Campestre-et-Luc
Campestre-et-Luc | |||||
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Le Vigan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays viganais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Brunel 2020-2026 |
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Code postal | 30770 | ||||
Code commune | 30064 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Campestrol | ||||
Population municipale |
111 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 2,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 57′ 13″ nord, 3° 25′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 502 m Max. 914 m |
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Superficie | 38,1 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Vigan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Vigan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Campestre-et-Luc est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Sauclières (Aveyron) |
Alzon (Gard) |
![]() | |
La Couvertoirade (Aveyron) |
N | Blandas (Gard) | ||
O Campestre-et-Luc (Gard) E | ||||
S | ||||
Le Cros (Hérault) | Sorbs (Hérault) |
Vissec (Gard) |
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
Le territoire de Campestre s'étend sur le causse de Campestre.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Campestre-et-Luc est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Luc du latin lucus, « bois, forêt ».
Ses habitants s'appellent les Campestrols.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Les deux métairies du Luc désignées comme Luc-Haut et Luc Bas appartenaient au Moyen Âge à la puissante famille de Roquefeuil alors établie dans son château d'Algues, sur les hauteurs de Saint-Jean-du-Bruel. Le voisinage avec l'ordre du Temple établit non loin de là (Sainte-Eulalie-de-Cernon) occasionne des razzias et des coups de main sur les cheptels ovins. Une procédure en justice aboutit en 1258 à la cession par Raymond III de Roquefeuil de la métairie du Luc-Bas aux Templiers. Les Roquefeuil cèdent en 1571 le Luc-Haut à la famille d'Aldiguier, originaire de Millau.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Les deux métairies seront enfin rassemblées par la famille Marquès en 1798. La commune du Luc est rattachée à Campestre par décret de Napoléon Ier le 21 septembre 1812.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
De 1856 à 1904, le Luc accueille une colonie pénitentiaire[5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2018, la commune comptait 111 habitants[Note 3], en diminution de 5,93 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Dolmen de Grailhe dit « Peyre de Cabusso Ludo » (classé monument historique en 1887).
- Château de Campestre (XIIIe siècle) : Vestiges visible dans le village.
- Château du Salze (XVIe siècle).
- Hameau du Luc (composé de deux ensembles : le domaine du Luc Haut et la métairie du Luc Bas qui dépendit de l'ordre du Temple puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple.
- Lavagne de Lacamp.
- Cazelles de Candet et de Lacamp.
- Les 3 dolmens des Magettes.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Église de Campestre : Placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste.
- Chapelle Notre-Dame-du-Luc.
- Presbytère de Campestre.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Abime de Saint-Ferréol : Aven aménagé en cave d'affinage pour le fromage de Roquefort à la fin du XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Alain Marquès du Luc (1923-2005). Industriel, maire de la commune de 1959 à 1995.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Campestre-et-Luc se blasonnent ainsi : D'or à la gerbe de sinople[10].
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- Les armes de Campestre se blasonnent ainsi : D'or à une gerbe de sinople.
- Les armes du Luc se blasonnent ainsi : D'or à un chevron de sable accompagné de trois gerbes de sinople, au chef de gueules chargé de trois nœuds de cordelière d’argent.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Campestre-et-Luc. Dépliant patrimoine. Office de tourisme des Cévennes méridionales. 2009.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Association Camin Ferrat », sur caminferrat.free.fr (consulté le 24 février 2015)
- « Campestre-et-Luc sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le 24 février 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Campestre-et-Luc », sur www.insee.fr (consulté le 24 février 2015)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « La colonie pénitentiaire du Luc », sur tchorski.morkitu.org (consulté le 11 mai 2015)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Blason de la commune », sur www.labanquedublason2.com (consulté le 24 février 2015)