Chambon (Gard)

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Le Chambon
Chambon (Gard)
Le village et son église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Marc Sasso
2020-2026
Code postal 30450
Code commune 30079
Démographie
Gentilé Chambonnard
Population
municipale
260 hab. (2021 en diminution de 6,47 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 10″ nord, 4° 01′ 07″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 644 m
Superficie 14,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Mairie de Chambon

Le Chambon est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie, dans la région naturelle des Cévennes.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le Luech, l'Homol, le ruisseau de Broussous et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes vallées de la Cèze et du Luech ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Chambon est une commune rurale qui compte 260 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 898 habitants en 1896. Ses habitants sont appelés les Chamboniens ou Chamboniennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le viaduc de Chamborigaud, inscrit en 1984.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village de Chambon est situé au nord du département du Gard, en limite de département avec l'Ardèche au nord et à 10 km de la Lozère à l'ouest. Il se trouve à 30 km au nord-ouest d'Alès, la sous-préfecture et plus proche grande ville. À 260 mètres d'altitude, il est inclus dans la zone périphérique du parc national des Cévennes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

La commune compte de nombreux villages et hameaux dispersés dans la vallée de la rivière du Luech et sur les crêtes qui la surplombent : le Caissol, le Chambon, Chamboredon, Chamboverne, Chareneuve, Cornas, le Coton, Dieusses, Gagnages, la Lauzière (en partie), le Lingot, le Martinet Neuf, le Mas du Pellet, le Moulin, Palanquis, le Poujol, Pourcharesses, le Rigal, le Simonet, Tarabias, le Taillet, le Thau, le Tribes, Vern.

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

La rivière le Luech[1] est le principal cours d'eau qui arrose le village en traversant la commune d'ouest en est pour sa direction générale - nonobstant ses nombreux et larges méandres qui contournent les flancs des montagnes encadrant sa vallée. Il sert de limite de communes avec Chamborigaud sur environ 4,1 km.

Neuf de ses affluents passent également sur la commune, dont six y prenant naissance. Notons :

(G) le ruisseau qui, né au sud du col de l'Ance (sur la D17), passe à Maison neuve et conflue à Landiol ; il sert aussi de limite ouest de commune avec Génolhac au nord-ouest sur toute la longueur de son parcours.
(D) la Ribeyrette[2], qui arrose Chamborigaud, conflue avec le Luech sur la commune de Chambon.
(G) deux petits rus prenant naissance sur les flancs sud de la Coste vers le village de Vern, passent aux Gagnages et confluent immédiatement en aval du viaduc, sur une boucle de méandre formant une zone humide de quelque un hectare sur la commune de Chamborigaud. Deux autres méandres suivent, qui reçoivent chacun un ruisseau prenant naissance sur les flancs sud de la Coste vers le hameau de Dieusses.
(D) le ruisseau de Broussous[3], venant de Portes par la Vernarède, sert de limite de communes avec La Vernarède sur les derniers 1 200 m de son parcours. Il conflue au niveau du Martinet Neuf.
(G) Deux petits rus viennent de Pourcharesses et le Tribes, et confluent à Palanquis.
(D) Le Revermanoux[4], qui naît sur Peyremale, sert de limite de communes avec celui-ci sur 500 mètres avant de confluer en aval de Chamboredon.

Le valat du Logier[5], affluent de l'Homol, prend naissance sur la commune au nord de Chambon. Il rejoint l'Homol alors que ce dernier sert de limite de communes avec Sénéchas.

