Branoux-les-Taillades

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Branoux-les-Taillades
Branoux-les-Taillades
Vue générale de Branoux.
Blason de Branoux-les-Taillades
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Michel Vigne
2020-2026
Code postal 30110
Code commune 30051
Démographie
Gentilé Branousien
Population
municipale
1 315 hab. (2021 en diminution de 3,87 % par rapport à 2015)
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 16″ nord, 3° 59′ 27″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 900 m
Superficie 15,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Grand-Combe
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Branoux-les-Taillades (Branós e las Talhadas en occitan) est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie, à la limite du département de la Lozère et à 16 km au nord d'Alès.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Branoux-les-Taillades est une commune urbaine qui compte 1 315 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de La Grand-Combe et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Branoussiens ou Branoussiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Blannaves, inscrite en 1949.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

Le village de Branoux est situé au pied du col de la Baraque, emprunté par la route D 32, sur un espace relativement plat, la Plaine. Les Taillades, extension due à l'essor démographique provoqué par l'afflux de mineurs employés dans le bassin de La Grand-Combe, est un quartier construit dans la vallée du Gardon, sur la rive droite, et traversé par la RN 106. Blannaves est un hameau en grande partie en ruines, situé en amont, en surplomb du lac de Cambous.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Rue principale de Branoux.
  • l'Abrit
  • l'Arenas
  • Blannaves
  • Branoux
  • le Camp des Nonnes
  • le Castanet
  • la Civadière
  • le Fraissinet
  • le Galissard
  • le Lauzas
  • Mas de Léon
  • le Monnier
  • la Planquette
  • les Taillades

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

Le Bremo, affluent du Gardon, en aval du pont de Bertrand.

Branoux-les-Taillades est une commune qui s'étire du nord-ouest au sud-est le long de la rive droite de la vallée du Gardon, depuis le département de la Lozère et jusqu’à La Grand-Combe. La vallée du Gardon est ici très étroite et les rares surfaces planes sont occupées par des cités ouvrières et par des voies de communication : RN 106, voie ferrée. En amont de la Haute-Levade, le barrage de Cambous a créé un lac artificiel (lac de Cambous) et en amont de celui-ci, a été aménagé un barrage d'écrêtement des crues du Gardon - crues qui frappaient souvent la ville d'Alès lors des épisodes cévenols. La commune est parcourue par des cours d'eau, souvent à sec en période estivale, qui rejoignent le Gardon : le Rabalézain qui se jette dans le lac de Cambous, le Brémo (4 kilomètres de long) et son affluent le Nayzadou qui arrosent Branoux.

La commune présente un aspect montagnard, les Cévennes dominant le village de Branoux, où se trouve la mairie, desservi par la D 154. Les montagnes sont couvertes de châtaigniers mais les pins gagnent de plus en plus de terrain. Le territoire communal n'est pas intégré à la zone périphérique du Parc national des Cévennes et il sert de zone de chasse, notamment pour le sanglier qui est extrêmement répandu et cause des dégâts dans les exploitations agricoles.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 358 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Grand-Combe à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 414,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[13] : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la Lozère[14], et les « ruisseaux du Lauzas et des Pradasses » (6 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Gard et 1 dans la Lozère[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Branoux-les-Taillades est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Grand-Combe, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 9 567 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,2 %), zones urbanisées (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), eaux continentales[Note 6] (0,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

De nombreux lotissements sont en cours de réalisation, surtout autour du village de Branoux (vers la Civadière ou dans les Pins), signe d'un certain dynamisme mais peu à peu le village risque de devenir un village dortoir. De plus, la construction de villas dans les collines provoque un mitage de la forêt cévenole déjà menacée par les incendies.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Branoux-les-Taillades est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[22], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[23],[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1997, 2002 et 2008[25],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Branoux-les-Taillades.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 591 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 512 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 7] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Branoux-les-Taillades est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ses habitants se nomment les Branousiens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

  • Des traces fossiles de fougères, de forêts pétrifiées (troncs d'arbres silicifiés) et de dinosaures (empreintes à Champclauson) ont été trouvées sur la commune ou sur les communes voisines.
  • 2800 av. J.-C. : dolmen de La Taillade.
  • Néolithique : roches plates creusées de cupules, de rigoles et de signes en arceaux (dont la signification n'est pas connue) retrouvées sur les serres situées au-dessus de Blannaves et le Signal de La Lichère.

