Lanuéjols (Gard)

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Lanuéjols
Lanuéjols (Gard)
La mairie.
Blason de Lanuéjols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Alexandre Vigne
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30139
Démographie
Population
municipale
339 hab. (2021 en diminution de 5,83 % par rapport à 2015)
Densité 5,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 54″ nord, 3° 23′ 05″ est
Altitude Min. 614 m
Max. 1 187 m
Superficie 62,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lanuéjols
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Lanuéjols
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Lanuéjols

Lanuéjols [lanɥeʒɔl] est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Trèvezel, le Bramabiau, le ruisseau de Garène et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », le « massif de l'Aigoual et du Lingas », le « causse Noir » et « les Cévennes ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lanuéjols est une commune rurale qui compte 339 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 187 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Lanuéjolais ou Lanuéjolaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune du Gard limitrophe de l'Aveyron et de la Lozère, à 900 mètres d'altitude, Lanuéjols est située dans l'est du causse Noir.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Nant, La Roque-Sainte-Marguerite, Saint-André-de-Vézines, Veyreau, Meyrueis, Dourbies, Revens, Saint-Sauveur-Camprieu et Trèves.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située sur le causse Noir. Elle est délimitée à l'est par les premiers contreforts des Cévennes.

L'altitude moyenne est de 921 mètres, avec un minimum de 602 mètres au niveau de la rivière Trévezel, et un maximum de 1 181 mètres à la cime des Commandeurs (le voyageur remarquera plus aisément les 1 177 mètres d'altitude du Devois, et sa couverture de bruyères violacée).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Trèvezel délimite la frontière sud-est de la commune.

Un ruisseau non permanent, la Garène, rejoignant la Dourbie, coupe la commune en diagonale sur un axe nord-est à sud-ouest. Ce ruisseau prend naissance du côté Meyrueis. Bien qu'il soit couvert lors de sa traversée de Lanuéjols, de violents orages peuvent le faire déborder.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 8,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 474,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[15] et quatre au titre de la directive oiseaux[14] :
  • le « causse Noir », d'une superficie de 6 192 ha. Il doit son originalité au maintien de pelouses et de milieux ouverts à Mésobromion et Xérobromion, et de milieux dolomitiques à Armerion junceae. De nombreuses espèces de chauves-souris, dont certaines d'intérêt communautaire, fréquentent ces lieux[16] ;
  • Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[17] ;
  • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[18] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] :

  • les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[20] ;
  • la « partie orientale du Causse Noir » (5 655 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans la Lozère[21] ;
  • le « ruisseau de la Foux » (5 ha)[22] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

  • le « causse Noir et ses corniches » (20 863 ha), couvrant 14 communes dont 10 dans l'Aveyron, 3 dans le Gard et 1 dans la Lozère[23] ;
  • le « causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère » (2 277 ha), couvrant 6 communes dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard[24] ;
  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lanuéjols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[I 1],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47 %), forêts (26,4 %), terres arables (17,6 %), prairies (5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (0,6 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lanuéjols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Trèvezel, le Bramabiau et le ruisseau de Garène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994[31],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lanuéjols.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 368 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 318 sont en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lanuéjols est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Faissæ de Lanejol en 1150, S. de Lanojol en 1163; Parochia de Sancti-Laurentii de Noculis en 1167 (cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur)[36].

Ce toponyme est peut-être[37] ou sans doute[38] composé de deux éléments gaulois (celtique) : lano- qui indique la « plaine » et -ialo, suffixe fréquent en toponymie, évoquant une « clairière »[37],[38]. Cependant, l'existence d'un suffixe -ialo est contestée, car il s'agit plutôt d'un appellatif noté sous la forme *ialon « clairière, lieu défriché », et son sens en gaulois tardif est sans doute « lieu, endroit, village »[39]. On compare avec le gallois ial, où tir ial signifie « clairière, espace découvert »[39]. De même, le sens de lano- n'est pas assuré « plein » et peut-être « plaine »[39], plus précisément lāno- en celtique « plein, rempli » cf. irlandais lán, gallois lawn, breton leun « plein »[39], mais un doublet lāno- ayant le même étymon indo-européen que le latin planus > plaine est probable (ex : erco-lana « plaine des chênes »)[39]. On compare avec la paire minimale latine plenus « plein, complet, entier, abondant en » / planus « plat, uni, net, sans aspérité » → ancien français plain « partie plane, plate d'un mur, plaine », français plaine[40].

L'évolution en Lanuéjols (occitan [-uèjoul][38]), résulte de l'accent tonique porté par le ó de Lan-ó, d'où -ó-ialo, qui aboutit à la création d'une terminaison -uéjol [-uèjoul], alors que dans le nord de la France, la terminaison homonyme est -(u)eil / -euil[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Lanuéjols appartenait, avant 1790, à la viguerie du Vigan-et-Meyrueis et au diocèse de Nîmes, archiprêtré de Meyrueis[36]. On y comptait six feux en 1384[36]. Cette commune qui s'appelait Lamejol en 1102[réf. nécessaire], Faissæ de Lanéjol en 1150, a en grande partie adhéré vers 1560 à la religion réformée. En 1663, Louis XIV fait raser le temple. La révocation de l’Édit de Nantes se traduit par de nombreuses conversions : les croix que l'on remarque au-dessus des portes de maisons signalaient aux soldats les familles catholiques et leur évitaient ainsi une répression.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le village au début du XXe siècle.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mai 2020 Martin Delord PS Conseiller général du canton de Trèves (1992-2015)
Président de la communauté de communes de l'Aigoual jusqu'en 2013
Président de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes (2013-2018)
mai 2020 En cours Alexandre Vigne   Retraité de l'éducation nationale
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 5], en diminution de 5,83 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9409879991 1861 1871 1341 0281 1141 090
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1351 0431 0981 0821 0751 0751 1041 0361 050
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0291 0301 050821987793745593515
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
452379337312304330333358358
2021 - - - - - - - -
339--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête votive de Lanuéjols 1972
Fête votive de Lanuéjols 1972.