Au nord-est de Chambon, l'Homol sert de limite de commune avec Sénéchas sur environ 3,7 km jusqu'à sa confluence avec la Cèze. Cette confluence a été modifiée par le barrage écrêteur de Sénéchas qui est partagé entre Chambon et Malbosc mais pas avec Sénéchas. Ce barrage sert à protéger la vallée en aval, dont Bessèges, contre les inondations dues au crues saisonnières, la fonte des neiges du printemps et les pluies d'automne. Le lac formé par le barrage est divisé en deux branches. Celle du sud-ouest occupe une partie de la vallée de l'Homol et est située sur le territoire de la commune. La Cèze au nord-ouest sert de limite de communes avec Malbosc sur environ 350 mètres puis avec Peyremale sur environ 900 mètres.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 271 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Génolhac à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 692,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Données[modifier | modifier le code]

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
le Chambon 2669 762 3 23 11
Paris 1 662 637 12 17 8
Nice 2 724 733 1 27 1
Strasbourg 1 693 665 26 28 51
Brest 1 530 1 210 7 12 76
Bordeaux 2 035 944 3 31 69
Données climatiques à Nîmes
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 3,4 5,1 7,8 11,2 14,9 17,7 17,2 14,7 10,8 5,9 3 9,5
Température moyenne (°C) 6,3 7,7 9,9 12,8 16,6 20,5 23,7 23 20 15,4 10 6,9 14,4
Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,9 14,7 17,8 21,9 26,2 29,8 28,9 25,3 20 14 10,7 19,3
Ensoleillement (h) 143,5 147,4 203,1 227,6 267,8 310,2 353,8 315,3 236,6 186,8 143,9 133 2 668,9
Précipitations (mm) 67,7 70,7 55,9 59,2 60,9 38,6 25,3 51,6 66,8 131,9 69,2 64,1 761,9
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Nîmes de 1961 à 1990[12].


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « hautes vallées de la Cèze et du Luech »[19], d'une superficie de 12 680 ha, correspondant à la partie amont du bassin versant de la Cèze. Elles présentent un patrimoine naturel remarquable, avec quatre espèces piscicoles : l'écrevisse à pattes blanches, le castor, la loutre et le barbeau méridional et cinq habitats d'intérêt communautaire d'origine[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[21] : la « vallée de la Luech à Chambon » (884 ha), couvrant 3 communes du département[22] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :

  • le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[23] ;
  • les « vallées amont de la Cèze et de la Ganière » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans le Gard et 2 dans la Lozère[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chambon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (88,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), eaux continentales[Note 6] (0,5 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Chambon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze, le Luech et l'Homol. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1994, 1995, 1997, 2008 et 2014[30],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chambon.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 292 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 181 sont en aléa moyen ou fort, soit 62 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[28].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 7] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chambon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer l’origine du mot chambon, les 2 significations s’étant parfois mélangées :

  • « Champ bon ou fertile », le nom commun occitan cambon signifiant « champ fertile » c'est-à-dire une plaine formée d’alluvions riches (ou plus précisément plaine d’alluvions près d’un cours d’eau)[37],[38] ;
  • « Plaine près d’un cours d’eau », le mot gaulois passé dans le langage du latin vulgaire puis en occitan cambo signifiant « Courbe de rivière »[39].

Ses habitants sont appelés les Chambonnards et les Chambonnardes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

  • 17 avril 1295 : le plus ancien parchemin retrouvé sur la commune évoque la vente du fief du Chambon à Portes. Il reste la propriété du seigneur de Portes jusqu’au XVIIe siècle où le sieur Roussel le rachète.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • 21 avril 1839 : une ordonnance royale érige le village du Chambon en commune distincte de Portes et de Sénéchas[40].
  • 29 novembre 1869 : la commune de La Vernarède est créée à partir de territoires distraits de ceux des communes de Portes et du Chambon.
  • 1889 : la commune possède enfin sa propre église.
  • Dans les années 1950, le village se vide après la fermeture des mines de charbon. Commencée dans les années 1860, l'aventure minière du Chambon s'est définitivement arrêtée un siècle plus tard, le 31 août 1960, date à laquelle le portail de bois allait être remplacé par un mur, au hameau de Cornas.
  • Depuis les années 2000, le village retrouve vie avec notamment le tourisme vert.