Antiquité[modifier | modifier le code]

  • Premier âge du fer (800 av. J.-C.), des tombes ont été découvertes sur la crête des Caussiers et au hameau du Castanet. Ces tombes sont constituées de quatre dalles verticales jointives, entourées d'un tumulus circulaire. Parfois, une pierre plate est posée sur le coffre constitué par les dalles, lui donnant alors l'aspect d'un dolmen.
  • Vers les Ve et IIIe siècles av. J.-C., installation des Volques Arécomiques dans les environs.
  • La présence gallo-romaine n'a pas laissé de traces apparentes, hormis une voie romaine.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Vers 1060 : Une chapelle romane est construite à Blannaves, en grès (provenant de carrières situées en contrebas des Caussiers), par des moines venus de Marseille, de l'abbaye Saint-Victor. Un château fort est construit sur un éperon rocheux à La Devêze, le château de Sainte-Foix, dominant la vallée du Gardon, lieu de passage important entre Languedoc et Gévaudan. On trouve des vestiges d'anciens chemins médiévaux pavés sur les hauteurs de Branoux. On connaît alors les mentions les plus anciennes des hameaux de la commune : Blannaves, Sancti Petri de Blatvan, feuda gabalorum, 1345, et Branoux, lo maiz de Branosco, 1346. Blannaves est une paroisse connue dès 1345 où il existe un prieuré, Saint-Pierre de Blannaves (Sancti Petri de Blatvan) dès le XIe siècle. Ce prieuré est constitué de trois bâtisses : l'église romane, la maison curiale et la ferme. Au XIVe siècle, sont coseigneurs de Branoux Jean de Ponsono, Raimond Pélegrin et Jean de Montclar. À la même période, naissance d'une forme primitive d'industrie (martinets et forges à feux) aux Taillades, dans la vallée du Gardon. On exploite des mines de fer (aujourd'hui à l'abandon) sur les hauteurs avoisinantes. On connaît aussi l'existence de nombreux moulins, surtout sur les affluents du Gardon. Le Moyen Âge marque le début de l'exploitation du châtaignier, espèce locale connue depuis l'époque romaine.

La commune réunit plusieurs hameaux :

  • Blannaves, prieuré existant dès le XIe siècle. Mention Sancti Petri de Blatvans, paroisse de Blannaves, en 1345.
  • Branoux, hameau de Blannaves, devenu village de Branoux Lo Maiz de Branosco en 1346, peut-être du nom d'un homme gaulois, Brannos, le corbeau, suivi du suffixe Oscu.
  • Le Castanet, dont le nom vient de l'occitan et signifie forêt de châtaigniers.
  • Les Taillades, du terme occitan talhada, la taillade, désignant une coupe de bois, c'est-à-dire un endroit où l'on coupe le bois, ou un taillis, ou même encore une entaille dans la roche, une fente dans la roche.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Un martinet à fer aux Nonnes est attesté au milieu du XVIe siècle. Au XVIe siècle des chapelles sont ajoutées sur la face septentrionale du prieuré de Blannaves, en amont de Branoux. En 1695, construction d'une route carrossable dans la vallée du Gardon, appelée Chemin Richelieu, reliant Alais à Florac ; le village de Branoux est relié par un chemin muletier.

Les XVIIe et XVIIIe siècles sont marqués par les guerres de religion.Ces guerres de religion opposent les catholiques et les protestants, ces derniers étant très nombreux dans les Cévennes. Après la révocation de l'Édit de Nantes, en 1685, les protestants se soulèvent contre les troupes de Louis XIV ; cette guerre porte le nom de Guerre des camisards. Un chef camisard vit à Branoux à la fin du XVIIe siècle : Gédéon Laporte. Il sera tué dans une embuscade en 1702. Sa tête, ainsi que celle de ses compagnons d'armes, sera exposée sur le pont d'Anduze et en février 1703, l'église de Blannaves est incendiée en représailles par des camisards. La même année lors d'une attaque, le village de Branoux est pillé et en partie détruit. Il perd 52 habitants. Il a été attaqué par 500 Cadets de la Croix, des catholiques, dirigés par Vidal, le curé de Sainte-Cécile-d'Andorge.

