Mus (Gard)
Mus | |||||
La mairie de Mus | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle | ||||
Maire Mandat |
Patrick Benezech 2020-2026 |
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Code postal | 30121 | ||||
Code commune | 30185 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mussois | ||||
Population municipale |
1 429 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 550 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 27″ nord, 4° 12′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 68 m |
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Superficie | 2,6 km2 | ||||
Unité urbaine | Vergèze (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vauvert | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-mus.fr | ||||
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Mus (prononcer mu:s) est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Mus est un village situé à côté de Gallargues-le-Montueux , village détenant le record de chaleur de France (45,9 °C)
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Mus est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Vergèze, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[1] et 9 021 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Mus est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays vidourle près de la Camargue.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestée sous la forme Murs en 1060.
Provençal Mus, du roman Murs, du bas latin Murus, Muri[6].
Les habitants s'appellent les Mussois et Mussoises.
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Les premières traces d'habitation dans les environs de la commune sont celles des Romains. Des vestiges de thermes ont été retrouvés non loin du village de Mus et il semblerait qu'une petite communauté de Romains s'installe et forme une sorte de hameau appelé plus tard Patarin. Un évènemet inconnu poussent les habitants de Patarin à quitter leurs demeures pour venir se réfugier sur la colline qui domine l'endroit, certainement pour se protéger de certaines attaques. Un nouveau village est donc formé sur la colline et des murs de protection furent construits.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Au Moyen Âge, les murs de protection furent fortifiés pour protéger encore mieux la population qui grandissait et peut-être même des menaces arabes. C’est d’ailleurs de cette fortification que la ville tient son nom. Elle fut d’abord appelée Murs puis, progressivement, par déformation de la langue, son nom s’est transformé pour devenir ce qu’il est aujourd’hui : Mus.
Par la suite les murs ne furent pas entretenus et les fortifications disparurent petit à petit. Il reste cependant quelques vestiges de cette muraille et lorsqu’on se promène dans les ruelles du village ancien, on peut avoir à passer sous l’une des nombreuses portes qui existent encore.
Le village est mentionné Murs, villa in Valle-Anagia en 1060 dans le cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes et en 1094 dans le cartulaire de l'abbaye de Psalmodie[7].
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2018, la commune comptait 1 429 habitants[Note 3], en augmentation de 2,36 % par rapport à 2013 (Gard : +2,56 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Chaque année, le village organise une Fête Votive. La jeunesse mussoise, accompagnée des moins jeunes, se rassemble pour faire la fête, c'est un moment important de l'année pour chaque mussois. Avec ses abrivados, ses bandidos, ses encieros et ses courses de nuit, la fête à Mus est un évènement incontournable de la période estivale en Petite Camargue.
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Beffroi communal : clocher de l'église.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Église : Le clocher a été surélevé en 1898 afin d'abriter une sorte de campanile avec cloche à l'air libre surmontée d'un chapeau en zinc sonnant les heures.
- Temple néo classique du début du XIXe siècle.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Vues aériennes de Mus
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- « Communauté de communes de Rhôny Vistre Vidourle », sur www.cc-rhony-vistre-vidourle.fr (consulté le 12 mai 2015)
- « Mus sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le 12 mai 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Mus », sur www.insee.fr (consulté le 12 mai 2015)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Unité urbaine 2020 de Vergèze », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 388, t. 2
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 148
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.