Depuis le 1er janvier 2016 la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartient le Gard, a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. L'ensemble est devenu la nouvelle région Occitanie.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1971 Louis Badouric    
  mars 1977 Albert Guiraud    
mars 1977 mars 1983 Lucien Polge    
mars 1983 mars 2008 Guy Laganier[41] PCF Conseiller général du Canton de Génolhac (1999-2015)[42]
mars 2008 mai 2020 Serge Meurtin PCF Cadre
2020 En cours Marc Sasso DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

En 2021, la commune comptait 260 habitants[Note 8], en diminution de 6,47 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
637640624643625646676757747
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
813820898792807770676670587
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
564557525418273222183196240
2006 2011 2016 2021 - - - - -
271292265260-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 127 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 238 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 310 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,9 % 10,4 % 14,9 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 147 personnes, parmi lesquelles on compte 71,6 % d'actifs (56,8 % ayant un emploi et 14,9 % de chômeurs) et 28,4 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 83, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,5 %[I 10].

Sur ces 83 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

8 établissements[Note 11] sont implantés à Chambon au [I 13]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Chambon), contre 13,5 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 5 7 3 5
SAU[Note 12] (ha) 20 102 12 46

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 46 ha[49],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Tumulus du Chambon[modifier | modifier le code]

Le tumulus du Chambon ou de l’Elzière est un vaste monument funéraire en pierre de la protohistoire réutilisé au Moyen Âge[50]. Il se trouve plus ou moins à cheval sur la limite nord de la commune avec celle de Sénéchas, au nord-est[Note 15] de Chamborigaud et nord-ouest de Chambon, entre les vallées du Luech et de l'Homol, sur la ligne de crête qui domine la petite route reliant les lieux-dits Vern à Dieusses. À 630 mètres d'altitude, il est à moins de 500 m du sommet de la Mole[51]. Il est remarquable par sa taille (20 mètres de diamètre et 3 mètres de haut) et par sa construction en gradins[50],[52]. Il a été méthodiquement fouillé dans les années 1980[53].

Viaduc de Chamborigaud[modifier | modifier le code]

Viaduc de Chamborigaud vu du train de Génolhac à Chamborigaud.

La partie nord du viaduc de Chamborigaud, sur à peu près six arches, est érigée sur la commune de Chambon. Parfois appelé viaduc du Luech, cet ouvrage supporte une ligne de chemin de fer, la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac situé entre les gares de Chamborigaud et de Génolhac. Sur la photo ci-contre, le train va de Génolhac à Chamborigaud, et se trouve sur la commune de Chambon, la tête de train est à peu près au niveau du Luech, après quoi il entre sur la commune de Chamborigaud.

Anciens moulins[modifier | modifier le code]

Il reste sur le territoire de la commune trois anciens moulins avec des canaux d’irrigation et des cascades en pierres bâties. L'exploitation houillère du passé a laissé de nombreux vestiges : anciens bâtiments, mines, tunnels, plate-forme minière.

Église Notre-Dame

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de ces deux grands espaces protégés :

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

Cours moyen de la Cèze[modifier | modifier le code]

La ZNIEFF continentale de type 2 Cours moyen de la Cèze couvre près de 648 hectares sur 16 communes[Note 16] et est entièrement comprise dans le Parc national des Cévennes. Cette ZNIEFF abrite deux espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain : la gratiole officinale (Gratiola officinalis, une scrophulaire) et la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis, une orchidée)[56].

Vallée du Luech à Chambon[modifier | modifier le code]

La ZNIEFF continentale de type 1 Vallée du Luech à Chambon concerne 884 ha sur Chambon, Chamborigaud et Peyremale. L'habitat très diversifié y est fait de zones humides, cultures, forêts et zones rocheuses. L'habitat déterminant de la ZNIEFF désigne des terrains en friche et terrains vagues. Le faucon pèlerin, qui craint le dérangement dans ses zones de nidification, est particulièrement visé par la protection[57]. Là de même on retrouve la Fougère mâle d'Ardèche ou Dryopteris ardechensis[58].

