La Calmette (Gard)
La Calmette | |||||
![]() Mairie de La Calmette. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jacques Bollegue 2020-2026 |
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Code postal | 30190 | ||||
Code commune | 30061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Calmettois | ||||
Population municipale |
2 282 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 206 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 55′ 29″ nord, 4° 15′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 163 m |
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Superficie | 11,1 km2 | ||||
Unité urbaine | La Calmette (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzès | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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La Calmette est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La Calmette est située à quinze kilomètres au nord-ouest de Nîmes, sur la route d'Alès (RN 106).
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]
Axes routiers[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, La Calmette est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de La Calmette, une unité urbaine monocommunale[1] de 2 200 habitants en 2017, constituant une ville isolée[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
La Calmette est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme villa que nuncupant Calmis in Comitatu Usetico[6] en 1027. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale, basée sur le mot occitan calm (souvent écrit can, féminin calma, cauma) qui désignent un plateau rocheux sur une montagne, une lande couverte de bruyère, suivi du suffixe diminutif -etta. La présence de l'article défini la indique une formation toponymique tardive.
Ses habitants s'appellent les Calmettois et Calmettoises.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
L’origine du village est une circulade, Jack Montbrun écrit :
- « J’aime aussi à imaginer que ce nom peut avoir une origine gréco-romaine, du grec « kalamé » : roseau, paille, si l’on songe que La Calmette fut à l’origine un village de pêcheurs, près du grand lac vidé par les Romains pour gagner des terres cultivables… Mais là encore les avis divergent, puisqu’on parle même de « légende » en évoquant ce grand lac ! »
- Le village était en fait trois villages : Massillan (dont demeure une seule bâtisse au mas de l’Habitarelle, sur la route d’Alès au nord), et Estelzin (face à l’Escalette) plus au sud. Sur ce site existait un important monastère de Bénédictines.
- Possession au XIe siècle de Bernard Aton, vicomte de Nîmes, puis du roi de France qui, en 1211, la donne aux seigneurs d'Uzès.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 2 282 habitants[Note 3], en augmentation de 11,48 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Village fleuri. Fête votive le , fête du printemps (mai). Nombreuses associations, 2 manades.
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
- Ovins.
- Vigne, vergers, asperges.
Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]
Activités de service[modifier | modifier le code]
Une zone d'activité importante existe à La Calmette : la ZAC du « petit verger », venue agrandir en 2002 la zone commerciale de « la Carbonnière » ouverte en 1988 sous la municipalité de Jean-Marie Peloux, alors maire – première décision de la municipalité pour une ZAC en 1977. Le centre historique s'est alors vidé de ses commerces de proximité mais il reste cependant un coiffeur, une boulangerie, un café (L’afficion), un restaurant (La Terrasse) et une auto-école. Aux portes et dans le village de nombreux commerces : 3 supermarchés (Casino, Lidl, farfouille), 4 garages ou carrosseries, station-service et fioul, contrôle auto, réparation et vente informatique, bricolage, opticiens mutualistes, vétérinaire, photographe, pressing, bijouterie, magasin de produits et entretien piscines, une couturière et décoratrice d’intérieur, chauffagistes, boucheries, coiffeurs, onglerie, instituts de beauté, esthéticiennes et espaces bien-être, gymnastique et danses, bureau de tabac et presse, fleuriste pépiniériste, artiste-verrier, banques et assurances (Banque Postale, Crédit agricole, Groupama, Banque Populaire du Sud, Allianz), un bureau de poste, un deuxième restaurant (l’Entracte), traiteur (Martinez) et caviste, lavage-auto, ambulances et taxis, cabinet d’avocat, etc. Entreprises du bâtiment et artisans divers dans tous les domaines, électricité, plomberie, étanchéité, isolation, carrelage, couvertures, etc., ébénisterie, une usine d’aluminium, un bureau d’études. Un gîte d’étapes, un karting, un stand ball-trap, etc.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Grottes préhistoriques.
