Pouilly-en-Auxois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2021 à 18:15 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Pouilly-en-Auxois
Pouilly-en-Auxois
Panneau d'entrée
Blason de Pouilly-en-Auxois
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
(siège)
Maire
Mandat
Éric Piesvaux
2020-2026
Code postal 21320
Code commune 21501
Démographie
Gentilé Pollien, Pollienne
Population
municipale
1 546 hab. (2021 en augmentation de 6,11 % par rapport à 2015)
Densité 153 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 15′ 48″ nord, 4° 33′ 23″ est
Altitude Min. 369 m
Max. 560 m
Superficie 10,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pouilly-en-Auxois
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pouilly-en-Auxois
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Pouilly-en-Auxois
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Pouilly-en-Auxois
Liens
Site web www.pouilly-en-auxois.fr

Pouilly-en-Auxois [puji ɑ̃.n‿o(k)swa] est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Pouilly-en-Auxois se trouve à environ 40 km de Dijon, 195 km de Lyon et 275 km de Paris.

Souvent indiqué comme point de partage des eaux entre Seine, Loire et Rhône, ce point se trouve en fait sur la commune adjacente de Meilly-sur-Rouvres.

Pouilly-en-Auxois est le siège de la communauté de communes de Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Pouilly-en-Auxois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,7 %), terres arables (18,6 %), zones urbanisées (12,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), forêts (7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Transports

La commune est accessible par l'échangeur de Pouilly-en-Auxois des autoroutes A6 et A38, barreau reliant Dijon à l'A6.

Histoire

L'agglomération de Pouilly, située à l'origine sur la hauteur, fut peu à peu rebâtie dans la vallée à partir du XVIe siècle, lorsque murailles et châteaux édifiés par les ducs de Bourgogne eurent perdu toute leur efficacité militaire.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom abrégé de Pouilly[8].

Une gare ferroviaire a fonctionné sur la commune de 1891 à 1953 située sur la ligne d'Êpinac-les-mines à Pouillenay.

En 1969, le maire Pierre Bordereau inaugure avec le président Georges Pompidou le tronçon de l'autoroute A6 Avallon-Pouilly.

À partir de , la commune est désignée pour l'implantation permanente d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile de soixante à quatre-vingts migrants, initialement venus de la « jungle de Calais » puis ouvert aux familles en instance d'asile.[9]

Héraldique

Blason Blasonnement :
« Parti d'or et d'azur aux deux chevrons ondés l'un en l'autre, à la bordure de gueules. »

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

La commune vote à droite et à l'extrême droite pour les scrutins européens et nationaux, présidentielles, législatives, et vote à gauche s'agissant des élections locales, municipales, départementales, régionales. Cependant depuis 2012, toutes les dernières élections locales ont mis en tête dans la commune les listes de droite LR et du RN (ex-FN), à l’exception des municipales[10].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
18?? 18?? Jacques Cunisset - Médecin
mars 1965 mars 1971 Pierre Bordereau - Docteur vétérinaire
mars 1971 mars 2001 Jean-Claude Patriarche - Caviste
mars 2001 mars 2014 Monique Garnier   Infirmière
mars 2014 mai 2020 Bernard Milloir   Retraité du secteur bancaire
mai 2020 En cours Eric Piesvaux   Notaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

En 2021, la commune comptait 1 546 habitants[Note 2], en augmentation de 6,11 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6856616306361 1621 1001 1361 1771 163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0521 0651 0561 0901 1661 1901 1601 1821 120
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1451 2011 1721 0041 0871 0971 0429381 028
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0461 1361 1981 3961 3721 5021 4381 4471 540
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4701 5371 546------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Vie culturelle et festivités

Personnalités liées à la commune

  • Paul Cunisset-Carnot (1849-1919), haut-magistrat, avocat, homme politique, militaire, écrivain ainsi qu'officier de la légion d'honneur. Son père Jacques Cunisset était maire de Pouilly-en-Auxois.
  • Ferdinand Marsigny (1864-1965), il fut notaire à Pouilly-en-Auxois pendant 71 ans, de 1894 à 1965, devenant ainsi le plus vieux notaire de France.
  • François Patriat (1943), homme politique, sénateur, ayant exercé la profession de vétérinaire à Pouilly-en-Auxois.

Lieux et monuments

  • Institut du Canal, petit musée réalisé en 2005 pour le compte de la Communauté de communes de l'Auxois Sud par les architectes Shigeru Ban et son associé Jean de Gastines
  • Halle du Toueur, structure des architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines pour protéger un toueur (bateau).
  • La chapelle Notre-Dame Trouvée : Sur la butte Saint-Pierre, l'église Notre-Dame Trouvée, bâtie aux XIIIe et XIVe siècles resta jusqu'au milieu du XIXe siècle le centre de la vie spirituelle de la paroisse. Elle fut ensuite reléguée au rôle de chapelle de cimetière lorsqu'on édifia un nouveau sanctuaire au cœur du village en 1868. Le qualificatif de « trouvée » serait dû à la découverte légendaire d'une statue intacte de la Vierge dans les cendres d'une construction dévastée par les Normands. En fait, la chapelle abritait une Vierge noire qui daterait du XIIe siècle. Cette Vierge a été volée en 1980.

La chapelle conserve toujours une mise au tombeau composée de 10 statues de pierre (datée de 1521); c'est un bel exemple de style bourguignon influencé par la renaissance italienne mais aussi par l'héritage germanique. Cette sculpture est particulièrement émouvante et pathétique dans l'angle faiblement éclairé par un vitrail de la petite chapelle.

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Pouilly-en-Auxois », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  9. Amandine Robert et Xavier Dumesnil (CLP), « Côte-d'Or - Reportage / Pouilly-en-Auxois : un an après leur arrivée, les migrants font partie du paysage », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  10. « Découvrez le résultat de l'élection régionale 2021 à Pouilly-en-Auxois (21320) », sur linternaute.com (consulté le ).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  15. Voir le film Shigeru Ban, la Halle du toueur de Michel Quinéjure.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jean-François Bligny, Le Canton de Pouilly-en-Auxois en 1900 : à travers les cartes postales, Éditions de Saint-Seine-l'Abbaye, 1981.
  • Fernand de Clock, Pouilly-en-Auxois, notes historiques, Imprimerie Jobard, Dijon 1923, réédité par Hachette BNF, 2018.
  • Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or - Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, Éditions Jalon, 2019 (editions-jalon.fr).

Articles connexes

Liens externes