Portes (Gard)
Portes | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
François Selle 2020-2026 |
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Code postal | 30530 | ||||
Code commune | 30203 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Portésiens, Portésiennes[1] | ||||
Population municipale |
339 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 16′ 17″ nord, 4° 01′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 279 m Max. 735 m |
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Superficie | 14,42 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Grand-Combe | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Portes, en occitan, Pòrtas, est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Portois et les Portoise.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Portes se trouve sur la D906 entre Génolhac et Alès.
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
La métairie de Malbosc, à l'est de Cessous près de la commune de Saint-Florent-sur-Auzonnet, est aussi appelée le Mas du Diable (y compris sur la carte d'état-major) depuis le XVIIIe siècle et une mauvaise affaire d'abus de Antoine Dugas métayer de l'époque par ses créanciers[2].
Le gîte de la Magnanerie et le gîte de la Clède (Hameaux du Cessous) sont des "Gîtes de France" classés "trois épis".
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Entouré par les communes de Chambon, La Grand-Combe, La Vernarède, Laval-Pradel, Le Martinet, Peyremale, Robiac-Rochessadoule et Sainte-Cécile-d'Andorge, Portes est situé à 17 km au Nord-Ouest d'Alès la plus grande ville des environs.
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La Vernarède | Chambon | Peyremale Robiac-Rochessadoule |
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La Vernarède | N | Le Martinet | ||
O Portes E | ||||
S | ||||
Sainte-Cécile-d'Andorge | La Grand-Combe | Laval-Pradel |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
On y trouve beaucoup de charbon. Les anciennes mines ont cessé leur activité en 2001.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Situé à 518 mètres d'altitude, la rivière l'Auzonnet est le principal cours d'eau qui traverse la commune. Il prend source au hameau de Florac au sud du col de Portes, et coule vers l'est. C'est un affluent de l'Auzon, lui-même affluent de la Cèze.
On trouve aussi le ruisseau du Cessous et le ruisseau du Broussous.
Climat[modifier | modifier le code]
Description générale[modifier | modifier le code]
La commune dépend du centre météorologique de Nîmes.
Le climat correspond au climat des Cévennes qui est de type méditerranéen[3] et qui devient montagnard en fonction de l'altitude.
Les contrastes géographiques prononcés (différences d'altitude) jouent sur les tendances climatiques et le climat se caractérise par de fortes précipitations qui peuvent être accompagnées d’orages : on parle alors d'épisodes cévenols (ou effet cévenol).
Le climat est plus clément que celui des districts proches du Mont Aigoual. L'influence de la Méditerranée est beaucoup plus sensible : les hivers et les automnes y sont doux et la sécheresse estivale est parfois importante.
Données[modifier | modifier le code]
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() |
Neige![]() |
Orage![]() |
Brouillard![]() |
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Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Portes | 2669 | 762 | 3 | 23 | 11 |
Paris | 1 661 | 637 | 12 | 18 | 10 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 29 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 29 | 29 | 53 |
Brest | 1 605 | 1 211 | 7 | 12 | 75 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 3,4 | 5,1 | 7,8 | 11,2 | 14,9 | 17,7 | 17,2 | 14,7 | 10,8 | 5,9 | 3 | 9,5 |
Température moyenne (°C) | 6,3 | 7,7 | 9,9 | 12,8 | 16,6 | 20,5 | 23,7 | 23 | 20 | 15,4 | 10 | 6,9 | 14,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,9 | 14,7 | 17,8 | 21,9 | 26,2 | 29,8 | 28,9 | 25,3 | 20 | 14 | 10,7 | 19,3 |
Ensoleillement (h) | 143,5 | 147,4 | 203,1 | 227,6 | 267,8 | 310,2 | 353,8 | 315,3 | 236,6 | 186,8 | 143,9 | 133 | 2 668,9 |
Précipitations (mm) | 67,7 | 70,7 | 55,9 | 59,2 | 60,9 | 38,6 | 25,3 | 51,6 | 66,8 | 131,9 | 69,2 | 64,1 | 761,9 |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Portes est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Portes
Tranché de gueules et de sinople à la bande fuselée d'argent et d'azur, les fusées posées en barre [9]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Période moderne[modifier | modifier le code]
- 1830 : Portes cède Peyremale
- 1846 : Portes cède les quartiers de Trescol et de Portes à la ville champignon de La Grand-Combe. D'autres communes sont amputés comme Laval-Pradel, Sainte-Cécile-d'Andorge et Les Salles-du-Gardon
- 1869 : Portes cède une autre partie de son territoire pour l'érection de La Vernarède en commune. La commune du Chambon (Gard) est elle aussi réduite.
