amplification de PCR (37 minutes[100]) ;
  5. Interprétation de la courbe de fluorescence.

Une étude rétrospective chinoise, publiée le dans le Journal of Clinical Virology, portant sur 301 malades hospitalisés présentant des formes moyennes ou sévères (mais dont aucun n'a nécessité un transfert en U.S.I.), 1 113 RT-PCT ont été effectués chez ces patients sur des prélèvements nasaux ou laryngés (nez et bouche). Cette étude permet d'établir la dynamique de la RT-PCR[101] :

0-7 jours 8-14 jours 15-21 jours 22-28 jours Plus de 28 jours
97,9 % 68,8 % 36,3 % 30 % 26,3 %

Une méta-analyse publiée le dans le Annals of Internal Medicine évoque aussi des faux négatifs évoluant de 38 % à J5 (jour moyen de début des symptômes) à 20 % à J8 pour remonter à 21 % à J9 puis 66 % à J21[102],[103].

Un nouveau test de gargarisme ultra-rapide pour le coronavirus est à l'étude en Israël. Celui s’avèrerait précis à 95 %[104] tout en ne prenant qu’une seconde pour effectuer une analyse de la lumière du bain de bouche gargarisé par le patient[104],[104]

Traitement et recommandation

L'OMS indique qu'il n'y a pas de traitement spécifiquement contre la maladie, qu'on ne peut traiter que ses symptômes et qu'elle communiquera les résultats des essais cliniques en cours lorsqu'ils seront disponibles[105]. L'OMS recommande de ne prendre aucun médicament[105].

Recommandations

En France, le ministre de la santé recommande, en cas de fièvre, de ne pas prendre de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l'ibuprofène (Advil, Nurofen, etc.) ou l'aspirine qui pourraient être un facteur d’aggravation de l’infection. Le traitement de la fièvre ou de douleurs chez les patients atteints de Covid-19 ou de toute autre virose respiratoire repose sur le paracétamol, sans dépasser la dose de 60 mg/kg/jour et de 3 g/jour[106],[107]. Cependant, il n'existe pas de littérature scientifique sur le sujet, et ni les spécialistes des maladies infectieuses ni l'OMS ne mettent en garde contre la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens[108].

En revanche, les patients soignés par anti-inflammatoires, comme les corticoïdes ou autres immunosuppresseurs, pour une pathologie chronique ne doivent pas interrompre leur traitement sans prescription médicale[106].

Recherches en cours

En , le gouvernement de Shanghai en Chine a recommandé l'injection de doses massives de vitamine C[109] (on avait constaté une augmentation spectaculaire du nombre des publications scientifiques relatives à l'utilisation de la vitamine C chez les patients gravement malades à partir de 2018[110]). En France, une deuxième vague d'essais cliniques avec la chloroquine démarre le [111],[112]. Elle fait suite à la conférence du Pr Didier Raoult du , sur les résultats d'une première étude menée sur 24 patients, elle-même en écho d'études menées en Chine[113]. Le jeudi en France, par dérogation à l'article L. 5121-8 du code de la santé publique, l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés dans les établissements de santé[114],[115].

« Au 21 avril 2020, plus de 500 essais cliniques avaient été enregistrés dans les différents sites de registre d'essais cliniques internationaux et nationaux »[116].

Le , le Lancet publie une étude internationale dirigée par Mandeep Mehra , rétrospective sur 96 000 dossiers de patients hospitalisés, non aléatoire, tendant à mettre en évidence les risques cardiaques de l'hydroxychloroquine[117]. Le groupe sous hydroxychloroquine, le groupe sous hydroxychloroquine avec un macrolide, le groupe sous chloroquine, et le groupe sous chloroquine avec un macrolide étaient chacun indépendamment associés à un risque accru de mortalité à l'hôpital par rapport au groupe témoin n'ayant pas reçu ces molécules. De plus, ces groupes étaient indépendamment associés à un risque accru d'arythmie ventriculaire de novo pendant l'hospitalisation[118],[119]. L'étude de Mandeep Mehra, contestée par la communauté scientifique, a en définitive été retirée par le Lancet[120].

Prévisions de diffusion de la maladie

Évoquant l'avis des spécialistes, la chancelière allemande Angela Merkel rapporte le que 60 à 70 % des Allemands pourraient être infectés. Il semble qu'elle se base sur la déclaration de l'épidémiologiste Marc Lipsitch qui donnait le chiffre de 40 à 70 % de la population mondiale quelques jours plus tôt[121].

Le ministre de l'Éducation en France, Jean-Michel Blanquer, déclare le que selon « ce que disent les scientifiques, 50 à 70 % de la population in fine finit par être contaminée par le virus, et c'est d'ailleurs ça qui met fin au virus puisque ça crée une forme d'immunité majoritaire, et donc le virus s'éteint de lui-même[122] ».

Risque de réinfection ?

Le risque de contracter une deuxième fois le virus n'est pas avéré et la durée de l'immunisation n'est pas connue à fin août 2020.

Apparition de la pandémie en République populaire de Chine

Origine animale

Le , selon le Dr Xintian Xu (Institut Pasteur de Shanghai) et ses collègues, le SARS-CoV-2 a un ancêtre commun avec des coronavirus et analogues du SARS-CoV, évoquant le coronavirus de la chauve-souris HKU9-1[123]. Le , les premiers résultats, provisoires, du séquençage du virus, publié par des membres de l'Institut de virologie de Wuhan, de l'hôpital Jinyintan de Wuhan, de l'Université de l'Académie chinoise des sciences et du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies de la province du Hubei montrent que le génome du SARS-CoV-2 est identique à 96 % à celui d'un coronavirus de chauve-souris[124].

Le , Arnaud Fontanet (épidémiologiste)[125] pense donc qu'une chauve-souris est le réservoir sauvage, et que le virus serait passé chez l'humain au moins vers mi- 2019, via un hôte intermédiaire animal du marché, encore inconnu[126].

Le pangolin : un hôte intermédiaire ?

Le pangolin serait l’espèce animale la plus braconnée, étant très recherché pour la gastronomie et la médecine traditionnelle chinoise (voir commerce de pangolins) et était vendu sur le marché de Huanan. Son commerce a été suspendu par Pékin, le , en raison des suspicions de transmission virale à l’homme[réf. nécessaire].

Le , l'Université d'agriculture de Chine du Sud annonce avoir identifié 99 % de similitudes entre la séquence du génome du nouveau virus SARS-CoV-2 et celle de coronavirus trouvés sur les pangolins[127].

Si le pangolin n'est pas directement l'« espèce creuset » du virus, des preuves génétiques montrent qu'il a au moins joué un rôle important dans l'émergence du nouveau virus[128]

Apparition de l'épidémie

Aléa sur le premier cas humain

Un rapport non publié du gouvernement chinois indique la date du pour la première occurrence connue de la maladie[129] ; puis ce gouvernement donne officiellement à l'OMS la date du [130] ; enfin un article publié le par des scientifiques chinois donne la date du pour le premier cas (ce malade n’a eu aucun rapport avec le marché de fruits de mer)[131]. Les premiers malades signalés courant travaillaient au marché de gros de fruits de mer de Huanan, à Wuhan[132]. Des médias parlent des premiers malades le [133],[134].

Il ne semblait pas y avoir de chauves-souris vendues sur ce marché, qui sont par ailleurs des animaux non consommés dans la région[135],[136].

Mais parmi la grande diversité de faune sauvage vendue sur ce marché, il y avait bien du pangolin qui s'avère être un hôte plus probable statistiquement, en termes de ressemblance des coronavirus dont ils peuvent être porteurs, par rapport à la Covid-19 humaine (hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l'être humain).[réf. nécessaire]

Propagation et facteurs aggravants

Premiers signalements

Courant , les autorités locales chinoises tentent de réduire au silence le personnel médical qui constate un nombre de plus en plus important de patients avec des cas présentant des symptômes similaires au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)[137]. Ai Fen, cheffe des urgences de l’hôpital central de Wuhan, est la première à diffuser l’information auprès de collègues pour les mettre en garde et leur conseiller de se protéger[137]. Parmi eux, le docteur Li Wenliang, qui décédera par la suite de la Covid-19, diffuse à un groupe d’amis une photo des résultats de test d’un patient transmise par Ai Fen, où elle avait entouré de rouge les mots « coronavirus Sras »[137]. Il fait partie des huit médecins convoqués par la suite et sermonnés par la police pour diffusion de rumeurs[137]. Ai Fen reçoit l'ordre de ses supérieurs de ne plus communiquer[137].

Une pneumonie inconnue est décrite le . Le une unité médicale dédiée est mise en place. Le marché de Wuhan est fermé le . Le des tests PCR de dernière génération révèlent un nouveau virus, le 2019-nCov, chez 41 des 59 patients testés, dont la moitié avait un lien avec le marché au poisson de Wuhan. Le un premier patient (61 ans) meurt, puis un autre (69 ans) le .[réf. nécessaire]

Le , le laboratoire de Shanghai publie le nouveau génome du coronavirus ; il est fermé le lendemain par les autorités pour « rectification »[138],[139]. Le gouvernement chinois impose ensuite une approbation avant toute publication de recherche sur l'origine du nouveau coronavirus[138]. Plusieurs des médecins et des journalistes qui ont signalé la propagation très tôt ont disparu[138].

Le , la Commission nationale de la santé alerte les plus hautes instances du pays de la dangerosité du coronavirus identifié deux semaines plus tôt à Wuhan, évoquant « le défi le plus grave depuis le SRAS en 2003 » et un virus « susceptible de se transformer en un événement majeur de santé publique ». Un plan d’urgence est lancé et des centaines de lits préparés dans les hôpitaux, dans le secret jusqu'à la prise de parole de Xi Jinping le  : entre-temps, les officiels chinois soutiennent que le virus est peu contagieux et l’Organisation mondiale de la santé vante la « transparence » du pays[140],[137].

Le , le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies déclenche, en interne, la réponse d’urgence la plus élevée, et ordonne à la province de Hubei, où se trouve Wuhan, de commencer à relever les températures aux aéroports, stations de bus et de train et d’interdire les rassemblements[137]. Le même jour, le responsable du centre d’urgence du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, Li Qun, déclare à la télévision : « Nous sommes arrivés au constat que le risque de transmission interhumaine soutenu est faible »[137]. Dans le même temps, il est nommé responsable d’un groupe de travail afin de préparer les plans d’urgence pour la réponse de niveau un[137].

Le , Xi Jinping s’exprime pour la première fois sur le nouveau coronavirus et déclare qu’il doit être « pris au sérieux »[137]. Zhong Nanshan, épidémiologiste réputé, déclare publiquement qu’il est transmissible d’être humain à être humain[137].

La transmission inter-humaine est confirmée le dans le Guangdong, par Zhong Nanshan, chef de la commission de la santé enquêtant sur l'épidémie[141],[142]. L'OMS craint que l'épidémie ne s'étende avec le pic des voyages en Chine lié au Nouvel An chinois.

Le , selon le vice-ministre chinois de la Commission nationale de la santé, Li Bin, ce virus « pourrait muter et se propager plus facilement »[143]. Le , le Président Xi Jinping, déclare la situation « grave » ; l'épidémie s'accélère[144] (devenant une pandémie le ).

Le la revue The Lancet montre que les premiers symptômes attribuables rétrospectivement au SARS-CoV-2 datent en fait du chez un seul patient n'ayant pas fréquenté le marché[145], de même qu'un tiers des 41 cas diagnostiqués le  : la pandémie pourrait donc être née ailleurs que sur le marché de Wuhan[146],[147].

Le , pour le Pr Neil Ferguson, expert en santé publique de l'Imperial College de Londres : environ 100 000 personnes seraient déjà infectées. La Faculté de médecine de Hong-Kong porte ce nombre à 43 000 au [148],[149]. Le même jour, la Commission nationale de la santé[150] de Chine déclare que 30 453 personnes sont sous observation sans préciser par quels moyens[151].

Le , en Chine les critères de diagnostic de la maladie changent, ce qui augmente le nombre de cas. En effet, débordés, les hôpitaux du Hubei se basaient sur une radio des poumons, sans analyse de prélèvements ; soigner et isoler plus tôt les malades était prioritaire, et les résultats du test nécessitent 48 heures alors que le diagnostic radiographique est immédiat[152]. De plus, le système de santé chinois ne rembourse les soins qu'aux malades testés positifs. Pour les autres, la facture est de plusieurs milliers voire dizaine de milliers d'euros. Beaucoup hésitaient à se soumettre au test[152].


Progression du coronavirus en République populaire de Chine

Carte animée des cas confirmés de Covid-19 se propageant en Chine continentale, Macao, Hong Kong et sur l'île de Taïwan à partir du .

La République populaire de Chine modifie deux fois les méthodes de comptage des malades. Le , sont introduits des critères d'imagerie médicale que le patient soit testé positif ou non pour la recherche du virus par PCR sur un prélèvement dans la gorge. Ce premier changement explique l'augmentation brutale des cas au [152]. Une semaine après, la Chine revenait au critère uniquement virologique[153].Macao et Hong Kong déclarent chacun un cas le [154].

Le , après la découverte d'un cas à Lhassa, le chef-lieu de la Région autonome du Tibet jusqu'ici épargnée, toutes les régions chinoises sont infectées[155].

Début , le nombre de décès en République populaire de Chine dépasse celui de l'épidémie de SRAS en -[156].

Évolution de la pandémie en Chine[157],[158],[159]. En rouge les décès cumulés, en jaune les cas sous traitement, en violet le nombre de nouveaux cas et en bleu les patients guéris.

Doutes sur la fiabilité des informations et des statistiques chinoises

Des doutes sur la fiabilité des informations fournies par la Chine se sont fait jour assez rapidement, notamment en raison des erreurs et de la censure à Wuhan. Ainsi, le Financial Times note début février que le nombre officiel de cas recensés par l'autorité sanitaire de la ville ne change pas entre les 2 et 16 janvier, période durant laquelle des millions d'habitants de la vile se déplacent à travers le pays en prévision du nouvel-an chinois. Néanmoins, un radiologue de Wuhan est cité le 15 janvier dans le média Caixin comme ayant identifié 50 nouveaux cas ce jour-là, et l'agence de presse nationale Xinhua publie un article sur un médecin tombé malade le 11 janvier[160]. Frédéric Lemaître, correspondant du Monde à Pékin, souligne en conséquence que « si autant de personnes doutent des chiffres officiels, c’est que la Chine a perdu la bataille de la communication... » Les raisons des doutes qu'il formule alors tiennent au fait que la Chine a dissimulé l'importance de l'épidémie pendant trois semaines, qu'une censure a été exercée envers tous ceux qui cherchaient à enquêter, et enfin à l'ampleur des moyens mis en œuvre avec notamment la mise en quarantaine de toute la province du Hubei, qui laissaient penser que des telles mesures dissimulaient une situation beaucoup plus grave qu'annoncé[161].

Vers la fin du mois de mars, un certain nombre de sources commencent à mettre en cause la fiabilité et même la réalité des statistiques de mortalité chinoises[162],[163],[164],[165],[166].

Selon l'infectiologue Karine Lacombe, de nombreux éléments des informations transmises par la Chine semblent douteux : selon elle, l'épidémie a sans doute commencé en Chine beaucoup plus tôt qu'annoncé, probablement dès le mois de  ; quant aux chiffres de mortalité annoncés, ils semblent difficiles à croire au vu de la mortalité constatée en Italie ou en Espagne. De son côté, Patrick Berche, ancien directeur de l'institut Pasteur, a également beaucoup de mal à croire à la réalité du nombre de morts annoncé par la Chine, même en prenant en compte les mesures de confinement prises. Le nombre d'urnes funéraires reçues par plusieurs salons funéraires de Wuhan accroît encore le doute, puisque certains salons ont reçu chacun des quantités d'urnes égales ou supérieures à la totalité des morts du coronavirus déclarés par la Chine pour la ville de Wuhan (soit 2 535 morts)[162].

Ouest-France revient également sur la disparité considérable entre les livraisons d'urnes funéraires faites aux huit funérariums de la ville de Wuhan (plusieurs milliers d'urnes pour chacun) et le nombre total de morts du coronavirus annoncé pour la ville. L'opacité est accrue par le fait que, selon les journalistes de l'agence Bloomberg, six des huit funérariums de Wuhan ont déclaré ne pas être autorisés à divulguer des chiffres[164]. Ces informations sont également passées en revue par Europe 1[163] et par La Libre Belgique[165].

Fox News met également fortement en doute le décompte officiel des morts de Wuhan (2 535 morts), l'activité extrême des crématoriums de la ville pendant l'épidémie conduisant plutôt à un nombre de décès de 42 000 personnes, voire de plus de 46 000[167]. En revanche, si une baisse pendant la crise du nombre d'abonnements téléphoniques, de 21 millions d'usagers pour les portables et de 850 000 pour les lignes fixes, semble avérée et peut paraître étrange pendant un confinement[168], AP News attribue cette baisse au changement des habitudes et des relations sociales pendant l'épidémie, entrainant notamment la résiliation d'abonnements multiples[169].

La Libre Belgique avance plusieurs hypothèses pour expliquer un tel décalage entre les chiffres officiels et la réalité probable : tout d'abord, les autorités chinoises, comme les autres pays de façon générale, ne prennent en compte que les morts constatées dans les hôpitaux ; mais ceux-ci auraient été tellement submergés par l'afflux brutal des malades que de nombreuses personnes seraient mortes chez elles, faute de pouvoir être admises à l'hôpital. D'autre part, de nombreuses personnes seraient mortes après avoir été victimes de symptômes similaires à ceux de la Covid-19 mais sans avoir jamais été testées, et ne figureraient donc pas dans les statistiques officielles[165].

Deborah Birx, l'immunologiste du département d'État qui conseille la Maison blanche sur les mesures à prendre pour faire face à la pandémie, a déclaré mardi 31 mars que les statistiques officielles publiées par la Chine avaient influencé la façon dont le reste du monde avait appréhendé la nature du virus[170]. Cette déclaration fait suite à un rapport classifié des services de renseignements américains remis la semaine précédente à la Maison blanche, affirmant en substance que la Chine avait dissimulé l'étendue de l'épidémie de coronavirus chez eux, en sous-estimant dans leurs statistiques à la fois le nombre total de cas et le nombre de morts dus à la maladie[170],[171],[172].

Mercredi , le gouvernement américain, en la personne de Mike Pompeo, remet en cause l'origine de l'épidémie, en lançant une enquête sur l'hypothèse selon laquelle le SARS-CoV-2 proviendrait d'un laboratoire situé à Wuhan qui travaillait sur les virus d'origine animale, et non du marché de poissons de Wuhan comme on le pensait jusque là[173]. The Washington Post rappelle à ce sujet que l'ambassade américaine en Chine avait alerté par deux fois le département d'État américain, deux ans auparavant, sur les mesures de sécurité insuffisantes mises en œuvre par l'Institut de virologie de Wuhan[174].

Deux jours plus tard, le , il est annoncé que le bilan des décès constatées à Wuhan a été révisé en hausse de 1 300 morts environ par les autorités chinoises, pour atteindre le nouveau chiffre officiel de 3 869 morts pour la seule ville de Wuhan[175].

Le , le professeur Petr Chumakov, chercheur en chef à l'Institut Engelhardt de biologie moléculaire de Moscou, déclare au journal Moskovski Komsomolets que les scientifiques du laboratoire de Wuhan sont activement impliqués dans le développement de diverses variantes de coronavirus depuis plus de 10 ans. Il soutient que les chercheurs chinois, à des fins de recherche et sans intention malveillante, ont modifié le génome pour que le virus puisse infecter les cellules humaines[176].

Le , Mike Pompeo réitère ses accusations contre la Chine et affirme qu’il existe un « nombre significatif de preuves » que le nouveau coronavirus provient d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan[177]. Il refuse cependant de livrer les preuves à l'appui de son affirmation[178]. Les services de renseignement américains avaient annoncé peu auparavant être parvenus à la conclusion que le nouveau coronavirus n’avait pas été créé par l’Homme ou modifié génétiquement : « Les services de renseignements rejoignent le large consensus de la communauté scientifique pour convenir que le virus de la Covid-19 n’a pas été créé par l’Homme ou modifié génétiquement », selon le communiqué de la direction nationale du renseignement, mais n’excluent pas qu’un accident à l’institut de virologie de Wuhan puisse être à l’origine de la pandémie[179].

La très grande majorité des études scientifiques concluent que la Covid-19 est d'origine animale. Aucune trace d'une quelconque intervention humaine n'a été relevée[178].

Censure et propagande du gouvernement chinois

Censure

Le virus est apparu dès décembre à Wuhan, cependant les autorités n'ont officiellement reconnu la gravité de l'épidémie[à définir] que le . Entre temps, toute référence au nouveau coronavirus a été censurée. C'est ce que montre une étude canadienne qui a analysé les termes censurés sur l'internet chinois pendant cette période[180]. Cette étude révèle notamment qu'à partir de fin décembre, la messagerie WeChat a bloqué des mots-clefs tels que « pneumonie inconnue de Wuhan » ou « virus »[181].

Le , huit médecins de Wuhan sont arrêtés et accusés de diffuser de fausses informations sur le virus. ils travaillent au service de neurologie de l'hôpital de la Croix-Rouge, à l'université de médecine ou au centre de cancérologie. L'un, Li Wenliang mort du coronavirus peu après, accusé d'avoir annoncé que sept de ses patients étaient atteints du SRAS, a été forcé par la police à signer un engagement à ne plus publier de tels messages[182].

Le , le laboratoire du Shanghai Public Health Clinical Center est fermé pour « rectification ». La veille, l'équipe du professeur Zhang Yongzhen de ce laboratoire avait publié les premières recherches sur le génome du SARS-CoV-2[183].

Depuis le et contrairement à ce qui s'était passé lors de l'épidémie de SRAS en 2002-2003, la République populaire de Chine communique beaucoup sur cette pandémie bien que les autorités n'aient pas immédiatement perçu la gravité de la situation, par exemple, en n'annulant pas un banquet de 40 000 personnes le , quatre jours avant la mise en quarantaine de Wuhan, ce que le maire de la ville reconnaîtra publiquement être une erreur[184]. Néanmoins, la presse fait savoir que critiquer le gouvernement au sujet de sa lutte contre la pandémie est passible de prison[185].

Le , la Cour populaire suprême chinoise réhabilite les huit médecins arrêtés le . Les réseaux sociaux chinois se sont emparés de l'affaire, accusant notamment le pouvoir de vouloir cacher la gravité de la situation. Cette réhabilitation pourrait être une réponse aux critiques sur sa gestion de crise, tout en reportant la faute sur les autorités politiques locales ensuite accusées d'avoir fait pression sur les scientifiques et d'avoir minimisé l'étendue de l'épidémie[182].

L'épidémie est également l'occasion pour le régime de renforcer la censure d'Internet. Début février, le contrôle des réseaux sociaux a été renforcé[186]. Les géants chinois d'internet ont été placés sous contrôle direct du régime[187].

Propagande du gouvernement chinois

Selon plusieurs médias, et depuis les tout débuts de l'épidémie, le gouvernement chinois essaye de minimiser voire de nier son implication dans la pandémie, usant de divers moyens de désinformation pour rejeter la faute sur d'autres[188],[189] et tente de mettre en avant l'aide désintéressée qu'il apporterait aux pays occidentaux[190], semblant oublier l'appel à l'aide internationale qu'il a lui-même déclenché en janvier[191] et le fait que les prix des produits qu'il vend aux pays occidentaux subissent des hausses très importantes à cause de la très forte demande internationale[192]. Sur Twitter, une campagne de désinformation populaire est suspectée, au vu de l'activité de milliers de comptes publiant et partageant presque exclusivement des messages soutenant la réponse de la Chine à l'épidémie, et rejetant la faute sur les États-Unis[193].

