Carnas
Carnas | |||||
![]() | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol | ||||
Maire Mandat |
Joël Roudil 2020-2026 |
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Code postal | 30260 | ||||
Code commune | 30069 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
492 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 49′ 55″ nord, 3° 59′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 223 m |
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Superficie | 15,49 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Quissac | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Carnas est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Carnas est situé à la limite du Gard et de l'Hérault, à une trentaine de kilomètres au nord-nord-est de Montpellier, entre les villages de Sommières et de Quissac, chef-lieu du canton.
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
Le village est enfoncé dans les terres et les collines calcaires typiques du paysage méditerranéen : végétation basse formée principalement de pins d'alep, chênes kermès, buis.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Carnas est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Occitan Carnaç[5],[6] ou Carnàs (1747), du roman Carnas, du bas latin Carnacium[7]. Autres: Carnacus, Carnos, Carnacio (1579) Le nom de Carnas viendrait probablement du latin Carnacium; signifiant charnier; selon le professeur Ernest Nègre.
Histoire[modifier | modifier le code]
Anciens noms dans les écrits:
Carnas, 1135 (rép. du subs. de Charles VII).
Carnacio, 1331 (lettre du pape Jean XXII).[1]
Carnatio, 1349 (lettre du pape Clément VI).[2]
Carnacium, 1384 (dénombr.de la sénéch.).[3]
Sanctus-Johannes de Carnacio, 1579 (insin. eccl. du diocèse de Nimes).
Le prieuré Saint-Jean-Baptiste de Carnas, 1717 (ibid.G. 31).
Antiquité[modifier | modifier le code]
Le lieu est déjà occupé du temps de la conquête romaine avec la villa Montilius située entre les hameaux de Bancel et Monteils. Les hommes y cultivaient la terre du temps de Wisigoths mais les traces restent infimes.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Autour du Xe siècle, le nom de la villa Montilius apparaît lors de dons de terres au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Nîmes. On sait que Raymond, comte de Toulouse, y signa une charte en faveur des tailleurs de pierre. Le dictionnaire topographique du département du Gard nous indique que la population en 1381 n'était que de deux habitations.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Le village s'est lentement développé en particulier à partir du XIXe siècle. L'ancienne église bâtie vers le XIIe siècle ne fut remplacée par l'église actuelle qu'à la fin du XIXe siècle par l'architecte Félicien Allard de Nîmes. On peut encore apercevoir au sommet des collines qui entourent Carnas des traces de tours de guet qui servaient au Moyen Âge à prévenir les invasions.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2018, la commune comptait 492 habitants[Note 3], en augmentation de 9,33 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La population de Carnas s'est développée jusqu'au XIXe siècle pour compter plus de 400 habitants et a ensuite diminué. Ce n'est que dans les années 1990 que la population a recommencé à croître, phénomène qui s'explique en partie par l'arrivée régulière de citadins travaillant dans les villes alentour (Nîmes et Montpellier) attirés par les prix attractifs des terrains et des maisons.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Si la commune se caractérise de plus en plus par une population hétérogène souvent étrangère voire indifférente à la culture locale, certaines activités caractéristiques du lieu demeurent comme la chasse au sanglier qui regroupe à chaque automne les hommes du village dans le cadre de battues. Lorsqu'un sanglier est tué il est découpé et partagé entre les différents chasseurs par un tirage au sort. Le chasseur qui a abattu le sanglier a droit à la tête avec laquelle on peut confectionner un excellent cervelas. Outre la chasse on pratique le football, la randonnée et… la pétanque, l'été, sur la place du village, lors de fêtes votives où fonctionne aussi une buvette (la boisson principalement servie est le pastis, appelé jaune par les locaux).
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Le village compte une entreprise de menuiserie. L'entreprise informatique Algodia[12], éditeur de logiciels, est installée depuis 2003.
Agriculture[modifier | modifier le code]
L'activité principale reste la culture de la vigne. Comme la plupart des villages du Languedoc, la production du vin s'effectue en cave coopérative. L'ancienne cave coopérative, construite en 1925, cesse son activité en 2008 pour des raisons économiques mais le comptoir de vente continue de fonctionner. Les vignerons de Carnas s'unissent alors à la cave coopérative du village de villevieille situé à proximité. Les vins, principalement rouge et rosé, sont produits sous l'appellation vin de pays d oc-à partir des cépages cabernet-sauvignon, syrah, grenache, merlot, mourvèdre, carignan, cinsaulsauvignon chardonnay muscat petit graint.
Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]
Activités de service[modifier | modifier le code]
Un dépôt de pain à la suite de la fermeture de la boulangerie a été créé.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
Le patrimoine de Carnas se caractérise par la présence de nombreux puits, dont la construction s'est poursuivie jusque dans l'entre-deux-guerres pour le sulfatage de la vigne notamment[13].
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
L’ancrage catholique (ou plutôt chrétien, car le bassin de Quissac fut amplement protestant lors de la Réforme) de la commune marque encore le paysage : les croix en mémoire de personnes décédées ou d’événements religieux sont nombreuses, et l’église, qui a conservé son décor du XIXe siècle, abrite un ensemble de vitraux financés par des donateurs locaux.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Achille Daudé-Bancel (1870-1963), promoteur de la coopération.
- Gaston Ouvrard (1890-1981), chanteur comique troupier, est inhumé dans le cimetière communal.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules au château d'argent ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté d'un calice d'or d'où émerge une tête de serpent du troisième, languée du quatrième[14]. |
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Détails | Adopté par la municipalité en 1988. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Site du canton de Quissac », sur www.canton-quissac.net (consulté le 27 février 2015)
- « Carnas sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le 27 février 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Carnas », sur www.insee.fr (consulté le 24 février 2015)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- IEO_BdTopoc : http://bdtopoc.org
- Loïs Alibèrt, Gramatica occitana, segonda edicion, Centre d'Estudis Occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, p. 459-460
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 473, t.1
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Algodia », sur www.algodia.com (consulté le 27 février 2015)
- Archives départementales du Gard : 2 O 530 X
- « Blason de la commune », sur www.labanquedublason2.com (consulté le 27 février 2015)