Avèze (Gard)

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Avèze
Avèze (Gard)
Le Coudoulous à Avèze
vieux pont et bief-barrage.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Martine Volle-Wild
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30026
Démographie
Population
municipale
1 063 hab. (2021 en diminution de 1,48 % par rapport à 2015)
Densité 257 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 20″ nord, 3° 36′ 03″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 502 m
Superficie 4,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Vigan
(banlieue)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Avèze
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Avèze
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Avèze

Avèze est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arre, le Coudoulous, la Glèpe et par un autre cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Avèze est une commune rurale qui compte 1 063 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Avezols ou Avezoles.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Avèze se situe entre le causse de Blandas et le massif granitique de l'Aigoual. À 2 km du Vigan.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se trouve au confluent de la Glèpe, du Coudoulous et de l'Arre.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les routes départementales 48, 48A, 110, 170 et 999 parcourent le territoire communal. Celui-ci est également traversé par le Sentier de grande randonnée 6 (GR 6) qui constitue localement une variante du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »0[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 303 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Vigan à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 494,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[12] :

  • le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[13] ;
  • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 102 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), zones urbanisées (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Avèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Arre et le Coudoulous. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1996, 2002, 2003, 2011, 2014 et 2020[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Avèze.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 495 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 442 sont en aléa moyen ou fort, soit 89 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Avèze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1156, il est fait mention de Aveda. En 1384, on parle de Beata-Maria de Avesia.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Ancienne possession des bénédictins d'Aniane dès le VIIIe siècle, le village était une étape sur la route du causse. En 1258, le roi de France y fonde un prieuré.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1561, Claude de Vabres, seigneur d'Avèze introduit la Réforme à Avèze. En 1620, les villageois soutiennent massivement les troupes du duc de Rohan lors de sa révolte.

De 1630 à 1633, le village se retranche pour faire face à la peste qui sévit dans le Midi.

En 1703, une troupe de camisards tente d'incendier l'église mais ils sont repoussés par les habitants.

Le bourg prospère au XVIIIe siècle où de nombreuses demeures bourgeoises aux façades sobres et aux intérieurs raffinés sont bâties.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le village est très prospère du fait de l'industrie textile, de l'agriculture. On y trouve également une carrière de pierres lithographiques.

Dans le hameau du Verdier est exploitée la source homonyme dont l'eau est commercialisée.

Le 1er juin 1843 sont inaugurés les thermes de Cauvalat qui attirent de nombreux curistes de la région pour la qualité de ses eaux sulfureuses. Cependant, les thermes ferment en 1900. À partir de 1915, ils sont transformés en hôpital militaire belge. Des soldats belges victimes d'asphyxie à l'ypérite ou atteints de tuberculose y vinrent en convalescence[26]. 33 soldats belges sont inhumés dans le carré militaire belge du cimetière communal d'Avèze. Certains se sont installés dans le village et les alentours.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

1904-1908 : Samuel Finiels

1908-1912 : Félicien Layeul

1912-1919 : Alfred Lieure

1919-1935 : Edouard de Cazalet

1935 : Henri Ribard

1935-1940 : Jérémie Philip

1941-1945 : Edouard de Cazalet

1945-1947 : Paul Guérin

1947-1958 : Jean Degeselle

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1958 1978 Edouard de Cazalet    
1984 1996 Emile Bertrand    
mars 2001 mars 2008 Bernard Poujol DVG  
mars 2008 mars 2014 Jacques Panafieu    
mars 2014 2020 Hubert Barbado DVG Cadre
2020 En cours Martine Volle-Wild    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 1 063 habitants[Note 5], en diminution de 1,48 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7427258749641 3221 4931 4851 5601 460
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2611 2961 1931 2081 3051 2221 1531 1381 149
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0881 0391 1289509611 029922827791
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8048848799839651 0131 0831 0701 067
2021 - - - - - - - -
1 063--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

École maternelle et élémentaire communale.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune d'Avèze possède un stade polyvalent.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 497 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 036 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 740 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 11 % 9,8 % 10,7 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 640 personnes, parmi lesquelles on compte 72,8 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 27,2 % d'inactifs[Note 7],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction du Vigan[Carte 3],[I 12]. Elle compte 286 emplois en 2018, contre 304 en 2013 et 323 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 402, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 13].