Un pont en pierre est construit par-dessus le Brémo, entre Branoux et La Favède en 1777. Ce pont est appelé pont de Bertrand : un anachronisme encore vivace raconte que Bertrand Duguesclin, mort en 1380, aurait emprunté ce pont. Avant 1789 : Blannaves est sous la domination du seigneur de Lamelouze et du seigneur De La Fare d'Alais.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

  • 1790 : La commune de Blannaves est alors rattachée au district d'Alais.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le temple de Branoux.

Début XIXe siècle : Sur les hauteurs de Branoux, le châtaignier, l'arbre à pain local, est de plus en plus exploité pour les richesses qu'il procure; des châtaigneraies sont plantées sur les pentes environnantes. Le châtaignier est une manne pour la population cévenole: les châtaignes fournissent de la farine pour fabriquer des galettes et des purées, des soupes, le bois sert pour la fabrication d'outils agricoles et de paniers (utilisation de rejets nés de la souche du châtaignier dans ce cas, des bouscasses), pour la charpente lors de la construction de maison. Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les châtaignes, séchées et torréfiées, ont servi pour la confection de café de qualité médiocre[33]. Le châtaignier a laissé de nombreuses traces dans la toponymie comme dans les noms de famille du pays : Castan, Le Castanet, Chastagnier, Castanier, Chastans...

  • 1806 : 545 habitants sont recensés à Branoux. On distingue 110 catholiques et 435 protestants.
  • 1807 : un temple est construit (sous décret impérial) sur l'emplacement de l'ancienne église désaffectée.
  • 1826 : création de la compagnie des Houillères de la Grand-Combe, qui marque le début de l'industrialisation de l'exploitation du charbon du bassin de La Grand-Combe.
  • 1836 : sous l'impulsion des frères Léon et Paulin Talabot, création de la « Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard ». Le hameau des Taillades s'agrandit avec la construction de nombreux logements sommaires pour les mineurs qui travaillent dans les gisements de houille.
  • 1846 : un premier puits de charbon est creusé aux Taillades ; il s'agit du puits Mourier.
  • 1848 : construction d'une première école, à Branoux, dans le prolongement du temple construit auparavant.
  • 1867 : le consul demande le changement de nom de la commune, « Branoux étant le nom du hameau le plus populeux de la commune et où sont situés les écoles et les édifices publics et religieux ».
  • 1869 : commune de Branoux; un décret officiel déclare officiellement que la commune portera désormais le nom de Branoux.
Vélodrome des Taillades.

Fin du XIXe siècle : Extension de l'habitat ouvrier (pour les mineurs travaillant dans les houillères du bassin de la Grand-Combe) au lieu-dit le Camp des Nonnes ; le nom vient peut-être de Las nounas, lieu où l'on cultive des céréales en patois ; ainsi qu'au hameau des Taillades, le long de la vallée du Gardon.