- Traces de voie romaine, la voie Régordane.
- Restes de villas gallo-romaines.
- Bourg de plan circulaire ou circulade, en forme de coquille d'escargot dans la partie appelée aujourd’hui le fort
- Construction d'un relai de chasse pour le marquis De Valfons par une entreprise de maçonnerie calmettoise, aujourd'hui la mairie, que les habitants appellent toujours le château.
- Le château de la Reyranglade, puis château d'André. En 1669, Noble Pierre de Montcamp, ou Montcalm seigneur du Melat, possède une maison à la Bourgade, pallier, et cour de 5 dextres. Le domaine couvre alors 22.5 hectares de terres et comprend le moulin des Rousses, au chemin de la Rouvière. Avant La Révolution, le château appartient à M de Pascal, baron de La Reyranglade. (La Reyranglade est un vaste domaine autour d’un mas, situé dans la commune de Fourques, d’environ 600 hectares). La famille Pascal originaire de Nîmes a des origines bourgeoises : Jacques Pascal est receveur du taillon, en 1629. En 1665, Jean François de Pascal, sieur de la Reyranglade est conseiller au présidial de Nîmes. Son épouse est Catherine de Girard. En 1792, le château de La Reiranglade est incendié et saccagé. Le baron de la Reiranglade émigre. En 1797 (An V), la maison et le domaine sont vendus comme bien national. L’acheteur est Jean Tur, négociant, protestant, de Nîmes. Les bâtiments sont estimés à 4 950 livres, le domaine 27 200 livres. L’estimation étant jugée insuffisante M Tur achète l’ensemble pour 46 420 livres. Il passe ensuite aux familles Nouguier, et Cavalier-Bénézet et est transformé en auberge. En 1882, la demeure est achetée par le comte Alfred d’André, lieutenant de vaisseau à Cherbourg,parent du marquis de Valfons,et prend le nom de château d’André. Le comte le lègue, en 1923, au baron Antoine de Joybert, son gendre. Il passe, en 1947 à M Georges Fabre, époux de Joybert, demeurant au domaine des Mourgues, à Saint Etienne du Grès, par succession, puis à son fils Antoine Fabre qui le possède encore.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Église paroissiale Saint-Julien (XIXe siècle).
- Temple protestant construit en 1846 sous une forme architecturale octogonale rare (Inscription MH ).
- Église recensée au XIe siècle, reconstruite en 1860 par la population, qui l’appelle alors avec fierté la cathédrale de La Gardonnenque.
- Grande croix en fer forgé de 1794 (réfection en 1816).
- Chapelle : restes d'un mur de clôture, d'une petite abside romane dépendant autrefois d'un couvent de bénédictines.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Plaine du Gardon.
- Rives de l'Esquielle et de la Braune.
- Garrigue nîmoise.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Camille Mathéi de Valfons (1837-1907), marquis de la Calmette, fut député du Gard (1871-1881) et maire de la Calmette. Son fils Henri fut également maire de la Calmette (1904-1912).
- Christian Chomel, raseteur français, qui a vécu longtemps à La Calmette. Locataire de la manade du Devois sur la route de Saint-Chaptes.
- Francis Ardant (1867-1946), officier militaire et écrivain français, y est né.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de La Calmette se blasonnent ainsi : De vair à la fasce losangée d'argent et de sable[13].
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Blog de La Calmette »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lacalmette/midiblogs.com
- « La Calmette sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le 24 février 2015)
- « Insee - Chiffres clés : La Calmette », sur www.insee.fr (consulté le 24 février 2015)
- Site de la mairie : lacalmette.fr
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Unité urbaine 2020 de La Calmette », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 206
- « Pour les amateurs d'histoire », Midi Libre, (lire en ligne) → liste partielle des maires de La Calmette
- « La Calmette : le maire sortant Jacques Bollègue réélu », Midi Libre, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Blason de la commune », sur www.labanquedublason2.com (consulté le 24 février 2015)