Nages-et-Solorgues

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Nages-et-Solorgues
Nages-et-Solorgues
Le village.
Blason de Nages-et-Solorgues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle
Maire
Mandat
Michel Chambelland
2020-2026
Code postal 30114
Code commune 30186
Démographie
Gentilé Nageois
Population
municipale
2 107 hab. (2021 en augmentation de 34,12 % par rapport à 2015)
Densité 341 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 30″ nord, 4° 13′ 51″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 174 m
Superficie 6,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Langlade
(ville-centre)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Nages-et-Solorgues
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Nages-et-Solorgues
Liens
Site web www.nagesetsolorgues.fr

Nages-et-Solorgues est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Nages-et-Solorgues est une commune urbaine qui compte 2 107 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Langlade et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Nageois ou Nageoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'enceinte préhistorique des Castels, classée en 1913, et l'oppidum, inscrit en 1980 puis classé en 2006.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Nages-et-Solorgues
Saint-Dionisy Langlade
Calvisson Nages-et-Solorgues Bernis
Boissières Uchaud

Les communes de Calvisson, Boissières, Uchaud, Langlade et Saint-Dionisy sont limitrophes de la commune de Nages-et-Solorgues.

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gallargues-le-Montueux à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 674,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] : les « Corbières centrales » (2 641 ha), couvrant 8 communes du département[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Nages-et-Solorgues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[I 1],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langlade, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 4 965 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

Nages-et-Solorgues est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,8 %), forêts (30,3 %), zones urbanisées (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Nages-et-Solorgues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Rhony. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 2005 et 2021[14],[12].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nages-et-Solorgues.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 733 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 733 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1998, 2007, 2012, 2016, 2017, 2018 et 2019, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[12].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestation du nom[modifier | modifier le code]

Nages
Année Nom Document
895 Villa Anagia Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[18]
1024 Villa Anagia Histoire de Languedoc[19]
1077 Villa Anagia Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
1156 Ecclesia de Anagia Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
1265 Villa de Anagia Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
1384 Villa de Anagia Dénombrement de la sénéchaussée
1386 Ecclesia de Anagia Répartition du subside de Charles VI
1396 Ecclesia de Anagia Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
1435 Anages Répartition du subside de Charles VII
1482 Locus de Anagüs Léon Ménard, notes manuscrites IV
1539 Villa de Nagüs ; Sanctus-Saturninus de Nagüs Léon Ménard, notes manuscrites IV
1554 Naiges Ursy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles
1582 Nages de Serorgues Claude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nimes
1650 Nages et Solorgues Gaillard Guirau, Style ou formulaire des lettres qui se dépêchent ez cours de Nismes
1659 Le prieuré Sainct-Saturnin de Nages Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes
1706 Le prieuré Sainct-Saturnin de Nages Archives départementales, G. 20611
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[20]
Solorgues
Année Nom Document
960 Villa quæ vocatur Saravonicos, in suburbio Nemausensi Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[18]
1031 Mansus de Saravonicos Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
1112 Villa de Saraonegues Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
1169 Mansus de Saraonicis Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
1396 Sereonicæ Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
1435 Serorgues Répartition du subside de Charles VII
1555 Solorgues Ursy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles
1582 Sororgues Claude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nîmes
1696 Sérorgues Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[20]

Étymologie[modifier | modifier le code]

  • Provençal Nage, du roman Anages, du latin Anagia, Andunum[21].
  • Provençal Soulorgues, du roman Solorgues, Serorgues, Saraonegues, du bas latin Saraonicis, Saravonicos, Serconicæ[21].
  • Provençal Vau-Nage, du bas latin Valnagia, du latin Vallis Anagia[21].