Propagation mondiale du coronavirus

La pandémie aurait émergé sur un marché de Wuhan mi-. Elle se répand en Chine puis dans les pays voisins. Plusieurs navires de croisières sont touchés par la maladie[18],[1],[194],[195],[196], et sa propagation rapide à bord permet aux épidémiologistes de mesurer peu à peu sa vitesse et sa capacité à se propager, tandis que des lieux de rassemblement plus large en plusieurs points du globe se révèlent particulièrement propagateurs et disséminateurs, les autorités prévenant ou réagissant plus ou moins à temps.

Le , le pays ayant confirmé officiellement le plus de cas et de décès était les États-Unis, avec plus d'1 million de contaminations.

En Asie

En Corée du Sud

La Corée du Sud constitue dès la fin du mois de février le plus important foyer de l'épidémie hors de la Chine[197], en grande partie autour de Daegu, 2,5 millions d'habitants, qui prend « des allures de ville morte »[198]. L'Église Shincheonji de Jésus, secte chrétienne dont les fidèles pensent que le fondateur Lee Man-hee emmènera 144 000 personnes au paradis le jour du Jugement dernier[197],[198] y est implantée. Fiévreuse le mais diagnostiquée seulement le comme le 31e cas du pays, un mois après le premier, une de ses fidèles a côtoyé 1 160 personnes lors de deux services religieux et d'un diner en groupe[199]. Vingt nouveaux cas sont dépistés le lendemain[200], puis 53 le 20[201] pour un total de 833 contaminations le 24[198]. Le maire de Daegu relève alors qu'environ 85 % des 292 cas enregistrés dans sa ville ont un lien avec la secte[197], dont 9 300 membres à Daegu sont placés en quarantaine ou à l'isolement chez eux[197]. Ces fidèles constituent 129 des 161 nouveaux cas[198] observés sur la seule journée du , selon le Centre coréen pour le contrôle et la prévention des maladies[197]. Dix-huit d'entre eux rentraient d'un pèlerinage en Israël[198]. Le second foyer de contagion du pays est à l'hôpital Daenam de Cheongdo, à une quarantaine de kilomètres de Daegu[197], avec plus d'une centaine de cas, pour la plupart traités pour des problèmes psychiatriques[197]. Le , alors que l'épidémie a fait cinq morts, puis deux autres le lendemain[197], le président coréen Moon Jae-in a prolongé d'une semaine la fermeture des écoles du pays[197] et décidé de renforcer pendant deux semaines la surveillance des personnes en provenance de Chine[197].

En Malaisie, Inde et Pakistan

Malgré la vitesse de propagation constatée en Corée du Sud, les jours et les semaines suivantes plusieurs rassemblements organisés par le mouvement piétiste Tablighi Jamaat auraient à leur tour contribué à l'expansion de la Pandémie hors de Chine, selon les experts.

  • Le , dans une banlieue de Kuala Lumpur, en Malaisie, pays qui ne compte encore que 22 cas[202], 18 000 fidèles de 20 nationalités asiatiques différentes sont réunies par le Tablighi Jamaat[202]. Le pays passe de 50 à 500 cas la semaine qui suit[202]. Deux tiers des cas de coronavirus en Malaisie auraient selon les experts été causés lors de cette première réunion[203]. Parmi les personnes contaminées, également des ressortissants de Brunei et du Cambodge. La Malaisie a fermé les lieux de culte après cet épisode[202]. Le principal Foyer de contagion de la Pandémie de coronavirus dans ce pays découle de cette réunion du Tablighi Jamaat[204]. Avec plus de 1 300 cas d’infection et dix morts au [204], la Malaisie était fin mars le pays officiellement le plus touché par le virus dans la région Asean. L’armée a été mobilisée le , pour faire respecter le principe d'un seul conducteur par véhicule et le port d’un masque[204], quand le ministre de la défense, Ismaïl Sabri a révélé que plus de la moitié de la population avait plus ou moins ignoré les ordres de restrictions de mouvement décrétés le 18 mars[204].
  • Du 10 au , une centaine de milliers de prêcheurs venus de 80 pays se retrouvent à Lahore, capitale de la province du Pendjab, dans le Pakistan, pays où la détection du premier cas remonte au [205]. Au moins 154 pèlerins avaient, au , été testés positifs au SARS-CoV-2 dans le Pendjab et la région voisine du Sind, dont deux décédés[206]. Prévu pour cinq jours, le rassemblement est écourté, après une seule journée de réelle affluence, en raison de la pandémie[205]. Plusieurs participants sont testés positifs dès leur retour chez eux[205]. Parmi eux, les deux premiers cas de coronavirus recensés le dans la Bande de Gaza[207],[205],[208],[209]. Les personnes contaminées à Lahore pourraient représenter 1 023 cas en Inde, soit 30 % du total dans le pays[210]. Au Pakistan, où seulement 41 personnes sont mortes du nouveau coronavirus sur 200 millions d'habitants[206], les autorités de tous les districts tentent de retrouver les personnes qui ont assisté à l'événement[211] et que « environ 100 000 personnes » y ont participé[206], dont 7 à 8 000 participants placés en quarantaine dans la province du Pendjab[206], parmi lesquels plus de 900 étrangers — Chinois, Nigérians, Afghans ou encore Turcs[206]. Un membre du gouvernement de la province voisine du Sindh a signalé « 300 à 400 pèlerins s'y baladant » et des centaines de confinés[206]. Selon lui, il aurait fallu interdire ce rassemblement, appelé à devenir « une source majeure propagation de l'infection »[206].
  • À la mi-mars dans la capitale indienne New Delhi, une congrégation du Tabligh Jamaat réunit 3 000 pèlerins[212]. Quelques jours après, les autorités interdisent tout rassemblement, mais ces responsables religieux défient ces instructions[212], ce qui a provoqué une traque de ses participants, après qu'au moins 10 pèlerins indiens soient morts de la Covid-19[206]. En Inde, une crise sanitaire majeure se dessine[212]. Plus d’un millier de pèlerins ont cependant été retrouvés et placés en quarantaine[212] tandis que le confinement a amené plusieurs milliers de travailleurs pauvres, le pus souvent des journaliers, à quitter les grandes villes, à pied, vers leurs villages[213].
  • Le en Indonésie, plus de 8 000 croyants musulmans venus du monde entier et de toute l’Asie du Sud-Est[214], se sont réunis par ailleurs à l'appel du mouvement piétiste, malgré la demande des autorités de repousser l'événement, dans la province de Sulawesi du Sud, au centre du pays[215].

En Europe

En France

Le , un Airbus A340 de l’Escadron 3/60 Estérel, basé à Creil dans l'Oise, rapatrie 193 ressortissants français de Wuhan jugés tous asymptomatiques après contrôle médical[216],[217]. Les aviateurs équipés de masque FFP2[217],[216] n’ont pas posé pied en Chine[217],[216], puis passent 14 jours à domicile, pour un « protocole de surveillance »[217],[216]. Un enseignant de 60 ans du collège Jean-de-La-Fontaine de Crépy-en-Valois dans l'Oise, habitant à Beaumont-sur-Oise décède dans la nuit du 25 au sans s'être jamais rendu dans une zone à risque[218],[219]. Il était en arrêt de travail depuis le , deux jours avant les vacances scolaires[219] puis en réanimation à l'hôpital de Compiègne où son infection n'a été découverte qu'à son transfert à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière de Paris, selon un membre du personnel[220]. Le gouvernement annonce le deux hospitalisations, à Paris une Franco-chinoise de 33 ans, revenue de Chine le et à Annecy un Français de 64 ans, de retour de Lombardie[219],[221] puis une troisième, un militaire de 55 ans de la base de Creil dans « un état grave » au CHU d'Amiens[220] après avoir été en réanimation à celui de Compiègne. Le Parisien révèle le [222] qu'ils ont été contaminés, par l'un des aviateurs[223] puis que 18 personnes ont été testées positives le [223] dans l'Oise. Trois malades sont constatés le [224], puis d'autres, hospitalisés à Tourcoing et dans l'Oise, parmi les 2 300 salariés de la base de Creil[224],[216], dont la moitié sont renvoyés chez eux le 3 mars. Deux autres rapatriements ont lieu les 2 et , mais par des vols et du personnel civil[224].

Le débute à Mulhouse, en Alsace, un rassemblement évangélique de 4 jours de 2 500 personnes venues de tout le pays[225]. Le médecin qui y a participé estimera à 2 000 les participants contaminés, relevant l'estimation initiale d'un millier[226]. Très tôt, cela conduit à contaminer de nombreuses personnes à travers le pays[227].

Le , une enquête judiciaire est ouverte sur la gestion de la crise de la Covid-19 par les ministres Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn à la Cour de justice de la République[228],[229].

En Italie

En Italie, selon une étude du mars 2020, le virus aurait pu circuler dès janvier sans avoir été identifié[230],[231]. Le , 40 000 bergamasques et 2 500 supporters espagnols assistent à un match de foot à Milan[232] contre Valence, où une personne est décédée du coronavirus le sans qu'on ne puisse le découvrir avant le 3 mars via un test post-mortem, et au cours duquel le virus a probablement circulé selon les avis exprimés par des médecins en mars. Si la province de Bergame, fortement urbanisée autour de la ville du même nom, ne représente que 1,5 % de la population italienne, elle va subir le tiers des décès officiels de l'Italie en mars, selon une enquête auprès des 243 municipalités[233], en raison de la saturation très rapide des hôpitaux.

Vénétie

Le vendredi , le premier décès confirmé d'Europe a lieu à Vo'Euganeo, près de Padoue, où un homme de 78 ans meurt. Il n'y a alors que six cas confirmés au niveau national, qui passent à près de 150 le surlendemain. Les autorités ont soumis à des tests huit ressortissants chinois qui fréquentaient le même bar mais se sont révélés négatifs[234]. Le président de la région Luca Zaia se dit par conséquent « préoccupé » que le patient zéro n'ait pas été trouvé[234] et décide le l'interruption du célèbre Carnaval de Venise[198], deux jours avant sa fin[234] puis le lendemain un cordon sanitaire total établi par l'armée autour de Vo'Euganeo[234], où l'Université de Padoue démarre le dépistage de la totalité des 3 000 habitants[réf. souhaitée].

Lombardie

Le « patient 1 » est un cadre d'Unilever de 38 ans, testé le [235] et travaillant à Casalpusterlengo, où 120 salariés sur 160 sont testés[234]. L'un de ses amis est revenu de Chine en janvier, mais « sur la base des tests effectués, n'a pas développé les anticorps », selon le ministère de la Santé[234]. Une femme de 77 ans décède[234] le samedi 22 à Codogno, 15 000 habitants, où beaucoup travaillent à Milan, à 60 km[234]. Le lendemain, alors que 203 cas positifs ont été dépistés dans 5 régions d’Italie, dont plus de 150 en Lombardie, cette région ordonne la fermeture des bars, musées, écoles, suivie par 5 autres régions du nord du pays[236]. Les trains de la société privée Trenord ne s'arrêtent plus à Codogno ni dans deux villes voisines[234]. Tout près, à Casalpusterlengo, des files d'attente apparaissent le dimanche devant le supermarché Lidl[234]. La police arrête tous les véhicules circulant entre les villages[234]. « Nous allons rapidement installer un blocus total », déclare à l’AFP un policier, avec des sanctions allant jusqu’à trois mois de réclusion[234]. Le , il est décidé d'étendre la quarantaine à 11 villes, dont Vo'Euganeo et dix dans le périmètre de Codogno[234], pour deux semaines, après 5 décès pour 152 cas, dont 112 en Lombardie et 22 en Vénétie (région de Venise-Padoue)[234], pour un total de 52 000 habitants[198]. Le décret-loi est très strict : « Ni l'entrée ni la sortie ne seront autorisées sauf dérogation particulière », annonce le Premier ministre Giuseppe Conte[234]. Le , alors que 3 500 personnes sont contaminées, pour une centaine de victimes, bond de 20 % en une journée[237], et que 400 000 masques sont arrivés d'Afrique du Sud[237], le gouvernement ferme tous les établissements scolaires du pays jusqu'à mi-mars[237]. Les plus de 65 ans de Lombardie sont confinés chez eux en Lombardie[237] et les plus de 75 ans dans l'ensemble du pays[237]. Le , c'est 14 provinces italiennes et quinze millions d’habitants[238], dont ceux de Milan, capitale économique du pays[238], qui sont placés en quarantaine alors que 247 cas ont été répertoriés en 24 heures et 36 décès[238], portant le total des décès à 233 contre 16 en France[238]. Le gouvernement italien a décidé l'envoi de 20 000 personnes en renfort dans ses hôpitaux[238], pour porter de 5 000 à 7 500 le nombre de lits en soins intensifs[238]. Lors du confinement dans le Nord, de nombreux Italiens se mettent en protection dans le Sud, y diffusant la maladie[239].

En Autriche

« Le Kitzloch », un bar de la station de ski autrichienne d'Ischgl, appelée « l'Ibiza des Alpes », dans le Tyrol, car elle attire chaque année des milliers de touristes, devient un relais notable de dissémination vers l'ensemble de l'Europe, avec des cas avérés de transmission vers le Danemark, l'Allemagne, l'Islande et l'Autriche[240],[241]. Selon les gouvernements de plusieurs pays scandinaves, ce chalet-bar a conduit à contaminer des centaines de leurs ressortissants[242], car il s'y pratique le bière-pong — un jeu américain avec échange de salive —, où on lance avec la bouche, une balle en plastique de verre en verre[243], tandis que pour se frayer un chemin à travers l'assistance des bars, les serveurs utilisent parfois des sifflets, dans lesquels des fêtards soufflent à l’occasion[243]. Le bar était étroit et bondé, selon un touriste danois contaminé[244]. Sur les vidéos postées sur les réseaux sociaux, on voit des dizaines de Scandinaves chanter, collés les uns aux autres, bière à la main. Selon les estimations officielles, près de la moitié des 907 contaminés en Norvège, un tiers des 785 au Danemark et un sur six en Suède revenaient des stations de ski du Tyrol autrichien, principalement de celle d'Ischgl[245]. Pour les autres pays, aucune estimation n'a été publiée. Le problème surgit quand sont détectés le plusieurs cas positifs chez des Islandais revenus de la station[245]. Tous les Islandais en revenant sont alors mis en quarantaine[245] mais les autorités autrichiennes rétorquent « qu’il y a peu de chance d’un point de vue médical que les contaminations se soient produites au Tyrol »[245]. Un serveur de 36 ans est dépisté le et 22 personnes de son entourage mises en quarantaine, dont 16 déclarées positives le [245]. Entre-temps, Anita Luckner-Hornischer, du département de la santé du Tyrol, maintient des propos rassurants le [245]. Le bar est finalement fermé le , dix jours après les dépistages en Irlande, et la station d’Ischgl, le 12[245], la commune étant mise en quarantaine le lendemain tandis que tout le Tyrol est confiné à partir du dimanche [245]. Les frontières avec la Lombardie ont par ailleurs été fermées le 11 mars[245]. La région du Tyrol, critiquée pour ces retards, ne pouvait « prendre des mesures » qu'à partir d'« informations confirmées », selon un porte-parole interviewé par le quotidien Die Presse[245].

En Amérique

Continent Pays 1er cas officiellement confirmé 1er décès officiellement confirmé
Amérique du Nord Canada Le 28 janvier.

Ce 1er cas a été signalé au Québec. Il s'agit d'une femme de retour d'Iran qui a été hospitalisée quelques jours plus tard à l'hôpital de Verdun, près de Montréal.

Le 8 mars.

C'est un octogénaire qui est décédé. Cette personne avait déjà des problèmes de santé.

États-Unis Le 21 janvier.

Aux États-Unis, le 1er cas était un homme de retour d'une visite familiale à Wuhan, en Chine. En effet, c'est de cette ville qu'est parti le virus.

Le 29 février.
Mexique Le 28 février. Le 19 mars.

Il s'agit d'un homme de 41 ans. Atteint de diabète sucré, il aurait été contaminé lors d'un concert de rock qui s'était tenu le 3 mars.

Amérique centrale Belize Le 23 mars.

Il s'agit d'une Bélizienne qui est revenue à San Pedro Town de Los Angeles, en Californie.

À la suite de l'annonce de ce cas, tous les vols ont été cloués au sol.

-

Le pays a enregistré 2 décès au total au 7 mai.

Amérique du Sud Brésil Le 26 février.

Ce cas concernait une personne qui avait voyagé en Italie.

Le 17 mars.
Équateur Le 14 février.

Ce cas concernait une septuagénaire équatorienne résidant en Espagne.

Elle était revenue en Équateur ce même jour.

-

Le pays a enregistré 576 décès au total au 10 mai.

Guyana Le 11 mars.

Il s'agit d'une femme de 52 ans qui avait des problèmes de santé.

(Aucune information)
Pérou Le 6 mars.

Le 1er cas détecté au Pérou concernait un jeune homme de 25 ans qui a séjourné en Espagne, en France et en République Tchèque. Le virus était déjà présent dans ces trois pays européens.

-

Le pays a enregistré 1 444 décès au total le 6 mai.

Venezuela Le 13 mars.

Ce jour-là, ce sont 2 cas de Covid-19 qui ont été confirmés.

Le 26 mars.

En Amérique du Nord

Le 25 février 2020[246], le carnaval de La Nouvelle-Orléans offre une formidable caisse de résonance à la maladie qui se développe en Louisiane[246], passée d'un premier cas le à une centaine en 7 jours, 300 en onze jours puis 1 000 en deux semaines, plus vite que n’importe où dans le monde[247]. Avec des preuves que le virus était présent, des gens « venus du monde entier étaient dans les cortèges » et ont « partagé des colliers, des boissons » selon la tradition carnavalesque du jet de collier de perles en plastique[246]. La maire de la ville, LaToya Cantrell, a accusé État fédéral de ne l'avoir « pas mise en garde » et d'avoir ordonné, seulement le , le confinement des 400 000 habitants, suivi, le , par celui des 4,6 millions d’habitants de l'État[246].

Cas particuliers des communautés autochtones isolées

Dans divers pays, les communautés indigènes et/ou isolées « partagent des caractéristiques communes qui les rendent particulièrement vulnérables aux complications et à la mortalité liées à la Covid-19 »[248] ; elles sont souvent la cible de stigmatisation ou de discrimination et elles ont par le passé été décimées par des épidémies ou pandémies, notamment « respiratoires » (rhumes notamment induits par des coronavirus, tuberculose et grippe...)[249] mais aussi par la variole, la rougeole et d'autres maladies qui ont in fine fait disparaitre environ 80 % des Amérindiens après l'arrivée des occidentaux[250],[251]. et elles ont peu d'accès à l'eau chlorée, au savon et à un réseau d'assainissement (et encore moins aux tests, masques ou gel hydro alcoolique), par ailleurs l'accès à l'hôpital est long, parfois dangereux et implique d'emprunter des moyens de transports souvent bondés propices à la contagion, et les indigènes n'ont généralement pas les moyens de payer leurs soins ; à titre d'exemple récent : en 2009 la pandémie de grippe H1N1 a tué 3 à 6 fois plus d'autochtones que de non autochtones dans les Amériques et le Pacifique[252]). Enfin, isoler un malade peut ne pas être compris ou accepté dans les sociétés traditionnelles.

Ces communautés doivent souvent s'organiser avec plus ou moins d'aides des États souverains. Environ 370 million de personnes sont concernées dans plus de 90 pays, soit 5 % environ de la population[253], généralement très éloignée des hôpitaux. Localement la gestion de crise est rendue plus difficile par l'éloignement, la pauvreté, le racisme, voire par un contexte de guerre ou de violents conflits locaux, par des différences culturelles et linguistiques ou par des interactions complexes avec la scolarisation des enfants, et avec certains réseaux (légaux ou illégaux), par exemple liés à la viande de brousse, à la déforestation ou à l'orpaillage. Parmi les premiers cas de COVI19 cités, la nation Navajo (États-Unis) a subi plus de décès que tout le reste du Nouveau-Mexique où la population est 13 fois plus grande[254] ; sur sept 7 Amérindiens Yanomami du Brésil testés positifs, trois sont décédés, dont un adolescent de 15 ans[249].

En Bolivie, où presque un habitant sur deux revendique des origines autochtones, l'État n'a pas publié de directive spécifique aux communautés autochtones, mais des anthropologues, médecins, chefs de tribus et responsables locaux se sont auto-organisés pour créer un « plan de prévention et de confinement en plusieurs phases », s'appuyant sur l'isolement collectif volontaire, mais aussi sur une recherche de contacts entre chasseurs-cueilleurs Tsimane en Amazonie bolivienne. La phase 1 du plan développe l'éducation, la sensibilisation et la préparation. La phase 2 porte sur le confinement volontaire, la prise en charge des malades et la quarantaine[249]. Dans The Lancet, un article du suggère que ce plan peut être adapté à d'autres contextes locaux, pour éviter une mortalité élevée et généralisée dans ces communautés[249].

Avec la crise du coronavirus, plusieurs projets visant à exploiter les ressources naturelles des territoires autochtones ont été mis en œuvre sans aucune consultation préalable des peuples concernés. Depuis le début de la pandémie, la violence n'a d'ailleurs fait qu'augmenter dans leurs lieux de vie[255].

Données de la pandémie par pays et territoires

Les cas sont répertoriés en fonction du lieu de détection et non en lien avec la nationalité des personnes concernées.
Propagation des cas confirmés de SARS-CoV-2 du au .
Nombre de cas confirmés total, par million d'habitants, en date du 19 octobre 2020[256]. Le nombre de cas confirmés est inférieur au nombre de cas réels totaux, car les tests pour Covid-19 sont limités.
Évolution de la pandémie dans les différentes régions du monde les plus touchées. Cas par millions d'habitants, début de courbe quand une région dépasse un cas par million d'habitants[257].
 voir • disc. • mod. 