Sur ces 402 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 117 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,6 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

80 établissements[Note 8] sont implantés à Avèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 80 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 18,8 % (7,9 %)
Construction 16 20 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 30 % (30 %)
Information et communication 1 1,3 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 3 3,8 % (3 %)
Activités immobilières 1 1,3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 15 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 3,8 % (13,5 %)
Autres activités de services 5 6,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 80 entreprises implantées à Avèze), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :

  • Gernic, supermarchés (10 789 k€) ;
  • Imprimerie Clement, autre imprimerie (labeur) (2 712 k€) ;
  • Societe D'exploitation Des Etablissements Alain Manjarres, entretien et réparation d'autres véhicules automobiles (1 068 k€) ;
  • Scol Art'rex, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (406 k€) ;
  • VAD Architecture, activités d'architecture (109 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 18 4 6 3
SAU[Note 10] (ha) 39 12 7 7

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 7 ha[34],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Poètes[modifier | modifier le code]

Pour les amoureux de la langue d'oc Aveze est avant tout la patrie du poète cévenol Laurent Cabanis, du XVIIIe siècle.

Ce poète était excellent et très prolifique, ce qui explique que son œuvre n'est pas été rééditée en totalité d'autant plus qu'elle est écrite dans une orthographe très localiste qui complique la lecture pour certains.

Son poème le plus célèbre est "Lo Tempèsto", véritablement impressionnant !

En voici un gros extrait :

Obès-ti jomai bist per-dessus bostro tèsto

S’espondi lou montèl de lo negro tempèsto ?

Los nius embé los nius, l’uno l’autro detras,

Sèmbloun paisse din l’èr coumo un grand troupelas ;

L’escurisino nai jous lou soumbre ocotache,

Lou jour s’estobonis, lou cièl perd soun visache ;

Lou sòu deben escu : pu negro qu’un cremal,

Lo nuech renho pertout, en omount, en obal,

E lou grond montelas que so pato desplego

Ocato lo clortat jous soun vouelo de pego.

Ofrouso escurisino, alo de croupotas

Que courduro lou jour coumo dinc un petas.

Del found de so coverno, Eolo oubris lo trapo

Ò los boulzes des vents, e d’oquelo soupapo

S’escapo embé furìo e coumo s’èro bau

Lou terrible ventas que s’apèlo mistrau.

Soun soufle estripo e tuo los nius omouncelados.

Coumo om bei sus lo mar los terriblos oundados

Qu’àu tantò lur escumo ò lo cimo de l’èr

E tantò bàu leca lous pèses de l’onfèr,

Om diriè lou troupèl d’innoumbrablos cabalos

Que si càbroun din l’èr en ausiguent los balos !

Lou tounerro ò soun tour aribo ol grand galop

En trainent oprès el so borrasso de fioc,

Barro de Lucifèr, ordent e biel bitume

Qu’ò grands cops de mortèl e dessus soun enclume

Lou diu de lo tempesto, envirounat d’eclèrs,

Embrando e fo rougi din lou found des onfèrs.

Alors porès en aut lo fourmidablo foudro,

Rivalo de lo flamo, oluqueto de poudro ;

Lo foudro, oquel frocas, lo foudro, oquel subroun,

Grando caisso del cièl, soun terrible broun-broun

Que bo dedin los nius posseja so borrasso,

Coumo uno ser[p] de fioc que couris din l’espaço ;

Zigo-zago que semblo ò dous brasses coupacs

Que bàu trauca lou cièl de toutes lous coustacs...

Om creiriè beire en l’èr uno Parco jalouso,

Presto ò coupa lou fiu que penjo ò so filouso.

E chacun, ò l’ospet del terrible frocas,

Jogo de l’escorpin per si metre ol soulas !

L’un couris descaussat embé so bato duro,

L’autre crido Arre ! Arre ! ò l’ase so mounturo ;

Lou labourur, del jou destaco sous dous biòus,

Estremo sous chobals, sos bacos e sous miòus ;

Lou pastre soun troupèl, l’onhèl embé lo fedo,

Lou bonèl, lo bonèlo e lou bestit de sedo.