Période contemporaine[modifier | modifier le code]

- La commune de Portes est située dans le bassin de la Grand-Combe, riche en charbon. Elle regorgeait ainsi de structures appropriées à l'extraction de ce minerai. C'est ce qui causa, en quelque sorte, sa perte.
Le village primitif était situé aux pieds du Château de Portes, jusqu'à ce qu'il soit rasé en 1933. Le village ne manquait pourtant pas de charme : vieilles bâtisses médiévales, terrasses, etc. Mais les impératifs économiques ont eu raisons du village. La Cie de Portes et Sénéchas, créée en 1855 par le grand financier Jules Mirès a été une entreprise minière qui a employé jusqu'à 2500 mineurs au XIXe siècle.
- Durant la Première Guerre mondiale, les besoins en énergie étaient tels que cette compagnie fut autorisée à augmenter sa production pour fournir à la France le charbon dont elle avait besoin, faisant passer au second plan toute autre considération.
Le château de Portes servit de point de mire à la prospection minière. Au lendemain de cette guerre, des affaissements de terrains se produisirent créant de larges fissures dans le château et dans les constructions du vieux village de Portes qui s'étendait à ses pieds.
- À partir de 1933, la situation devint si grave que la Compagnie de Portes fit raser le village pour le rebâtir quelques centaines de mètres plus bas vers le nord, au bord de la route nationale 106 dans le style propre aux constructions ouvrières de l'époque.
Le château de Portes fut abandonné à son triste sort et les lézardes se multiplièrent. Elles entraînèrent l'effondrement des toitures et des étages. La ruine des vieilles murailles continua malgré les efforts des propriétaires qui essayèrent de conforter le monument par la pose de chaînages métalliques.
- Les habitants furent d'abord satisfaits de ce nouveau village : le confort moderne avait enfin fait son apparition.
Mais aujourd'hui, l'habitat a vieilli et l'exode rural a entrainé, avec lui, la fin du dynamisme d'antan. Le village essaye actuellement de se tourner vers le tourisme vert, afin d'offrir un nouveau visage aux touristes de passage.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution de la population[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2018, la commune comptait 339 habitants[Note 3], en diminution de 7,88 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Vie locale[modifier | modifier le code]
Économie et emploi[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Associations[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Portes, classé monument historique
Ce château surveillait l’ancien chemin (ou voie) dit de Regordane qu’empruntaient les pèlerins de Saint-Gilles et les Croisés vers la Terre Sainte sur dix lieues. Il constituait ainsi un important poste de garde situé sur le col de Portes.
Galerie[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Portes est le lieu de naissance du mathématicien Antoine Deparcieux (1703-1768), né à Cessoux, hameau qui appartenait à son époque au village de Peyremale.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- http://www.habitants.fr/habitants_portes_30203.html
- Le Mas du diable. Pascal Jaussaud, Peyremale, Peyremalencs, Peyremalès, n° 10, 2010. Sur peyremale.village.free.fr.
- http://www.cevennes-parcnational.fr/Le-Parc/Le-territoire/La-geographie-physique
- « Climatologie mensuelle à NIMES », sur infoclimat.fr (consulté le 2 juillet 2010)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Banque du Blason
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Pyramide des âges de Portes, Recensement 2007 sur le site de l'INSEE
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Château de Portes
- Liste des communes du Gard
- Département du Gard
- Voie Régordane ou Chemin de Saint-Gilles
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq