Garrigues-Sainte-Eulalie
Garrigues-Sainte-Eulalie | |
![]() Église romane Sainte-Eulalie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Canton | Uzès |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Uzès |
Maire Mandat |
Didier Kielpinski 2014-2020 |
Code postal | 30190 |
Code commune | 30126 |
Démographie | |
Gentilé | Garrigois |
Population municipale |
739 hab. (2016 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 59′ 39″ nord, 4° 18′ 57″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 215 m |
Superficie | 10 km2 |
Localisation | |
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Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Occitan Garrigo, du roman garriga, guarriga, du bas latin garrica, garica, jarrigia, jarria : garrigue[1].
Racine occitane garric, du roman garric, guarric, garrig[1].
Ses habitants sont appelés les Garrigois et Garrigoises.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Garrigues est mentionné en 1179 sous le vocable de Garricæ dans le cartualaire de l'abbaye de Franquevaux[2]
Sainte-Eulalie est répertorié par Locus de Sancta-Olha en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[2].
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Le village de Garrigues est cité par Jean-Baptiste l'Ouvreleul dans son Histoire du Fanatisme renouvelé. Pendant la Guerre des Camisards, Garrigues est incendié par les milices civiles catholiques des Cadets de la Croix. (Tome III, p. 245).
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Le village de Sainte-Eulalie porte provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Canteperdrix[3],[2].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
La commune actuelle est le fruit de la fusion, en 1814, des deux communes voisines de Garrigues et de Sainte-Eulalie[4],[2], peuplées respectivement, au recensement de 1806, de 192 et de 50 habitants[3].
Lion Feuchtwanger était interné dans un camp des Garrigues-Saint-Nicolas ou encore camp de Saint-Nicolas-des-Garrigues en 1940, situé à Sainte-Anastasie[5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2016, la commune comptait 739 habitants[Note 1], en diminution de 2,12 % par rapport à 2011 (Gard : +3,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
Le domaine de Privadière[9] à Sainte Eulalie. Ce domaine composé de plusieurs mas appartient au début du XVIIe siècle à Maurice de Brueys, sieur de Privadière. En 1637, il passe à Nicolas de Brueys, puis à Jacques de Brueys et à son épouse Olympe de Restaurand. Il est ensuite vendu à Jean Combiès, habitant de Saint Chaptes. Ce dernier modifie son nom en Descombiès, puis Descombiès de Privadière. Au XVIIIe siècle, les Descombiès, qui habitent Uzès, vont agrandir le domaine et les bâtiments et vont conserver l'entière propriété. En 1788, le mas passe à Marie Charlotte Descombiès de Privadière, puis à son mari, sur le cadastre de 1811, Jean Antoine Pomme, arlésien, dont le père Pierre Pomme, médecin du Roi, fût maire d'Arles, en 1795.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
La mairie de Garrigues conserve 2 compoix (anciens cadastres) datés de 1662.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De sable au pal losangé d'or et de gueules[2]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Garrigues-Sainte-Eulalie », sur www.communes.com (consulté le 6 avril 2015)
- « Garrigues-Sainte-Eulalie sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le 6 avril 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Garrigues-Sainte-Eulalie », sur www.insee.fr (consulté le 6 avril 2015)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 31, t. 2
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 97 et 202-203
- « Sainte-Eulalie sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui », sur cassini.ehess.fr (consulté le 6 avril 2015)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Feuchtwanger, Le diable en France, Le livre de poche, 2012, p. 227
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- JC Galant, Aubussargues, « Étude historique sur le domaine de Privadière », {{Article}} : paramètre «
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