Données de la pandémie de Covid-19 par pays et territoire[258]
au 1 mai 2024
Lieux Confirmés Décès Morts par
million hab.
Population
Monde[note 1] 775 335 902 7 045 569 883 7 975 105 024
Drapeau de l’Union européenne Union européenne[note 2] 185 626 506 1 261 153 2 801 450 146 793
Drapeau des États-Unis États-Unis 103 436 829 1 185 510 3 504 338 289 856
Drapeau de la République populaire de Chine Chine[note 3] 99 350 327 122 153 85 1 425 887 360
Drapeau de l'Inde Inde 45 035 573 533 574 376 1 417 173 120
Drapeau de la France France 38 997 490 168 091 2 600 67 813 000
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 38 437 756 174 979 2 098 83 369 840
Drapeau du Brésil Brésil 37 519 960 702 116 3 260 215 313 504
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 34 571 873 35 934 693 51 815 808
Drapeau du Japon Japon 33 803 572 74 694 602 123 951 696
Drapeau de l'Italie Italie 26 720 033 196 936 3 335 59 037 472
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 24 918 627 232 112 3 438 67 508 936
Drapeau de la Russie Russie 24 116 369 402 650 2 782 144 713 312
Drapeau de la Turquie Turquie 17 004 714 101 419 1 188 85 341 248
Drapeau de l'Espagne Espagne 13 980 340 121 852 2 562 47 558 632
Drapeau du Turkménistan Turkménistan 6 430 777
Drapeau de l'Australie Australie 11 831 918 25 129 959 26 177 410
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam 11 624 000 43 206 440 98 186 856
Drapeau de l'Argentine Argentine 10 130 896 130 851 2 875 45 510 324
Drapeau de Taïwan Taïwan 9 970 937 17 672 739 23 893 396
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas[note 4] 8 636 015 22 986 1 308 17 564 020
Drapeau du Mexique Mexique 7 709 747 335 011 2 627 127 504 120
Drapeau de l'Iran Iran 7 627 186 146 811 1 657 88 550 568
Drapeau de l'Indonésie Indonésie 6 828 963 162 058 588 275 501 344
Drapeau de la Pologne Pologne 6 662 326 120 709 3 028 39 857 144
Drapeau de la Colombie Colombie 6 384 874 142 727 2 751 51 874 028
Drapeau de l'Autriche Autriche 6 082 342 22 534 2 520 8 939 617
Drapeau du Portugal Portugal 5 643 269 28 139 2 739 10 270 857
Drapeau de la Grèce Grèce 5 630 711 38 997 3 755 10 384 972
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 5 533 238 109 920 2 768 39 701 744
Drapeau du Chili Chili 5 399 208 62 641 3 195 19 603 736
Drapeau de la Malaisie Malaisie 5 279 145 37 349 1 100 33 938 216
Drapeau de la Belgique Belgique 4 861 272 34 339 2 946 11 655 923
Drapeau d’Israël Israël 4 841 558 12 707 1 344 9 449 000
Drapeau du Canada Canada 4 789 185 54 281 1 411 38 454 328
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 4 771 628 34 590 482 71 697 024
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 4 759 112 43 503 4 145 10 493 990
Drapeau du Pérou Pérou 4 524 748 220 831 6 485 34 049 588
Drapeau de la Suisse Suisse 4 453 382 14 188 1 623 8 740 471
Drapeau des Philippines Philippines 4 140 383 66 864 578 115 559 008
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 4 072 661 102 595 1 712 59 893 884
Drapeau de la Roumanie Roumanie 3 526 775 68 715 3 495 19 659 270
Drapeau du Danemark Danemark[note 5] 3 434 777 9 653 1 641 5 882 259
Drapeau de Singapour Singapour 3 006 155 2 024 359 5 637 022
Drapeau de Hong Kong Hong Kong 2 876 106 13 466 1 798 7 488 863
Drapeau de la Suède Suède 2 751 572 27 269 2 584 10 549 349
Drapeau de la Serbie Serbie 2 583 470 18 057 2 627 6 871 547
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 2 582 892 3 944 760 5 185 289
Drapeau de l'Irak Irak 2 465 545 25 375 570 44 496 124
Drapeau de la Hongrie Hongrie 2 230 325 49 051 4 921 9 967 304
Drapeau du Bangladesh Bangladesh 2 049 728 29 493 172 171 186 368
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 1 877 717 21 226 3 761 5 643 455
Drapeau de la Géorgie Géorgie 1 862 754 17 150 4 580 3 744 385
Drapeau de la Jordanie Jordanie 1 746 997 14 122 1 251 11 285 875
Drapeau de l'Irlande Irlande 1 735 481 9 592 1 909 5 023 108
Drapeau du Pakistan Pakistan 1 580 631 30 656 129 235 824 864
Drapeau de la Norvège Norvège 1 507 334 5 732 1 054 5 434 324
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 1 503 687 19 072 983 19 397 998
Drapeau de la Finlande Finlande 1 499 712 11 466 2 069 5 540 745
Drapeau de la Lituanie Lituanie 1 366 035 9 802 3 564 2 750 058
Drapeau de la Slovénie Slovénie 1 355 867 10 053 4 742 2 119 843
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 1 329 204 38 700 5 706 6 781 955
Drapeau de la Croatie Croatie 1 316 836 18 751 4 652 4 030 361
Drapeau du Maroc Maroc 1 279 038 16 304 435 37 457 976
Drapeau du Guatemala Guatemala 1 250 351 20 214 1 132 17 843 914
Drapeau du Liban Liban 1 239 904 10 947 1 994 5 489 744
Drapeau du Costa Rica Costa Rica 1 230 653 9 368 1 808 5 180 836
Drapeau de la Bolivie Bolivie 1 212 131 22 387 1 831 12 224 114
Drapeau de la Tunisie Tunisie 1 153 361 29 423 2 381 12 356 116
Drapeau de Cuba Cuba 1 115 043 8 530 760 11 212 198
Drapeau de l'Équateur Équateur 1 075 965 36 048 2 002 18 001 002
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis 1 067 030 2 349 248 9 441 138
Drapeau du Panama Panama 1 044 310 8 703 1 974 4 408 582
Drapeau de l'Uruguay Uruguay 1 037 893 7 625 2 227 3 422 796
Drapeau de la Mongolie Mongolie 1 011 448 2 136 628 3 398 373
Drapeau du Népal Népal 1 003 450 12 031 393 30 547 586
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 994 037 7 118 746 9 534 956
Drapeau de la Lettonie Lettonie 977 701 7 465 4 033 1 850 654
Drapeau de Chypre du Nord Chypre du Nord 382 836
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 841 469 9 646 264 36 408 824
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 835 327 10 353 999 10 358 078
Drapeau du Paraguay Paraguay 735 759 19 880 2 931 6 780 745
Drapeau de la Palestine Palestine (État) 703 228 5 708 1 087 5 250 076
Drapeau de Bahreïn Bahreïn 696 614 1 536 1 043 1 472 237
Drapeau de Chypre Chypre 690 791 1 442 1 609 896 007
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 672 754 16 899 774 21 832 150
Drapeau du Koweït Koweït 667 193 2 570 602 4 268 886
Drapeau de la République dominicaine République dominicaine 661 181 4 384 390 11 228 821
Drapeau de la Birmanie Birmanie 642 013 19 494 359 54 179 312
Drapeau de la Moldavie Moldavie 635 523 12 233 3 737 3 272 993
Drapeau de l'Estonie Estonie 610 328 2 998 2 260 1 326 064
Drapeau du Venezuela Venezuela 552 695 5 856 206 28 301 700
Drapeau de l'Égypte Égypte 516 023 24 830 223 110 990 096
Drapeau du Qatar Qatar 514 524 690 256 2 695 131
Drapeau de la Libye Libye 507 269 6 437 944 6 812 344
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 501 163 7 574 61 123 379 928
Drapeau de La Réunion La Réunion 494 595 921 945 974 062
Drapeau du Honduras Honduras 472 785 11 114 1 065 10 432 858
Drapeau de l'Arménie Arménie 451 831 8 777 3 156 2 780 472
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 403 633 16 388 5 068 3 233 530
Drapeau d'Oman Oman 399 449 4 628 1 011 4 576 300
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 391 306 1 000 1 544 647 601
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord 350 580 9 977 4 765 2 093 606
Drapeau de la Zambie Zambie 349 616 4 069 203 20 017 670
Drapeau du Kenya Kenya 344 101 5 689 105 54 027 484
Drapeau du Brunei Brunei 343 826 178 396 449 002
Drapeau de l'Albanie Albanie 334 863 3 605 1 268 2 842 318
Drapeau du Botswana Botswana 330 650 2 801 1 064 2 630 300
Drapeau de Maurice Maurice 327 305 1 070 823 1 299 478
Drapeau du Kosovo Kosovo 274 279 3 212 1 802 1 782 115
Drapeau de l'Algérie Algérie 272 021 6 881 153 44 903 228
Drapeau du Nigeria Nigeria 267 188 3 155 14 218 541 216
Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe 266 359 5 740 351 16 320 539
Drapeau du Monténégro Monténégro 251 280 2 654 4 232 627 082
Drapeau du Mozambique Mozambique 233 780 2 252 68 32 969 520
Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan 233 472 7 985 194 41 128 772
Drapeau de la Martinique Martinique 230 354 1 104 3 003 367 512
Drapeau du Laos Laos 219 023 671 89 7 529 477
Drapeau de l'Islande Islande 209 920 186 498 372 903
Drapeau de la Guadeloupe Guadeloupe 203 235 1 021 2 579 395 762
Drapeau du Salvador Salvador 201 864 4 230 667 6 336 393
Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago 191 496 4 390 2 867 1 531 043
Drapeau des Maldives Maldives 186 694 316 603 523 798
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan 175 081 1 016 29 34 627 648
Drapeau de la Namibie Namibie 172 403 4 108 1 600 2 567 024
Drapeau de l'Ouganda Ouganda 172 149 3 632 76 47 249 588
Drapeau du Ghana Ghana 171 932 1 462 43 33 475 870
Drapeau de la Jamaïque Jamaïque 156 810 3 600 1 273 2 827 382
Drapeau du Cambodge Cambodge 139 103 3 056 182 16 767 851
Drapeau du Rwanda Rwanda 133 225 1 468 106 13 776 702
Drapeau du Cameroun Cameroun 125 156 1 974 70 27 914 542
Drapeau de Malte Malte 121 413 905 1 697 533 293
Drapeau de la Barbade Barbade 110 591 593 2 105 281 646
Drapeau de l'Angola Angola 107 365 1 937 54 35 588 996
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 99 338 1 468 14 99 010 216
Drapeau de la Guyane Guyane 98 041 413 1 356 304 568
Drapeau du Malawi Malawi 89 168 2 686 131 20 405 318
Drapeau du Sénégal Sénégal 89 067 1 971 113 17 316 452
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan 88 953 1 024 154 6 630 621
Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 88 408 835 29 28 160 548
Drapeau du Suriname Suriname 82 496 1 405 2 273 618 046
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie 80 064 314 1 082 289 959
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française 79 301 650 2 122 306 292
Drapeau de l'Eswatini Eswatini 75 191 1 427 1 187 1 201 680
Drapeau du Guyana Guyana 74 109 1 301 1 608 808 727
Drapeau du Belize Belize 71 409 688 1 697 405 285
Drapeau des Fidji Fidji 69 047 885 951 929 769
Drapeau de Madagascar Madagascar 68 495 1 427 48 29 611 718
Drapeau de Jersey Jersey 66 391 161 1 453 110 796
Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert 64 474 417 703 593 162
Drapeau du Soudan Soudan 63 993 5 046 107 46 874 200
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie 63 848 997 210 4 736 146
Drapeau du Bhoutan Bhoutan 62 697 21 26 782 457
Drapeau de la Syrie Syrie 57 423 3 163 142 22 125 242
Drapeau du Burundi Burundi 54 569 15 1 12 889 583
Drapeau de Guam Guam 52 287 419 2 439 171 783
Drapeau des Seychelles Seychelles 51 684 172 1 605 107 135
Drapeau du Gabon Gabon 49 051 307 128 2 388 997
Drapeau d'Andorre Andorre 48 015 159 1 991 79 843
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée 46 864 670 66 10 142 625
Drapeau de Curaçao Curaçao 45 883 305 1 595 191 173
Drapeau d'Aruba Aruba 44 224 292 2 742 106 459
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie 43 225 846 12 65 497 752
Drapeau de Mayotte Mayotte 42 027 187 573 326 113
Drapeau du Togo Togo 39 529 290 32 8 848 700
Drapeau de la Guinée Guinée 38 572 468 33 13 859 349
Drapeau des Bahamas Bahamas 38 084 844 2 058 409 989
Drapeau de l'île de Man Île de Man 38 008 116 1 372 84 534
Drapeau du Lesotho Lesotho 36 138 709 307 2 305 826
Drapeau de Guernesey Bailliage de Guernesey 35 326 67 1 057 63 329
Drapeau des Îles Féroé Îles Féroé 34 658 28 527 53 117
Drapeau d'Haïti Haïti 34 298 860 74 11 585 003
Drapeau du Mali Mali 33 164 743 32 22 593 598
Drapeau des îles Caïmans Îles Caïmans 31 472 37 538 68 722
Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie 30 252 410 2 279 179 872
Drapeau du Bénin Bénin 28 036 163 12 13 352 864
Drapeau de la Somalie Somalie 27 334 1 361 77 17 597 508
Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie 26 547 65 569 114 178
Drapeau des Îles Salomon Îles Salomon 25 954 199 274 724 272
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin 25 292 126 3 739 33 690
Drapeau de la république du Congo République du Congo 25 218 389 65 5 970 430
Drapeau du Timor oriental Timor oriental 23 460 138 102 1 341 298
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso 22 122 400 17 22 673 764
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein 21 575 89 2 261 39 355
Drapeau de Gibraltar Gibraltar 20 550 113 3 458 32 677
Drapeau de Grenade Grenade 19 693 238 1 897 125 459
Drapeau des Bermudes Bermudes 18 860 165 2 569 64 207
Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud 18 823 147 13 10 913 172
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan 17 786 125 12 9 952 789
Drapeau de Monaco Monaco 17 181 67 1 836 36 491
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale 17 130 183 109 1 674 916
Drapeau des Samoa Samoa 17 057 31 139 222 390
Drapeau des Tonga Tonga 16 958 12 112 106 867
Drapeau des Îles Mariannes du Nord Îles Mariannes du Nord 16 448 41 827 49 574
Drapeau des Îles Marshall Îles Marshall 16 178 17 408 41 593
Drapeau du Nicaragua Nicaragua 16 140 245 35 6 948 395
Drapeau de la Dominique Dominique 16 047 74 1 017 72 758
Drapeau de Djibouti Djibouti 15 690 189 168 1 120 851
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine 15 440 113 20 5 579 148
Drapeau de la Gambie Gambie 12 626 372 137 2 705 995
Drapeau de la Martinique Martinique 12 324 46 1 445 31 816
Drapeau du Vanuatu Vanuatu 12 019 14 42 326 744
Drapeau du Groenland Groenland 11 971 21 371 56 494
Drapeau du Yémen Yémen 11 945 2 159 64 33 696 612
Drapeau des Pays-Bas caribéens Pays-Bas caribéens 11 922 41 1 515 27 052
Drapeau de Saint-Martin Saint-Martin (royaume des Pays-Bas) 11 051 92 2 081 44 192
Drapeau de l'Érythrée Érythrée 10 189 103 27 3 684 041
Drapeau de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines 9 674 124 1 192 103 959
Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau 9 614 177 84 2 105 580
Drapeau du Niger Niger 9 515 315 12 26 207 982
Drapeau des Comores Comores 9 109 160 191 836 783
Drapeau d'Antigua-et-Barbuda Antigua-et-Barbuda 9 106 146 1 556 93 772
Drapeau des Samoa américaines Samoa américaines 8 359 34 767 44 295
Drapeau du Libéria Liberia 7 930 294 55 5 302 690
Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone 7 794 125 14 8 605 723
Drapeau du Tchad Tchad 7 702 194 10 17 723 312
Drapeau des Îles Vierges britanniques Îles Vierges britanniques 7 392 64 2 042 31 332
Drapeau des Îles Cook Îles Cook 7 324 2 117 17 032
Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe 6 766 80 351 227 393
Drapeau des Îles Turques-et-Caïques Îles Turques-et-Caïques 6 754 40 874 45 726
Drapeau de Saint-Christophe-et-Niévès Saint-Christophe-et-Niévès 6 607 46 964 47 681
Drapeau des Palaos Palaos 6 290 10 552 18 084
Drapeau de Saint-Barthélemy Saint-Barthélemy (Antilles françaises) 5 507 5 454 10 994
Drapeau de Nauru Nauru 5 393 1 78 12 691
Drapeau des Kiribati Kiribati 5 085 24 182 131 237
Drapeau d'Anguilla Anguilla 3 904 12 755 15 877
Drapeau de Wallis-et-Futuna Wallis-et-Futuna 3 760 9 776 11 596
Drapeau de Macao Macao 3 514 121 174 695 180
Drapeau de Saint-Pierre-et-Miquelon Saint-Pierre-et-Miquelon 3 426 2 339 5 885
Drapeau des Tuvalu Tuvalu 2 943 1 88 11 335
Drapeau de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha 2 166 5 401
Drapeau des Îles Malouines Îles Malouines 1 923 3 801
Drapeau de Montserrat Montserrat (Antilles) 1 403 8 1 812 4 413
Drapeau de Niue Niue 1 059 1 952
Drapeau des Tokelau Tokelau 80 1 893
Drapeau du Vatican Vatican 26 0 808
Drapeau des Îles Pitcairn Îles Pitcairn 4 47
Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord 1 6 0 26 069 416
Drapeau du Sahara occidental Sahara occidental 611 872
  1. Les pays qui ne fournissent pas d'informations pour une colonne donnée ne sont pas comptés dans le total mondial de la colonne en question.
  2. Les données des États membres de l'Union européenne figurent individuellement, et font l'objet de sous-totaux pour information. Elles ne sont pas comptées deux fois dans les totaux mondiaux.
  3. N'inclut pas les régions administratives spéciales (Hong Kong et Macao) ni Taïwan.
  4. Concerne le pays constitutif.
  5. Concerne le pays constitutif.


Avertissement sur l'interprétation de ces chiffres :

  • Un faible taux de dépistage majore mathématiquement le taux de létalité apparent (mortalité parmi les personnes recensées), en sous-évaluant le nombre de cas.
  • Un autre facteur statistique pouvant jouer est le décalage dans le temps de l'apparition de la maladie[259].
  • Les décès ne sont pas rapportés de la même façon suivant les pays : la France n'a rapporté les décès dans les EHPAD qu'à partir du 1er avril 2020 (d'où une augmentation brutale à cette époque) et ne rapporte pas les décès à domicile. Le Royaume-Uni ne rapporte pas les décès à domicile ni dans les maisons de retraite du pays[260]. En Chine, le bilan de Wuhan a été augmenté de 1 290 décès le 16 avril « pour tenir compte des chiffres des services funéraires, des centres de soins, des cliniques, des hôpitaux et des centres de détention, ainsi que des décès à domicile »[261]. L'OMS précise que de nombreux pays vont devoir de même revoir leur bilan[261].

En mars et avril 2020, les bilans de contaminations et de décès annoncés par certains pays (Chine[262], Iran[263], Japon[264]) sont mis en doute par de nombreuses sources.

L'ensemble des pays propose des chiffres évalués selon des protocoles différents.

Les chiffres quotidiens sont disponibles sur les bulletins édités par l'OMS[265].

Localisation de la mortalité par Covid-19

Les pays présentés ci-dessus ont une évolution de la proportion de morts dans la population très similaire à partir du dépassement du seuil de 5 morts pour 10 millions d'habitants, chiffres issus du site Worldometer[266].

Proportions de morts dans la population de différents pays
Évolution de la proportion de morts de la Covid-19 dans la population de multiples pays en jours depuis que ces pays ont dépassé le seuil de 5 morts pour 10 millions d'habitants, mis à jour 22 avril 2020[267].

Pour Wuhan, les chiffres de la Chine ont été rapportés à la population de Wuhan.

Modélisation de l'évolution de la pandémie

La modélisation d'une épidémie permet de la mieux comprendre et décrire, et de faire des prévisions. Les modèles mathématiques évaluent des hypothèses, indiquent des tendances et permettent d’élaborer des réponses de santé publique en estimant les risques, en temps réel, lors d'une épidémie. Une modélisation est une représentation simplifiée de la réalité. Sa précision est ici limitée par la méconnaissance de certains facteurs et mécanisme de propagation du SARS-CoV-2[268].

À la mi-mars 2020, le professeur Neil Ferguson, épidémiologiste et mathématicien à l'Imperial College de Londres, spécialisé dans la modélisation épidémiologique, publie un article sur l'impact des interventions non-pharmaceutiques visant à réduire la mortalité et la pression sur le système de santé face à la Covid-19[269]. Il montre qu'en l'absence de traitements ou de vaccin contre la Covid-19, seules des actions de santé publique permettent de réduire les contacts, et donc la transmission du virus. Une de ses modélisations montre que l'absence totale de mesures de santé publique se traduirait respectivement par un total de 510 000 et 2,2 millions de morts rien qu'au Royaume-Uni et aux États-Unis, avec un pic de mortalité fin mai début . Ferguson détermine alors cinq actions de santé publique : isolement au domicile des cas confirmés, mise en quarantaine de leur famille, distanciation physique des personnes de plus de 70 ans, distanciation élargie à l’ensemble de la population, fermeture des écoles et des universités. Il combine ces actions en deux scénarios : 1) l'atténuation (mitigation) pour constituer une immunité collective, et 2) l'endiguement (suppression) pour amener le R0 (taux de reproduction de base du virus) à un taux inférieur à un cas secondaire généré par chaque cas[270].
C'est le second scénario, l'endiguement qui prévaudra, se traduisant par des mesures de confinement dans de nombreux pays dont la France à partir du 16 mars 2020[271].

Les effets de la quarantaine et des restrictions de voyages commencent à être modélisés pour des situations complexes telles qu'une maladie zoonotique transmissible entre espèces différentes et dans l'espace à partir des mouvements des vecteurs du microbe[272]. On a montré avec la grippe pandémique de 1918[273] que les modalités et vitesses de déplacement du public (notamment liés aux modèles de connectivité), la structure spatiales du pays ou de la région considérés, ainsi que leur type et degré d'urbanisation (lâche ou dense) ont une importance épidémiologique. La sensibilité des villes augmente (de manière non linéaire) avec leur population (Davis et Lappin ont montré (1923) que lors de la grippe pandémique de 1918, le nombre reproductif R0 n'était pas corrélé à la taille de la ville[274]). Les taux de mobilité des biens et personnes ont récemment encore évolué (avec la mondialisation et les transports à haute vitesse), même depuis les émergences du SRAS et du MERS.

La modélisation du contrôle optimal recherche par combien il faut diviser la transmission pour contrôler l’épidémie et comment faire varier l'intensité de contrôle au cours de l'épidémie. Selon les stratégies de contrôle (confinement) exercée au cours du temps, différents scénarios d'évolution du nombre d’infections sévères et décès sont modélisés. Le simulateur d’épidémie COVIDSIM-FR[275] permet de visualiser l’effet de différentes stratégies de contrôle de l'épidémie Covid-19 en France et par département avec des variations de durée et d’intensité.

Le nombre de reproduction temporel R(t), permet de connaître le risque de propagation de l’épidémie à une date t. S’il est plus grand que 1, l’épidémie est toujours en croissance, s’il est plus petit que 1, elle décroît. Un estimateur de nombre de reproduction (Rt) permet de visualiser le risque de propagation épidémique dans plusieurs pays et départements français selon différentes données[276].

La phylodynamique fondée sur la comparaison des séquences virales permet d'estimer les variations de vitesse de propagation de l’épidémie. Le GISAID partage les données du génome de la Covid-19 et a créé une application montrant l'évolution des mutations du génome par pays[277].

Un tableau de bord de l'épidémiologie génomique créé par Nextstrain montre une cartographie phylodynamique de l'épidémie[278].

