Saint-Étienne-du-Valdonnez

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Saint-Étienne-du-Valdonnez
Saint-Étienne-du-Valdonnez
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Mont Lozère
Maire
Mandat
Benoit Malaval
2020-2026
Code postal 48000
Code commune 48147
Démographie
Gentilé Valdonneziens
Population
municipale
638 hab. (2021 en diminution de 1,54 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 27′ 23″ nord, 3° 33′ 48″ est
Altitude Min. 754 m
Max. 1 557 m
Superficie 56,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mende
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Saint-Étienne-du-Valdonnez

Saint-Étienne-du-Valdonnez est une commune française, située dans le centre du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bramont, l'Oultet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « mont Lozère », le « Valdonnez », « les Cévennes » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Étienne-du-Valdonnez est une commune rurale qui compte 638 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 323 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mende. Ses habitants sont appelés les Valdonneziens ou Valdonneziennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Étienne-du-Valdonnez se trouve dans le département français de la Lozère, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Mende. Cette commune de 600 habitants est, comme son nom l'indique, située dans le Valdonnez, une petite région naturelle rurale.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Brenoux, Lanuéjols, Les Bondons, Ispagnac, Mont Lozère et Goulet, Saint-Bauzile, Saint-Julien-du-Tournel et Mas-d'Orcières.

Communes limitrophes de Saint-Étienne-du-Valdonnez[1]
Brenoux Lanuéjols
Saint-Bauzile Saint-Étienne-du-Valdonnez Mont Lozère et Goulet
Ispagnac Les Bondons

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune se compose d’un bourg principal, le village de Saint-Étienne-du-Valdonnez, et de 16 hameaux ou écarts : Chalhac, Pruneyrolles, Molines, Le Cluzel, Le Moulin Bas, Varazoux, Ventalhac, Bassy, Montmirat, La Baraque des gendarmes, La Bazalgette, Le Montet, La Borie, La Fage, Les Faux, et Les Laubies[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Saint-Étienne-du-Valdonnez est arrosée par le Bramont.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 358 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mende à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 788,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[11].

Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[12],[13].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

  • le « mont Lozère », d'une superficie de 11 687 ha, la plus grande zone continue de pelouses pseudo-alpines du sud du Massif central[16] ;
  • le « Valdonnez », d'une superficie de 5 000 ha, présentant une grande diversité d'habitats naturels propices à la richesse de la faune et de la flore[17] ;

et deux au titre de la directive oiseaux[15] :

  • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[18] ;
  • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :

  • l'« étang et tourbière de Barrandon » (25 ha)[21] ;
  • les « falaises du Truc de Balduc » (548 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
  • « les gorges du Bramont » (83 ha)[23] ;
  • la « tourbière des Narses Mortes » (74 ha)[24] ;
  • la « tourbière des sagnes et du Peschio » (135 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
  • les « tourbières du versant nord du Mont Lozère » (789 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;
  • les « Tufière du vallon de Valoubière » (49 ha)[27] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[20] :

  • le « causse de Sauveterre » (19 759 ha), couvrant 11 communes du département[28] ;
  • les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du département[29] ;
  • le « massif du Mont Lozère » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont trois dans le Gard et 19 dans la Lozère[30].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Étienne-du-Valdonnez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[31],[I 1],[32].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %), prairies (22,8 %), terres arables (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Étienne-du-Valdonnez est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bramont. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003 et 2020[36],[34].

Saint-Étienne-du-Valdonnez est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[37]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[37],[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Étienne-du-Valdonnez.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[39]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 375 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 50 sont en aléa moyen ou fort, soit 13 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Étienne-du-Valdonnez est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village se réfère à la vallée naturelle du Valdonnez au sein de laquelle il se situe. Le hameau de La Fage tirerait son nom d'une francisation de l'occitan « fa ja », signifiant les bois de hêtres[44].