Lo clouco escocolasso, oclato sous monics,

Lo mestresso del bouc bielo oprès lous cobrics

E moussu lou curat rebausso so soutano

Per fa brounzi din l’èr lou glas de so compano ;

E chacun, per gonha soun mas ou soun oustau,

Couris coumo un troupèl que couris ò lo sau.

Mè, ol mème moument, lo terriblo mesclado

De los nius e des vents, de lo barro inflamado,

Fo croca lo tempesto, e de soun grand bentras

Debalo sus lo terro un ourrible plejas !

Lou sère o lous ounous de l’ofrouso tempèsto,

Los cancos, lous ferracs debàloun sus so tèsto,

E del serre ò los nius, e de los nius obal,

Lou Diu de lo tempèsto o dressat soun cremal.

Lo troumbo geto ol luen so bavo e soun escumo,

S’omouncèlo, grondis, sus elo reboulumo ;

E pièi, coumo uno ser[p] coupado en dous moucèls,

Copo en dous so muralho e buojo sous tinèls.

Tout cedo jous l’efort de l’ourriblo coscado...

Lo mountagno, sus-cop, n’es qu’uno embousenado,

Lo troumbo entraino tout, lou sopin, lou blocas,

Lou roube ount o nisat milo ans lou croupatas,

E lous soucs eternèls de los bielhos tolhados,

Los matos que lou vent fo beire escortolhados,

Lou costonhié grefat, lou costonhié bouscò,

E lou qu’es daufinen, e lou qu’es porodò ;

Lo figuièiro que ben de lo terro afriquenco,

E l’aubre de la pès, l’inmourtèl oulibié,

E l’aubre des coumbacs, lou superbe laurié.

L’aigo, qu’o relontit uno espesso sauclièiro,

Escalo sus lous grels.. e d’oquelo poissièiro

S’elanço furiouso.. espouventablo.. e pièi,

Baujo, din so furou, coumo un demoun ebrièi,

Los norinos en fioc, porelho ò lo bocanto

Que met en milo flocs lo liro que l’encanto,

Coumo un roc destocat l’aigo sauto e boundis,

Trempasso lous volouns, trempasso lous comis,

Trempasso lous balacs, trempasso los muralhos

E pièi, coumo uno truejo, enfounso sos nosalhos

Din lous comps desoulacs, bousigo lous nobecs,

Bousigo lous leguns, bousigo lous caulecs,

Bousigo lous boncals, bousigo lo mojouflo,

Bousigo lous melouns, jous elo tout s’escouflo !

Quand l’aigo embé so bavo o tustat jusco en bas,

Alor, coumo uno mar, porès lou grand plejas,

Montelas de Neptuno, umidasso soutano

Que fo, jous soun nibèl, disporètre lo plano.

Reünics, counfounducs dinc un soul reboulun,

Lous tourrents, lous goutaus, tout ocò ni fo qu’un ;

Pièi l’aigo, pau ò pau, bei boissa soun esquino

E lo mar, ò lo fi, l’engloutis din so tino !

Lou deluge portit, lou sòu, lou lendeman,

Semblo qu’es estripat per l’ounglo de Sotan ;

On diriè, sus toun sé, bèlo plano, pecaire,

Que lou Diu de l’onfèr o possat soun oraire !