Comparaison des pandémies modernes majeures de grippes, Covid-19, et grippes saisonières[279],[280],[281]v · d · m )
Nom Années Population
(milliards)
Identification Reproduction (R0)[282] Infections
(estimations)
Décès Létalité Indice de gravité de la pandémie
Grippe russe[283] 1889-1890 1,53 H3N8 ou H2N2 ? 2,10 (EI : 1,9-2,4)[283] 20-60 %[283] (300–900 millions) 1 million 0,10-0,28 %[283] 2
Grippe espagnole[284] 1918-1920 1,80 H1N1 1,80 (EI : 1,47-2,27)[282] 33 % (500 millions)[285] 20[286],[287]–100 millions[288],[289] 4–20 % (environ 10 %[290]) 5
Grippe asiatique 1957-1958 2,90 H2N2 1,65 (EI : 1,53-1,70)[282] 8-33 % (0,25 – 1 milliard) 1–4 millions[286] <0,2 %[286] 2
Grippe de Hong Kong 1968-1969 3,53 H3N2 1,80 (EI : 1,56-1,85)[282] 7-28 % (0,25–1 milliard) 1–4 millions[286] <0,2 %[286] 2
Grippe russe 1977-1979 4,28 H1N1 Inconnu Inconnu 0,7 million Inconnu Inconnu
Grippe[291],[292] 2009-2010 6,85 H1N1/09 1,46 (EI : 1,30-1,70)[282] 11-21 % (0,7–1,4 milliard)[293] 151 700–575 400[294] 0,03 %[295] 1
Grippe[296] [297],[298],[t 1] 2019-2020 7,75 A(H1N1)pdm09, B/Victoria, A(H3N2) Inconnu 11 %[t 1] (800 millions ; É.-U. 34-49 millions[t 1]) 0,45–1,2 million (É.-U. : 20–52000[t 1]) Inconnu 1
Grippe saisonnière[t 2] Annuelle 7,75 A/H3N2, A/H1N1, B 1,28 (EI : 1,19-1,37)[282] 5-15 % (340 millions – 1 milliard)[299]
3–11 % ou 5–20 %[300],[301] (240 millions–1,6 milliard)
290 000–650 000/an[302] <0,1 %[303] 1
Pandémie de Covid-19[304] 2019-2023 7,75 SARS-CoV-2 2,2 (95 % CI : 1,4-3,9)[305],[306]
2,68 (95 % CI : 2,47-2,86)[307]
3,2 (95 % CI : 3,1-3,3)[308]
770 millions(confirmés)[309],[310] à +2 Mds (estimés)[311] 7 millions(déclarés)[309],[310]
29,3 millions(estimés)[312]
Inconnu[313]
Premières estimations : 2,3 à 3 % [314],[315],[316],[317],[t 3] [Passage à actualiser]
5 [Passage à actualiser]
Notes
  1. a b c et d En cours. Chiffres estimés, basés sur les données recueillies par l’intermédiaire d'un réseau qui couvre environ 8,5 % de la population américaine et rapportés par le CDC pour la grippe de 2019-20.
  2. Inclus pour comparaison.
  3. Taux difficile à estimer en cours de pandémie, attention, l'OMS ne donne pas d'information sur la létalité mais se contente de donner le taux de personnes décédés sur celui des personnes testés ce qui est différent.


Conséquences sur la mortalité : surmortalité

Compte-tenu des incertitudes sur le nombre de morts liées à la Covid-19 (qualité des rapports statistiques des systèmes hospitaliers, intégration ou non des décès en maisons de retraite ou à domicile, confusion possible avec d'autres causes, non identification de la maladie), il est intéressant de comparer la mortalité de chaque pays pendant la pandémie avec celle enregistrée les années précédentes pour la même période pour comprendre la surmortalité induite par le maladie. C'est l'objet de statistiques par pays et publiées par le Financial Times[318]. Par exemple, au 26 avril, le taux de mortalité a augmenté durant la pandémie de 60 % en Belgique, 51 % en Espagne, 42 % aux Pays-Bas et de 34 % en France[319]. La maladie frappe particulièrement quelques grandes zones urbaines où la mortalité fait plus que doubler : la province de Bergame en Italie (+496 %), la province de Guayas en Équateur (+459 %), New York (+408 %), Manaus (+178 %), l'Île de France (+137 %) et Londres (+135 %)[318].

En , le journal britannique The Economist réalise une étude qui compare la surmortalité enregistrée dans différents pays ou régions et les chiffres officiels de décès imputés à la Covid-19 transmis par ces mêmes pays ou régions. Le tableau des données ainsi généré[320] laisse apparaître la part que représente les chiffres de décès en regard du nombre total de décès liés à la surmortalité enregistrée pour la même période.

Région/Pays Période Morts Covid-19 Surmortalité % âge
Royaume-Uni 14 mars - 1er mai 36 649 50 972  71,90 %
Espagne 11 mars - 28 avril  23 787  30 692  77,50 %
Italie 26 février - 31 mars  12 418  25 807  48,12 %
France 10 mars - 27 avril  23 263  25 023  92,97 %
New York City 15 mars - 18 avril  14 411  15 970  90,24 %
Pays-Bas 16 mars - 26 avril   4 455   8 660  51,44 %
Belgique 16 mars - 26 avril   7 559   7 397 102,19 %
Istanbul 22 mars - 25 avril   1 343   3 067  43,79 %
Suède 18 mars - 28 avril   2 686   2 933  91,58 %
Jakarta 1er mars - 30 avril     381   2 785  13,68 %
Autriche 23 mars - 5 avril     188     330  56,97 %
source: (en) « Tracking covid-19 excess deaths across countries », sur www.economist.com, (consulté le ).

Réactions internationales

En quelques mois, l'humanité est confrontée à une pandémie posant des défis médicaux, éthiques et économiques, vitaux, souvent de manière dramatique. L’urgence de santé publique déclarée par un nombre croissant d'États, avant ou après l'OMS, et les retours d'expérience de crises sanitaires précédentes, n'empêchent pas que les systèmes de santé seront souvent débordés. Sous l'égide de l'OMS ; comment affronter solidairement (du niveau local à international) la crise, comment répartir éthiquement les biens et services de santé sans oublier les personnes et populations vulnérables ou marginalisées, séparées de leur famille et de leur communauté ? Comment équilibrer éthiquement et légalement la santé publique avec les libertés civiles[321] ?

Deux grandes stratégies possibles

Selon une étude basée sur un modèle produit pour la Grande-Bretagne et les États-Unis, utilisé par l'équipe de réponse à la Covid-19 créée à l'Imperial College avec son école de santé publique, toute action isolée n'aurait que des effets limités ; seule une combinaison adéquate de plusieurs mesures peut avoir un impact substantiel sur la contagion interhumaine[322]. Deux stratégies fondamentales de traitement de cette contagion sont possibles[322] :

  1. L'atténuation (mitigation), qui cherche plus à ralentir l'épidémie qu'à l'arrêter, pour réduire la pression sur les services de soins intensifs, tout en protégeant les personnes les plus gravement exposées ; en combinant de manière optimale l'isolement à domicile des cas suspects, la mise en quarantaine à domicile des personnes vivant dans le même ménage que les cas suspects et l'éloignement social des personnes âgées et des personnes les plus à risque de maladie grave, on pourraient selon la modélisation de Fergusson et al. (mi-mars 2020) au Royaume-Uni et aux États-Unis réduire de 2/3 et des décès de moitié[322]. Dans ce cas l'épidémie résiduelle ferait néanmoins des centaines de milliers de mort et submergerait plusieurs fois les systèmes de santé (unités de soins intensifs en particulier)[322] ;
  2. La suppression de la pandémie, option politique privilégiée pour les pays capables d'y parvenir, mais qui pose également des défis majeurs[322] ; Les retours d'expérience chinois et sud-coréens montrent que l'épidémie peut être contenue « reste à voir si elle est possible à long terme et si les coûts sociaux et économiques des interventions adoptées jusqu'à présent peuvent être réduits »[322] ; il s'agit alors d'inverser aussi tôt que possible la croissance épidémique, en diminuant le nombre de cas et la contagion inter-humaine jusqu'à la diffusion d'un vaccin. Il faut ensuite maintenir cette situation indéfiniment, comme pour le SRAS, le MERS ou Ebola, car le SARS-CoC-2, comme pour les virus grippaux persistera probablement dans le monde animal[322]. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, la suppression nécessitera au moins de judicieusement combiner la distanciation physique dans toute la population, l'isolement des malades à domicile ou à l'hôpital et la quarantaine pour les proches et/ou membres de la famille, avec de possibles fermetures d'écoles et d'universités, en sachant que ces fermetures peuvent avoir des impacts négatifs sur les systèmes de santé (via l'augmentation de l'absentéisme entrainé par les besoins de garde d'enfant)[322]. Cet effort (ou une stratégie aussi efficace de réduction de la contagion) devra être maintenu jusqu'à ce qu'un vaccin soit disponible (18 mois voire plus selon les premières estimations) sinon la contagion rebondira rapidement[322]. Certains modélisateurs estiment que brièvement assouplir certaines mesures de distanciation serait possibles mais à condition de rapidement le réintroduire si le nombre de cas remonte[322].

Début 2020 : controverse quant à l'urgence sanitaire internationale

Le , un article de la revue Science fait état de l'apparition de plusieurs dizaines de cas d'une pneumonie atypique à Wuhan, en Chine[323]. Le , la même revue fait savoir que les autorités chinoises ont identifié un nouveau coronavirus, séquencé son génome, et mis au point un test de dépistage[324]. Le , l'Organisation mondiale de la santé dans son bulletin d’information sur les flambées épidémiques concernant le nouveau coronavirus indique que, selon les informations transmises à l’OMS par les autorités chinoises les 11 et , 41 cas d’infection due au nouveau coronavirus ont été diagnostiqués à Wuhan et que leur occurrence est associée à des expositions sur un marché aux poissons de cette ville. Sept des 41 cas notifiés sont gravement atteints et il y a un décès. Pour les 41 cas confirmés, la date d’apparition des symptômes est comprise entre le et le . Aucun autre cas n’a été détecté depuis le . Une des mesures de riposte a identifié 763 contacts proches (dont des agents de santé) ; ils sont suivis et aucun autre cas d’infection par le nouveau coronavirus n’a alors été trouvé. Les signes et symptômes en sont principalement la fièvre, parfois une dyspnée, et des infiltrats pulmonaires invasifs bilatéraux, visibles sur les clichés radiographiques. À ce stade, aucun agent de santé semble infecté et il n’y a pas de preuve évidente de transmission interhumaine. Aucun cas n’a été notifié à ce jour en dehors de cette ville. Wuhan est un nœud de transport national et international, mais l’OMS ne recommande aucune mesure sanitaire spécifique pour les voyageurs. En cas de symptômes évocateurs d’une affection respiratoire pendant ou après un voyage, les voyageurs sont invités à consulter un médecin, à qui ils donneront toutes les informations relatives à leur voyage. Sur la base des informations alors disponibles, l’OMS déconseille toute restriction des voyages et du commerce avec la Chine[325].

Le , l'OMS juge qu'il est prématuré de déclarer l'urgence de santé publique de portée internationale[326]. Bien que son comité d'urgence ait été divisé sur la question, elle confirme cette position le , mais indique que le risque est « très élevé en Chine, élevé au niveau régional et élevé au niveau mondial »[327]. Cette décision serait une réponse à une exigence chinoise, concernant l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays[328]. L'épidémiologiste Yves Charpak estime pour sa part que « l'urgence de santé publique de portée internationale aurait pu être déclarée plus tôt, et [qu']il y a probablement eu des pressions », mais que celles-ci n'étaient probablement pas le fait de la Chine, mais plutôt, selon lui, « d'États membres influents qui n'avaient pas intérêt à ce que l'urgence soit déclarée trop vite et voulaient par exemple se donner le temps de rapatrier leurs citoyens[329] ».

Le , l'OMS déclare l'état d'urgence de santé publique de portée internationale[14],[330],[331],[332]. À cette date, 18 pays sont touchés, 7 834 personnes identifiées ont été contaminées et 170 sont mortes, toutes en Chine. Quatre pays, l'Allemagne, le Japon, la Thaïlande et les États-Unis, ont également rapporté des cas de contamination inter-humaine[333]. La crainte de l'OMS est alors que cette épidémie puisse atteindre des pays dont le système de santé ne serait pas capable de gérer une crise sanitaire[334]. Pour autant, elle ne recommande pas de limiter les voyages et les échanges internationaux, au rebours de la plupart des décisions gouvernementales[335].

Le , la revue Science publie deux découvertes cruciales : l'existence de patients asymptomatiques ou très faiblement symptomatiques potentiellement contagieux et la probabilité d'un taux significatif de formes graves de la maladie nécessitant une hospitalisation[336]. Le , un article alerte sur la difficulté à appréhender l'étendue réelle de l'épidémie en raison de l'insuffisance de tests disponibles[337]. Le , Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, se dit préoccupé par le nombre de cas de coronavirus sans lien clair avec la Chine ou d'autres cas confirmés et avertit que la fenêtre d'opportunité pour contenir l'épidémie se rétrécit[338].

Le , la revue Science rend compte du consensus scientifique : l'épidémie est désormais une pandémie et l'heure est aux mesures de ralentissement de sa diffusion et d'aplatissement du pic de contaminations dans les différents pays[339]. Le même jour, le Dr Bruce Aylward, qui dirige une mission conjointe de l'OMS et de la Chine, déclare que la Chine est parvenue « à changer le cours de l’épidémie et à éviter des dizaines, voire des centaines de milliers de cas de Covid-19 » et qu'il faudrait s’en inspirer, mais considère que le monde n'est « tout simplement pas prêt »[340]. Le rapport de cette mission, publié le , détaille notamment les méthodes déployées en Chine (mise en place d'une politique de tests généralisés de la température corporelle, port de masques obligatoire, tests biologiques de dépistage et/ou scanners rapides, traçage des contacts des personnes positives, fermeture des écoles, théâtres et restaurants dans les clusters, confinement des personnes-contacts). Selon le rapport, ces mesures ont permis de réduire la durée moyenne entre les premiers symptômes et l’hospitalisation ou l’isolement d’environ 15 jours au début de l’épidémie à 2 jours, et donc de réduire d'autant le potentiel de contamination d'un patient. La rapport s'achève par un ensemble de recommandations adressées à la Chine, aux pays où des cas se sont déclarés, aux pays où des cas ne se sont pas encore déclarés, aux populations et à l'ensemble de la communauté internationale[341].

Ce n'est finalement que le que l'OMS déclare que l'épidémie de Covid-19 est devenue une pandémie[342].

Quarantaines hors de la République populaire de Chine et rapatriements

Des aéroports, avec un thermomètre infrarouge, contrôlent de la température frontale des voyageurs venant de Chine, sans pouvoir enrayer la propagation de la pandémie hors de Chine.[réf. nécessaire]

Bien que le directeur général de l'OMS[343], Tedros Adhanom Ghebreyesus, ne le recommande pas, plusieurs pays décident de rapatrier leurs ressortissants présents en Chine continentale par des vols spéciaux sans escale, avec souvent des mesures de confinement à l'arrivée. Ainsi, Paris envisage le le rapatriement de 250 Français depuis Wuhan, sous réserve qu'ils soient « sains ou asymptomatiques[344] ». Ces rapatriements froissent le gouvernement chinois qui les considère comme un manque de confiance à l'égard du système de santé chinois[345].

L'Union européenne (UE) rapatrie ses ressortissants avec l'aide de la France[346]. Elle sépare les personnes apparemment saines des cas suspects ou contaminés. Le Japon a quant à lui transporté dans le même avion les deux groupes de personnes[réf. nécessaire].

Les politiques de quarantaine adoptées par les États pour leurs rapatriés de Wuhan se limitent à un confinement dans un lieu déterminé pendant quatorze jours.[réf. nécessaire]

Le , un nombre croissant de pays déconseillent de voyager en Chine, et les compagnies aériennes diminuent ou stoppent leurs vols en provenance ou à destination de la Chine. Le gouvernement fédéral des États-Unis recommande le aux citoyens américains de ne pas se rendre en Chine et à ceux qui s'y trouvent de quitter le pays, ce qui est dénoncé par le gouvernement chinois[347]. En 2018, il y a eu en Chine plus de 30,5 millions de touristes étrangers, principalement originaires de Corée du Sud, du Japon, des États-Unis, de Malaisie et de Singapour[348]. La Chine n'est toutefois que la onzième destination des citoyens européens pour leurs voyages en dehors de l'UE selon Eurostat[349].

De son côté, la Chine décide de rapatrier les habitants de Wuhan vivant à l'étranger en raison des « difficultés pratiques auxquelles sont confrontés à l'étranger les résidents de la province du Hubei, et en particulier ceux de Wuhan[350] » alors que des signes de xénophobie sont constatés en France, Italie, Canada et Royaume-Uni[351],[352].

Le , l'épidémiologiste Yves Charpak déclare : « le rapatriement des expatriés de tel ou tel pays ne se justifie pas à mon avis d'un point de vue sanitaire, c'est même une mesure qui risque d'exporter la maladie[329] ». Cette crainte semble se confirmer : plusieurs passagers du Diamond Princess testés négatifs à l'évacuation du navire sont testés positifs à leur arrivée dans leur pays d'origine[353].

Contrôle ou fermeture des frontières

Contrôle sanitaire à l'aéroport de Bologne-Borgo Panigale.

La Corée du Nord annonce une fermeture de ses frontières le aux touristes (venant pour la plupart de Chine)[354],[355].

Le , la Mongolie ferme sa frontière avec la République populaire de Chine, en raison de la confirmation de cas en Mongolie-Intérieure[356].

Les personnels de santé de Hong Kong menacent d'une grève si les frontières ne sont pas fermées aux voyageurs venant de Chine, mesure prise le , entraînant l'arrêt de toutes les liaisons.[réf. nécessaire]

Le , le gouvernement russe ferme sa frontière terrestre avec la Chine, précisant que les ressortissants chinois ne peuvent plus obtenir les visas électroniques qui leur permettaient de se rendre dans les régions d'Extrême-Orient, à Saint-Pétersbourg et dans l'oblast de Kaliningrad[357]. Le , le Premier ministre de Russie, Mikhaïl Michoustine, déclare que la Russie procéderait à l’expulsion des étrangers contaminés par le nouveau coronavirus[358].

Le même jour, après avoir recensé deux cas sur son territoire, l'Italie décrète l'état d'urgence pour six mois, suspend les vols la liant à la Chine[359].

Dès avant les premiers cas en Israël, le gouvernement israélien commence à fermer les frontières le , avec l’interdiction des vols en provenance de Chine[360].

Le , le Viêt Nam suspend ses liaisons aériennes avec la Chine et la délivrance de visas aux Chinois[361].

Plusieurs pays imposent de nouvelles restrictions aux arrivants dès le début du mois de . Les pays de l'espace Schengen (sauf la France qui continue à délivrer des visas[362]) suspendent temporairement la délivrance de visas aux ressortissants chinois à partir du [363]. Les pays imposant des restrictions dès le mois de sont l'Arménie, l'Australie, l'Inde, l'Irak, l'Indonésie, le Kazakhstan, le Koweït, la Malaisie, les Maldives, la Mongolie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, le Sri Lanka, Taïwan, le Viêt Nam, et les États-Unis dès le [364]. Ces pays soit interdisent temporairement l'entrée de tout citoyen chinois ou toute personne ayant récemment voyagé en Chine, soit cessent de leur accorder des visas, ou bien imposent de nouveau un visa aux ressortissants chinois[C'est-à-dire ?]. Les Îles Samoa refusent l'entrée à leurs citoyens de retour de Chine[365], tandis que le Salvador n'ouvre plus ses frontières aux visiteurs venant d'Italie ou de Corée du Sud[366],[367].

L'Inde ne délivre plus de visas aux italiens dès le et impose une quarantaine aux passagers venant de zones à risque, à l'entrée sur le territoire indien[368].

En France, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie interdit le débarquement des passagers des navires de croisière si des cas suspects sont à bord. Les et , sous la pression des habitants de l'île et après discussion avec les autorités coutumières kanakes, la société chargée de l'accueil touristique à Maré, l'une des îles Loyauté, refuse l'escale de deux navires de croisière[369].

Le , l'Australie ordonne des mesures exceptionnelles[Lesquelles ?] pour tout passager venant de Chine, et se réserve, après contrôle technique et sanitaire, de lui refuser l'entrée sur le territoire[370].

Le , les passagers des vols en provenance d’Asie (Thaïlande, Hong Kong, Singapour) sont refoulés et le , Israël interdisait l’entrée sur son territoire des citoyens italiens, tout en forçant les Israéliens de retour d’Italie à s’isoler pour deux semaines[360].

Touché par la pandémie, Bahreïn applique des restrictions dès le , interdisant l'entrée de voyageurs venant de Chine, de Malaisie, de Singapour, de Thaïlande, de Corée du Sud et d'Iran. Le , les voyages à destination de l'Iran sont interdits, ainsi que les ventes de billets à destination de ce pays. Le , l'Italie, le Japon et l'Irak sont ajoutés à la liste des pays faisant l'objet de mesures restrictives. Les voyageurs ayant un permis de résidence au Bahreïn doivent se soumettre à une quarantaine obligatoire, même en l'absence de symptôme. Les personnes ayant des symptômes de la Covid-19 sont immédiatement hôpitalisés[371].

Le , les frontières de l'Iran sont fermées par quatre de ses voisins : le Pakistan, l'Arménie, l'Afghanistan[372] et la Turquie[373].

Le , le Royaume-Uni impose une quarantaine à la descente d'avion aux voyageurs venant de Corée du Sud ou s'étant rendus dans ce pays dans les quatorze derniers jours.

Fin , la Nouvelle-Zélande impose aux voyageur venant du nord de l'Italie ou de Corée du Sud un isolement domiciliaire de 14 jours à l'arrivée sur le territoire[374] ; l'entrée sur le territoire est interdite aux voyageurs venant de Chine et d'Iran. Les vols sont suspendus vers ou en provenance de ces pays.

L'Allemagne impose dès la fin aux compagnies aériennes, ferroviaires et de lignes d'autocars transfrontaliers en provenance de zones à risque (y compris l'Italie) de remplir une fiche médicale pour tous les passagers dans l'éventualité d'une quarantaine. La police fédérale a le droit d'effectuer des contrôles sanitaires dans les 30 kilomètres à partir de la frontière allemande[375].

Nombre de cas (bleu) et nombre de morts (rouge) en échelle logarithmique, dans le monde (traits pleins) et hors Chine (pointillés).

Début mars, la petite station de sports d'hiver huppée tyrolienne de Ischgl devient un centre majeur de propagation de la Covid-19. À la fin des vacances de ski, la clientèle internationale rentre dans leurs pays et contaminent leurs compatriotes[376],[377].

Aux États-Unis, à partir du , tous les passagers en partance ou arrivant d'Italie sont soumis à un contrôle de température. Et les passagers ayant été en Italie du Nord quatorze jours avant l'entrée sur le territoire des États-Unis peuvent être soumis par les autorités à une quarantaine domiciliaire de quatorze jours.

La Jordanie interdit l'entrée sur son territoire de passagers venant d'Italie, sauf pour les sujets jordaniens. Le visa des personnes ayant voyagé en Italie, en Chine, en Corée du Sud ou en Iran dans les deux dernières semaines est refusé[réf. nécessaire]. Les autres voyageurs sont tenus à prendre leur température et signaler tout symptôme pour une éventuelle quarantaine. La compagnie aérienne Royal Jordanian suspend tous ses vols en direction ou de retour d'Italie jusqu'au avec possibilité de reconduction[378]. Le Liban interdit l'arrivée sur son territoire depuis le de passagers par voie terrestre, maritime et aérienne provenant de Chine, de Corée du Sud, d'Iran et d'Italie, le ministère des Travaux publics et des Transports (ar) se réservant le droit de modifier la liste. En conséquence, de nombreux vols sont annulés[379] et les vols en transit sont restreints.

Au , plusieurs aéroports internationaux imposent aux passagers arrivant de pays à risque (dont l'Italie) un questionnaire sanitaire, une prise de température et, si besoin est, une mise en quarantaine domiciliaire voire hospitalière. C'est le cas du Kenya, du Kirghizistan (la quarantaine obligatoire de 14 jours même sans symptôme y est imposée, et tout voyageur s'étant rendu en Chine dans les deux mois précédents est placé à l'isolement obligatoire pendant deux jours dans une structure médicale de l'aéroport de Bichkek avant d'effectuer une quarantaine dans une structure adaptée), du Qatar, de la Thaïlande, de la Zambie[380].

La Turquie suspend ses vols avec l'Italie[réf. nécessaire]. La Géorgie suspend tous les vols avec la Chine et l'Iran et impose des mesures sanitaires à l'arrivée pour les autres voyageurs, pouvant inclure le refus d'entrée du territoire pour les voyageurs venant d'Italie, de Corée du Sud et du Japon[réf. nécessaire].

La République tchèque rend obligatoire la prise de température et le remplissage d'une fiche médicale à l'arrivée des voyageurs aériens et suspend les vols en provenance ou à destination de toute l'Italie du Nord[381].

Le , 80 pays interdisent l'arrivée de voyageurs venant de Corée du Sud, ou leur imposent des restrictions (quarantaine imposée ou volontaire)[382]. Depuis le , la France, quant à elle, demande seulement que les enfants de retour de ce pays ne retournent pas dans leur établissement scolaire pendant quatorze jours[383], comme pour l'Italie du Nord.

Le , Israël impose la quarantaine obligatoire aux voyageurs de nationalité israélienne arrivant de France, d'Allemagne, d'Espagne, de Suisse et d'Autriche et l'interdiction de l'arrivée sur le territoire aux citoyens de ces pays[384]. Le , la compagnie Lufthansa décide en conséquence d'interrompre ses liaisons régulières avec les aéroports israéliens de Tel Aviv-Jaffa et de Ramon[réf. nécessaire].

Le , le gouvernement vietnamien suspend l'exemption de visa pour les citoyens de sept pays de l'Union européenne (France, Espagne, Allemagne, Suède, Danemark, Norvège, Finlande) et du Royaume-Uni. La même mesure avait déjà été prise il y a plusieurs jours pour l'Italie[385]. La Pologne impose un contrôle sanitaire aux postes frontière avec l'Allemagne et la République tchèque[386].

Le , British Airways suspend tous ses vols en direction de l'Italie, ainsi que Ryanair (jusqu'au ). Toutes les lignes New York - Rome sont interrompues jusqu'au . L'Autriche filtre à sa frontière les voyageurs de retour d'Italie[387]. L'entrée est interdite aux personnes venant d'Italie[388], sauf aux Autrichiens qui doivent se placer en auto-isolement à leur arrivée pendant quatorze jours. Les voyageurs doivent montrer un certificat médical[389] et les personnes en transit ont interdiction de s'arrêter. Hong Kong impose la quarantaine obligatoire aux voyageurs en provenance d'Italie, d'Allemagne et de France[387]. L'Espagne interrompt toutes ses lignes aériennes avec l'Italie[389]. Air France suspend ses vols en direction de l'Italie du au .

Le gouvernement serbe (pays où 4 cas sont déclarés au ) fait savoir qu'une interdiction temporaire d'entrée sur le territoire serbe est appliquée aux étrangers provenant d'Italie, de certaines provinces de Chine, de Corée du Sud, d'Iran et d'une partie de la Suisse[réf. nécessaire]. Des mesures similaires sont annoncées en Albanie (où les voies maritimes et aériennes sont interrompues avec l'Italie) et en Macédoine du Nord[390].

La Slovénie ferme sa frontière avec l'Italie le [391]. Malte suspend ses liaisons aériennes et maritimes avec l'Italie, de même que le Danemark[392].

Le , l'Australie interdit l'entrée sur son territoire à toute personne venant d'Italie[393]. La Colombie impose une quarantaine aux voyageurs en provenance de Chine, Espagne, France et Italie[394]. L'Autriche ferme sa frontière avec l'Italie et cesse sa dernière liaison ferroviaire avec l'Italie[394].

Le président Trump annonce le qu'à la fin du (le à h du matin pour la France), les États-Unis interdisent pendant un mois l'entrée sur leur territoire des étrangers venant d'Europe, plus précisément de l'espace Schengen, donc à l'exception des Britanniques et des Irlandais, ainsi que des résidents rentrant aux États-Unis qui se seront soumis aux tests médicaux[395]. Les pays concernés sont donc l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la République tchèque.[réf. nécessaire]

Le , la Slovaquie ferme ses frontières à tous les étrangers à l'exception des Polonais, ainsi que tous les aéroports internationaux, écoles, établissements culturels et de loisirs. Ce même jour, la République tchèque renforce ses mesures déjà prises, décrétant un état d'urgence de trente jours, et interdisant l'entrée du territoire aux ressortissants de quinze pays à risque, dont l'Italie, la France et l'Allemagne. Elle renforce ces mesures le lendemain en fermant ses frontières à tous les étrangers.[réf. nécessaire]

L'Allemagne impose un contrôle sanitaire à la frontière avec la France à partir du à 17 h.[réf. nécessaire]

Le , l'Ukraine décide de fermer ses frontières. Le Danemark ferme également ses frontières terrestres, maritimes et aériennes[396] jusqu'au au moins. La Pologne ferme ses frontières aux étrangers le [397]. Chypre fait de même pour les non-résidents[398].

Le , le gouvernement suisse réintroduit, au cas par cas, des contrôles Schengen à toutes ses frontières. L’entrée en Suisse depuis l’Italie n'est autorisée qu’aux citoyens suisses, aux personnes ayant un permis de séjour, aux personnes voyageant en Suisse pour des raisons professionnelles, ainsi qu’à celles ayant des raisons impérieuses à entrer en Suisse depuis l’Italie. Le transit et le transport de marchandises restent autorisés[399].

Le , l'Arabie saoudite et le Maroc ferment toutes leurs liaisons aériennes et maritimes[400].

La Russie, après ses frontières avec la Chine fermées le , ferme aux étrangers ses frontières terrestres avec la Norvège et la Pologne le [401]. Article détaillé : Pandémie de Covid-19 en Russie.

Le , les États-Unis ajoutent les Britanniques et les Irlandais aux ressortissants qui ne peuvent plus entrer dans ce pays[402]. Cette mesure est effective au à partir de minuit (heure de Washington).

Le , l'Allemagne décide la fermeture partielle de ses frontières avec l'Autriche, la France et la Suisse, à compter de 8 h le lendemain matin[399],[403].

Le , l'Argentine ferme ses frontières[404], le Brésil fait de même (sauf pour son voisin uruguayen), le 19 mars[405].

Le 17 mars, le gouvernement suisse a décidé de fermer les frontières pour tous les pays de l'espace Schengen (sauf le Liechtenstein) ainsi que pour tous les autres états (autant par voie terrestre et voie aérienne). Seules les personnes étant de nationalité suisse, ayant un permis de séjour ou de travail en Suisse ou les marchandises peuvent rentrer en Suisse[406].

Le 19 mars, la République de Maurice ferme ses frontières aériennes[407].

Le 20 mars, la Belgique ferme ses frontières, sauf pour le fret et les cas individuels exceptionnels[408]. Bogota est en confinement en Colombie[409].

Le 21 mars, Cuba, qui compte 21 cas et 1 mort, ferme ses frontières aux non-résidents[410].

Le 23 mars, la Colombie étend son confinement à tout le pays, alors que Bogotà, la capitale, était confinée depuis le vendredi 20 mars. Le confinement officiel commence le mardi soir 24 mars[409].

Samedi 28 mars, après avoir été la source initiale de la pandémie, la Chine continentale ferme l’entrée du pays aux étrangers afin d’éviter l’importation de nouveaux cas[411].

Avril

  • Le 1er avril, le Japon annonce refuser l'entrée des voyageurs en provenance des États-Unis, de Chine et de la plupart des pays d'Europe, dont le Royaume-Uni et l'Italie, l'Espagne et la France, d'Australie, de Corée du Sud et de la plupart des pays d'Asie du Sud-Est. La mesure entre en vigueur le vendredi 3 avril. Tokyo avait déjà bloqué les arrivées depuis plusieurs pays européens et de certaines parties de la Chine et de Corée du Sud[412].

Stratégies d'immunité de groupe et de confinement

Restrictions par pays en date du .
  • Restrictions appliquées au niveau national.
  • Restrictions appliquées au niveau infranational.
  • Restrictions anciennement appliquées au niveau national.
  • Restrictions anciennement appliquées au niveau infranational.
  • Pas de restriction appliquée.
Politique de confinement durant la pandemie COVID, du au .

Le Royaume-Uni (avant de changer d'avis), les Pays-Bas et la Suède[413] ont annoncé qu'ils souhaitaient parvenir à une immunité de groupe (ou immunité grégaire) en attendant un vaccin, plutôt que de s'orienter vers le confinement. Il s'agit ici de laisser les personnes les moins vulnérables attraper le virus tout en protégeant les personnes les plus vulnérables[414],[415].

Le principe est le suivant : la propagation d'une maladie contagieuse dans une population est enrayée à partir du moment où une proportion de [][416] — où est le taux de contagion — d'une population est immunisée : soit 2/3 de la population dans le cas du coronavirus. À l'opposé une stratégie de confinement ne ferait que reculer la date où l'ensemble de la population est atteinte[417],[418].

Face aux critiques de l'OMS et à l'inquiétude de la population[419], le Royaume-Uni a lancé mi- des changements de méthode comme le confinement des personnes âgées ()[420] et déclaré les fermetures d'écoles ()[421], puis le déclaré un confinement de la population[422].

Le confinement peut permettre d'atteindre, suivant son efficacité, deux objectifs : soit ralentir l'évolution de l'épidémie — pour parvenir à une immunité de groupe différée dans le temps —, soit viser son extinction (en forçant la condition ), comme cela s'est produit en Chine. L'efficacité du confinement semble cependant très variable suivant les pays et en particulier n'est pas exclusive d'une stratégie d'immunité, obtenue localement. Le confinement chinois, tel que décrit plus haut, a par exemple misé sur une isolation des déplacements interrégionaux et en particulier avec les provinces où les foyers étaient les plus actifs (⅔ des décès ont été enregistrés à la région de Wuhan), ce qui n'a pas été envisagé dans d'autres pays, qui ont seulement limité les déplacements avec les autres états. Cependant, dans la région seule de Wuhan, l'immunité de groupe n'a pas été le facteur ayant permis de maîtriser l'épidémie. En effet, il aurait fallu pour cela une contamination d'au moins 66 % de la population de la province, soit plus de 5 millions, ce qui aurait impliqué compte tenu d'un taux de mortalité estimé à 1,4 %[423] plus de 50 000 morts dans la région. Cependant, le fait d'appliquer des mesures barrières ou d'isolement (distanciation, masques, limitation des contacts..) amène par exemple peut-être localement t > 0, de sorte qu'il suffit alors que 10% () d'une population locale soit immunisée, pourvu que les contraintes soit maintenues pendant la durée nécessaire à d'extinction de l'épidémie [424].

En France, l'intérêt d'une limitation des déplacements régionaux, compte tenu par exemple de la disparité des niveaux de contamination observés fin [425], n'aurait d'intérêt que dans la mesure où des politiques sanitaires et de confinement beaucoup plus efficaces permettraient d'obtenir localement la condition . À défaut, cela n'aurait pour effet qu'un report dans le temps des contaminations. Fin , en l'absence de nouveaux progrès médicaux, si le taux de létalité restait aux environs de 1 %, obtenir l'extinction de l'épidémie par l'immunité de groupe impliquerait un nombre de morts dans la fourchette [300 000-400 000]. Si l'évolution du nombre de décès constatée en France fin , qui double tous les trois jours[426], se maintenait, cette dernière fourchette serait atteinte en France début . Toutefois, la même courbe laisse penser à une stabilisation des décès à cette échéance[426]. La sortie de la période de confinement paraît difficile à gérer. La région Île-de-France connaît par exemple un taux de décès plus élevé que la moyenne nationale, et demeurera plus longtemps que les autres régions un foyer de contamination, à l'image de certaines provinces chinoises[427]. De même on pourrait envisager de prolonger le confinement des personnes retraitées qui représentent 92,7 % des décès[428]. Ceux qui ont été testé positivement il y a plus de plus 15 jours (la durée maximale de la maladie est de 15 jours[429]), sont immunisés et n'ont pas de raison objective d'être maintenu en confinement. C'est probablement le cas mi-avril d'au moins 1 million de Français (sur la base du nombre de décès constaté et d'un taux de létalité estimé à 1%)[430]. Pour avoir le plus de chances d'obtenir des tests positifs, il faudrait tester en priorité ceux qui ont été en contact avec des malades. À l'inverse, en cas de déconfinement, un test positif datant de moins de 15 jours devrait par précaution être associé à une prolongation individuelle de l'isolement. La sortie de la période de confinement est en effet d'autant plus urgente que le coût économique du confinement est très important. Il est estimé pour la France de 3 %[431] à 6 %[432] de PIB par mois de confinement.

Face à une recrudescence des cas, le 6 avril, Singapour, souvent cité en exemple comme un pays qui avait réussi à contenir la maladie sans confinement (port du masque et traçage intensif des cas positifs)[433], décide finalement de confiner sa population pour un mois au moins, ce qui met à mal la stratégie d'immunité de groupe[434].

Efficacité du confinement dans le monde

Angleterre

Selon une étude britannique, au , le confinement aurait potentiellement permis de sauver 120 000 vies en Europe[435].

France

Ceux qui sont contre
  • Selon l'anthropologue et expert en santé publique suisse Jean-Dominique Michel, « Toute l’épidémiologie infectieuse nous apprend que ce qu’on a fait est l’inverse de ce qu’il fallait faire, il ne faut surtout pas confiner l’ensemble de la population comme on l’a fait. […] Ce que je dis c’est que l’essentiel des morts du Covid sont des morts politiques, sont des morts comme conséquences d’une politique sanitaire imbécile et létale… »[436],[437].
  • Le professeur Didier Raoult remet en cause le confinement, en s'appuyant sur une « information préliminaire » relative à une étude[438] menée par les autorités espagnoles sur 60 983 personnes selon laquelle les « travailleurs actifs essentiels » qui n'ont pas été confinés chez eux ont été moins infectés que les « travailleurs actifs non essentiels » qui l'ont été[439].

Autres réactions

Solidarité avec la Chine

  • Le , dans la basilique Saint-Pierre, le pape François loue « la grande implication de la communauté chinoise dans le combat déjà commencé contre l'épidémie » et invite à prier : « pour les personnes malades du virus qui frappe toute la Chine[440] », ajoutant à l'audience du  : « En ce moment si difficile, je me tiens près des personnes qui souffrent [à cause du coronavirus]. Je remercie de tout cœur le personnel hospitalier, les médecins, les infirmiers, les infirmières et les volontaires »[441].
  • Le , le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso devant un groupe de fidèles, à sa résidence à Dharamsala en Inde, exhorte à prier pour que l'épidémie soit maîtrisée : « une maladie virale est en cours d'apparition en Chine. La Chine est historiquement un pays bouddhiste et nous, en tant que pratiquants du bouddhisme, de la tradition sanskrite ou pali, devons prier ensemble pour que l'épidémie disparaisse[442] ».
  • Le , lors d'une conférence de presse, Donald Trump remercie le président chinois pour les efforts menés contre la propagation du virus ; il déclare à propos des Chinois : « Je pense qu'ils font du bon travail. J'ai eu un long échange avec le président Xi Jinping […] : il est très confiant[443] ».
  • Le , la France envoie en Chine, 17 tonnes de fret médical par solidarité[444].

Stigmatisation des malades ou des populations affectées, xénophobie et racisme

Le , le Comité d'urgence de l'OMS conseille aux pays d'être attentifs aux « principes de l'article 3 du RSI », qui met en garde contre « les actions qui favorisent la stigmatisation ou la discrimination », lors de la conduite des mesures nationales de réponse à l'épidémie ; « la solidarité doit l'emporter sur la stigmatisation »[445].

Un large dépistage et/ou une distanciation physique ciblée contribuent à réduire la morbidité et la mortalité, mais peuvent involontairement stigmatiser des soignants ou des personnes ou groupes plus affectés[446] ; une étude recommande de considérer l'impact des journées de travail perdues et des efforts de quarantaine et d'isolement et des restrictions de voyage, y compris sur l'accès aux soins et la capacité de payer ces soins[446]. Elle recommande des efforts d'éducation générale à la maladie et en particulier de bien expliquer au grand-public la justification des mesures barrière, ce qui peut réduire la stigmatisation. Les stratégies d'identification et d'isolement précoce des patients, de recherche des contacts, de quarantaine et de contrôle des chaines d'infections « devraient également aborder le risque de stigmatisation parmi les populations et les effets négatifs qui pourraient survenir (...) Des interventions de santé publique opportunes et appropriées traitant de l'impact culturel et du risque de stigmatisation ainsi qu'un dépistage, un traitement et un suivi appropriés pour les personnes touchées et des contacts étroits peuvent réduire le nombre d'infections, de maladies graves et de décès »[446].

En lien avec la Covid-19, une augmentation des préjugés, de la stigmatisation, de la xénophobie et du racisme est constatée ; vers des personnes d'origine chinoise d'abord, puis d'autres pays d'Asie de l'Est[447],[448],[449],[450],[351], en particulier en Europe, en Amérique du Nord et dans l'Asie-Pacifique ; certains pays d'Afrique (Madagascar[451] par exemple) constatent également une montée du sentiment anti-chinois. Bien que les Chinois aient bénéficié d'un soutien en ligne et hors-ligne, de nombreux habitants de Wuhan et de Hubei déclarent avoir été victimes de discrimination fondée sur leur origine régionale. De même pour des italiens, quand le pays était centre de l'épidémie en Europe [réf. nécessaire].

Des citoyens de Malaisie, Nouvelle-Zélande, Singapour ou de Corée du Sud, ont signé des pétitions demandant que leur gouvernement interdise aux Chinois de pénétrer dans leur pays[réf. nécessaire]. Au Japon, le hashtag #ChineseDontComeToJapan a circulé sur Twitter fin janvier[452],[453]. Au Royaume-Uni, les Chinois disent faire face à une hausse d'abus racistes, avec des cas d'agressions[454], de même aux États-Unis contre des Américains d'origine chinoise ou asiatique. Le président américain Donald Trump a été critiqué pour avoir régulièrement qualifié le virus de « virus chinois », terme considéré par ses détracteurs comme sinophobe. En réponse, il a déclaré sur Twitter, le  : « Il est très important que nous protégions totalement notre communauté américano-asiatique aux États-Unis, et dans le monde entier ». En Ukraine, des manifestants attaquent des bus transportant des personnes ukrainiennes et étrangères évacuées de Wuhan[455]. Des étudiants du nord-est de l'Inde, qui partage une frontière avec la Chine, étudiant dans les grandes villes indiennes, auraient été victimes de harcèlement lié à l'épidémie[réf. nécessaire]. En Bolivie, le , des touristes japonais ont été mis en quarantaine, bien que ne présentant pas de symptôme de COVID-19[456]. En Russie, à Moscou et d'Iekaterinbourg, des ressortissants chinois sont visés par des campagnes de mise en quarantaine, ainsi que par des raids de police (condamnés par les défenseurs des droits de l'homme comme étant du profilage racial)[réf. nécessaire]. L'ambassade de Chine en Allemagne a reconnu une augmentation des cas hostiles à l'encontre de ses citoyens depuis l'épidémie[réf. nécessaire]. Des enfants d'origine asiatique ont été ostracisés et ridiculisés pour leurs origines dans des collèges près de Paris[réf. nécessaire]. Le président du Bharatiya Janata Party au Bengale-Occidental, Dilip Ghosh, déclare que les Chinois ont détruit la nature, « ce pourquoi Dieu s'est vengé d'eux ». Ces propos sont par la suite condamnés par le consulat chinois à Calcutta, qui les qualifie d'« erronés ».

Des islamistes exploitent la maladie pour alimenter le sentiment anti-occidental[réf. nécessaire]. À Hong Kong, le sentiment anti-occidental augmente car les expatriés sont accusés d'avoir créé une « deuxième vague » de la maladie. Le sentiment anti-caucasien augmente également en Thaïlande, où les Occidentaux sont accusés de propager la maladie.[réf. nécessaire]. Des cas isolés de préjugés anti-ccidentaux, visant notamment des touristes accusés d'importer la maladie, ou encore des métropolitains dans les territoires d'outre-mer comme à La Réunion sont signalés[457]. Sur Twitter, le ministre thaïlandais de la santé, Anutin Charnvirakul, a exhorté les Thaïlandais à être « plus prudents envers les Occidentaux qu'envers les Asiatiques », affirmant dans ce tweet que de nombreux touristes occidentaux refusaient de porter des masques, « s'habillaient de façon sale et ne se douchaient jamais ». Le post a suscité des réactions négatives en Thaïlande et au Royaume-Uni, avant d'être rapidement supprimé. M. Charnvirakulk a affirmé n'être pas responsable de cette situation.[réf. nécessaire]

Le le ministre allemand des Affaires étrangères a condamné les agressions ou les vexations répétées dont ont été victimes des Français durant plusieurs semaines dans les zones frontalières[458].

En dépit du lourd tribut qu'ils ont payé à la Covid-19 (plus de 90 000 soignant avaient été infectés début mai 2020 d'après Reuters[459]), en dépit d'un vaste mouvement de soutien de la part de la population générale envers le personnel soignant et de prévention, et alors même que les systèmes de santé étaient sous tension, quelques gouvernants ont critiqué l'OMS, leurs propres ministres de la santé ou leurs experts, ont refusé de suivre leurs recommandations ; et localement des soignants ont été victimes d'actes de guerre ou de violence (23 pays étaient en conflits alors que la pandémie s'étendait) en dépit des conventions internationales qui les protègent[460], ou pris à partie, et parfois priés de déménager par des voisins craignant d'être contaminés[461],[462],[463]. Bien avant la pandémie, L'OMS, l'OIT, le CII et l'ISP avaient conjointement produit un guide contre la violence au travail dans le secteur de la santé, visant à prévenir la violence contre les soignants ; avec aussi un questionnaire et un protocole pour étudier l'ampleur et les conséquences de ce type de violence ; pour les contextes d'urgence, l'OMS a produit des méthodes de collecte systématique de données sur les attaques contre les établissements de santé, les agents de santé et les patients.[464]. La Comité international de la Croix-Rouge a également publié un guide sur ce sujet[465]. En mai 2020, dans The Lancet, un article[463] a réalerté sur le besoin de protéger les soignants qui sont eux-mêmes exposés à un stress intense[466].

Annulation et report de manifestations internationales

Une autre conséquence de la maladie, qui s'accélère rapidement, est l'annulation d'événements majeurs dans le domaine du sport, de l'industrie cinématographique et d'autres industries, comme les festivals et les concerts de musique, les conférences technologiques et les défilés de mode.[réf. nécessaire].

Plusieurs événements sportifs majeurs sont annulés ou reportés, notamment la Ligue des champions de l'UEFA 2019-2020[réf. nécessaire], le Tournoi de Wimbledon 2020[467], la saison NBA 2019-2020[réf. nécessaire] ou encore la saison 2019-2020 de la LNH[réf. nécessaire]. Après une longue période de flottements et d'inquiétudes, il est annoncé le que les Jeux olympiques d'été de 2020 qui devaient initialement avoir lieu à Tokyo à partir de la fin sont reportés d'un an[468].

Le secteur du divertissement est également touché, divers groupes de musique suspendant ou annulant leurs tournées de concerts[réf. nécessaire]. De nombreux grands théâtres, comme celui de Broadway[réf. nécessaire], suspendent également toutes leurs représentations.

