Roquedur
Roquedur | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Canton | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Viganais |
Maire Mandat |
Thierry Finiels 2014-2020 |
Code postal | 30440 |
Code commune | 30220 |
Démographie | |
Gentilé | Roquedurois |
Population municipale |
254 hab. (2016 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 37″ nord, 3° 40′ 34″ est |
Altitude | Min. 165 m Max. 710 m |
Superficie | 10,85 km2 |
Localisation | |
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Roquedur est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Roquedur se blasonnent ainsi : D'azur au duc d'or posé sur un rocher d'argent mouvant de la pointe[1].
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Histoire[modifier | modifier le code]
Le hameau de Roquedur-le-Haut doit son origine à un château médiéval dont il ne reste aujourd’hui que des vestiges. E. Germer-Durand fait remonter la première mention du lieu à 875, dans le cartulaire du chapitre de Nîmes[2]. Au Moyen Âge, le château de Roquedur entre par alliance dans la maison de Ginestous.
Lors de la croisade contre les Albigeois, l'agglomération fortifiée établie autour du rocher de Roquedur, le castrum exunatis, voit ses défenses ruinées sur ordre du roi de France. Le baron d'Hierle y demeure quelque temps avant de pouvoir aller s'établir à Aulas.
En 1654, Christophe de Montfaucon, baron de Vissec, baron d'Hierle, cède pour raisons financières la terre de Roquedur à Daniel de Montcalm.
Au XIXe siècle, la commune participe au développement de la filature de soie en Cévennes : deux filatures, d’une durée éphémère (années 1830-1860) ont été recensées[3].
Dans les années 1970, un cas de leishmaniose amena une équipe franco-britannique de chercheurs conduite par les professeurs Jean-Antoine Rioux et Robert Killick-Kendrick à venir étudier localement les phlébotomes. La campagne s'est poursuivie durant une vingtaine d'années. Les résultats permirent une meilleure compréhension des vecteurs de la leishmaniose en France.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].
En 2016, la commune comptait 254 habitants[Note 1], en augmentation de 19,25 % par rapport à 2011 (Gard : +3,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le Castrum Exunatis, agglomération fortifiée qui appartenait à la famille de Bermond d'Anduze et de Sauve avant la croisade contre les Albigeois. Les murs de défense sont démantelés sur l'ordre du roi Saint-Louis.
- L'église Saint-Pierre, rebâtie en 1688.
- Le temple, édifié en 1823. Il est commun aux communes de Roquedur et de Saint-Julien-de-la-Nef.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Famille de Bermond d'Anduze et de Sauve.
- Edmond Guiraud (1879-1961). Écrivain, dramaturge et acteur. Ses archives sont déposées au Musée cévenol au Vigan.
- Jean-François Mourgues, né en 1962. Pilote automobile. Champion de France Terre 2001, Vainqueur de la Coupe de France des rallyes 1997, vainqueur du Critérium des Cévennes 2001 et 2009, champion de Ligue Languedoc Roussillon.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Le blason de la commune sur Gaso
- Dictionnaire topographique du département du Gard, Eugène Germer-Durand, 1868
- M. Wienin, étude sur le patrimoine industriel, Service Régional de l’Inventaire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Roquedur. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2008.