  • 1880 : un nouveau puits est ouvert sur la commune : le puits des Nonnes; ce puits sera fermé en 1918. L'endroit deviendra lieu de stockage des débris évacués de l'extraction de houille, un crassier sera dressé au camp des Nonnes.
  • 1895 : un pont suspendu est construit aux Taillades, pour passer le Gardon et rejoindre la Haute-Levade.
  • 1895 : une route asphaltée est enfin aménagée le long de la vallée du Gardon ; ce sera la future RN 106.
  • 1897 : une école publique mixte est créée à Branoux ; elle sera fermée en 1966 lors du réaménagement scolaire de la commune.
  • 1914 : une école des filles est ouverte à Branoux. La Première Guerre mondiale commence, des jeunes gens de la commune sont appelés pour partir au front.
  • 1918 : fermeture du puits de charbon des Nonnes et installation du camp de prisonniers des Nonnes qui, en 1924 sera remplacé par des baraquements pour ouvriers algériens.
  • 1920 : construction de la Poste.
  • 1920 : un monument aux morts est apposé sur le mur de l'ancienne mairie de Branoux. Il s'agit d'une plaque de marbre où sont gravés les noms des morts tombés pendant la Première Guerre mondiale.
  • 1930 : fermeture des derniers moulins de la commune au Castanet, dont les moulins jumelés, bâtis en schiste, surmontés de pigeonniers).
  • 1932 : aménagement d'un vélodrome pour des compétitions cyclistes aux Taillades. L'idée revient à Louis Riquet, comptable employé aux mines de la Grand-Combe. La première piste, en cendrée, est réalisée par les mineurs eux-mêmes après leur dure journée de travail.
  • 1933 : une école est ouverte aux Taillades ; fermée, elle est utilisée de nos jours pour l'État Civil.
  • 1945 : pendant la phase de reconstruction du pays, la Compagnie des Houillères aménage des cités ouvrières destinées aux mineurs au Galissard.
  • 1947 : la mairie de Branoux déménage; elle s'installe dans une des plus grandes maisons de la commune, la maison Durand-Bonnal construite au XIXe siècle.
  • 1950 : monument pour les FTPF inauguré aux Taillades.
  • 1956 : la commune de Branoux-les-Taillades naît de l'union du chef-lieu Branoux et de la cité ouvrière des Taillades, située en contrebas dans la vallée du Gardon. Le un décret Officiel reconnaît la nouvelle dénomination de la commune, englobant les deux entités principales, Branoux et les Taillades.
  • 1957 : nouvelle école aux Taillades, fermée en 1996, puis rouverte en 2001 en même temps que celle de Branoux : école primaire aux Taillades et maternelle à Branoux.
  • 1960 : nouvelle école, plus grande, à Branoux, dans la Plaine. Elle porte le nom de Joliot-Curie.
HLM de la Civadière.
  • 1961 : mise en service du réseau de distribution des eaux sur toute la commune ; cela permet la construction de nouveaux logements, collectifs et individuels.
  • 1970 : construction d'une petite cité HLM à La Civadière ; en même temps, aménagement des premiers lotissements à Branoux.
  • 1978 : premier mandat du maire communiste Maurice Tribes, jusqu'en 2008. Réaménagement de la piste du vélodrome des Taillades.
  • 1981 : construction de la salle polyvalente à Branoux. Sert de salle d'expositions et de lieux d'accueil pour les associations de la commune.
  • Années 1980 : lotissement dans les Pins ; provoque un mitage de la forêt.
  • 2001 : inauguration du « nouveau » vélodrome des Taillades, totalement réhabilité, avec une piste de 250 mètres de long et des tribunes en partie couvertes, offrant 330 places, en présence de Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports. Ce vélodrome porte le nom de son concepteur, Louis Riquet, et il est unique dans la région Languedoc-Roussillon.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La mairie.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Commune de Blannaves
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Jean-Pierre Privat    
1794   Pierre Alvez    
1821   Jean-Antoine Nogaret    
1830 1841 Jean-Jacques Arbousset    
1841 1860 Antoine Nogaret    
1860 1867 Hercule Chabrol    
Les données manquantes sont à compléter.
Commune de Branoux
Période Identité Étiquette Qualité
1867 1876 Victor Chabrol    
1876 1886 Auguste Lacroix    
1886 1888 Alphonse Hours    
1888 1896 Auguste Lacroix    
1896 1901 Isidore Dhombres    
1901 1905 Frédéric Alais    
1905 1908 Cyprien Corriger    
1908 1921 Docteur Charles Durand    
1921 1929 Élie Roux    
1929 1935 Louis Turc    
1935 1939 Léon Rouvière    
1939 1944 Arthur Chabrol    
1945 1947 Joseph Darbousset    
1947 1953 Alfred Felgerolles    
Les données manquantes sont à compléter.
Commune de Branoux-les-Taillades
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1959 Élie Fages    
1959 1978 Jean Clauzel    
1978 2008 Maurice Tribes PCF  
2008 2020 Alain Rey Sans étiquette Retraité Fonction publique
2020 En cours Michel Vigne DVG Retraité de la Gendarmerie Nationale
Les données manquantes sont à compléter.

