Villevieille

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Villevieille
Villevieille
Rues dans le centre de Villevieille.
Blason de Villevieille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sommières
Maire
Mandat
Cécile Marquier
2020-2026
Code postal 30250
Code commune 30352
Démographie
Gentilé Villevieillois, Villevieilloise
Population
municipale
1 841 hab. (2021 en augmentation de 8,49 % par rapport à 2015)
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 22″ nord, 4° 05′ 50″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 106 m
Superficie 8,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sommières
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villevieille
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Villevieille
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Villevieille
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Villevieille
Liens
Site web http://www.mairie-villevieille.fr/

Villevieille est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le ruisseau d'Aigalade, le ruisseau des Corbières et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Villevieille est une commune urbaine qui compte 1 841 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Sommières et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Villeviellois ou Villevielloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pigeonnier de Pondres, inscrit en 1964, le château, classé en 1971, le village préhistorique de Fontbouisse, classé en 1979, et le château de Pondres, inscrit en 1990.

Géographie[modifier | modifier le code]

Village gardois situé en bordure du fleuve Vidourle, Villevieille est située à 25 km de Nîmes.

Communes limitrophes de Villevieille
Fontanès Souvignargues
Salinelles Villevieille Aujargues, Congénies
Sommières Junas

Villevieille est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et fait également partie des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 759 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records VILLEVIEILLE (30) - alt. : 41 m, lat : 43°47'42"N, lon : 4°05'26"E
Records établis sur la période du 01-01-1970 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,7 4,4 7,2 10,8 14,3 16,6 16,5 12,9 10,2 5,6 2,5 8,7
Température moyenne (°C) 6,8 7,5 10,7 13,4 17,2 21,3 24,1 23,9 19,6 15,6 10,6 7,4 14,8
Température maximale moyenne (°C) 11,9 13,3 16,9 19,5 23,7 28,4 31,5 31,2 26,3 21 15,6 12,3 21
Record de froid (°C)
date du record
−13,9
15.01.1985
−10,1
11.02.1986
−10,7
07.03.1971
−2,7
08.04.21
0,9
05.05.1977
5,1
03.06.1975
7,5
17.07.00
5,5
29.08.1974
2,2
21.09.1977
−2,2
23.10.1974
−7,9
24.11.1998
−9,7
20.12.09
−13,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,4
10.01.15
24,5
19.02.1989
28,7
31.03.12
31,4
08.04.11
35,5
29.05.01
45,4
28.06.19
41,6
07.07.1982
42,9
23.08.23
36
05.09.16
33,1
02.10.1997
26,3
03.11.1970
22,1
17.12.1985
45,4
2019
Précipitations (mm) 62,2 42,5 47 71,2 53,1 39,3 21,6 48,8 107,6 103,7 97,8 66,3 761,1
Source : « Fiche 30352002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[6] :

  • le « bois de Camp Freychat » (162 ha), couvrant 3 communes du département[7] ;
  • le « cours du Vidourle de Salinelles à Gallargues » (153 ha), couvrant 10 communes dont 6 dans le Gard et 4 dans l'Hérault[8] ;
  • le « vallon du ruisseau des Corbières » (72 ha), couvrant 4 communes du département[9] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[6] : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villevieille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 1],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sommières, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 7 733 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,1 %), forêts (21,8 %), zones urbanisées (16,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Villevieille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[16], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[17],[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2014[19],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villevieille.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 833 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 591 sont en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Alfred Vercler DVG  
1989 1991 Christian Ricard    
1991 1993 Pierre Rolland DVG  
1993 2014 Maurice Fort SE  
2014 En cours Cécile Marquier SE comptable

Canton[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du canton de Sommières, qui dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 1 841 habitants[Note 5], en augmentation de 8,49 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
482504509541507483462450472
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
450434440429384334326319292
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
326333361283324334322332289
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3435076509361 0301 1961 5061 5581 681
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6971 8321 841------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête de printemps mi-mai.
  • Fête votive : à partir du jeudi suivant le jusqu'au lundi.
  • Petit marché tous les jeudis soir de 17h à 21h.
  • Festival de musique[27].

Cultes[modifier | modifier le code]

Les personnes de confession catholique disposent d'un lieu de culte, l'église Saint-Baudile[28].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 770 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 849 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 470 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,6 % 9,8 % 8,2 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 969 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 7],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 291 emplois en 2018, contre 316 en 2013 et 240 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 653, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,6 %[I 13].

Sur ces 653 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 125 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

157 établissements[Note 8] sont implantés à Villevieille au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 157 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 7 % (7,9 %)
Construction 19 12,1 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
35 22,3 % (30 %)
Information et communication 8 5,1 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,3 % (3 %)
Activités immobilières 2 1,3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
39 24,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
30 19,1 % (13,5 %)
Autres activités de services 11 7 % (8,8 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,8 % du nombre total d'établissements de la commune (39 sur les 157 entreprises implantées à Villevieille), contre 14,9 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :

  • La Picholine, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (711 k€) ;
  • Inexine, portails Internet (463 k€) ;
  • Wiseconsult - Idi, ingénierie, études techniques (377 k€) ;
  • Alonso Bois Charpente Construction, fabrication de charpentes et d'autres menuiseries (240 k€) ;
  • Boomup, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (143 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 49 32 19 24
SAU[Note 11] (ha) 354 317 305 272

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 32 en 2000 puis à 19 en 2010[32] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 354 ha en 1988 à 272 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 11 ha[32].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le terroir de la commune s'orne d'abris en pierre sèche construits en molasse calcaire et appelés localement cabanes (avant la vogue du terme nîmois capitelle). Un tiers des cabanes recensées ont la forme remarquable d'un parallélépipède surmonté d'un cylindre en retrait. Les millésimes gravés dans la pierre permettent de dater ces constructions des 2e et 3e quarts du XIXe siècle[34].
  • Le château de Villevieille du XIe siècle, remanié au XIIIe siècle, au XIVe siècle et au XVIIIe siècle a été classé monument historique le  : ses façades et ses toitures ainsi que l'escalier intérieur, le grand salon du premier étage et la chapelle avec leur décor. Il est ouvert au public depuis 1968, année où il a reçu le prix des Chefs-d'œuvre en péril (propriété privée)[35].
  • Le site de l'ancien oppidum gallo-romain, à proximité du vieux village sur le plateau.
  • Le Village préhistorique de Fontbouisse, dont il ne reste que des vestiges, a été classé monument historique le [36] (propriété privée).
  • Le château de Pondres du XIIe siècle, remanié au XVIIe siècle, a été inscrit monument historique le  ; le pigeonnier de Pondres du XVIIe siècle l'a été le [36] mais il se trouve dans un état de dégradation inquiétant. Considéré comme l'un des plus vastes châteaux du département, cet édifice en péril bénéficie depuis peu d'une restauration (propriété privée).
  • La tour de l'horloge, ancienne porte du village fortifié, surmontée de son campanile en fer abritant une cloche du milieu du XIXe siècle.
  • Les anciens lavoirs couverts situés en contrebas du plateau, aujourd'hui au milieu des lotissements.
  • Le temple.
  • L'église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Villevieille Blason
De gueules aux quatre tours d'argent, maçonnées de sable, rangées en fasce.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Sommières » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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