Trèves (Gard)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Trèves
Trèves (Gard)
Blason de Trèves
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Régis Valgalier
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30332
Démographie
Gentilé Trevois, Trevoises
Population
municipale
110 hab. (2021 en diminution de 17,91 % par rapport à 2015)
Densité 4,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 44″ nord, 3° 23′ 21″ est
Altitude Min. 514 m
Max. 1 298 m
Superficie 26,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Trèves
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Trèves
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Trèves
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Trèves

Trèves est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie. Ses habitants sont officiellement appelés les Trévoises, Trévois. Localement il est fait usage du gentilé occitan Trévezennes, Trévezens. La rivière Trévezel traverse le territoire communal d'est en ouest. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le Pont Vieux, inscrit en 1931, et la grotte du Pas-de-Joulié, classée en 1953.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Dourbie, le Trèvezel, le Crouzoulous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et le « causse Noir ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Trèves est une commune rurale qui compte 110 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 545 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Trevezais ou Trevezaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le causse Bégon au nord-est du col de la Pierre Plantée avec au loin les gorges du Trèvezel.

La commune de Trèves est située dans l'ouest du département du Gard, dans la partie supérieure du bout de la « manche » du département, d'où une frontière sud et ouest avec le département de l'Aveyron. Elle est traversée par deux rivières qui ont la particularité d'être les seules du Gard à verser dans l'Atlantique et non pas en Méditerranée : la Dourbie et son affluent le Trèvezel qui arrose le village de Trèves.

Le territoire communal est morcelé en quatre parties :

  • Le Causse Noir : toute la partie de la commune située sur la rive droite du Trèvezel. Cela comprend tout le village de Trèves (Sauf les maisons installées au-delà du pont neuf), les hameaux de La Verrière dans la vallée du Trèvezel et de Layolle sur le plateau. Cette section représente environ 9,25 km2 ; elle a son point le plus élevé au Mamorel (947 m) et est traversée du nord au sud par le Valat de Mont-Fleuri qui se jette dans le Trèvezel au niveau de la Verrière ;
  • Le causse Bégon : toute la partie de la commune située rive gauche du Trèvezel, rive gauche du ruisseau des Fournels jusqu'au col des Rhodes puis rive droite du ruisseau de Lancize et rive droite de la Dourbie. Cela comprend les deux maisons à l'entrée du pont neuf, les hameaux de Combe-Albert et de la Bastide sur le plateau. Cette section représente environ 7 km2 ; elle a son point le plus élevé au Montarlet (1 000 m) et comporte deux cols : celui de la Pierre Plantée (967 m) et celui des Rhodes (922 m) ;
  • Le plateau de Canayère : il s'agit d'une section détachée du Causse Noir qui comprend la partie de la commune située rive gauche du Trèvezel, rive droite du ruisseau des Fournels jusqu'au col des Rhodes, puis ligne de crête du Suquet. Cela comprend la maison rive droite du Fournels, les hameaux du Villaret (Avec le moulin en bordure du Trévezel), de Canayère et le hameau abandonné d'Esprunier. Cette section représente environ 5 km2 ; elle a son point le plus élevé au Montmal (1 266 m) et est traversée par la route départementale 710 qui a la particularité d'être interdite à la circulation en hiver (Barrières) ;
  • Les Cévennes : il s'agit de tout le reste de la commune situé versant Dourbie. Il comprend les hameaux de Roucabie (dont la moitié est se positionne sur la commune de Dourbies), de Valdebouze et l'ancienne ferme de Pradarel. Cette section représente environ 4,25 km2 ; c'est là qu'est le point le plus élevé de la commune à 1 298 m, au pied du Rocher de Saint-Guiral.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Trèves et des communes avoisinantes.