Le premier samedi du mois d'août débute la grande fête votive de Lanuéjols. S'enchaînent durant 4 jours, concours de pétanque primés, tournoi de sixte, concours de belote, repas traditionnels, pena, bals gratuits, exposition artistique (Association Art'Rev) et pour clore la fête, le mardi soir, le célèbre radio-crochet régional.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 153 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 307 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 240 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,6 % 6,5 % 13,3 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 218 personnes, parmi lesquelles on compte 82,1 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 13,3 % de chômeurs) et 17,9 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 127 emplois en 2018, contre 164 en 2013 et 149 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 156, soit un indicateur de concentration d'emploi de 81,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 10].

Sur ces 156 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 92 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 69,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 15,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

44 établissements[Note 8] sont implantés à Lanuéjols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 44
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 34,1 % (7,9 %)
Construction 7 15,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 25 % (30 %)
Information et communication 2 4,5 % (2,2 %)
Activités immobilières 3 6,8 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 9,1 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 4,5 % (13,5 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,1 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 44 entreprises implantées à Lanuéjols), contre 7,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 23 15 13 12
SAU[Note 11] (ha) 3 896 4 267 4 721 4 030

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 15 en 2000 puis à 13 en 2010[47] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[48],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 3 896 ha en 1988 à 4 030 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 169 à 336 ha[47].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

La société Germain-Environnement est spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction et de mobilier extérieur en pierre reconstituée.

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

L'économie locale est historiquement axée sur l'élevage ovin. Le lait des brebis sert à la fabrication des fromages de roquefort. Des bisons d'Amérique sont élevés sur le Causse à la ferme des Randals.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Laurent[modifier | modifier le code]

Façade de l'église Saint-Laurent.

L'ancienne église Saint-Laurent se trouvait à l'emplacement actuel de la mairie et de la poste. Elle est ruinée au cours des guerres de religion et reconstruite vers 1610.

Au début du XIXe siècle, l'église est trop petite pour accueillir les 1 200 habitants. La première pierre de la nouvelle église est posée en 1836. Il va falloir plus de 20 ans pour en terminer la construction. Des accidents et des procès à l'entrepreneur interrompent les travaux entre 1839 et 1843, puis entre 1845 et 1854. L'église, construite suivant un plan de croix latine, a été bénie le . La flèche du clocher s'élève à 33 mètres. Elle est recouverte d'ardoises, surmontée d'un petit campanile abritant la cloche de l'horloge (dispositif fréquent dans la région). Le maître-autel est surmonté d'une statue représentant le Christ-Roi. Un tableau évoque le martyre de saint Laurent. Des vitraux de Louis-Victor Gesta, Louis Saint-Blancat, actifs à Toulouse, Louis André, peintre verrier aixois, ornent les fenêtres de la nef.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Pleuroceras spinatum
(Muséum de Toulouse).

Arboretum de la Foux[modifier | modifier le code]

L'arboretum de la Foux est situé sur le versant atlantique du massif de l'Aigoual.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille Bérenger de Caladon, seigneurs de Lanuéjols ;
  • Marius Valette, homme politique gardois, y est né en 1874.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lanuéjols Blason
D'azur, au mont de sinople, chargé d'une cardoule d'or, et accompagné en chef d'un gril d'argent, accosté de deux têtes de mouton affrontées du même.
Détails
L’ensemble du blason est le rappel de celui de Béranger de Caladon qui était seigneur de Lanuéjols et de Lespinassière. Le blason de cette famille était “d’azur, à une aigle éployée d’argent, membrée et onglée d’or, accompagnée en pointe de deux chiens bassets affrontés de même sur une motte de sinople”. La reprise intégrale du blason de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

L’aigle est remplacée par le gril qui est le symbole du martyre de Laurent. Il est le saint patron de Lanuéjols.

Les deux bassets sont remplacés par les têtes de mouton qui représentent l’élevage dominant, les brebis fournissant du lait pour les caves de Roquefort.

La cardoule, ou le chardon baromètre, est l’un des symboles les plus expressifs du Causse. Elle signale que Lanuéjols ne se situe pas dans les Cévennes mais sur le Causse-Noir.

Les ornements sont deux branches de sapin de sinople, fruitées d'or, mises en sautoir par la pointe et liées d'argent pour symboliser les forêts environnantes.

Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lanuéjols » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lanuéjols » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lanuéjols » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lanuéjols » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Lanuéjols et Saint-Sauveur-Camprieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Sauveur-Camprieu » (commune de Saint-Sauveur-Camprieu) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Sauveur-Camprieu » (commune de Saint-Sauveur-Camprieu) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  9. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  15. « site Natura 2000 FR9101371 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9101381 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « site Natura 2000 FR7312007 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « site Natura 2001FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  40. Site du CNRTL : étymologie de plain, plaine (lire en ligne)
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  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  47. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lanuéjols - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]