Réaction de l'ONU

Le mardi , les Nations unies lancent un plan Covid-19 qui pourrait contrer le virus et construire un monde meilleur[469]. António Guterres, secrétaire général de l'ONU, appelle « à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde », et présente la crise comme le « plus grand défi à relever depuis la Deuxième Guerre mondiale » ainsi que comme « une menace importante pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale »[470]. Le Monde relève que l'appel au cessez-le-feu, auquel se sont joints 70 pays, « a suscité des déclarations d’intention positives de certains États ou de rébellions armées » mais n'a été approuvé par « aucun des principaux belligérants de la planète » et « n’a nulle part changé la donne »[471].

Essentiellement en raison de l'affrontement entre la Chine et les États-Unis mais aussi, selon François Bonnet de Mediapart, des « réticences de la Russie » et des « initiatives maladroites de la France et de son président Emmanuel Macron », le Conseil de sécurité se trouve paralysé et ne parvient pas à adopter de résolution visant à répondre à la crise, ce qui n'avait pas été observé lors des précédentes crises sanitaires[470].

Prévention

La prévention vise à prévenir et réduire les risques d’infection et de contagion par des comportements-barrière précoces. Ses enjeux sont individuels et collectifs.

Le , des directives OMS / Croix-Rouge / UNICEF ont été publiées à l'intention des autorités nationales et locales, pour aider à protéger les enfants et les écoles, via des plans d'urgence adaptés aux lieux et activités d'enseignement. Elles recommandent de sensibiliser les enfants aux bonnes pratiques d'hygiène, de les encourager à ne pas stigmatiser les malades, et de leur apporter un soutien psychologique adapté[472].
Deux priorités sont de limiter au maximum les contacts physiques avec autrui, et respecter le lavage fréquent des mains[473].

Bonnes pratiques d'hygiène

Le lavage des mains à l'eau et au savon détruit efficacement les coronavirus, s'il dure au moins 30 secondes (protocole).
Éternuer dans un ou deux coudes permet de ne pas directement infecter les autres, tout en se protégeant les mains.
  • Se laver les mains (au moins 30 secondes en incluant les avant-bras) ; l'eau et le savon doux sont très efficaces contre tous les coronavirus. Il doit être effectué plusieurs fois par jour, avant de manger, après être allé aux toilettes, quand les mains sont visiblement sales, après s'être mouché, avoir toussé ou éternué. Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus crée d'ailleurs le une campagne de challenge « SafeHands » incitant la population à apprendre les gestes recommandés pour un lavage des mains efficace[474]. L'OMS a suggéré des solutions antiseptiques pour les mains dans lesquelles l'effet antimicrobien de l'alcool hautement concentré (éthanol ou isopropanol) est renforcé par une faible concentration de peroxyde d'hydrogène[475] ; le troisième composant, le glycérol, agit comme humectant. Ces formulations peuvent être préparées localement dans des endroits reculés où les désinfectants commerciaux pour les mains ne sont pas facilement disponibles. Pour ces régions, la synthèse locale de peroxyde d'hydrogène dilué a une immense importance[476].
  • Limiter les projections de gouttelettes et d'aérosols viraux : se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable en toussant ou en éternuant (mouchoir à jeter immédiatement dans une poubelle fermée et adéquate), ou, à défaut, tousser/éternuer dans ses coudes ou dans un coude replié devant soi[477],[478], et pour ceux qui se savent infectés ou craignent de l'être, porter un masque chirurgical en public[477],[479],[480]. Pour un sujet potentiellement infecté (donc tout sujet dans une population non testée), ne pas postillonner, ne pas crier, ne pas parler vers son interlocuteur, respirer doucement limite aussi la projection d'aérosol viral.[réf. nécessaire]
  • Désinfection des surfaces et objets. Le savon et tous les désinfectants dissolvant le gras sont efficaces. L'eau de javel est à éviter, surtout en pulvérisation, car le chlore qu'elle libère est très irritant pour les muqueuses[481]. La pulvérisation de désinfectants à l'extérieur (routes, places, pelouses) doit être limitée ou évitée, car elle est polluante, contribuant à l'antibiorésistance et susceptible d'aggraver les pathologies pulmonaires (asthme notamment) ; Zhang Liubo, chercheur au Center for Disease Control and Prevention chinois, avertit le public à la télévision[482] en ces termes : « Les surfaces extérieures ne doivent pas être aspergées de désinfectants à plusieurs reprises. La pulvérisation de désinfectants sur une grande surface et à plusieurs reprises peut provoquer une pollution de l'environnement et doit être évitée ». Il convient donc de restreindre la désinfection systématique aux rampes, poignées, écrans tactiles, et autres objets fréquemment touchés par les mains[481].
  • S'il y a eu ou s'il y a un malade de la Covid-19 dans la maison, limiter les envols de poussières : nettoyer le sol et les objets au moyen d'un linge humide trempé dans de l'eau chaude et bien savonneuse plutôt que balayer ou épousseter (si possible en portant un masque, des gants et des lunettes de protection), ne pas secouer les vêtements du malade ni tout linge avec lequel le malade a pu être en contact ; évacuer les excreta (excréments, vomissures et autres fluides corporels) avec prudence.[réf. nécessaire]
  • En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, contacter un médecin sans tarder. [réf. nécessaire]
  • Par précaution et pour limiter les risques de surinfection bactérienne en cas d'infection virale : limiter les contacts avec les animaux vivants ou morts (notamment chats ou chiens errants, rongeurs, oiseaux, chauves-souris et leurs déjections) ; et bien se laver les mains avant et après manipulation de déchets, de produits frais ou d'origine animale, avariés notamment. En voyage, pour éviter de tomber malade, ne consommer que des aliments bien cuits[483].

Distanciation sociale entre individus

OFSP affiche coronavirus distance.

La distanciation physique est l'éloignement physique, provisoire, entre les individus. Il vise à éviter tous les contacts étroits (dont poignées de main, baisers, etc.) qui favorisent la contagion, pour freiner l'épidémie. L'OMS recommande de maintenir une distance d'au moins un mètre avec les autres personnes, en particulier s'agissant de personnes qui toussent, éternuent ou ont de la fièvre[483].

Depuis , s'inspirant de la gestion de l'épidémie en Chine, les gouvernements de nombreux pays recommandent ou imposent l'isolement volontaire, la quarantaine ou l'isolement en hôpital (pour les sujets à risques ou les sujets les plus malades). Ils déconseillent ou interdisent tout voyage non essentiel dans les pays et zones touchés par l'épidémie[484]. Ils imposent des fermetures de crèches, écoles, universités et certains lieux de travail, de stades, théâtres, centres commerciaux et autres lieux densément fréquentés, et recommandent le télétravail lorsque celui-ci est possible. Début , 61 pays avaient annoncé ou mis en œuvre des fermetures d'établissements d'enseignement (dans le pays entier pour 39 pays), touchant plus de 420 millions d'apprenants et enseignants[485].

La distanciation sociale peut se décliner à domicile (« auto-isolement », « auto-quarantaine ») en limitant les déplacements et contacts à risque[486],[487],[488]. Mi-mars, le NHS anglais recommande dans ce cas : de se laver les mains fréquemment pour ne pas contaminer objets et surfaces ; de toujours conserver une distance de deux mètres entre les personnes ; et de faire faire les achats par d'autres ; enfin, éviter de contacter les services de santé tant que les symptômes ne s'aggravent pas significativement[489].

Banderoles sur les sièges d'un autocar afin de limiter les contacts. La montée et descente des passagers se fait par l'arrière.

Quatorze jours est le temps d'isolement recommandé pour que les personnes diagnostiquées porteuses du SARS-CoV-2 n'en infectent pas d'autres à l'extérieur, et/ou pour que celles soupçonnant d'être infectées déclarent les symptômes. Les autorités sanitaires conseillent alors dans la mesure du possible de rester chez soi, sauf pour bénéficier de soins médicaux, en prévenant de sa venue par téléphone[480]. Des consultations médicales téléphoniques se font parfois. Tant que les symptômes restent bénins, s'il n'y a pas eu de contacts proches avec un malade, respecter scrupuleusement les règles d'hygiène et rester chez soi jusqu'à la guérison, dans la mesure du possible[483].

Dans les foyers épidémiques, les sujets âgés et souffrant de maladies chroniques graves sont particulièrement invités à ne pas sortir[490] et à ne pas garder d’enfants.

Dans les supermarchés, un groupe de scientifiques recommande d'appliquer[491] :

  • des files de circulation unidirectionnelle (ou parcours client) pour limiter le nombre de contacts entre clients ;
  • le lavage des mains à l'entrée du magasin (plutôt que le port de gants) ;
  • le port du masque ;
  • la règle du « touché-acheté »[492].

Fermeture des écoles

Populations concernées par les fermetures des écoles en date du .
  • Fermetures d'écoles dans tout le pays.
  • Fermetures d'écoles localisées.
  • Pas de fermeture d'école.
  • Données indisponibles.

Début avril 2020, 88 pays avaient fermé leurs écoles à l'échelle nationale ; dans le monde, plus de 90 % des scolaires et étudiants (soit plus de 1,5 milliard de jeunes) devaient apprendre ou entretenir leurs connaissances seuls, dans la famille ou via internet ou le téléphone. [réf. nécessaire] Mi-avril 2020, des fermetures d'école ont eu lieu dans 191 pays, touchant 1,5 milliard d'élèves et 63 millions d'enseignants du primaire et du secondaire[493].

Cette décision repose en grande partie sur des études faites pour contrer une pandémie grippale (la pandémie de H1N1 en 2009 avait par exemple touché les enfants de manière disproportionnée)[494].

Une revue systématique[495] commandée par le ministère britannique de la Santé en 2014 pour préparer le pays à une pandémie grippale, basée sur 100 études épidémiologiques et 45 modélisations a conclu que les fermetures d'écoles peuvent réduire la transmission de la grippe pandémique si elles sont instituées au début des épidémies, entraînant une réduction plus importante du pic que des taux d'attaque cumulatifs et - selon les modélisations - avec le plus grand effet si le virus a une faible transmissibilité (R0 <2) et si les taux d'attaque sont plus élevés chez l'enfant que chez l'adulte. Une deuxième revue d'études de modélisation a confirmé ces conclusions[496]. En 2018, une nouvelle revue de la littérature (basée sur 31 études concernant les effets épidémiologique de la fermeture des écoles en cas d'épidémie de grippe) a conclu que fermer les écoles au Royaume-Uni atténuerait le pic d'épidémie en moyenne de 29,7 % tout en le retardant de 11 jours (médiane). Selon les modèles, le pic épidémique et d'autant plus diminué que la fermeture est précoce[497].

Mais fermer les écoles ne suffit pas. D'autres études ont montré (vers 2010) que si en temps normal les jeunes Britanniques ont en moyenne deux fois moins de contacts sociaux quotidiens lors des vacances scolaires que lors des jours d'école (et 1/3 de contacts étroits en moins)... ce sont cependant des contacts avec d'autres jeunes (qui ne sont pas dans leur école) et avec plus d'adultes (et notamment de personnes âgées) ; ce qui est une autre manière de potentiellement contribuer à distribuer la contagion dans l'espace et le temps. Ferguson et ses collègues ont calculé qu'au Royaume-Uni, les fermetures d'écoles à elles seules ne réduiraient les décès dus à la Covid-19 que de 2 à 4 %)[322].

Des études et divers modèles montrent que la fermeture des écoles doit impérativement être judicieusement combinée à d'autres mesures. C'est pourquoi les règles de confinement visent aussi à éviter d'autres contacts physiques hors-école, surtout entre jeunes et personnes âgées dans le cas de la Covid-19[498],[499].

Au printemps 2020, certaines fermetures ont été tardives, notamment car les enfants semblaient peu touchés par la Covid-19 (les cas graves de Covid-19 ou de décès sont rarissimes chez les enfants mais beaucoup d'entre eux sont porteurs asymptomatiques). Les écoles chinoises ont finalement été fermées pour plus de 2 mois, avant que de nombreux autres pays fassent de même pour une durée indéterminée. Les États-Unis dans un premier temps n'ont fermé que 700 écoles, et seulement pour quelques semaines[494].

Russell Viner et ses collègues ont (6 avril 2020) analysé[500] 16 études faites en Chine, à Hong Kong et à Singapour (choisies parmi 616 articles scientifiques sur les effets des fermetures d'écoles)[500] et ont conclu que cette fermeture a ralenti la propagation du virus, mais en posant des problèmes (à intégrer dans la gestion de crise et de future sortie de crise). Ces problèmes sont : la garde d'enfants dans les familles où les parents ne peuvent pas télétravailler, les restrictions de l'apprentissage et parfois de socialisation, le manque d'activités physiques pour les jeunes[500] (pour les au 5-17 ans, l'OMS recommande 60 min/jour d'activité physique modérée à vigoureuse)[494]. Les inégalités scolaires pourraient s'exacerber, de même que certains risques, pour les enfants vulnérables, de familles pauvres notamment (ainsi lors d'Ebola en Afrique les fermetures impromptues d'écoles ont favorisé le travail des enfants, la négligence éducative, des abus sexuels, des grossesses d'adolescentes et de nombreux enfants ne sont jamais retournés à l'école). Dans de nombreux pays, l'école est une source d'aide sociale, de déjeuners gratuits et d'eau potable, d'hygiène, de services de vaccinations et de santé, y compris mentale...)[494]. En avril 2010, un éditorial du Lancet craint qu'hors de l'école les enfants passent trop de temps devant écran, et mangent mal (pas assez ou trop et/ou de mauvais aliments selon les cas), tout en subissant parfois les conséquences de deuils et d'une anxiété suscitée par les examens repoussés et la pandémie.
Cet éditorial souligne que la pandémie a aussi néanmoins permis à des jeunes d'exercer leurs capacités de résilience, d'adaptabilité, et de responsabilité sociale voire d'abnégation pour la protection des plus vulnérables[494]. Beaucoup ont eu des comportements inspirants contre la Covid-19 au sein de leurs communautés. Xian Lu, qui a déménagé à Wuhan pour préparer 400 repas par jour pour le personnel médical pendant la crise de la ville, est l'un des dix jeunes récemment reconnus par Jayathma Wickramanayake (envoyée du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse pour leurs efforts dans la lutte contre la pandémie). Leurs solutions créatives pour faire face et se connecter doivent être entendues, et ils doivent être aidés à développer de nouvelles compétences pour une société plus robuste, bienveillante et connectée pour le « jour d'après »[494].
Les modèles épidémiologiques montrent que fermer précocement les écoles est plus efficace contre ce type de pandémie, mais l'acceptabilité sociale demande un peu de temps ; il n'y a pas de consensus sur le moment idéal pour fermer les écoles, de même sur le moment idéal pour les rouvrir (il y a eu avec la grippe des cas de rebond d'épidémie une fois les écoles rouvertes)[500].

Port de masques

Utilisation des masques et politiques par pays et territoires en réponse à la pandémie de Covid-19, au .
  • Obligation du port du masque dans les lieux publics dans tout le pays.
  • Obligation du port du masque locale (villes ou régions).
  • Obligation par les commerces du port du masque pour leur clients.
  • Obligation du port du masque dans les transports en commun uniquement.
  • Obligation du port du masque dans les magasins et commerces uniquement.
  • Réquisition et restriction à la vente et circulation des masques.
  • Réquisition et restriction à la vente et circulation des masques + Obligation du port du masque dans les transports en commun uniquement.

Masques médicaux

L'OMS[501] explique que le porte d'un masque certifié N95, FFP2 ou équivalent, en plus d'autres équipements de protection individuelle (lunettes et tenue les protégeant des contacts directs et des aérosols et protections[pas clair] oculaires), est nécessaire pour les soignants et professionnels de santé ou pour une personne proche d'un malade avéré, notamment en cas de cohabitation[502]. En mars 2020, l'OMS juge encore que ce n'est généralement pas recommandé pour le grand public. Des masques ont cependant été très utilisés par le public en bonne santé à Hong Kong, au Japon, en Malaisie, et à Singapour[réf. nécessaire].

  • Le masque chirurgical : il protège autrui quand on est malade en limitant le volume et la distance de projection de gouttelettes expectorées lors des conversations, toux et éternuements.
  • Le masque FFP2 : correctement posé (sans espace entre le visage et le masque), il empêche d'inhaler le virus [réf. nécessaire];

Le masque est à usage unique, à remplacement périodique. Il doit être posé et retiré sans le toucher avec lavage des mains avant après le port. Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche, au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement[503]. Ces conseils se heurtent à la pénurie de masques, dont pour du personnel de santé, en raison d'une forte spéculation et d'un déficit de capacités mondiales de production, estimé à 40 % par l'OMS début mars 2020[504]. Cependant les besoins en masques évalués par l'Oms à 89 millions par mois, sauf à utiliser plus largement des solutions[505],[506] de recyclage, paraissent largement sous-évalués en comparaison par exemple de la production chinoise de masques (et donc d'une partie des besoins) qui s'élevait mi-mars, à 110 millions par jour[507].

Masques grand public

Bien que l'OMS n'ait pas changé de recommandation sur le port du masque de manière généralisée et ne recommande les masques que pour le personnel soignant, les malades et les personnes s'occupant de manière rapprochée d'un malade[510], et malgré les nombreux avertissements sur les risques accrus d'être contaminé en cas de port du masque par un individu sain[511],[512],[513], l'Académie nationale de médecine française conseille à la population de porter un masque en cas de sortie obligatoire[514]. Ces masques pourraient être des masques alternatifs pour réserver les masques chirurgicaux et FFP2 aux seuls soignants (la pénurie étant toujours de mise et pour longtemps[515]). Dans la même période, plusieurs gouvernements changent également de discours, parfois avec le support d'établissement de santé nationaux[516].

En situation dégradée, pour pallier la pénurie, des modèles de masques de soins en tissus sont proposés à la fabrication manuelle[517]. Une étude montre un bénéfice limité de ce type de masque, dans des épidémies autres que celle du coronavirus[518], hormis leur rôle dans les comportements[pas clair] (ne pas se toucher le nez et la bouche, faciliter la prise de distanciation physique). Cependant dans une interview accordée à la revue Science, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies estime que la population européenne devrait porter des masques pour limiter encore la diffusion de l'épidémie[519],[520], tandis qu'à New York le maire demande, sur la recommandation des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, à la population de se couvrir le visage[521]. Une étude anglaise sur la Covid-19 montre que le port du masque (provenant du commerce ou de l'autofabrication[522]) dans la population, par exemple lors de la fréquentation des super-marchés ou des transports en commun, amène une réduction légère du coefficient de transmission du virus. Ceci a pour effet une réduction très importante du nombre de cas de contamination[523]. Le 2 avril, l'académie de médecine émet un avis[524] qui recommande que le port d’un masque grand public[525] soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement. Début avril, l'Italie[526] et l'Allemagne[527] envisagent le port du masque obligatoire pour l'ensemble de la population. Des archives[528] montrent que la pratique prévalait lors de la grippe espagnole.

Critique du masque obligatoire

Le philosophe et psychanalyste, Michel Rosenzweig, estime que « vivre masqué en permanence dans les espaces clos et à l’extérieur alors que ce virus circule à bas bruit est un non sens total »[529] et Bernard-Henri Lévy pointe dans le port du masque obligatoire une « grande peur des bien-portants »[530].

Le professeur Jean-François Toussaint critique le port du masque obligatoire : « On n’a aucune argumentation réelle pour pouvoir soutenir cette décision […] même l’interdiction des plages ça n’a aucun intérêt […] le seul endroit où l’on doit être pour ne pas attraper le virus c’est sur la plage […] et Olivier Véran n’a aucun argument scientifique pour le faire et donc là on est dans le politique. » affirme ce médecin lors d'une interview le 29 juillet à la chaîne LCI[531].

Réactions violentes suite aux obligations de port du masque

Pénurie des masques

France

Début mars, les stocks de masques se sont révélés insuffisants en France. Pour faire face à la situation, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé la commande de près de deux milliards d'unités en Chine. Depuis le 21 mars, assure le ministère de la Santé, ce sont près de 40 millions de masques qui sont envoyés chaque semaine aux établissements de santé. es précieux masques ont d'abord été attribués aux hôpitaux, mais aussi aux structures médico-sociales comme les Ehpad ou aux professionnels de santé de ville. Bien que cette affirmation fut dite, Philippe Besst déplore : les stocks sont tout justes « suffisants »[532].

Pour Guillaume Dessard, président du FSPF en Haute-Savoie : « On a à peine ce qu'il faut pour nous protéger », et il dénonce « un manque cruel de considération de la profession par l'État »[532].

États-Unis

Les hôpitaux américains et les professionnels de santé disent manquer cruellement de matériel, dont de masques.[533]

Pour les hôpitaux, impossible d’acheter du matériel : le marché est submergé par la demande mondiale. Selon des documents dont le Wall Street Journal a eu connaissance, certains fabricants n’ont même pas assez de stocks pour remplacer le matériel usagé. Plusieurs fournisseurs n’ont pas répondu aux demandes de commentaire[533].

Leur importation, en particulier de Chine, est impossible, notamment parce que la pénurie frappe tous les pays du monde au moment où les processus de production sont eux-mêmes perturbés par les mesures de confinement déjà mises en place[534].

"Supposons qu'une société a fabriqué une multitude de masques respiratoires mais qu'elle consacre 80% de sa capacité de production à des masques pour les peintres en bâtiment et seulement 20% pour le masque N95... Nous aurons la possibilité de dire aux entreprises: non, changez votre ligne de production à 80% pour le N95 et 20% pour les autres masques" a confié un responsable de la Maison blanche à l'agence Reuters.[534]

Les deux plus grands fabricants américains de masques respiratoires sont les conglomérats 3M et Honeywell International. Mais la Chine contrôle "une grande partie des matières premières et des capacités de production" des masques affirme Alex Azar. "Très peu de ces choses sont fabriquées aux États-Unis. S'il ne reste que la capacité domestique de production, la situation peut devenir dure" ajoute-t-il[534].

Lunettes de protection et visières

Une équipe de chercheurs chinois a commencé à analyser des données sur des patients admis à l'hôpital pour cause de coronavirus. Sur 276 malades, à peine 16 personnes (soit 5,8 %) étaient atteintes de troubles visuels nécessitant de porter des lunettes plus de huit heures par jour, selon une étude parue dans JAMA Ophthalmology.

Une proportion bien moindre que la moyenne des personnes portant des lunettes dans la population générale (31,5 % dans la province du Hubei). Une conclusion vite tirée de cette étude est que les lunettes offrent une protection contre le coronavirus, d'autant plus qu'une autre étude parue en mai dans The Lancet corrobore ces chiffres. On peut y lire qu'une protection des yeux (visière ou lunettes) est associée à une moindre probabilité d'infection (6 contre 16 % sans protection)[535].

Traçage des chaînes de contacts

La recherche des contacts qu'ont eus les malades avant d'être diagnostiqués est une méthode importante pour les autorités sanitaires afin de prévenir ou retrouver d'éventuels autres malades et limiter la chaîne de transmission[536]. Cette recherche s'effectue le plus souvent en interrogeant la personne concernant ses déplacements et contacts récents, et fait de plus en plus recours à diverses sources de données numériques, notamment les données fournies par les téléphones mobiles comme la géolocalisation, suscitant des controverses quant au respect de la vie privée[537]. De nombreuses applications de traçage de contact pour téléphones mobiles sont développées à travers le monde, utilisant diverses approches et technologies comme le Bluetooth pour détecter et enregistrer une proximité physique avec d'autres utilisateurs de l'application et le GPS pour enregistrer la position d'un utilisateur à travers le temps.