Trèves est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de l'Aveyron. À l'ouest son territoire est distant de 500 mètres de celui de Revens. Au sud-est, son territoire est proche de ceux de deux autres communes : Sauclières à 350 mètres et Alzon à un peu plus de 500 mètres.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 308 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 8,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 474,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[14] et trois au titre de la directive oiseaux[13] :
  • le « causse Noir », d'une superficie de 6 192 ha. Il doit son originalité au maintien de pelouses et de milieux ouverts à Mésobromion et Xérobromion, et de milieux dolomitiques à Armerion junceae. De nombreuses espèces de chauves-souris, dont certaines d'intérêt communautaire, fréquentent ces lieux[15] ;
  • Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[16] ;
  • le « causse Noir », d'une superficie de 6 103 ha. Ce site accueille la plupart des espèces caractéristiques des pelouses sèches méditerranéennes. Il constitue également une zone d'alimentation privilégiée pour les grands rapaces rupestres qui nichent dans les canyons qui entourent le causse (gorges de la Dourbie, du Tarn, de la Jonte) : le Faucon pèlerin, le Vautour fauve, le Vautour moine, le Hibou grand-duc sont régulièrement vus en chasse sur le Causse[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] : les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[19], et les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » (1 003 ha), couvrant 5 communes dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] :

  • le « causse Noir et ses corniches » (20 863 ha), couvrant 14 communes dont 10 dans l'Aveyron, 3 dans le Gard et 1 dans la Lozère[21] ;
  • le « causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère » (2 277 ha), couvrant 6 communes dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trèves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[I 1],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Le bourg de Trèves est exclusivement bâti sur la rive droite du Trèvezel, à l'exception de trois maisons de part et d'autre de la route de Saint-Jean-du-Bruel, au-delà du pont neuf.

L'habitat est typique des Causses avec des ruelles étroites.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Trèves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le Trèvezel. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[28],[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Trèves.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 118 sont en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Trèves est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Cette forme Trevidon est attribuée à Trèves depuis plusieurs décennies, alors qu'elle fait référence à Saint-Laurent-de-Trèves en Lozère. Ce nom est cité par Sidoine Apollinaire dans son 24e poème connu sous le nom de Panégyrique de Narbonne, où il décrit le trajet de sa lettre vers son ami Tonnance Ferreol et sa villa de Trevidon. Dans ce texte, il indique que depuis cet endroit, on peut tout autant admirer le poissonneux Tarn et les cimes du Mont Lozère, or ces particularités géographiques sont inexistantes à Trèves (Gard), alors qu'elles correspondent parfaitement à Saint-Laurent-de-Trèves[34] ;

  • treve en 1135 (bulle du pape Innocent II qui érige l'abbaye de Nant et lui confère un territoire à administrer dans lequel il est cité l'église Baete Mariae de Treve)[35] ;
  • Parochia de Treve en 1227 (Cartulaire Notre-Dame de Bonheur chapitre 15) ;
  • Ecclesia de Treve en 1247 (Idem, chapitre 21) ;
  • Villa de Treve, ecclesia de Treve en 1262 (Idem, chapitre 61) ;
  • Claustrum Baetae-Mariae de Trevens en 1289 (Idem, chapitre 103) ;
  • Apud Trivium en 1289 (Idem, chapitre 102) ;
  • Locus, parochia de Trivio en 1309 (Idem, chapitres 62 et 74) ;
  • Villa et vallis de Trivio, et ejus mandamentum en 1321 (Papier famille d'Alzon) ;
  • Trebe en 1432 (Ménard, III, Preuves) ;
  • Treves en 1435 (Répartition du subside de Charles VII) ;
  • Treves, viguerie du Vigan en 1582 (Tar. Universitaire du diocèse de Nîmes) ;
  • Le prieuré de Sainte-Marie de Treves en 1612 (Insinuations Ecclésiastique du Diocèse de Nîmes)[36].

On peut ajouter les mentions suivantes :