Conseil Municipal[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 1 315 habitants[Note 8], en diminution de 3,87 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
650547717711720714727792779
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7227387206567901 0301 0711 3441 525
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4521 4661 5451 4821 5731 4911 5351 6552 152
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 0611 6971 4241 4041 3381 2741 2831 2841 408
2017 2021 - - - - - - -
1 3401 315-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il existe une école maternelle à Branoux, regroupant tous les niveaux. C'est aux Taillades que se situe l'école élémentaire. Il n'y a pas d'école privée de confession religieuse sur la commune. Quant au secondaire, les collégiens, par carte scolaire, vont à La Grand-Combe (collège Léo-Larguier). Les lycéens sont ensuite accueillis dans les nombreux lycées d'Alès. Le ramassage scolaire par autocar est assuré par le conseil départemental du Gard.

Santé[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas de service de santé sur la commune, il faut se rendre à La Grand-Combe, voire à Alès. Les dentistes et médecins généralistes sont à La Grand-Combe (3 pharmacies). Il y a des infirmières à domicile et les services d'aides à la personne sont financés par le Conseil Général du Gard.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les activités traditionnelles restent très vives : chasse (deux dianes de chasseurs sur la commune pour la chasse au sanglier), syndicat de pêche, cueillette de champignons en saison. Les activités de marches et de randonnées pédestres pour découvrir le patrimoine de la commune sont assurées par une association qui programme des sorties pluri-mensuelles pour découvrir le terroir communal.

  • Fête du village en juillet.
  • Fête des Chiens au printemps.
  • Jeux d'eaux sur le lac des Cambous.
  • Lotos dans la salle polyvalente pour les associations du village.

Sports[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas, à Branoux même, de club de sport collectif. Le football se pratique à La Grand-Combe. Il y a pourtant un vieux stade de football en montant sur le village de Branoux, mais il ne sert plus.

  • Club de pétanque.
  • Course cycliste au printemps.
  • Étapes fréquentes de l'Étoile de Bessèges.
  • Étape du rallye automobile des Cévennes (route vers le Pendédis).

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 584 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 286 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 510 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 11,4 % 11,8 % 14 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 729 personnes, parmi lesquelles on compte 69,1 % d'actifs (55,1 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 30,9 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 107 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 97 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 406, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 13].

Sur ces 406 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 78 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 1,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

La majorité de la population active de la commune travaille à La Grand-Combe, aux Salles-du-Gardon et surtout à Alès et ses environs, le plus important bassin d'emploi du piémont cévenol.

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

66 établissements[Note 11] sont implantés à Branoux-les-Taillades au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 66 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 19,7 % (7,9 %)
Construction 13 19,7 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 18,2 % (30 %)
Information et communication 1 1,5 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,5 % (3 %)
Activités immobilières 2 3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 10,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 13,6 % (13,5 %)
Autres activités de services 8 12,1 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,7 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 66 entreprises implantées à Branoux-les-Taillades), contre 15,5 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[38] :

  • EURL Fromac Daniel Et Valerie, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (399 k€)

Toutes les activités liées à l'extraction du charbon (essentiellement sur la commune de La Grand-Combe) ont aujourd'hui disparu. Dans le paysage communal, il ne subsiste que les habitations ouvrières destinées aux mineurs.

Secteur tertiaire[modifier | modifier le code]

Les activités tertiaires dominent: quelques commerces animent encore les villages (cafés, restaurant, boulangerie), de nombreux artisans, mais les activités liées au tourisme restent sous-exploitées (tourisme vert, un camping à la Font de Merle[39], randonnées, VTT...).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 8 7 9 3
SAU[Note 13] (ha) 54 93 10 10