En juillet 2020, seuls 3,1 % des Français (environ 2,5 millions) ont téléchargé l'application StopCovid (21,6 % des australiens ont adopté l’appli COVIDSafe, 14,4 % des allemands (environ 12 millions) ont téléchargé Corona-Warn-App)[538].

Sécurisation des dons de sang

Début 2020, en Chine, à la suite de la découverte du virus SARS-CoV-2 dans le sérum sanguin de patients[539],[540], dès , les centres de transfusion sanguine et des banques de sang ont presque tous commencé à prendre des mesures pour garantir la sécurité transfusionnelle[541] ; Le Centre de don de sang de Wuhan commencé un dépistage rétrospectif et systématique de l'ARN du SARS-CoV-2 le  ; le suivi rétrospectif a mis en évidence quelques dons positifs au test pour l'ARN viral chez 4 donneurs asymptomatiques[542].

  • Des tests rétrospectifs faits plusieurs fois sur des plasma ou pochettes de sang total stockés 23 jours entre °C et °C ont aussi montré que l'ARN viral semble relativement stable dans le plasma. Le retraçage des produits sanguins venant d'un même donneur permet de sécuriser la filière, de plus des suivis téléphoniques de sujets ayant donné leur sang en janvier et février a permis d'identifié 33 donneurs ayant eu de la fièvre après le don (don alors retirés de la circulation)[542].
  • le sang de plusieurs donneurs contenait l'ARN du SARS-CoV-2, mais sans IgG et IgM spécifiques contre SARS-CoV-2 détectables par le test ELISA ; ce qui montre qu'il est important de pouvoir suivre ensuite le donneur par téléphone[542].

Sécurisation des rites mortuaires, gestion des corps

Dans le contexte pandémique, les autorités de chaque pays ont recommandé ou édicté des mesures différentes règles spéciales (ex : en France, dans un premier temps, le Haut Conseil de la santé publique a recommandé de ne pas laver les corps et de procéder à l'inhumation ou à la crémation dans les 24 h)[543]. Dans les pays le plus touchés, bien souvent la famille et les proches n'ont pas pu faire leurs adieux aux défunts morts de la COVID-19, et parfois les crématoriums et cimetières ont été débordés. Ces conditions peuvent perturber les processus individuels et collectifs de deuil, qui souvent passent rituellement par trois phases : veille et/ou vision du corps du défunt, cérémonie collective, puis phase d'acceptation[544]. Certaines recommandations ont ensuite été assouplies (ainsi en France[545], après le lavage et la préparation habituels du corps (sans thanatopraxie) quelques proches parents ont été autorisés à voir le visage du mort, et l'obligation d'inhumation ou d'incinération rapide a été supprimée). De grandes villes ont du créer des « morgues temporaires » (camions frigorifiques, patinoires ou entrepôts frigorifiques) réquisitionnées pour disposer les corps en attente de traitement, ce qui a pu faire évoquer les charniers des pandémies médiévales[544] ou des souvenirs de guerre traumatisants. Certains pays ont autorisé l'embaumement, avec des précautions particulières[546], d'autre ont ouvert en urgence des cimetières nouveaux et fait des enterrements de masse. Pour permettre le travail de deuil, en France, deux chercheurs du CNRS ont fait les propositions suivantes de simplification et d'accélération du « rituel habituel »[544] : « Lavage corporel minimal (mouillage corporel sans lavage manuel) ; pour la religion juive, le « tahara », le rite de purification du corps du défunt, doit être interdit ; pas d'embaumement ; pour la religion musulmane, le Tayammum (toilette/ablution sèche en plaçant les deux mains sur une pierre ou sur de la terre) peut être suffisant. Permettre à des amis et parents de voir le défunt sans le toucher, en petits groupes et en gardant une distance d'un mètre entre les personnes. Pas de procession funéraire avec plusieurs personnes, si un sac mortuaire doit être utilisé, et que la famille n'a pas eu la chance de voir le corps avant qu'il soit placé dans le cercueil, un sac transparent peut être utilisé ; le corps doit être mis dans un cercueil dans les 24 h. Les incinérations ou inhumations devraient alors avoir lieu dans les trois jours. Toujours en respectant la distance d'un mètre entre les personnes, les proches parents peuvent assister à l'enterrement, et il est préférable que les gens parlent aux proches par téléphone portable. Il semble important d'éviter la mise en place de morgues temporaires ou de fosses communes qui renforcent le traumatisme psychologique vécu par les familles et la société ».

Lutte contre les rumeurs et la désinformation

De fausses informations sur le virus et l'épidémie circulent ; l'OMS y répond sur son site[547]. L'attention des citoyens est aussi attirée sur la diffusion en ligne de fausses informations et de théories du complot concernant le virus[548].

Eau potable

Face à la pandémie de Covid-19 qui sévit en France, de nombreux gestionnaires d'approvisionnement en eau potable ont répondu à l’appel des Agences régionales de santé, suivant en cela les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Elles leur demandent de modifier la chloration de l'eau, avec une augmentation du taux de 0,3 mg/l à 0,5 mg/l en sortie de station de traitement, avec une exposition au chlore libre pendant au moins 30 minutes[549]. C'est le cas en particulier à Rennes, Strasbourg, Toulouse, dans la région parisienne, etc.[550].

Débats sur la gestion de la pandémie

Fin février, des questionnements apparaissent concernant la réaction de l'OMS et des gouvernements, certains polémistes[Qui ?] jugeant, comme pour la pandémie de grippe de 2009-2010, que le principe de précaution est appliqué de manière excessive[551],[552][pertinence contestée]. Donald Trump accuse les journalistes et le Parti démocrate d'exagérer la menace de la pandémie pour lui nuire politiquement[553],[554].

Des dirigeants tels que Donald Trump se veulent d'abord rassurants, en comparant la mortalité de la Covid-19 à celle d'une grippe saisonnière[555] (grippe touchant alors un nombre plus important de personnes avec de facto davantage de morts). Le Pr Éric Caumes, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, interrogé publiquement le par le président Emmanuel Macron, a minimisé la létalité du virus, sans doute moindre que celle des premières estimations, selon lui, tout en estimant qu'il circulait déjà dans le pays[556]. Le , sur la chaîne YouTube de l'IHU, Didier Raoult relativise la portée la pandémie de maladie à coronavirus de 2020 en France en affirmant : « Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité »[557],[558]. Début février dans le JDD, il persiste : « ce virus n'est pas si méchant »[559],[560]. Ces visions se retrouvent dans la presse[561] et les réseaux sociaux, où il est dans un premier temps difficile d'estimer la juste mesure du danger et de juger si les réactions sont proportionnées. Certains minimisent la dangerosité du nouveau coronavirus, comparant la Covid-19 à une grippe, argument qui semble alors relayé par l'opinion, ainsi repris par des habitants interrogés dans des villages contaminés[562], dans la vie courante et chez les politiques[563].

Pour le Pr Bruno Lina, le , il est trop tôt pour comparer la grippe avec la Covid-19, ces deux maladies ne touchant pas les mêmes personnes, et la létalité de la Covid-19 n'étant pas tout à fait connue[564].

Mais la létalité de la Covid-19 semble supérieure à celle de la grippe : les premières estimations en France donnent une valeur de 0,8 % (IC-95 % : 0,45-1,25)[45] contre moins de 0,1 % pour la grippe[565].

Les incertitudes épidémiologique sont notamment liées aux difficultés de détection de la maladie. Les premiers tests ont été produits rapidement, mais la production industrielle ne suit pas la croissance exponentielle du nombre de malades potentiels (asymptomatiques notamment). Endiguer la propagation du virus est d'autant plus difficile.

Au , une étude du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies portant sur 72 314 cas conclut à une létalité de 2,3 %[566], comparable à celle de la grippe espagnole de qui avoisinait les 2,5 %[567]. La comparaison reste délicate, car on ignore s'il existait aussi des cas asymptomatiques ou non détectés en . Pour la Covid-19, on ne connaît pas non plus avec précision le nombre de cas non détectés. Des tests sérologiques sur de grands échantillons de population d'une région infectée le permettraient, mais les kits de tests ne sont pas assez disponibles[568].

Le cas du Diamond Princess où le nombre de cas détectés (plus de 700) est sans doute proche du nombre de cas réels montre une létalité de 1,3 %[569]. Une valeur de 0,66 % a pu être calculée à partir des étrangers rapatriés de Wuhan[570]. Dans ces deux cas, les populations concernées ont une structure en âge particulière, et la létalité à l'échelle d'un pays comme la France pourrait se situer entre ces deux valeurs.

Les partisans du principe de précaution invitent à ne pas minimiser le danger et à tout faire pour ralentir l'épidémie qui se répand rapidement dans de nombreux pays après avoir atteint toutes les provinces chinoises en un mois. L'épidémiologiste Marc Lipsitch (Harvard) estime le que 40 à 70 % de la population mondiale pourrait être infectée dans l'année, en comptant les cas asymptomatiques[571]. Le virologue Peter Piot, le , estime qu'on ne peut plus que ralentir l'épidémie[572]. Un espoir nourri par l'apparente absence de propagation dans l'hémisphère sud, est que l'arrivée de l'été pourrait freiner la maladie. Mais le SRAS de s'était, lui, déclaré en , le MERS s'était propagé au Moyen-Orient, et on ne connaît pas encore bien la Covid-19[573].

Dans ce contexte très médiatisé, des États et des institutions économiques internationales (FMI et banques centrales, entre autres) cherchent à rassurer les populations et les investisseurs, pour notamment éviter une crise boursière et une récession économique[574]. Les marchés boursiers mondiaux ont néanmoins subi une perte de 15 % entre le et le , avec une accélération de la crise depuis la fin du mois de [575].

La pandémie a provoqué dans les territoires où elle sévit des rumeurs et des comportements d'achats frénétiques de denrées, suscitant des problèmes d'approvisionnement, notamment en Italie du Nord[576], voire des pénuries momentanées, dont de papier toilette à Hong Kong[577] ou au Japon[578].

Conséquences économiques, sociales et environnementales

Les conséquences économiques, sociales et environnementales de la pandémie sont considérables.

Économie

Difficultés dans l'approvisionnement

Au-delà de la propagation de la maladie et des mesures de quarantaine, des pénuries d'approvisionnement médico-pharmaceutiques[579] et manufacturés font suites aux perturbations des usines en Chine[580] puis en Italie[581] et à Hong Kong[582]) ; des achats de panique ont créé des pénuries[583]. L’OCDE souligne dans un document l’importance du bon fonctionnement des chaînes logistiques au milieu de l'épidémie de Covid-19. Ce bon fonctionnement des chaînes de valeurs, dépend d’une coordination rapide et efficace de la circulation des biens, et, des services avec des mesures de contrôle accrues, nonobstant l’interruption temporaire des effectifs et des restrictions de contacts humains[584].

Pénurie mondiale de produits médicaux

Une des conséquences de cette pandémie, c'est qu'elle expose la dépendance des pays occidentaux aux productions venant d'Asie[585]. La Chine elle-même est obligée de faire appel à l'aide internationale au début de la pandémie alors même qu'elle produit la majorité des masques et du matériel médical au niveau mondial[586]. Au plus fort de la pandémie, tous les pays sont désespérément à la recherche des mêmes produits et la pénurie frappe les établissements de santé au premier chef[587] tandis que les prix s'envolent[588].

Les médicaments sont aussi touchés, surtout ceux de réanimation[589].

Préoccupés par ces problèmes d'approvisionnement ou de pénurie, de nombreux pays interdisent ou limitent à titre temporaire l'exportation de certains médicaments ou équipements médicaux, ou de protection médicale. D'après une étude, pour le seul mois de mars 2020, 36 États dans le monde ont adopté de telles mesures[590].

Le 2 avril 2020, le ministère de la santé français publie un décret qui autorise l'utilisation de médicaments vétérinaires chez l'homme en milieu hospitalier et en cas de rupture de son équivalent de médecine humaine[591].

Les États eux-mêmes ont des comportements parfois présentés comme indélicats. Le 22 mars, au cours d'une escale aérienne, la République tchèque saisit pour son compte 680 000 masques envoyés par la Chine pour aider l'Italie alors en grande difficulté[592]. Le 1er avril, des millions de masques destinés à la France et déjà en partie payés sont détournés par des Américains qui rachètent toute la cargaison en cash sur le tarmac avant que l'avion ne décolle[593].

De plus, quand ils arrivent, certains matériels médicaux sont défectueux et inutilisables[594],[595].

La pandémie et les pénuries inhérentes à celle-ci créé un terreau favorable aux escroqueries de toutes sortes. De nombreux particuliers ou établissements de soins sont ainsi victimes de faux vendeurs de masques et autres matériels médicaux[596], les montants extorqués peuvent atteindre des millions d'euros[597]. Dès le début de l'épidémie, des vols de masques ou de gel hydroalcoolique sont perpétrés dans des établissements hospitaliers ou dans des cabinets libéraux, alimentant un trafic qui profite même à certains professionnels de santé mal intentionnés[598],[599]. Le 31 mars l'OMS lance une alerte mondiale aux produits médicaux falsifiés qui prétendent prévenir, détecter, traiter ou guérir la Covid-19 et vendus sur internet[600].

Par secteur

L'industrie subit des retards d'expéditions (de produits électroniques notamment)[601]. L'industrie automobile européenne vit sa pire chute en 10 ans, les grands fabricants annonçant la fermeture de plusieurs usines ; Michelin stope sa production de pneus en Espagne, en France et en Italie jusqu'au  ; 14 de ses usines en France, employant 10 000 personnes sont fermées. L'italo-américain Fiat Chrysler (FCA) annonce la fermeture de six de ses usines de fabrication en Italie, une en Serbie et une en Pologne jusqu'au 27 mars. De plus, PSA a également décidé de fermer toutes ses usines européennes, dont Mulhouse en France et le port britannique d'Ellesmere[602].

Le choc économique de la crise est particulièrement fort pour les travailleurs et chaînes de valeur du secteur de l'habillement. L'absence de clientèle dans les magasins soudaine et imprévue et la forte baisse des ventes en ligne crée un choc de la demande qui touche durement les économies productrices du secteur[603].

En août 2020, l'Organisation mondiale du tourisme annonce que les pertes pour le tourisme causées par la pandémie au cours des cinq premiers mois de l'année s'élèvent à 270 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2009, la pire année pour le secteur[604],[605]. La pandémie se propageant, des conférences et événements mondiaux sont annulés ou reportés[606]. L'impact financier sur l'industrie du voyage et du commerce reste à estimer ; il pourrait se chiffrer en milliards d'euros[réf. nécessaire] L'impact financier sur l'industrie du voyage et du commerce reste à estimer ; il pourrait se chiffrer en milliards d'euros[réf. nécessaire]

Conséquences macroéconomiques

Dès janvier, des analystes craignent des retombées sur la croissance mondiale pouvant dépasser celle de l'épidémie de SRAS[607]. Début février, le spécialiste des chaînes de valeur Panos Kouvelis évalue à 300 milliards de dollars le recul pour l'économie mondiale et s'attend à deux ans de récession[608]. Début avril, le coût estimé est de plus de 10 000 milliards de dollars (avec de grandes incertitudes selon la portée du virus et l'efficacité des réponses sociopolitiques[609]). Certains estiment que pour chaque point de PIB mondial en moins, plus de 10 millions de personnes seront plongées dans la pauvreté[609]. Les populations pauvres et marginalisées sont souvent surexposées à la maladie et aux conséquences de la crise[610].

La crise économique est considérée comme inédite dans sa nature et dans sa violence (supérieure à celle des crises précédentes)[611]. En avril 2020, le FMI prévoit une chute du PIB de 3% dans le monde et 7,5% dans la zone euro[612].

En septembre 2020, l'Organisation internationale du travail (OIT) estime que la baisse des revenus du travail serait de 10,7% au cours des trois premiers trimestres de 2020 avec la comparaison de la même période en 2019. La perte d'heures de travail au deuxième trimestre par rapport au quatrième trimestre 2019, avant le début de la pandémie, serait de 17,3%, ce qui équivaut à 495 millions d'emplois à temps plein[613].

Selon l'Unicef et de l'Organisation internationale du travail, la crise risquerait de mener à une hausse de 40 à 60 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté, ce qui pourrait mener à une hausse globale du travail des enfants, pourtant en baisse depuis 20 ans[614],[615],[616].

Marchés financiers

Le , la bourse mondiale chute consécutivement à la hausse significative du nombre de cas de Covid-19 hors de Chine continentale[617],[618]. Le 28 février 2020, les marchés boursiers du monde entier ont connu leur plus forte baisse hebdomadaire depuis la crise financière de 2008[619],[620],[621]. Le , les principaux indices mondiaux chutent de plusieurs points de pourcentages[réf. nécessaire].

Réponses étatiques et institutionnelles

  • Les organisations gouvernementales internationales se mobilisent pour faire face à la crise du coronavirus. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a lancé une plateforme[622] pour diffuser des informations actualisées sur les mesures prises par les pouvoirs publics des pays du monde entier, ainsi que des perspectives et des conseils. Avec ses dossiers sur la santé, l’économie, l’impact social, la réponse fiscale, l’éducation, ou le développement dans le monde, entre autres, cette plateforme a pour but d’aider les gouvernements à apprendre les uns des autres en temps réel, faciliter la coordination et contribuer à l’action nécessaire. Dans un article daté du 20 mars sur le site, l’OCDE appelle « au déploiement d’efforts importants, crédibles et coordonnés au niveau international pour assurer les ressources nécessaires afin de faire face à l’urgence de santé publique immédiate ainsi que pour atténuer le choc économique et trouver le chemin de la reprise »[623].
  • En Europe, l’Eurosystème décide de fournir de 3 000 milliards d’euros de liquidités aux banques, de façon à ce qu'elles puissent aider les ménages et les entreprises face à leurs besoins de trésorerie. En parallèle, l’Eurosystème achète des titres de dette à hauteur de 1 000 milliards d’euros, pour prévenir le risque d’une hausse des taux d’intérêt et donner davantage de moyens aux États pour lutter contre l’épidémie[624].
  • En France, l'État garantit 300 milliards d'euros de prêts[625] et décide de reports de charges et d'impôts[626] afin de créer un « bouclier de trésorerie » pour les entreprises. Un fonds de solidarité pour les petites entreprises est mis en place[627]. La Banque de France renforce la médiation du crédit, pour laquelle la demande explose[628]. Un dispositif de chômage partiel est mis en place[629], afin d'éviter les licenciements massifs. Au , 8,7 millions de salariés français en bénéficient[630]. Ces différentes dispositions permettent d'amortir une partie du choc[611] et ont pour effet d'alourdir massivement la dette publique[631].
  • D'après la revue l'Eco du 21 août 2020, il y avait 50 300 distributeurs automatiques de billets fin 2019. Soit environ 2 000 de moins qu’un an avant. Ce recul accompagne la baisse des transactions en espèces, indique la Banque de France. Un phénomène accentué par l’épidémie : les paiements par carte bancaire sans contact ont fortement progressé. Côté banques, cela réduit les coûts d’entretien et d’approvisionnement des machines. Côté utilisateurs, peu d’impact, d’après la Banque de France, car les fermetures de DAB concernent les communes les plus peuplées, donc les plus équipées.[632]
  • Parmi sept pays analysés par l'Organisation de coopération et de développement économiques sur la période du premier trimestre, la France est le pays où la PIB par habitant a le plus chuté (-6%) tandis que son revenu par habitant a très peu baissé (-0,3%). L'explication résiderait dans les mécanismes de protection sociales efficaces mais coûteux mis en place par le gouvernement français, comme le chômage partiel[633].

Effets sanitaires connexes

Lors des moments de confinement (différents selon les pays), le type de pathologies et de morbidité a évolué :

  • Le nombre d'AVC a diminué ;
  • Le nombre d'accidents de la route s'est effondré, mais le nombre d'accidents domestiques a augmenté, de même que les empoisonnements accidentels d'adultes et d'enfants entraîné par un nettoyage excessif de la maison et par des tentatives inappropriées de désinfection d'aliments (javellisation) et/ou mauvaise utilisation des produits de nettoyage ou d'hygiène personnelle[634]. L'ingestion de médicaments parentaux par les enfants ou de solution hydroalcoolique ; l'ingestion de plantes toxiques et de produits faits-maison toxiques augmentent (la plupart des cas sont liés au chlore émis par le mélange d'eau de Javel avec d'autres produits de nettoyage)[635] ;
  • Les intoxications par automédication (y compris par des huiles essentielles et usages de médicaments sans efficacité prouvée) sont aussi en hausse[634]. La peur d'être contaminé aux urgences est alors parfois un obstacle à se faire soigner pour certains[634] ;
  • De nombreux auteurs ont craint des effets immédiats ou retardés, peut-être de grande ampleur sur la santé mentale des soignants, et de la population, potentiellement plus importants pour des les personnes souffrant déjà de troubles mentaux[636],[637],[638]. Les risques d'infection et de mortalité par COVID-19 sont a priori plus élevés chez les personnes atteintes de troubles mentaux dont l'espérance de vie est réduite de 7 à 25 ans, principalement à cause d'une santé physique plus dégradée que par rapport à celle de ceux qui sont indemnes de troubles mentaux[639]. Selon l'OMS, en temps normal (avant la pandémie de COVID-19) 20% de la « charge de morbidité mondiale » était attribuable à des troubles mentaux, parfois sources de problèmes d'interaction sociale, de violence et de criminalité[639],[640]. Dans le journal The Lancet Psychiatry et dans le contexte des mesures de quarantaine, de distanciation et parfois de verrouillage, des psychologues et psychiatres appellent à :
  1. veiller à ne pas augmenter les troubles mentaux, ni réduire le bien-être mental de la population générale[637] ;
  2. protéger les personnes victimes de troubles mentaux contre la COVID-19 et ses conséquences[637] ;
  3. protéger la santé mentale des agents de santé (exposés à des défis inhabituels, et à une surcharge de travail)[637].
... par des actions de prévention (primaire, secondaire ou tertiaire), aux niveaux individuel, communautaire et national ; un défi, sachant que les politiques publiques de santé mentale étaient déjà insuffisantes avant la pandémie de COVID-19, « même dans les pays à revenus élevés »[639],[641]. Pendant et après la pandémie de COVID-19, des soins en santé mentale ont pu être suspendu ou diminués[642], avec des effets potentiellement négatifs pour les personnes atteintes ou à risque plus élevé de troubles mentaux. Des données suggèrent en effet que les pandémies (et dans ce cas la crise économique associée) peuvent indirectement accroître le risque de développer des troubles mentaux ou dégrader le bien-être mental[636] via des facteurs de risque tels que l'aggravation de la pauvreté, de l'insécurité et d'inégalités socioéconomiques, la dette, le chômage, la prison, le fait d'être réfugié, le deuil d'un proche, une mauvaise alimentation, l'isolement (quarantaine, grand âge…), le manque d'activités physiques, qui augmentent aussi le risque de rechute chez les personnes déjà atteintes de troubles mentaux[643],[637] ;
  • Beaucoup de soins ou d'opérations chirurgicales non-urgentes ont été reportés ; des malades à risque risquent d'être momentanément moins suivis ou de pâtir du retard de certaines interventions. [réf. nécessaire]. Dans les pays pauvres notamment, des patients victimes du VIH/SIDA ou de tuberculose peuvent présenter des symptômes identiques à ceux de la Covid-19 et, à cause du confinement, perdre l'accès à leurs médicaments, qui par ailleurs peuvent être moins bien distribués dans le monde pour des problèmes de logistique[644] ;
  • En raison de l'absence de données sur la transmission mère-enfant en début de grossesse comme aux besoins de personnel médical, tous les soins d'Assistance Médicale à la Procréation ont été suspendus de mars à juin[645]. De nombreux patients en cours de parcours de soin se sont donc retrouvés, du jour au lendemain, à arrêter leur traitement en cours, parfois de façon brutale. Certaines patientes ont cherché à continuer leurs injections seules, sans surveillance médicale, d'autres, en limite d'âge de prise en charge ou dont le statut d'infertilité pâtit du passage du temps (réserve ovarienne faible), ont vu diminuer leurs chances de concrétiser leur projet d'enfant suite à cette suspension des soins[646],[647].
  • Le pic pandémique, dans chaque pays, a impliqué une réaffectation massive des ressources médicales vers la lutte contre la COVID-19, en privant de ressources les efforts en cours contre d'autres maladies, infectieuses notamment (dont VIH, paludisme et tuberculose). Cette brutale réallocation de moyens humains, hospitaliers, financiers et de diagnostics (tests) et de recherche augmente notamment le risque d'une reprise de la tuberculose (maladie infectieuse déjà cause du plus grand nombre de morts dans le monde, plus de 4 000 décès par jour, et qui commence à poser des problèmes d'antibiorésistance). Une modélisation fait par le partenariat Halte à la tuberculose a conclu que, la pandémie de COVID-19 « entraînera inévitablement une augmentation de la morbidité et de la mortalité dans ces contextes, qui ne reviendront pas aux niveaux d'avant la pandémie avant au moins 2025 », soit l'équivalent d'« un recul de 5 à 8 ans »[648] ;
  • Des défis se posent à certains praticiens. Par exemple les chirurgies ORL (dentaires et buccales notamment) utilisant des perceuses, scies, jets d'air ou d'eau et des appareils à ultrasons provoquent des nébulisations et aérosols facilement contaminants ; elles ont donc été suspendues dans plusieurs pays (ex. : Royaume-Uni) pour limiter la contagion et offrir plus de masques aux hôpitaux. Les soins dentaires urgents sont donc à réorganiser, avec des équipes dotées d'EPI adaptés[649], ce qui est difficile mais nécessaire car suspendre les soins dentaires (y compris de routine) expose à augmenter le nombre d'infections dentaires aiguës qui peuvent s'étendre aux voies respiratoires et nécessiter des soins intensifs, déjà surchargés[650]. L'extraction des dents pathogènes doit être prioritaire par rapport au sauvetage réparateur, après discussion avec le patient, par téléphone ou vidéoconférence le cas échéant. La profession dentaire en hôpital devrait être dépistée pour la Covid-19 aussi prioritairement que les agents de santé hospitaliers, afin de limiter le risque d'infection nosocomiale par la Covid-19 et proactivement et préventivement contribuer à limiter la propagation du virus[651].