  • La communauté du lieu de Treves en (Armorial National de France, d'Hozier, Tome II page 842 de l'édition écrite)[37] ;
  • Trève en 1868 (d'après Germer-Durand)[36].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Albert Dauzat rapporte une forme Trevidon mentionnée au IVe siècle qu’il n'explique pas[33]. Il propose sans conviction le latin trivium « carrefour »[33] (« carrefour de trois rues → carrefour »[38]), hypothèse reprise par la suite[39]. Puis il suggère un *Treba (villa) « propriété de *Trebus », anthroponyme latin non attesté mais basé sur l'existence de Trebenus[33]. Trebenus est par ailleurs considéré comme un nom de personne gallo-romain[40], comprendre implicitement d'origine gauloise (gaulois treb- « habitation »). Plus récemment, il est envisagé directement un recours au gaulois treb- (apparenté au vieil irlandais treb « habitation, exploitation agricole », vieux breton treb « lieu habité » > moyen breton treff « village, ville », voir trève), mais au sens de « village »[41]. En outre, cette racine s'est perpétuée dans l'ancien occitan trevar « habiter » (cf. trèva s.f. « celui qui habite; fréquente » → « fantôme, revenant »). Dauzat rapproche aussi le nom de Trèves (Rhône) et Trèves (Maine-et-Loire, de Trevie 1036)[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bourg fut pendant plusieurs siècles la possession de la puissante famille de Roquefeuil-Blanquefort, et notamment celle de Bérenger de Roquefeuil, constructeur du château de Bonaguil.

Un archéologue ayant fait des fouilles, un ancien cimetière a été découvert sous l'église.

Trèves était le plus petit chef-lieu de canton du département du Gard jusqu'au redécoupage cantonal et un des moins peuplés de France, avec seulement 112 habitants en 2010. Son existence a été longtemps liée à l'activité minière.

En effet, les mines de plomb-zinc de Villemagne, sur un filon encaissé dans les calcaires du Lias, ont été exploitées avant la Seconde Guerre mondiale par une société britannique. Dans les années 60-70, des recherches par sondages ont été menées sur le filon, et aussi sur des amas de type stratiforme. Elles n'ont pas été couronnées de succès.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Au vu du nombre d'habitants dans la commune, le conseil municipal est composé de 11 conseillers[42].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 M. Henri Gerin    
mars 2008 mars 2014 Mme Claude Casteiltort DVG  
mars 2014 en cours M. Régis Valgalier SE Retraité fonction territoriale

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].

En 2021, la commune comptait 110 habitants[Note 6], en diminution de 17,91 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400472480514477524499535534
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
519519545485500533513512457
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
433457404395317322287241184
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
16915113912912011910397110
2014 2019 2021 - - - - - -
131113110------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Montpellier[47]. Une crèche collective est à disposition des jeunes enfants, dans la commune voisine de Lanuejols[48]. Une école maternelle est implantée dans la commune[47]. L'école primaire est partagée avec celle de la commune de Lanuéjols : les classes de CP et CE1 des deux communes sont regroupées à Trèves, les classes du CE2 au CM2 sont regroupées à Lanuéjols[49].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

De 1997 à 2009, Trèves constituait l'avant-dernier ravitaillement sur la grande course des Templiers au mois d'octobre. Depuis, il en est de même mais sur le trail des Hospitaliers le même mois.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 6,8 % 11,8 % 3 %
Département[I 5] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 72 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 3 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %[I 8].

Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 70 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

15 établissements[Note 8] sont implantés à Trèves au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées à Trèves), contre 15,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 3 2 2 2
SAU[Note 9] (ha) 645 309 274 238

La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 238 ha[52],[Carte 5],[Carte 6].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Commerces et artisans sont implantés dans la commune, ainsi que des hébergements touristiques, tant en gîtes ruraux[53], qu'en camping[54].