Vallées amont de la Cèze et de la Ganière[modifier | modifier le code]

La ZNIEFF continentale de type 1 des Vallées amont de la Cèze et de la Ganièrecomprend 10 752,18 hectares sur 11 communes[Note 17]. Son habitat déterminant est fait de terrains en friche et terrains vagues. Cette ZNIEFF vise six espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire français métropolitain :

Hautes vallées de la Cèze et du Luech[modifier | modifier le code]

Chambon est inclus dans les 13 080 ha de la Zone spéciale de conservation Natura 2000 dite Hautes vallées de la Cèze et du Luech au titre de la Directive Habitats, au sein de la Réserve de biosphère des Cévennes[60]. Cette zone ne concerne que la partie de vallée en amont de Saint-Ambroix, la vallée en aval est couverte par les ZNIEFF Rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix et Cours moyen de la Cèze.

Randonnées[modifier | modifier le code]

Six sentiers de randonnée non balisés sillonnent la commune. Le sentier du tumulus, comme le nom l'indique, passe par le tumulus au départ de la place de Dieusses. Le sentier Autour de la mine de Cornas est fléché. Il joint plusieurs vestiges de l'exploitation de la houille et est complémenté par un parcours de santé, l'arboretum et une aire de pique-nique[61].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  15. Et non au sud-est comme indiqué dans l'article Le Chambon en Cévennes sur le site cevennes.centerblog.net cité en référence
  16. Les communes concernées par le site Natura 2000 Cours moyen de la Cèze sont : Allègre-les-Fumades, Bessèges, Bordezac, Chambon, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Peyremale, Potelières, Rivières, Robiac-Rochessadoule, Rochegude, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan et Saint-Victor-de-Malcap
  17. Les communes concernées par la ZNIEFF des Vallées amont de la Cèze et de la Ganière sont : Aujac, Bonnevaux, Chambon, Concoules, Génolhac, Malons-et-Elze, Peyremale, Ponteils-et-Brésis, Sénéchas, Saint-André-Capcèze, Villefort (Lozère).
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Chambon » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Chambon » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Chambon » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Chambon » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Luech (V5410500) » (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Ribeyrette (V5410500) » (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Broussous (V5410600) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Revermanoux (V5411420) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Logier (V5401660) ».
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Chambon et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Génolhac » (commune de Génolhac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Génolhac » (commune de Génolhac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Climatologie mensuelle à Nîmes », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  16. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  17. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chambon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR9101364 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Chambon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chambon », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  37. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France 2 vol. Étymologie de 35 000 noms de lieux, 1990, Volume 1 (pages 242 à 244).
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  39. Paul Fabre, Noms de lieux du Languedoc, 1995 (page 11 et 12).
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  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  48. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
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  50. a et b « Le Chambon en Cévennes », sur cevennes.centerblog.net (consulté le ).
  51. Coordonnées du tumulus de l'Elzière : 44° 18′ 53″ N, 3° 59′ 45″ E. Le tumulus est très visible en mode "earth" dans « google maps », sur google.fr (consulté le ) ou en mode "photographies aériennes" dans « géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ) (entrer "Chambon" et activer la couche "Carte IGN" dans le menu de gauche).
  52. Carte archéologique de la Gaule (30/2 : Gard) sur Google Livres, Michel Provost, Jean-Michel Pène, Guilhem Fabre, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1999, (ISBN 2-877-54065-0). p. 315, avec croquis du site du tumulus ; p. 66 : Cévennes micachisteuses.
  53. Dauge Jean-Michel, Tillault Francis. Société archéologique du Chambon (Génolhac), « Tumulus de l'Elzière : rapport de fouilles 1988 », sur Centre de documentation et d'archives du Parc national des Cévennes à Génolhac (consulté le ).
  54. « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR3400004 : Parc national des Cévennes, aire d'adhésion », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  55. « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR6500005 : Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
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  58. « Fiche espèce Natura 2000 : Dryopteris ardechensis ou fougère d'Ardèche », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  59. « Fiche ZNIEFF - 910014065 : Vallées amont de la Cèze et de la Ganière », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  60. « Fiche Natura 2000 - FR9101364 : Hautes vallées de la Cèze et du Luech », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  61. « Le Chambon », sur portailcevennes.org (consulté le ).