Les habitants s'appellent les Nageois et Nageoises.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

L'oppidum de Nages est celui qui a livré les plus importants vestiges archéologiques des 7 oppidums connus à ce jour en Vaunage.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le village a été le théâtre de trois batailles pendant la Guerre des Cévennes :

  • La première le  : Le colonel de Firmacon, commandant la garnison royale de Calvisson forte de 350 hommes, attaque le chef camisard Cavalier à Nages. Cavalier avec 800 hommes et 200 chevaux parvient à le repousser.
  • La seconde le  : Les Camisards entrent dans Nages et triomphent de l’infanterie royale et des dragons de la garnison.
  • La troisième le  : Le maréchal de Montrevel et Grandval infligent une sévère défaite à Cavalier en ayant fait venir de nombreux renforts. Partie des hauteurs de Caveirac, la bataille s'étend jusqu'à Clarensac, Montpezat et Nages et réunit des forces importantes dans les deux camps. A Caveirac, Grandval tue un très grand nombre de rebelles, ce qui provoque leur fuite vers Clarensac mais ces derniers tombent entre les mains de Montrevel qui venait d'investir le village. A Nages, l'infanterie camisarde est décimée par le régiment de Charolais et les fuyards sont massacrés par la cavalerie de M. de Menon. Une trentaine de Camisards sont faits prisonniers. Cavalier compte 400 morts dans ses rangs (600 selon Bâville, 800 à 900 dont 3 prophétesses selon L'Ouvreleul) et parvient à s'enfuir vers Vézénobres avec 140 de ses "dragons".

Fin juillet, le villague de Solorgues est pillé par Grandval pour avoir fourni des vivres aux rebelles camisards.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Jean-Claude Lafont SE Maire honoraire
Vice-président de la communauté de communes
2008 En cours Jean-Baptiste Estève DVD Retraité Fonction publique
Président de la communauté de communes
Vice-président du Pays Vidourle-Camargue
Les données manquantes sont à compléter.

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 2 107 habitants[Note 4], en augmentation de 34,12 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400422476490485480492481485
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
523502496458370323361396400
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
425403370347333305285267278
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
3274517151 0881 2951 4621 5101 5621 818
2021 - - - - - - - -
2 107--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 765 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 015 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 390 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 66 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 5,2 % 8,6 % 5,5 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 120 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 7],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 160 emplois en 2018, contre 180 en 2013 et 181 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 794, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 13].

Sur ces 794 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 88 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

153 établissements[Note 8] sont implantés à Nages-et-Solorgues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 153 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 9,2 % (7,9 %)
Construction 34 22,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
27 17,6 % (30 %)
Information et communication 5 3,3 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 4 2,6 % (3 %)
Activités immobilières 13 8,5 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
25 16,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
22 14,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 9 5,9 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,2 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 153 entreprises implantées à Nages-et-Solorgues), contre 15,5 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[26] :

  • SARL Riffard Frederic, travaux d'installation électrique dans tous locaux (462 k€)
  • Union Energie, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (270 k€)
  • FDS Maçonnerie Generale, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (160 k€)
  • Aqualol, autres activités récréatives et de loisirs (152 k€)
  • EURL Patrick Peytier, travaux de revêtement des sols et des murs (107 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 34 32 9 7
SAU[Note 10] (ha) 226 240 156 140

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (34 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 140 ha[29],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Ancienne Église de style roman devenue temple protestant au début du XIXe siècle ; un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé comportant une cloche lui est accolée (horloge).
  • Actuelle église Saint-Saturnin de Nages-et-Solorgues : petit édifice néo-gothique édifié vers 1840 au sud de la place d'armes récemment restaurée.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Musée archéologique : Situé au premier étage de la mairie, le musée archéologique est ouvert en 1958 sur l'initiative de Maurice Aliger. Il regroupe divers objets évoquant la vie quotidienne des habitants du lieu : activités vivrières (agriculture, élevage, chasse), artisanales (travail des métaux, fabrication de la céramique, tissage), armes, ustensiles de toilette et objets funéraires.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Tarrou, dont une des rues du village porte le nom, fut maire de Nages.
  • Maurice Aliger (1913-1993) : historien de la Vaunage et archéologue amateur de l'oppidum des Castels depuis les années 1950. Cet employé du PLM puis de la SNCF fut l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la Vaunage et au-delà. Ses travaux régionaux l'amenèrent à être président de l'Académie de Nîmes. Depuis 1994, sous l'impulsion de son ami Jean Marc Roger, l'association Maurice-Aliger poursuit l’œuvre qu'il avait commencée à travers de multiples publications, expositions, conférences, visites sur le terrain, etc.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Nages-et-Solorgues Blason
D’or, à une rivière de sinople, dans laquelle nage un dauphin d’argent[20].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[28].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Langlade » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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