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Flammerans

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Flammerans
Flammerans
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Éric Loichot
2020-2026
Code postal 21130
Code commune 21269
Démographie
Population
municipale
451 hab. (2021 en évolution de +6,87 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 52″ nord, 5° 26′ 54″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 213 m
Superficie 16,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Flammerans
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Flammerans
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
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Flammerans
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Flammerans

Flammerans est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Flammerans est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (28,7 %), prairies (21,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Histoire

Flammerans a compté plus de 800 habitants au milieu du XIXe siècle et était descendu à 260 habitants vers 1980. La commune est signalée comme étant la dernière en France à subir une attaque de loup enragé, en décembre 1887[8].

C’était un village traditionnellement agricole. Sa prospérité, pendant des siècles, s’est établie sur les trois zones de son territoire : autour du village, des terres agricoles ; à l’ouest, des prairies qui nourrissaient les bovins, dans la plaine inondable de la Saône ; à l’est, la vaste forêt communale qui nourrissait les porcs et fournissait le bois.

Les rues sont larges et bordées de vastes bas-côtés herbeux. La plupart des maisons traditionnelles sont orientées selon l’axe nord-sud et ont leurs ouvertures principales à l’est, au soleil du matin. Les cours et les jardins sont balayés par les vents dominants.

Aujourd’hui, il ne reste que quelques agriculteurs, de rares artisans, beaucoup de retraités, et les actifs vont travailler dans les villes voisines. Les nombreux pavillons, récemment construits, ont attiré une population rajeunie qui justifie le maintien de deux classes primaires.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1920   Quenot    
2008 2020 Dominique Girard Droite Modérée Retraité de l'enseignement
Conseiller général puis départemental
2020 En cours Éric Loichot   Agent de la fonction publique

Démographie

En 2021 en évolution de +6,87 % par rapport à 2015, la commune de Flammerans comptait 451 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
634639646705809840825840830
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
741757757762760754691667636
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
602606561491462451418373390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
317303262322358335381392416
2014 2019 2021 - - - - - -
416445451------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Église Saint-Léger (monuments historiques)[11]. Voie bleue (randonnée le long de la Saône).

Flammerans dans les arts

Flammerans est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[12].

Voir aussi

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Bibliographie

Histoire de Flammerans, par Daniel et Thérèse Dubuisson, auto-édition, 2001

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

Références

  1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Valérie Bonnet (dir.), Eric Faure (dir.) et Jean-Marc Moriceau, La rage dans tous ses états : Des approches antiques aux recherches actuelles, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, coll. « Sciences Technologies Santé », (ISBN 979-10-320-0283-4), « Rage, homme et loup : les victmes humaines du loup enragé en France (1578-1887). », p. 145-160.
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  11. Notice no PA00112452, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375