La Roque-sur-Cèze
La Roque-sur-Cèze | |||||
Point de vue à proximité du pont sur la Cèze. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien | ||||
Maire Mandat |
Robert Gautier 2020-2026 |
||||
Code postal | 30200 | ||||
Code commune | 30222 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
182 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 40″ nord, 4° 31′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 247 m |
||||
Superficie | 8,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bagnols-sur-Cèze (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel de la Mairie de La Roque sur Cèze | ||||
modifier ![]() |
La Roque-sur-Cèze est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Ce petit village médiéval est construit sur un piton rocheux près des cascades du Sautadet. Ce site aujourd´hui classé en zone naturelle. Ces roches calcaires ont cinq millions d'années.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, La Roque-sur-Cèze est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
La Roque-sur-Cèze fut construite sur un piton rocheux afin d'assurer sa sécurité. La partie la plus ancienne se trouve entre le château et les tours de fortifications.
Le château, qui date du XIIe siècle est une propriété privée qui ne se visite pas. On sait peu de choses sur son histoire. Le château fut brûlé en 1573 par les Huguenots et fut abandonné à la fin de XIXe siècle. La chapelle romane qu'il possède a été vendue par la commune en 1955.
À l'époque médiévale fut construit le pont qui enjambe la Cèze et qui est parfois abusivement dénommé "Pont Charles Martel".
Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En , il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbalétriers d’Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383[5].
En 1790, le village dépend de l'Évêque d'Uzès.
En 1883, construction de l'église actuelle, au bas du village.
En 1958, La Roque est inscrit à l'inventaire des sites de France.
En 1993, les Cascades du Sautadet et plus de 400 hectares de la commune sont classés en zone naturelle.
En 2007, le village obtient le label de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2018, la commune comptait 182 habitants[Note 3], en augmentation de 3,41 % par rapport à 2013 (Gard : +2,56 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Les cascades du Sautadet sont un site exceptionnel mais dangereux. Les "marmites de géants" sont des cavités cylindriques creusées dans le lit rocheux de la rivière par le mouvement en tourbillons des galets.
- Le pont Charles-Martel, classé monument historique.
- La chapelle romane de l'ancien château. Construite au cours du XIIe siècle (consécration en 1156 par l'évêque d'Uzès),cette chapelle castrale se présente sous la forme d'une nef unique pourvue à son extrémité d'une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four ; une cloche unique surmonte le pignon.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
La Roque sur Cèze sert de cadre à une séquence du film La Raison du plus fou (1973) , film de François Reichenbach avec Raymond Devos, Alice Sapritch, Jean Carmet, Pierre Tornade, etc.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'or à la bande losangée d'or et de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Chantal Frach, Un village languedocien au XIXe siècle: La Roque sur Cèze, La Ròca, 1984
- Monique Frach Descazaux, Vivre à La Roque sur Cèze, entre Cévennes et Provence, au XVIIIe siècle, autoédition, , 412 pages
- Hélène Gilles, De La Roque à La-Roque-sur-Cèze, Histoire d'un petit village pittoresque, entre Cévennes et vallée du Rhone au XXe siècle,
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes du Gard2
- Liste des localités adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
Liens externes[modifier | modifier le code]
- La-Roque-sur-Cèze sur le site de l'Office de Tourisme Provence Occitane
- Site d'information non officiel mais documenté sur La Roque sur Cèze
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Jean-Pierre Saltarelli, Les seigneurs de Cornillon au XIVe siècle, 1997, sur le site de la commune de Cornillon en ligne
- https://www.lemonde.fr/languedoc-roussillon-midi-pyrenees/gard,30/la-roque-sur-ceze,30222/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.