Villefort (Lozère)

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Villefort
Villefort (Lozère)
Le barrage de Villefort.
Blason de Villefort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité CC Mont Lozère
Maire
Mandat
Jean-Claude Bajac-Leyantou
2022-2026
Code postal 48800
Code commune 48198
Démographie
Gentilé Villefortais
Population
municipale
594 hab. (2021 en augmentation de 4,58 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 25″ nord, 3° 55′ 58″ est
Altitude Min. 509 m
Max. 960 m
Superficie 7,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Villefort
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Villefort
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Villefort
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Villefort
Liens
Site web https://www.mairievillefort.com/

Villefort est une commune française, située dans l'est du département de la Lozère en région Occitanie.

Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Villefort est une commune rurale qui compte 594 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 943 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Villefortais ou Villefortaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Villefort se trouve a 1h de trajet de la ville de Mende (préfecture du département) ainsi que de la ville d'Alès (plus grande ville a proximité qui se situe dans le Gard).

Les locaux ont pour habitude de se déplacer jusqu'à la ville des Vans dans l'Ardèche 30 min) pour avoir accès à plus de commodités.

Description[modifier | modifier le code]

Villefort, à l'entrée des gorges de l'Altier, est un calme centre de villégiature des Cévennes lozériennes. Il se situe sur l'ancien chemin de Regordane, au pied du mont Lozère, fief des Châteauneuf de Randon puis des barons du Tournel. Village très touristique durant la période estivale, Villefort est dans la zone périphérique du parc national des Cévennes.

Elle est traversée par la Chemin de Regordane, dite chemin de Saint-Gilles (GR 700), un sentier de grande randonnée qui constitue le tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas Languedoc et à la Méditerranée avant que la vallée du Rhône ne s'ouvre, politiquement parlant, vers le XIVe siècle. Il coupe par le col de Villefort entre le Mont Lozère à l'ouest et le Mas de l'Aire à l'est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière Altier traverse la commune de Villefort. Le barrage de l'Altier, situé sur la commune, a créé le lac de Villefort dont une branche va vers le nord sur la commune de Pourcharesses, et l'autre branche remonte l'Altier vers l'ouest, également sur la commune de Pourcharesses.

La commune est également drainée par le ruisseau de Paillère et par divers autres petits cours d'eau.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 671 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 888,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records VILLEFORT (48) - alt : 620m, lat : 44°26'30"N, lon : 3°55'41"E
Records établis sur la période du 01-10-1975 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,2 2,8 5 8,4 11,9 14 13,7 10,6 7,6 3,8 1 6,6
Température moyenne (°C) 4,1 4,8 8 10,4 14,1 18 20,6 20,3 16,1 12,1 7,7 4,9 11,8
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,4 13,2 15,7 19,8 24,1 27,2 27 21,7 16,5 11,6 8,8 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−15,5
16.01.1985
−14
10.02.1986
−13,4
01.03.05
−4,1
08.04.21
−0,9
07.05.19
2
07.06.1989
6,7
03.07.1996
5
29.08.1998
1
20.09.1977
−4,8
26.10.03
−9
27.11.1985
−11,9
15.12.01
−15,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21,1
20.01.07
24,8
27.02.19
25,4
17.03.14
28,5
29.04.05
31,3
29.05.01
39,8
28.06.19
38
06.07.1982
39,3
23.08.23
32,9
17.09.19
30,1
02.10.11
22,9
10.11.15
21,2
21.12.1987
39,8
2019
Précipitations (mm) 154,8 104,1 109,9 164,9 144,7 85,6 52,4 67,7 203,4 283,2 325,9 192,3 1 888,9
Source : « Fiche 48198001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

La commune fait également partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : la « tourbière de la Cham des Balmelles » (124 ha), couvrant 2 communes du département[13] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] :

  • les « gorges du Chazesac, de la Borne et de l'Altier » (5 809 ha), couvrant 7 communes dont deux dans le Gard et cinq dans la Lozère[14] ;
  • le « massif du Mont Lozère » (40 064 ha), couvrant 22 communes dont trois dans le Gard et 19 dans la Lozère[15] ;
  • les « vallées amont de la Cèze et de la Ganière » (10 752 ha), couvrant 11 communes dont neuf dans le Gard et deux dans la Lozère[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villefort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,4 %), eaux continentales[Note 5] (8,7 %), zones urbanisées (6,9 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 679, alors qu'il était de 666 en 2013 et de 615 en 2008[I 4].

Parmi ces logements, 39,8 % étaient des résidences principales, 36,5 % des résidences secondaires et 23,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,7 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefort en 2018 en comparaison avec celle de la Lozère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (36,5 %) supérieure à celle du département (32,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,2 % en 2013), contre 65,6 % pour la Lozère et 57,5 % pour la France entière[I 5].

