Rivières (Gard)
Rivières | |||||
![]() Mairie de Rivières. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cèze-Cévennes | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Itier 2020-2026 |
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Code postal | 30430 | ||||
Code commune | 30215 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rivièrois, Rivièroises | ||||
Population municipale |
376 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 13′ 38″ nord, 4° 16′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 109 m Max. 414 m |
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Superficie | 9,96 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rousson | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Rivières (Rivières-de-Theyrargues) est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Rivières (appelé localement "Rivières de Theyrargues") est une petite commune du canton de Rousson qui se situe au nord du Gard, près de l'Ardèche, au nord-est de la sous-préfecture Alès.
Elle se situe sur le piémont des Cévennes.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Rivières est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
Étymologie[modifier | modifier le code]
Les formes les plus anciennes de la rivière Gard ont été données par Adrien de Valois[5]. Sidoine Apollinaire Vardo fluvius[6] vers 460, et Ruricius Guardo, d'autres Wardo, vers 500; le Grand Guerdon en 1633[7]; le Gardon et par abréviation le Gard [8].
Il serait issu d'un radical *gw-ar- qui dans le domaine ligure, *gw- a perdu son élément occusif au profit de l'élément bilabial, et *gwar-u est devenu Var; dans le domaine cévenol, au contraire, *gw- a conservé son élément occlusif qui a absorbé l'élément bilabial, et *gwar-d-on(e) est devenu Gardon[9]. Ce radical pourrait être celtique, et signifie eau, rivière[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
Rivières de Therargues doit son nom au comte de Therargues qui siégea au château de Rivières. Rivières doit son nom aux trois rivières qui traversent le village : l'Auzonnet, la Cèze et un long canal. Rivières fut une petite « ville » car à ce siècle-là, il y avait peu de villages possédant un hôpital ainsi que d'autres services publics que nous ne trouvons actuellement que dans les villes. En 1790, l'Assemblée nationale désigne Rivières-de-Theyrargues (actuelle Rivières) comme canton. C'est là que siègent pendant la terreur les commissaires civils munis de pouvoir illimités, ce qui les incite à se livrer aux pires excès dans la région (1790-1795). En 1795 (an III), le canton de Rivières-de-Theyrargues est supprimé et rattaché au canton de Barjac qui dépend de l'arrondissement d'Alais (Alès actuellement).
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'argent au pal losangé d'or et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
années 1940 : Fulbert Malignon
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2018, la commune comptait 376 habitants[Note 3], en augmentation de 11,9 % par rapport à 2013 (Gard : +2,56 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Les monuments de Rivières sont :
- la statue de la Vierge Marie ;
- l'église paroissiale Saint-Privat, de style néo-gothique ;
- le château de Rivières ;
- l'hôpital ;
- le pigeonnier ;
- la chapelle de la marquise de Budos ;
- le château moderne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- François Craenhals, mort à Rivières.
- Jean Vasca, résidant à Rivières.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- VALOIS (Adrien de) Vardo Flu. Notitia Galliarum (1675), p. 585.
- DESJARDINS (Ernest) Géographie historique et administrative de la Gaule romaine (1876), t. 1, p. 163.
- CATEL (Guillaume de) Mémoires de l'Histoire du Languedoc (1633), p. 63.
- d'HOMBRES (Maximin) Alais, ses origines, sa langue, ses chartres..Comptes rendus de la société Scientifique et Littéraire d'Alais (1869), t. 1, p. 189 n.2.
- REMACLE (Louis) La différenciation des géminées MM, NN,en MB, ND (1984),p. 52.
- DELAMARRE (Xavier) Dictionnaire de la langue Gauloise (2003), p. 301.
- https://www.lemonde.fr/languedoc-roussillon-midi-pyrenees/gard,30/rivieres,30215/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.