Sur le plan agricole, la commune de Trèves fait partie des zones de production des appellations[55] : vins Cévennes (IGP), Miel des Cévennes, vins du Pays d'Oc, Roquefort, Poulet des Cévennes, et Volailles du Languedoc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Grottes jumelles de Baume Lairoux, occupées à partir du Chasséen (-3500) ;
  • Grotte de la Verrière, occupée à partir du Chasséen (-3500) ;
  • Grotte ossuaire du Pas de Joulié, jamais occupée mais transformée en nécropole aux côtés d'un ossuaire d'ours des cavernes (-3500) ;
  • Portion de la Via Strata, voie romaine arrivant au pont roman ;
  • Croix discoïdale du VIe siècle ;
  • Église Notre-Dame-de-la-Purification de Trèves, de style roman, datant du XIIIe siècle ;
  • Pont roman (les assises des piliers sont romaines, indiquant la présence d'un ouvrage beaucoup plus ancien emporté par une crue du Trévezel au XIIIe siècle, d'où sa reconstruction romane) ;
  • Fontaine ;
  • Fort de la Baume de Saint Firmin, aménagé au XIIIe siècle pour se protéger des invasions puis des incursions anglaises (la grotte n'a jamais été occupée au Chasséen à cause de la rivière intérieure) ;
  • Statue de la Vierge ;
  • Table d'orientation de Caïla ;
  • Site naturel des Gorges du Trévezel ;
  • Site naturel de la Perte du Trévezel ;
  • Site naturel du Rocher du regard surplombant le village ;
  • Site naturel des Gorges de la Dourbie ;
  • Site naturel du Col des Rhodes ;
  • Site naturel du Col de la Pierre Plantée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Trèves Blason
D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois haches d'armes d'argent, posées en pal, deux en chef et une en pointe.
Détails
- Créé par Charles d'HOZIER, héraldiste généalogiste du roi lors de l'élaboration de l'Armorial Général de France entre 1697 et 1710.

- Colorié dans le TOME 14 LANGUEDOC P695 et blasonné dans le tome 1 Languedoc conservé au cabinet des titres, Pages 842, bureau d’Alès, N°219, Août 1700. - D’Hozier a amplifié le code régional des blasons de communauté selon le diocèse considéré. Celui d’Alès, dont dépendait le village, était très largement protestant. Aussi pour ne froisser aucune susceptibilité dans ce secteur (À quelques exceptions près), les dessins sont imagés rappelant des blasons seigneuriaux ou bien des jeux de mots par rapport au nom du village ou encore le rappel de faits plus ou moins légendaires. Pour Trèves il est choisi un mélange entre seigneur et la religion. L’or, couleur du soleil, représente la foi sous toutes ses formes. L’azur et les trois haches d’arme proviennent du blason de la famille de Mailhac, co-seigneur de Trèves. La fasce est une pièce honorable imageant la ceinture des religieux, souvenir du scapulaire des moines, lui-même issu de celui confié au mont Carmel par la sainte Vierge. Trèves est effectivement sous le vocable de la sainte avec Blaise en saint secondaire parce que la paroisse de Dourbies est aussi dédiée à la Vierge.

En résumé on obtient les explications suivantes : Trèves est une possession des Mailhac (Azur et Haches d’arme) qui a foi (Or) en la sainte Vierge (Fasce).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Trèves » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Trèves » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Trèves » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Trèves et Saint-Sauveur-Camprieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Sauveur-Camprieu » (commune de Saint-Sauveur-Camprieu) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Sauveur-Camprieu » (commune de Saint-Sauveur-Camprieu) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  10. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  11. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Trèves », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR9101371 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9101381 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR7312007 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « site Natura 2001FR9112014 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Trèves », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF les « gorges de la Dourbie et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF le « causse Noir et ses corniches » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF le « causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Trèves », sur Géorisques (consulté le ).
  27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  29. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Trèves », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  33. a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 686a
  34. http://remacle.org/bloodwolf/historiens/sidoine/poesies24.htm
  35. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k145760r.image
  36. a et b Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du Gard, Paris, 1868, p. 248 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
  37. « Volumes reliés du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles D'Hozier. (1697-1709). XV Languedoc, II. », sur Gallica, 1701-1800 (consulté le ).
  38. TRIVIUM sur le site de DicoLatin (lire en ligne)
  39. Vial Eric., Les noms de villes et de villages, Paris, Belin, , 319 p. (ISBN 2-7011-0476-9 et 9782701104768, OCLC 12388239, lire en ligne).
  40. Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, éditions Racines, 2005, p. 161b (lire en ligne) [2]
  41. Bénédicte Boyrie-Fénié et Jean-Jacques Fénié, Toponymie des Pays Occitans, éditions Sud-Ouest, 2007, p. 97
  42. conseil municipal de la commune
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. a et b annuaire de l'éducation nationale
  48. crèche collective de Lanuejols
  49. écoles primaires
  50. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  51. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  52. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Trèves - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  53. commerces de la commune
  54. camping
  55. Fiche INAO des AOC et IGP de la commune

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]