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Château de Montcalm dont les fondations datent du XIIIe siècle. Il est acheté par la Société marseillaise de crédit avant la Seconde Guerre mondiale. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1942.
  • Château Teissier dit Lou Castelet. Édifié en 1891 par Edmond de Joly. Dans les années 1960, il est acheté par la Société Marseillaise de Crédit puis transformé en 1985 en Centre d'Aide par le Travail pour des adultes handicapés.
  • Château et domaine de la Fabrègue. Propriété de la famille de la Fabrègue au XIXe siècle, il appartient ensuite à la famille Laporte. Au XVIIIe siècle, ses abords abritaient des assemblées clandestines protestantes. Il appartient aujourd'hui à la famille de Saporta.
  • Château et domaine de la Bouysse. Appartenant à la famille de Cazalet.
  • Vieux pont sur l'Arre bâti en 1715. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1942.
  • Ancien établissement thermal de Cauvalat, ayant servi d'hôpital militaire belge de 1915 à 1918. Il est à présent aménagé en appartements.
  • Cimetière belge où reposent les soldats décédés à Cauvalat.
  • Usine de bonneterie Carabasse : usine de bonneterie créée en 1925 par Fernand Carabasse[35].
  • Centrale hydroélectrique de la Vallée de l'Arre : mini centrale réalisée en 1926 pour alimenter en particulier l'usine de bonneterie Carabasse[36].
  • Filature de soie Pelon : filature de soie établie en 1822 par Jean Pelon[37].
  • Filature de soie Bastide du XIXe siècle[38].
  • Filature de soie et usine de préparation de produit minéral (fabrique de pierres lithographiques) Astruc : filature de soie de Sylvestre Astruc, fin du XIXe siècle, début XXe siècle[39].
  • Moulin, usine de préparation de produit minéral, usine de produits chimiques, usine de papiers peints (usine de fabrication de pierre lithographique) de Montcalm, puis Kammerer du XIXe siècle[40].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-d'Avèze. Ruinée en 1561, reconstruite de 1687 à 1694. L'église endommagée par les affres des troupes camisardes, de la révolution, elle est entièrement reconstruite en 1861.
  • Temple de l’Église Protestante Unie de France. Édifié sous la Restauration, il est entouré d'un jardin.
  • Statue de la Vierge érigée à la suite de la guérison de la marquise de Montcalm née Pozzo di Borgo (1865-1917). Élevée dans le parc du château de Montcalm, elle est placée dans une grotte factice imitant la grotte de Lourdes.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Claude de Vabres-Beaufort (1535-1604). Seigneur d'Avèze, il introduit la Réforme dans son village. Il participe aux guerres de religion.
  • La famille de Mazade d'Avèze.
  • Louis-Hippolyte de Montcalm (1775-1857).
  • Laurent Cabanis : poète occitan qui hébergea l'abbé Guillaume-Thomas Raynal, auteur de l'Histoire des Deux Indes lorsqu'il était recherché pour ses écrits[41].
  • Édouard de Cazalet (1913-2009). Banquier, président-directeur général de la Société Marseillaise de Crédit. Maire d'Avèze de 1958 à 1978, il réalise de nombreux travaux.
  • La famille Teissier.
  • Robert de Joly (1887-1968). Pionnier de la spéléologie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Avèze, Dépliant patrimoine, Office de tourisme des Cévennes Méridionales, 2011.
  • Collectif, Entre Aigoual et Causses : regard de deux photographes, 1890-1910, Jean Teissier et Jacques de Joly (Catalogue d'exposition), Le Vigan, Musée Cévenol,
  • Madeleine Souche, L'établissement de Cauvalat : Avèze, Gard : des thermes au sanatorium militaire belge au XIXe et au XXe siècle, Nîmes, Lacour-Ollé, coll. « Rediviva », , 70 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-7504-2637-8, ISSN 0989-4616, BNF 42353644)
  • Historique d'Avèze par Jean Brun, ancien maire d'Avèze (Edit. Lacour Nîmes)
  • Avèze : La chapellenie Ste Catherine 1481-1789 par Robert Bastide - Le lien des chercheurs cévenols, octobre -décembre 2015, no 183.
  • Histoire d'une famille : Les Bastide à Avèze - 1639-1972 par Robert Bastide - Document déposé aux archives départementales du Gard, aux archives communales d'Avèze.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 du Le Vigan » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Avèze » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Avèze » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Avèze » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Avèze » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Avèze et Le Vigan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Vigan » (commune du Le Vigan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Vigan » (commune du Le Vigan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  10. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  11. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Avèze », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF le « causse de Blandas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF les « vallées amont de l'Hérault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Avèze », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Avèze », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
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  26. « L’Hôpital militaire belge de Cauvalat », sur 1914-1918.be (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Entreprises à Avèze », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  32. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  34. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Avèze - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Notice no IA00128212, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Notice no IA00128215, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Notice no IA00128214, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. Notice no IA00128211, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Notice no IA00128210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Notice no IA00128213, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. M. Aragon : Laurent Cabanis, notice. Montpellier, Boehm, 1873.