Fourques (Gard)

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Fourques
Fourques (Gard)
Pont historique sur le Petit Rhône de Arles-Trinquetaille - Fourques.
Blason de Fourques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence
Maire
Mandat
Gilles Dumas
2020-2026
Code postal 30300
Code commune 30117
Démographie
Gentilé Fourquésien
Population
municipale
2 719 hab. (2021 en diminution de 5,59 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 38″ nord, 4° 36′ 40″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 15 m
Superficie 38,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Arles
(banlieue)
Aire d'attraction Arles
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beaucaire
Législatives Première circonscription
Localisation
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Fourques
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Fourques
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Fourques
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Fourques
Liens
Site web https://villedefourques.fr

Fourques est une commune française située dans le sud-est du département du Gard en région Occitanie, dans l'agglomération d'Arles.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le Rhône, le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Petit Rhône » et « le Rhône aval »), un espace protégé (la Camargue) et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Fourques est une commune urbaine qui compte 2 719 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération d'Arles et fait partie de l'aire d'attraction d'Arles. Ses habitants sont appelés les Fourquesiens ou Fourquesiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, classé en 1913, et le pont de Fourques, inscrit en 1988.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Fourques est une commune du Gard séparée d'Arles par le bras du Petit-Rhône.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes de Saint-Gilles, Bellegarde et Beaucaire sont limitrophes de la commune de Fourques, par le Gard et Arles, par les Bouches-du-Rhône. Les communes limitrophes sont Arles, Beaucaire, Bellegarde et Saint-Gilles.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Fourques est presque totalement entourée d'eau : le Rhône borde la commune à l'est, le bras du Petit-Rhône limite la commune au sud et le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc est la limite au nord.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 594 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gilles à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 15,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 684,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

La commune fait partie de la Camargue (delta du Rhône), réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 140 324,2 ha

Un autre espace protégé est présent sur la commune : la Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 84 620 ha[9].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[11] :

  • « le Petit Rhône », d'une superficie de 806 ha, un site de grande importance pour la remontée des poissons migrateurs, parfaitement complémentaire du Grand Rhône[12] ;
  • « le Rhône aval », d'une superficie de 12 579 ha[13].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[14] : l'« île de Saxy » (186 ha), couvrant 4 communes dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 2 dans le Gard[15], et le « marais de Broussan et Grandes Palunettes » (218 ha), couvrant 2 communes du département[16] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] :

  • la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (82 788 ha), couvrant 8 communes dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard[17] ;
  • le « Camargue gardoise » (42 422 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[18] ;
  • « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant 15 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fourques est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arles, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[I 2] et 53 134 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arles, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Fourques est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes. Fourques est également l'une des 5 communes de Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), eaux continentales[Note 6] (8,9 %), cultures permanentes (4,9 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), forêts (1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune de Fourques est desservie par la ligne 130 des transports Lignes intermodales d'Occitanie, qui relie Arles à Nîmes, avec 3 arrêts[23]. L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Nîmes-Garons.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Fourques est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Delta du Rhône, regroupant 8 communes du delta du Rhône et s'étendant sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[26], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Rhône. Parmi les événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues récentes du Rhône d'octobre 1993, de janvier 1994 et de décembre 2003, les crues passées de novembre 1840 et de mai 1856, les tempêtes sur le littoral de novembre 1982, décembre 199, et plus anciennes, d'octobre 1886 (Durance) et de septembre 1890 (Ardèche). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27],[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 2002 et 2003[29],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fourques.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 081 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1081 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Provençal Fourco, graphie occitane normalisée Forca : près de l'endroit où le Rhône se divise (« bifurque ») pour former l'île de Camargue[35].

Mot provençal forca/forcha, du roman forca, du latin furca : fourche[35].

Ses habitants s'appellent les Fourquésiens et Fourquésiennes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

1070 : villa que dicitur Furcas[36].

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Les Mas du Petit et du Grand Argence: Anciennes possessions de l'ordre du Temple dévolues aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui seront érigées en une commanderie dite d'Argence à partir de 1654[37].

Le lieu-dit Sainte-Anne et le Mas Grand-Cabane: Ces deux anciennes métairies constituaient la commanderie Sainte-Anne du grand prieuré de Saint-Gilles[38].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1977 Étienne Courlas   (1900-1991)
mars 1977 En cours Gilles Dumas DVG (1945)
Professeur d'EPS
Les données manquantes sont à compléter.

Gilles Dumas est réélu à toutes les élections municipales depuis 1977. C'est le record de longévité du département du Gard.

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Fourques est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 2 719 habitants[Note 8], en diminution de 5,59 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0151 0261 1051 0451 1591 1711 2611 3201 289
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2051 2411 2811 2041 2111 0651 1931 1751 133
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3041 2651 1831 2571 3691 4421 4321 5291 491
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4951 4921 6142 0472 2512 5442 7022 7422 905
2015 2020 2021 - - - - - -
2 8802 7482 719------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les écoliers de Fourques commencent leurs études au sein du village : l'école maternelle Claudine Rabanit compte 5 classes, l'école élémentaire André Malraux 7 classes[43].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin de Fourques fait partie du diocèse de Nîmes, district de Bellegarde[44].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 216 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 768 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 910 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 54 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8 % 9,4 % 8,7 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 706 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Arles, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 540 emplois en 2018, contre 617 en 2013 et 573 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 225, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 13].

Sur ces 1 225 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 205 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

293 établissements[Note 12] sont implantés à Fourques au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 293 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
40 13,7 % (7,9 %)
Construction 48 16,4 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
75 25,6 % (30 %)
Information et communication 4 1,4 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 7 2,4 % (3 %)
Activités immobilières 8 2,7 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
55 18,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
26 8,9 % (13,5 %)
Autres activités de services 30 10,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (75 sur les 293 entreprises implantées à Fourques), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • Société Provençale de Constructions Métalliques - SPCM, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (8 112 k€) ;
  • Furst-Plast, fabrication d'emballages en matières plastiques (4 471 k€) ;
  • Société Commerciale Agricole de Distribution - SCAD, fabrication de produits azotés et d'engrais (2 511 k€) ;
  • Bouisseren SARL, construction de réseaux électriques et de télécommunications (2 086 k€) ;
  • Commerciale Agricole du Nord d' Arles - Cana, commerce de gros (commerce inter-entreprises) de produits chimiques (880 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 78 64 52 47
SAU[Note 15] (ha) 2 426 3 102 2 268 2 281

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 78 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 64 en 2000 puis à 52 en 2010[48] et enfin à 47 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[49],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 426 ha en 1988 à 2 281 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 49 ha[48].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Pont suspendu dit ancien pont de Fourques, inscrit aux monuments historiques[50], franchissant le Petit-Rhône. Le pont de Fourques est toujours existant grâce à l'aide de M. Salles, garde-pont de 1973 à 1984, les câbles de suspension ont été changés grâce à cet homme, sans quoi le pont serait devenu piéton. Depuis le changement des câbles, la maison du gardien est fermée[réf. nécessaire].
  • Château ceint de hautes murailles, inscrit aux monuments historiques[51].
  • Église romane Saint-Sixte & Saint-Martin.
    Quelques découvertes archéologiques, dont un sarcophage, semblable à ceux des Alyscamps[52]. Le sarcophage se trouve actuellement place de l'église à Fourques.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Auditorium des Deux Rhônes: en plus d'une salle de concert de 300 places, l'établissement comprend deux salles d'étude, un bar et un restaurant[54].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Payen (1948-), poète, secrétaire général de la mairie de Fourques[55]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Fourques (Gard) Blason
D'argent, à une bande fuselée d'argent et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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