Saint-Théodorit
Saint-Théodorit | |||||
Temple de Saint-Théodorit. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol | ||||
Maire Mandat |
Cyril Soulier 2020-2026 |
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Code postal | 30260 | ||||
Code commune | 30300 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
535 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 32″ nord, 4° 05′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 227 m |
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Superficie | 8,75 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Quissac | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Théodorit est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Théodorit est situé administrativement dans l'arrondissement du Vigan et dans le canton de Quissac. Le village est situé à 26 km de Nîmes par la route.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Théodorit est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2]. La commune est en outre hors attraction des villes[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
La première mention du village, « villa sancti theodoriti », date de 1121[5], et porte le nom de Théodorit, un prêtre martyrisé selon la tradition à Antioche sous l'empereur romain Julien en 362[6]. Le village était le siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Sauve.
À l’époque moderne, les habitants se convertissent massivement au protestantisme. Comme la majorité des communes, Saint-Théodorit connaîtra ensuite des épisodes violents pendant la guerre des Camisards (1703).
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Théodorite[7].
On sait aussi qu’au XIXe siècle, le village est très lié à Bragassargues, pour lequel il joue un rôle de relais entre ce petit village et les foires et marchés locaux : les paysans de Bragassargues vendent leur production aux commerçants de Saint-Théodorit, qui l’écoulent ensuite à Anduze[8].
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'azur au pal losangé d'or et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Canton[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du canton de Quissac. Le canton dépend de l'arrondissement d'Alès et de la cinquième circonscription du Gard dont le député est William Dumas (PS).
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2018, la commune comptait 535 habitants[Note 2], en augmentation de 7 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le temple : construit en 1868 sur les plans de l'architecte Nîmois Laurent[12].
- L'église : Près de l’église se dresse un pan de mur épais dont on ne connait pas l’origine. Rivoire indique en 1842 l’existence de l’église, et d’une tour attenante, les deux en très mauvais état. Le cadastre de 1809 indique également cette construction[13].
- L'ancienne cave coopérative.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Dictionnaire topographique du Gard, Germer-Durand, 1868.
- « Saint Théodorit », sur nominis.cef.fr
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Histoire d'un isolat : Bragassargues aux XIXe et XXe s., Michel Fratissier. - Univ. Paul Valéry Montpellier, 1982, disponible aux Archives Départementales du Gard.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Archives départementales du Gard : 2 O 1836
- Statistique du Gard, Hector Rivoire, 1842