Le logement à Villefort en 2018.
Typologie Villefort[I 4] Lozère[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 39,8 57,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 36,5 32,2 9,7
Logements vacants (en %) 23,8 10,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le rail par la gare de Villefort, sur la ligne de Clermont-Ferrand à Nîmes (où passe notamment le train Cévenol). Elle est desservie par des trains TER Occitanie ou TER Auvergne-Rhône-Alpes, qui effectuent des missions entre les gares de Clermont-Ferrand et de Nîmes ou de Montpellier-Saint-Roch ; de Mende et de Nîmes.

Depuis Paris et Marseille, une correspondance est nécessaire à Nîmes.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Villefort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Altier et le ruisseau de Paillère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 2008 et 2014[22],[20].

Villefort est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[23]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[23],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villefort.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 310 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Villefort, un ouvrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villefort est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vilafòrt en occitan.

De l'occitan vila et de l'adjectif féminin semblable au masculin, fôrt « fortifié, facile à défendre »[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Villefort est un lieu de passage important, durement disputé au cours des guerres de religion.[réf. nécessaire]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Villefort est chef-lieu du district de Villefort de 1790 à 1795[32].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1964, la construction du barrage de Bayard apporte à la commune une prospérité nouvelle, bien qu'elle ait été douloureuse : en effet, le village voisin de Bayard est démoli avant d'être englouti par les flots de l'Altier[33].

Le , le militant anarchiste Pierre Conty braque l'agence bancaire Crédit agricole à Villefort, raflant 40 000 francs français (22 000  en 2017)[34] avec deux complices. Leur équipée est surnommée « Les tueurs fous de l'Ardèche ». Dans sa fuite en voiture, Pierre Conty tue trois personnes qui se sont trouvées sur son chemin, d'abord le gendarme Dany Luczac (21 ans) croisé dans une estafette puis une famille de Pont-de-Labeaume en tuant Cyprien Malosse (21 ans) et son père Roland (54 ans) pour voler leur voiture[35],[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Mende du département de la Lozère.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Villefort[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Étienne-du-Valdonnez

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la circonscription de la Lozère.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Villefort était le siège de la petite communauté de communes de Villefort, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Mont-Lozère, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Villefort depuis la Seconde Guerre mondiale
Période Identité Étiquette Qualité
1941 1965 Henri Almeras    
1965 1971 Jacques Achard    
1971 1977 Henri Almeras    
1977 1989 Louis Portanier    
1989 2001 Christian Fournier    
2001 mars 2014 Jean-Luc Jean DVG  
mars 2014 novembre 2016[38] Florence Lepetit   Démissionnaire
novembre 2016 25 mai 2022[39] Alain Lafont[40],[41] DVG Policier retraité
Conseiller départemental de Saint-Étienne-du-Valdonnez (2021 → 2022)
Mort en fonction
septembre 2022[42] En cours
(au 16 décembre 2022)
Jean-Claude Bajac-Leyantou   Employé retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune administre une école maternelle et élémentaire publique. Le département gère un collège.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

En 2021, la commune comptait 594 habitants[Note 8], en augmentation de 4,58 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2571 2711 3941 2851 5161 6401 6251 5661 674
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5381 5391 9431 6381 5351 4551 4181 4621 201
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1391 1111 107923908906935868882
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 505946785791700620639598549
2021 - - - - - - - -
594--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,0 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 265 hommes pour 281 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,04 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
4,1 
90 ou +
8,6 
13,2 
75-89 ans
18,9 
23,0 
60-74 ans
22,1 
25,2 
45-59 ans
22,3 
10,0 
30-44 ans
11,9 
11,2 
15-29 ans
11,0 
13,3 
0-14 ans
5,2 
Pyramide des âges du département de la Lozère en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,8 
8,8 
75-89 ans
11,7 
21,1 
60-74 ans
20,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,4 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,5 
15,4 
0-14 ans
14,8 

Cultes[modifier | modifier le code]

Les fidèles catholiques disposent de l'église Saint-Victorin.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 275 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 498 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 240 [I 9] (20 420  dans le département[I 10]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 5,9 % 8,3 % 8,8 %
Département[I 12] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 296 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 10],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 14]. Elle compte 305 emplois en 2018, contre 298 en 2013 et 314 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 195, soit un indicateur de concentration d'emploi de 156,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 15].

Sur ces 195 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 133 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 67,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 18,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Loup.
L'église paroissiale Saint-Victorin.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Villefort (Lozère) Blason
D'azur au huchet contourné d'argent, lié et enguiché de gueules, accompagné de trois molettes d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Isabelle Darnas et Marie-Sylvie Grandjouan, Canton de Villefort (Lozère), Montpellier, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Région Languedoc Roussillon, , 40 p. (ISBN 2-905671-02-5)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[28].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Villefort - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Villefort - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Lozère - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Villefort (48198) », (consulté le ).
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  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  16. « ZNIEFF les « vallées amont de la Cèze et de la Ganière » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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