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 10 ha[42],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Le Pont de Bertrand.
  • La voie romaine.
  • Le Pont Bertrand sur le Brêmo. Ce pont est constitué d'une arche unique, très haute, les parapets sont en schiste ou en lauzes.
  • Le château fort de La Devêze, en ruines, situé en amont de Sainte-Cécile-d'Andorge.
  • La mine de houille Mourier route des Salles-du-Gardon, qui faisait partie des mines de La Grand-Combe en exploitation de 1841 à 1918. Les anciens carreau et terril du puits Mourier ont été transformés en vélodrome en 1930[43].
  • Le temple de 1807.
L'église de Blannaves.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Blannaves possède les vestiges de son prieuré du XIe siècle. Ce prieuré comprend trois bâtiments : l'église Saint-Pierre, la maison curiale et une ferme. L'église est d'architecture romane primitive avec une influence lombarde ; elle a été construite au XIe siècle par des moines venus de Marseille (abbaye de Saint-Victor). L'intérieur est très rustique, avec des voûtes en berceau, la voûte de l'abside est en cul-de-four avec quelques sculptures. Les chapelles nord ont été ajoutées au XVIe siècle. La maison curiale possède un four à pain intégré dans ses murs.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La bibliothèque.
  • Bibliothèque municipale Daniel-Bonnal.
  • Cinéma d'été.
  • Club de troisième âge.
  • Association de randonnées.
  • Chorale.
  • Club de cartes (tarot, belote, poker).
  • Chasse, pêche, champignons.
  • Fabrication artisanale de paniers en bois de châtaignier.
  • Club de patchwork.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

  • Nombreux sites favorables au vol à voile et à la pratique du planeur.
  • Le point de vue du Plan de Jonquet, sur la D 154, au-dessus de Branoux, où la vue porte vers la vallée du Gardon, les Cévennes lozériennes, le Mont Lozère.
  • Les amateurs de champignons peuvent aussi y cueillir des cèpes et des girolles.
  • Les randonneurs peuvent traverser la commune sur le GR 44B qui suit les crêtes qui surplombent le vallon de Branoux depuis le col de la Baraque vers le Castanet et les confins de la Lozère.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gédéon Laporte, chef camisard (1660-1702), né à Saint-Paul-la-Coste, a résidé à Branoux où il exerçait le métier de forgeron. Il prit part aux guerres de religion opposant les catholiques et les protestants dans les Cévennes. Il fut mis à prix 100 pistoles, mort ou vif, et fut tué lors d'une attaque par les soldats du roi.
  • Lucien Lantier, artiste peintre, né à Odessa (Ukraine) en 1879 et décédé dans le Gard en 1960. L'artiste a participé à la Première Guerre mondiale dans les rangs de l'armée française et a longtemps habité à Verdun. Il a peint les hauts-fourneaux de Longwy et a décoré de nombreuses églises en Lorraine (Samogneux notamment). Chassé par la Seconde Guerre mondiale, Lucien Lantier a trouvé refuge dans l'ancienne bibliothèque de Branoux dans les années 1940. Il sera fortement inspiré par les paysages cévenols et les gueules noires de la Grand-Combe.
  • Louis Riquet, créateur du vélodrome des Taillades. Comptable dans une entreprise de travaux publics à La Grand-Combe, Louis Riquet eut l'idée de construire un vélodrome en 1932.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Branoux-les-Taillades

Les armes de Branoux-les-Taillades se blasonnent ainsi :

Le blason de la commune reprend l'emblème du marquis de la Fare, seigneur de Blannaves. Il représente trois flambeaux allumés sur fond bleu.

D'azur aux trois flambeaux d'or allumés de gueules, rangés en fasce[45].

Devise[modifier | modifier le code]

« Lux nostris, hostibus ignis », c'est-à-dire « De la lumière pour nous autres, du feu pour nos ennemis ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le généalogiste et auteur Jean-François Aupetitgendre a écrit une monographie de Branoux.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[30].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de La Grand-Combe » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Branoux-les-Taillades » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Branoux-les-Taillades » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Branoux-les-Taillades » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Branoux-les-Taillades » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Branoux-les-Taillades et La Grand-Combe », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France « La Grand Combe » (commune de La Grand-Combe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  9. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
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  13. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Branoux-les-Taillades », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  16. « ZNIEFF les « Hautes vallées des Gardons » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  30. Article R214-112 du code de l’environnement
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  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  38. « Entreprises à Branoux-les-Taillades », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  40. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  41. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  42. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Branoux-les-Taillades - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Base Mérimée
  44. « Eglise Saint-Pierre de Blannaves », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Blason de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com (consulté le ).