Nages-et-Solorgues
Nages-et-Solorgues | |||||
Le village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle | ||||
Maire Mandat |
Michel Chambelland 2020-2026 |
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Code postal | 30114 | ||||
Code commune | 30186 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nageois | ||||
Population municipale |
1 818 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 294 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 30″ nord, 4° 13′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 174 m |
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Superficie | 6,18 km2 | ||||
Unité urbaine | Langlade (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calvisson | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.nagesetsolorgues.fr | ||||
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Nages-et-Solorgues est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Les communes de Calvisson, Boissières, Uchaud, Langlade et Saint-Dionisy sont limitrophes à la commune de Nages-et-Solorgues.
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]
Axes routiers[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Nages-et-Solorgues est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Langlade, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[1] et 4 965 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Nages-et-Solorgues est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestation du nom[modifier | modifier le code]
Nages | ||
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Année | Nom | Document |
895 | Villa Anagia | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[6] |
1024 | Villa Anagia | Histoire de Languedoc[7] |
1077 | Villa Anagia | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1156 | Ecclesia de Anagia | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1265 | Villa de Anagia | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1384 | Villa de Anagia | Dénombrement de la sénéchaussée |
1386 | Ecclesia de Anagia | Répartition du subside de Charles VI |
1396 | Ecclesia de Anagia | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1435 | Anages | Répartition du subside de Charles VII |
1482 | Locus de Anagüs | Léon Ménard, notes manuscrites IV |
1539 | Villa de Nagüs ; Sanctus-Saturninus de Nagüs | Léon Ménard, notes manuscrites IV |
1554 | Naiges | Ursy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles |
1582 | Nages de Serorgues | Claude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nimes |
1650 | Nages et Solorgues | Gaillard Guirau, Style ou formulaire des lettres qui se dépêchent ez cours de Nismes |
1659 | Le prieuré Sainct-Saturnin de Nages | Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes |
1706 | Le prieuré Sainct-Saturnin de Nages | Archives départementales, G. 20611 |
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[8] |
Solorgues | ||
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Année | Nom | Document |
960 | Villa quæ vocatur Saravonicos, in suburbio Nemausensi | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[6] |
1031 | Mansus de Saravonicos | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1112 | Villa de Saraonegues | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1169 | Mansus de Saraonicis | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1396 | Sereonicæ | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1435 | Serorgues | Répartition du subside de Charles VII |
1555 | Solorgues | Ursy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles |
1582 | Sororgues | Claude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nîmes |
1696 | Sérorgues | Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes |
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[8] |
Étymologie[modifier | modifier le code]
- Provençal Nage, du roman Anages, du latin Anagia, Andunum[9].
- Provençal Soulorgues, du roman Solorgues, Serorgues, Saraonegues, du bas latin Saraonicis, Saravonicos, Serconicæ[9].
- Provençal Vau-Nage, du bas latin Valnagia, du latin Vallis Anagia[9].
Les habitants s'appellent les Nageois et Nageoises.
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
L'oppidum de Nages est celui qui a livré les plus importants vestiges archéologiques des 7 oppidums connus à ce jour en Vaunage.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Le village a été le théâtre de trois batailles pendant la Guerre des Cévennes :
- La première le : Le colonel de Firmacon, commandant la garnison royale de Calvisson forte de 350 hommes, attaque le chef camisard Cavalier à Nages. Cavalier avec 800 hommes et 200 chevaux parvient à le repousser.
- La seconde le : Les Camisards entrent dans Nages et triomphent de l’infanterie royale et des dragons de la garnison.
- La troisième le : Le maréchal de Montrevel et Grandval infligent une sévère défaite à Cavalier en ayant fait venir de nombreux renforts. Partie des hauteurs de Caveirac, la bataille s'étend jusqu'à Clarensac, Montpezat et Nages et réunit des forces importantes dans les deux camps. A Caveirac, Grandval tue un très grand nombre de rebelles, ce qui provoque leur fuite vers Clarensac mais ces derniers tombent entre les mains de Montrevel qui venait d'investir le village. A Nages, l'infanterie camisarde est décimée par le régiment de Charolais et les fuyards sont massacrés par la cavalerie de M. de Menon. Une trentaine de Camisards sont faits prisonniers. Cavalier compte 400 morts dans ses rangs (600 selon Bâville, 800 à 900 dont 3 prophétesses selon L'Ouvreleul) et parvient à s'enfuir vers Vézénobres avec 140 de ses "dragons".
Fin juillet, le villague de Solorgues est pillé par Grandval pour avoir fourni des vivres aux rebelles camisards.
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Conseil municipal[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 1 818 habitants[Note 3], en augmentation de 16,39 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]
Activités de service[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Enceinte préhistorique des Castels
Classé MH (1913)[14].
- Oppidum de Nages
Classé MH (2006)[15].
- Ancienne fontaine romaine en contrebas du site menant à l'oppidum.
- Mairie : de style néoclassique (vers 1840) précédée d'une fontaine ombragée par de très anciens platanes.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Ancienne église romane devenue temple au début du XIXe siècle ; un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé comportant une cloche lui est accolée (horloge).
- Actuelle église : petit édifice néo-gothique édifié vers 1840 au sud de la place d'armes récemment restaurée.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Musée archéologique : Situé au premier étage de la mairie, le musée archéologique est ouvert en 1958 sur l'initiative de Maurice Aliger. Il regroupe divers objets évoquant la vie quotidienne des habitants du lieu : activités vivrières (agriculture, élevage, chasse), artisanales (travail des métaux, fabrication de la céramique, tissage), armes, ustensiles de toilette et objets funéraires.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean Tarrou, dont une des rues du village porte le nom, fut maire de Nages.
- Maurice Aliger (1913-1993) : historien de la Vaunage et archéologue amateur de l'oppidum des Castels depuis les années 1950. Cet employé du PLM puis de la SNCF fut l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la Vaunage et au-delà. Ses travaux régionaux l'amenèrent à être président de l'Académie de Nîmes. Depuis 1994, sous l'impulsion de son ami Jean Marc Roger, l'association Maurice-Aliger poursuit l’œuvre qu'il avait commencée à travers de multiples publications, expositions, conférences, visites sur le terrain, etc.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D’or, à une rivière de sinople, dans laquelle nage un dauphin d’argent[8]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Vaunage », sur www.vaunage.net (consulté le 26 mai 2015)
- « Nages-et-Solorgues sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le 26 mai 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Nages-et-Solorgues », sur www.insee.fr (consulté le 26 mai 2015)
- « Encyclopédie vivante des Garrigues : Nages-et-Solorgues », sur www.wikigarrigue.info, Collectif des Garrigues (consulté le 1er décembre 2016)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Unité urbaine 2020 de Langlade », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Eugène Germer-Durand (Editeur scientifique), Cartulaire du chapitre de l'église cathédrale Notre-Dame de Nîmes, Nimes, A. Catélan, , CLXII-403 p., In-8° (notice BnF no FRBNF34124838)
- (fr + la) Claude Devic et Joseph Vaissette, Histoire générale de Languedoc, Toulouse, J.-B. Paya, 1840-1846, 10 vol. ; in-8 (notice BnF no FRBNF36384293)
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 149 et 238-239
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 393 et 914 t. 2 - p. 1089, t. 2 (Vaunage)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00103088, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00103089, base Mérimée, ministère français de la Culture