Usage accru des technologies de l'information et de la communication

Les mesures sanitaires visant à limiter les contacts physiques entre personnes mènent rapidement à un usage accru des technologies numériques de l'information et de la communication.

Ainsi, l'Institut national de l'audiovisuel français note que « tous les pays qui ont instauré un confinement pour faire face à la pandémie de Covid-19 » ont connu une « explosion record » de la consultation d’information en ligne, les médias battant de plus des records d'audience. La pandémie tendrait à accélérer les transformations des usages médiatiques ou socio-numériques et de l'espace public en ligne, sans toutefois constituer un bouleversement radical[652].

La pandémie favorise également de manière très significative un passage au travail[653] et à l'enseignement à distance[493]. De très nombreuses écoles, universités et instituts de formation basculent rapidement vers un enseignement à distance, avec des fermetures d'écoles dans 191 pays à la mi-avril, touchant 1,5 milliard d'élèves et 63 millions d'enseignants du primaire et du secondaire. Cet enseignement recours massivement aux moyens numériques, ce qui crée des problèmes d'accès à l'éducation pour de très nombreuses personnes, les infrastructures numériques, les compétences et l'équipement des institutions et des élèves étant très divers. Le problème posé par cette fracture numérique mène à des appels à utiliser d'autres médias pour l'apprentissage, comme les émissions de radio et de télévision. Des problèmes d'adaptation se posent également dans les pays et institutions bien équipés[493],[654].

De manière générale, la pandémie entraîne une hausse du temps d'écran, y compris chez les enfants, menant à des risques accrus pour ces derniers, notamment de cyberharcèlement, de pédocriminalité et d'exploitation sexuelle[655].

Environnement

Partout dans le monde, la pandémie a eu des effets environnementaux positifs (amélioration spectaculaire de la qualité de l'air[656], et localement de l'eau, forte réduction de la pollution sonore...), neutres (la pollution lumineuse n'a par exemple pratiquement pas diminué) ou négatifs (augmentation brutale de la production de « déchets d'activité de soin à risque infectieux » par exemple, au moment où en France la capacité de collecte sélective et de tri a chuté de 40 %)[657]. La revue Nature alerte sur le fait qu'à cause du confinement, de nombreuses études scientifiques et mesures environnementales, en mer, capteurs embarqués sur les avions, etc. ont été interrompues, précisément au moment où elles auraient permis de mesurer finement les effets sur l'eau, l'air, la biodiversité, la pollution, etc.[658]. Le Met Office a estimé en avril 2020 que la perte d'observations faites par matériel embarqué dans les avions commerciaux augmentera les erreur de prévision de 1 à 2 %, voire plus là où les vols sont généralement plus abondants[658].

En Chine

Le , le site web britannique Carbon Brief publie une analyse provisoire des effets de la pandémie de Covid-19 sur les émissions de dioxyde de carbone chinoises[659]. D'après cette étude, elles ont été réduites d'un quart pour la période observée par rapport aux années précédentes. Cela s'explique par une production réduite de 15 à 40 % dans les principaux secteurs industriels utilisant des combustibles fossiles, du fait des mesures de confinement. Les mesures du niveau de dioxyde d'azote dans l'atmosphère chinoise effectuées par l'Ozone Monitoring Instrument du satellite Aura confirment cette diminution du recours aux énergies fossiles dans le pays avec, début 2020, des niveaux moyens 36 % plus bas que sur la même période en 2019[659].

Le confinement entraîne une forte diminution de la pollution atmosphérique, notamment pour le dioxyde d'azote (NO2) émis par les hydrocarbures fossiles principalement via les véhicules et les industries[660],[661]. Les satellites ont mesuré une chute de 48% de la densité verticale du dioxyde d'azote dans la colonne d'air troposphérique entre les 20 jours en moyenne avant le nouvel an lunaire 2020 et les 20 jours en moyenne après. C'est 21% ± 5% de plus que le recul mesuré dans les années 2015-2019. Cette chute est attribuée en janvier 2020 aux actions gouvernementales annonce de la pandémie dans les provinces et date du verrouillage d’une province[661]. Selon le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA) finlandais, le SARS-CoV-2 pourrait avoir réduit les émissions chinoises de CO2 d’au moins un quart entre le 3 et le , une baisse équivalant à 6 % des émissions mondiale sur cette période. Le nord de l'Italie, particulièrement concerné par la pollution au NO2, a vu celle-ci baisser spectaculairement en quelques jours, comme le révèlent les mesures du satellite Copernicus Sentinel-5P[662].

Pour François Gemenne, expert en géopolitique de l'environnement et membre du GIEC, en Chine cette baisse de pollution pourrait épargner plus de vies humaines que le virus en aura coûté[663].

Le confinement diminue aussi le trafic aérien (-50 à -90 % de vols au départ de la Chine continentale et -60 à -70 % de vols internes[659], l'équivalent selon l'International Council on Clean Transportation, en , de 17 % des émissions totales de CO2 par passager: les suspensions de vols en deux semaines ont diminué les émissions mondiales de CO2 par passager de 54 %[659].

En Europe

La diminution des émissions industrielles et des transports fait chuter la teneur de l'air en dioxyde d'azote en Italie du Nord entre le et le d'une manière équivalente à ce qui avait été observé en Chine[664]. Et mi-mars, le même phénomène d'amélioration de la qualité de l'air semble se répéter ailleurs en Europe[665]. Le , l'Agence spatiale européenne (ASE) confirme une baisse de la pollution de l'air, du 14 au , (pour le dioxyde d'azote notamment), en Europe, dont en Italie, en France et en Espagne, y compris dans des villes d'ordinaire très polluées comme Madrid, Paris ou Rome[666]. La coïncidence entre chute de la pollution et débuts des confinements dans ces pays évoque une corrélation directe[666]. Le , l'ASE publie des cartes confirmant une baisse de la teneur de dioxyde d'azote dans l'air des grandes villes d'Europe entre le et le , dont -47 % à Milan, -48 % à Madrid, -49 % à Rome et -54 % à Paris[667]. De plus, à Athènes le smog diminue énormément de manière visible à l’œil nu[668]. Dans une étude publiée le 30 avril, le Centre de recherche sur l'énergie et l'air propre estime que l'amélioration de la qualité de l'air grâce au confinement a permis d'éviter en Europe 11 300 décès liés à la pollution[669].

En Italie

En Italie, l'arrêt du tourisme et le confinement ont fait rapidement diminuer la pollution et la turbidité de l'eau provoquée par les bateaux à Venise, assainissant les canaux en y permettant un retour de la faune aquatique, visible dans l'eau redevenue transparente[670],[656].

En Angleterre

La revue l'Eco du 21 août 2020 informe que les organisateurs de l’enquête Everyday Plastic, menée pendant trois mois au Royaume-Uni, viennent de publier qu'en en moyenne, 128 déchets en plastique ont été jetés par semaine dans un foyer (mini : 17, maxi : 734) pendant le confinement contre 99 avant[671].

En Inde

À New Delhi, l'une des villes les plus polluées de la planète, les niveaux de particules fines sont tombés le par endroit sous le seuil de 50 microgrammes par mètres cubes, en dessous duquel l’air est considéré comme « bon ». En février, ils approchaient encore avec les 300, seuil toxique à partir duquel toute personne est censée ne plus sortir de chez elle[672]. En avril, le smog avait quasiment disparu[668]. Lors des mesures de confinement et de réduction des transports « pour la première fois depuis des décennies, les sommets de l'Himalaya sont clairement visibles depuis les grandes villes du nord de l'Inde et du Népal qui sont normalement parmi les zones urbaines les plus polluées du monde »[656].

Discriminations

Un danger pour les droits fondamentaux dans le monde

Discriminations envers les personnes handicapées

Discrimination raciale en Chine et réactions à l'international

Anticipation, prospective

Mediapart identifie « une quinzaine de documents issus de structures étatiques ou d’organisations internationales qui avaient décrit » un scénario proche de celui de la pandémie de Covid-19 avant qu'elle n'advienne, à partir de l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui se déroule de 2002 à 2004[673].

Au tournant des années 2000, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décide de concentrer ses activités sur les maladies émergentes, susceptibles d'évoluer en pandémies, et d'ajouter à une culture de la prévention (empêcher les maladies) une culture de la préparation (anticiper l’irruption de la maladie et ses conséquences sanitaires, économiques, sociales)[674]. L'OMS considère la survenue d'une pandémie grave comme certaine à partir de 2003 et demande à chaque État de se doter d'un comité national de planification pandémique[674]. Selon François Bonnet de Mediapart, la grippe aviaire H5N1 de 2005 est « un moment décisif », « les États [prenant] alors la mesure de la menace »[674].

Les rapports du National Intelligence Council, le centre d’analyse prospective de la CIA, évoquent le risque en 2004, 2008 et 2017[673]. Celui de 2008 estime que « l'apparition d'une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n'existe pas de traitement adéquat, pourrait déclencher une pandémie mondiale ». Il considère que cette apparition pourrait être liée à des « souches hautement pathogènes de la grippe aviaire telles que le H5N1 », ainsi qu'à « d'autres agents pathogènes, comme le coronavirus du SRAS et diverses souches de la grippe », et qu'elle pourrait intervenir « sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique où les populations vivent au contact du bétail »[675],[676].

En France, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2008 estime que « sur les quinze années à venir », l’apparition d’« une pandémie massive à forte létalité » est « plausible », en évaluant sa probabilité comme « moyenne » et l’ampleur qu’elle pourrait prendre comme « moyenne à sévère »[673].

En novembre 2015, la Revue stratégique de défense et de sécurité du Royaume-Uni estime que dans « les cinq prochaines années », « les maladies, en particulier la grippe pandémique »[673]. En 2018, le Plan britannique de stratégie de sécurité biologique considère qu'« une telle épidémie pourrait potentiellement causer des centaines de milliers de morts et coûter au Royaume-Uni des dizaines de milliards de livres »[673].

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité de 2017, Bill Gates déclare : « Une chose est à peu près certaine : une pandémie mondiale fortement mortelle arrivera durant notre vie »[673].

Début 2018, l’OMS inscrit une « maladie X » dans la liste des pathologies pouvant potentiellement provoquer un « danger international ». Selon Peter Daszak, qui a participé aux discussions de l’OMS et préside EcoHealth Alliance, une organisation américaine travaillant sur la santé humaine et la protection de la nature, « la maladie X résulterait probablement d’un virus d’origine animale et émergerait quelque part sur la planète où le développement économique rapproche les humains et la faune. La maladie X se propagerait rapidement et silencieusement ; exploitant les réseaux de voyages et de commerce humains, elle atteindrait plusieurs pays et serait difficile à contenir »[677].

En septembre 2019, le Naval War College, l’école de guerre navale américaine, parraine un jeu de guerre ayant pour thème une maladie infectieuse qui se propage rapidement en milieu urbain[673]. En octobre 2019, des experts du Center for Strategic and International Studies réalisent un exercice simulant une pandémie causée par l’émergence d’un nouveau coronavirus[673].

Dès le printemps 2020, étant donnée l'extension mondiale du virus, puis à l'été en raison de son développement au Brésil, se pose la question d'une « seconde vague » ou d'une endémisation mondiale du virus, avec des épidémies ou pandémies éventuellement continues à celles de la grippe (deux maladies pouvant toutefois être contrôlée par les mêmes contre-mesures ; distanciation physique, confinement, masque, vaccin...)[678]. De plus au vu des données disponible sur les mécanismes évolutifs des coronavirus et sur les émergences du SARS-CoV-1, du MERS puis du SARS-CoV-2, et au vu des fréquentes recombinaisons entre coronavirus, d'autres variantes de COVID et/ou d'autres coronavirus émergents sont plausibles chez l'Homme[128].

Chez les autres animaux

La pandémie de Covid-19 est une pandémie humaine d'origine zoonotique. Cependant, des cas sporadiques d'animaux de compagnie, délevage ou de jardins zoologiques contaminés au coronavirus sont à déplorer, le plus souvent bénins. Il est possible que des visons[679] ou un chien hong-kongais en soient morts[680]. Les espèces présentant des cas de contamination naturelles semblent avoir été contaminées par l'être humain. C'est le cas de chats, de chiens, de lions, de tigres et de visons. La contamination entre chats, entre furets a été prouvée[681],[682]. Néanmoins, la contamination de l'être humain par les animaux domestiques ou d'élevages semble écartée par l'ANSES et l'OMS[683], faute de preuve. Les cas de contaminations animales semblent rares mais peu de dépistages ont été faits, et même aucun chez les sujets sauvages.

Vaccins

Monde

En date du 11 août 2020, six vaccins sont en phase trois des essais cliniques, avant l'homologation[684].

Il y aurait 168 vaccins à l'étude dans le monde. Mais ils ne sont pas tous au même stade de développement. Selon l'OMS, seuls 28 ont déjà été évalués dans des essais cliniques sur l'homme [684].

Deux développés par des laboratoires chinois sont actuellement testés sur plusieurs milliers de volontaire en Indonésie et au Brésil. Des laboratoires Allemand, Américains et Britanniques sont aussi rendus à ces phases de tests.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mardi qu’un vaccin portant le nom de Sputnik V en hommage au premier satellite lancé par l'URSS, avait été trouvé. Confiant il a même déclaré que celui-ci a été testé sur l'une de ses propres filles. Mais la communauté scientifique internationale et l'OMS restent sceptiques.

Les États tendent à entrer en concurrence afin d'obtenir prioritairement des vaccins dès lors que ceux-ci auront été développés. De nombreux accords avec l'industrie pharmaceutique ont été conclus en ce sens par les États les plus riches. Pourtant, « tous ces accords bilatéraux réduisent les stocks potentiels de vaccins disponibles pour les groupes vulnérables dans les pays les plus pauvres et sapent les efforts pour garantir une distribution équitable », dénonce Els Torreele, ancienne directrice de la campagne pour l’accès aux médicaments de Médecins sans frontières (MSF). Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a également alerté : «  La concurrence pour obtenir les doses consacre un nationalisme des vaccins qui fait exploser les prix. C’est le genre de faillite du marché que seule la solidarité globale, l’investissement dans le secteur public et l’engagement peuvent résoudre[685]. »

France

L'Institut Pasteur est engagé sur trois projets de vaccins anti-Covid-19. Le plus avancé est un vaccin basé sur un vaccin de la rougeole modifié qui devrait donner des premiers résultats en octobre, selon la coordinatrice des programmes vaccins, Christiane Gerke.

Au moins trois projets de vaccins sont à l'étude en France. L'un développé par l'Institut Pasteur, un autre par le laboratoire Sanofi et une PME Nantaise. Elle a d'ailleurs déjà signé un accord pour livrer 60 millions de doses au Royaume-Uni une fois son vaccin développé. Mais il faudrait attendre un an avant de pouvoir avoir accès à ce vaccin.

Chine

La Chine a développé le Coronavac. Il fait partie des rares vaccins à être en phase 3, avant l'homologation. L'Indonésie a commencé mardi à tester sur 1 600 volontaires ce vaccin mis au point par le laboratoire chinois Sinovac Biotech. Il est également déjà en test auprès de 9 000 volontaires au Brésil.

D'autre part, la compagnie pharmaceutique étatique Sinopharm est également entrée dans la phase 3 des essais cliniques depuis la mi-juillet. Cependant, seuls quelques partenariats internationaux ont été annoncés, dont un avec le Brésil et un possible avec l'Indonésie.

Royaume-Uni

Un futur vaccin contre la Covid-19 qui est développé par l'université d'Oxford en partenariat avec AstraZeneca est également en phase 3. Le vaccin pourrait, selon le directeur général du laboratoire pharmaceutique, être livré d'ici à « la fin de l'année ». AstraZeneca espère avoir des résultats de cette phase à l'automne.[réf. nécessaire]

Allemagne

L'Allemagne, avec son partenaire américain Biontech et Pfizer ont fait état de premiers essais concluants début juillet, après des tests sur 45 personnes. Ce projet est désormais entré fin juillet dans la phase 3, avec 30 000 volontaires de 18 à 35 ans.[réf. nécessaire]

Dans la culture

Illustration de la pandémie : Dieu combat le coronavirus (Covid-19) sur le monde, grattage, 2020.

Le film de science-fiction Contagion de Steven Soderbergh, sorti en , qui raconte une pandémie causée par un virus provenant de la mutation d'un virus de chauve-souris dans un marché en Chine, connaît un regain d'intérêt. Le film est jugé particulièrement pertinent et même prémonitoire, notamment en raison de l'effort de documentation du scénariste Scott Z. Burns, qui affirme avoir eu de longs échanges avec des épidémiologistes afin d'écrire un film aussi réaliste que possible[686],[687],[688],[689],[690].

L'animatrice et productrice américaine Oprah Winfrey produit et diffuse en mars et avril 2020[691]'[692] Oprah Winfrey : Parlons COVID-19, une série originale d'Apple[691] qui vise à informer et discuter de la pandémie. Elle y interviewe à distance des personnes de différents horizons, comme des médecins, des infirmiers, des célébrités, des gens ayant déjà fait face à de grosses crises, ou encore des personnalités religieuses, qui sont touchées ou non par le virus[693],[694],[691],[695].

Divers romans traitant d'épidémies connaissent des regains d'intérêts et des hausses de leurs ventes, comme La Peste d'Albert Camus (1947), L'Aveuglement de José Saramago( 1995)[696]. D'autres sont soulignés comme étant prémonitoires de par leur scénarios, comme Pandemia de Franck Thilliez (2016), qui évoque une épidémie de grippe aviaire[697], ou certains de leurs éléments romanesques, comme Les Yeux des ténèbres de Dean Koontz (1981), qui imagine l'existence d'un mystérieux virus nommé Wuhan-400[698],[699],[700], et le roman science-fiction post-apocalyptique, L'Année du lion de Deon Meyer (2016), qui met en scène la disparition de 90 % de l'humanité à la suite d'une pandémie causée par un virus venu d'Afrique, le « viruscorona »[701],[702].

Le jeu vidéo Plague Inc. (2012) connaît également un regain d'intérêt, malgré sa suppression de l'App Store chinois[703].

Diverses actions artistiques sont lancées pour informer des dangers de la pandémie, encourager la population et les professionnels qui y sont le plus confrontés comme le personnel de santé. Des artistes asiatiques enregistrent ainsi des chansons relayant les directives de l'OMS pour attirer l'attention de la population sur le danger du virus, encourager les agents de santé et donner espoir aux malades[704]. Diverses œuvres sont composées par des musiciens français. Le chanteur Jean-Jacques Goldman reprend sa chanson Il changeait la vie en hommage au personnel soignant et d'autres professionnels en activité comme les forces de l'ordre, les livreurs, les caissiers, etc.[réf. nécessaire] Pascal Obispo compose le titre Pour les gens du secours sur un texte de Marc Lavoine, accompagné de Florent Pagny, et verse l’intégralité des droits à la Fédération hospitalière de France et à la Fondation des Hôpitaux de France.[réf. nécessaire]

À l'initiative du rappeur marseillais Soprano, du gagnant de The Voice Slimane et de Patrick Fiori, une chanson à l'auteur inconnu est composée et jouée dans un clip réunissant 350 artistes et personnalités. Le clip contient des paroles chantées et des messages vidéo de remerciement au personnel soignant. La démarche est faite au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris/Hôpitaux de France, complétée par un appel aux dons sur les réseaux sociaux.[réf. nécessaire]

Les chanteurs britanniques Chris Martin, Dua Lipa ou encore Rita Ora ont enregistré une reprise du morceau Times Like This des Foo Fighters. Toutes les recette de la vente du morceau sont reversées à des associations caritatives luttant contre la pandémie de Covid-19.[réf. nécessaire]

En Italie, dans toutes les villes du pays, les habitants chantent à leurs balcons pour se donner du moral. Ils programment des week-ends musicaux pour entonner tous ensemble les grands classiques[705],[706],[707].

Implication de célébrités et personnalités publiques

Sur son compte Twitter, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, initie le , la campagne « #SafeHands Challenge », dans le but d'inciter la population à appliquer le bon protocole de lavage des mains. Plusieurs personnalités, comme le président du Congo Martin Fayulu ou le président du Rwanda Paul Kagame, participent à l'opération de sensibilisation[708]. Le mouvement est aussi suivi par des athlètes[709], des acteurs (comme Olivia Wilde) et des artistes (par exemple Selena Gomez)[710].

Personnalités mortes de la Covid-19

Notes et références

Notes

  1. Ces statistiques données chaque jour par les autorités sont imparfaites et incomplètes, notamment parce qu’elles ne prennent pas en compte les décès à domicile, mais aussi parce que la vague épidémique n’est pas terminée[19].
  2. La désignation novel coronavirus est une dénomination provisoire standard pour tous les coronavirus nouvellement identifiés en attente de classification taxonomique.

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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jean Lombard et Bernard Vandewalle, "Philosophie de l'épidémie, le temps de l'émergence, édition 2020", L'Harmattan, octobre 2020

Articles connexes

Liens externes