Histoire[modifier | modifier le code]

C'est au Néolithique que débute l'occupation du site de la commune, comme en témoigne l'ensemble mégalithique des Bondons, que Saint-Étienne-du-Valdonnez se partage avec les communes voisines. Au cours du Moyen Âge sont érigés le château de Montmirat et les fortifications du village de Saint-Étienne-du-Valdonnez. De cet ensemble, il ne reste aucun vestige probant de nos jours. On peut néanmoins toujours apercevoir la cheminée des anciennes mines de galène argentifère exploitées dès le XVe siècle[45].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Saint-Étienne-du-Valdonnez[46]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1797 Etienne Meyrueix    
1798 1799 Pierre Bonhomme    
1800 1826 Jean Peire    
1826 1830 Jean-François Meyrueix    
1830 1843 Jean-Chrisostome Boiral    
1843 1850 Jean Auriac    
1850 1852 Sylvestre Etienne Paradis    
1852 1871 Jean-Baptiste Justin Peire    
1871 1883 Ernest Plagnes    
1883 1888 François Meyrueix    
1888 1892 Pierre-Sylvestre Michel    
1892 1900 Charles Chevalier    
1900 1905 Jean Chabert    
1905 1908 Jean-François Pauc    
1908 1909 Jean-Étienne Baret    
1909 1919 Paulin Daudé-Gleize Républicain modéré Député (1898-1906),

Sénateur (1906-1928)

1919 1925 Étienne Seguin    
1925 1932 Jean-Louis Rousset    
1932 1935 Jean-Louis Afflatet    
1935 1945 Louis Parrain    
1945 1947 Raymond Causse    
1947 1959 Adrien Martin    
1959 1971 Pierre Couderc UDF Député (1962-1981)
1971 1977 Jean Marez    
1977 1983 Louis Litron    
1983 1995 Roger Espinasse    
1995 2014 Claude Feybesse    
2014 2020 Jean-François Chabert    
2020 En cours Benoit Malaval    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].

En 2021, la commune comptait 638 habitants[Note 7], en diminution de 1,54 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2008341 0941 1291 1401 0751 1791 3041 323
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2871 2301 2651 0691 1641 1711 2181 1031 138
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1041 0811 036851803723629582516
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
434405355383384469562582638
2015 2020 2021 - - - - - -
648640638------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événement et Sports[modifier | modifier le code]

La commune reçoit des épreuves cyclistes en particulier le Grand Prix du Valdonnez, laquelle existait déjà dans les années 1980.

Palmarès
Année Vainqueur Equipe
2002 Benoît Malaval UC Saint-Chély
2003 Salah Redouane Equipe nationale du Maroc
2004 Vincent Casal Vélo Club cévenol
2005 Alexandre Cabrera Vélo Club cévenol
2006 Cédric Gentil Vélo Club cévenol
2007 Nicolas Frischt AVC Aix-en-Provence
2008 Yann Durand Martigues
2009 Mika Nieminen AVC Aix-en-Provence
2010 Edgaras Kovaliovas Vélo Club La Pomme Marseille
2012 Quentin Jaquemet UC Aubenas
2013 Sandie Dujardin Manche Interrégion SUD EST

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 263 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 638 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 480 [I 4] (20 420  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,1 % 6,8 % 7,4 %
Département[I 7] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 394 personnes, parmi lesquelles on compte 83,4 % d'actifs (76 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 16,6 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mende, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 147 emplois en 2018, contre 138 en 2013 et 131 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 303, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,8 %[I 10].

Sur ces 303 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 69 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Florian Lahondes, Directeur des JA de Lozère

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Étienne-du-Valdonnez » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Étienne-du-Valdonnez » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Étienne-du-Valdonnez » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Mairie de Saint-Etienne-du-Valdonnez, « Découvrir Saint-Etienne-du-Valdonnez », sur https://www.saint-etienne-du-valdonnez.fr/ (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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