Les Mages

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Les Mages
Les Mages
Blason de Les Mages
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Alain Giovinazzo
2020-2026
Code postal 30960
Code commune 30152
Démographie
Population
municipale
2 095 hab. (2021 en augmentation de 1,45 % par rapport à 2015)
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 45″ nord, 4° 10′ 00″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 485 m
Superficie 12,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Les Mages
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Les Mages

Les Mages est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Auzon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes.

Les Mages est une commune rurale qui compte 2 095 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Mageois ou Mageoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village des Mages se trouve entre Alès (13 km) et Saint-Ambroix (5 km), sur la RD 904, dans le bassin houiller des Cévennes, sous la forêt domaniale du Rouvergue. Il est proche du département de l'Ardèche.

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par la Cèze au Nord et par l'Auzonnet[1] au Sud. À ce titre la commune est membre du AB Cèze, le Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin Versant de la Cèze qui, dans le cadre du contrat de Rivière du Bassin de la Cèze a la responsabilité de la prévention et de la lutte contre les inondations ainsi que la préservation du milieu naturel[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 102 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salindres à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de chemin de fer, sur l'embranchement de la ligne Alès-Bessèges de la SNCF, a été transformée en habitation. On y voyait passer les trains de charbon venant du Martinet, de Saint-Florent-sur-Auzonnet et de Saint-Jean-de-Valériscle, rejoignant la ligne principale à Saint-Julien-de-Cassagnas. Cette ligne servait également à acheminer les bobines de soie grège vers Lyon pour y être tissées.

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[11].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[12],[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Mages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[I 1],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,2 %), forêts (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,9 %), zones urbanisées (14,4 %), cultures permanentes (9,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune des Mages est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[19], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20],[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1992, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2015[22],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Mages.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 978 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 933 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[17].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune des Mages est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On peut penser à meaticum, en ancien français meage au pluriel, « droits de passages »[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le village est mentionné Locus vocatus als Malhs en 1337 dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais[28].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Ce hameau de Saint-Jean-de-Valériscle est devenu une commune par l'ordonnance royale du [28], à la suite de l'augmentation de population entraînée par le développement de l'exploitation du charbon dans le bassin des Cévennes.

Après enquête, le préfet du régime de Vichy décide de suspendre le maire, suspecté pour son attitude équivoque. Protestant, franc-maçon et président de la loge locale, il avait fait ôter une croix, située contre l’église, pour la faire remplacer par un urinoir[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Pierre Salles PCF  
  1984
(décès)
Gilbert Blanc PCF Délégué mineur, Conseiller général du canton de Saint-Ambroix (1976-1983)
1984 16 mars 2018
(démission)
Jean-Claude Paris[30] PCF Retraité de la fonction publique
Conseiller général du Canton de Saint-Ambroix (2001-2015)
16 mars 2018 En cours
(au 16 avril 2018)
Alain Giovinazzo[31] PCF Agent technique

Conseil Municipal[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 2 095 habitants[Note 4], en augmentation de 1,45 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
1 0401 1211 1141 2471 2401 2031 2551 1401 155
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
1 0091 0891 1051 1351 1011 0971 1391 0761 144
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
1 1471 0281 0511 1251 1501 1451 1271 2751 497
1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 - -
1 5111 6911 7421 8272 0302 0442 095--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

En 2008, le festival du film de voyage[36] est lancé. Il est reconduit avec succès en 2009[37].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 881 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 040 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 520 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8,3 % 11,1 % 11,6 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 185 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 7],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 271 emplois en 2018, contre 278 en 2013 et 311 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 698, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,2 %[I 13].

Sur ces 698 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 143 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

152 établissements[Note 8] sont implantés aux Mages au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 152 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 7,9 % (7,9 %)
Construction 26 17,1 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
51 33,6 % (30 %)
Information et communication 2 1,3 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 1 0,7 % (3 %)
Activités immobilières 3 2 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 9,9 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
21 13,8 % (13,5 %)
Autres activités de services 21 13,8 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,6 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 152 entreprises implantées aux Les Mages), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 75 35 22 5
SAU[Note 10] (ha) 228 122 122 126

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (75 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 126 ha[40],[Carte 5],[Carte 6].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]

Activités de service[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Filatures[modifier | modifier le code]

Plusieurs filatures dont les bâtiments encore debout témoignent de l'activité séricicole (vers à soie) passée.

  • Filature Bleton[41], fermée en 1957, rue de l'Église.
  • Filature Lacroix[42], fermée en 1855, le Bois Redon, route de Saint-Julien-de-Cassagnas.
  • Filature Duclaux[43], fermée en 1889, château de Melhien.
  • Filature Mazolier[44], fermée en 1884, route du château de Melhien.
  • Filature Labeille/Villaret[45], fermée vers 1885, malgré quelques tentatives de redémarrage jusqu'en 1922, hameau de Larnac[46].
  • Filature Silhol[47], fermée en 1855, les Claux, hameau de Melhien.
  • Filature Martin puis moulin à huile Benoit puis Rodier, la Moinas, route de Saint-Ambroix[48].
  • Filature de l'Ayrolette[49], précédemment moulin à papier Gentil, établi en 1660, lieu-dit l'Ayrolette, route de Saint-Ambroix[50].
  • Filature Blachère, précédemment moulin à huile puis filature Védrines[51].

Verrerie de Barrière[modifier | modifier le code]

La verrerie de Barrière a, elle, été fondé en 1804 pour fabriquer du verre vert. Après de multiples difficultés, l'usine ferme ses portes en 1850[52].

Moulin de Meilhen[modifier | modifier le code]

Le moulin de Meilhen, actionné par une dérivation de l'Auzonnet, était un moulin à farine et à huile d'olive. Intégralement conservé, il pouvait encore tourner récemment. Mais il n'est pas ouvert à la visite, pas plus que les vestiges du moulin Brahic en amont et de celui du Coussac. Par contre, le moulin à huile Rodier, installé dans une ancienne filature à la fin du XIXe siècle, situé à peu de distance du valat de Couze, mais actionné par l'électricité, est encore en service pour la campagne 2007-2008 (la récolte des olives commence en novembre et s'achève en janvier).

Capitelles[modifier | modifier le code]

Sur une colline, La Tourette domine le village. C'est une simple capitelle[53] de pierres calcaires liées au mortier, mais elle est devenue le symbole du village et une réplique en a été construite sur le rond-point à l'entrée du village.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Espace Georges-Bauquier : en 2006 est créé l'espace Georges-Bauquier, comprenant une salle d'exposition et une salle de projection vidéo[54].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le peintre Georges Bauquier, collaborateur de Fernand Léger, créateur du musée Fernand-Léger de Biot, est issu d'une famille mageoise. Dans les années 1970, il a monté, dans les locaux de l'école du village plusieurs expositions de grande qualité. À sa demande, Nadia Léger a légué à la commune La Femme à l’Oiseau, une mosaïque de Fernand Léger qui orne le fronton de la salle polyvalente.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Les Mages Blason
D'azur au capitelle d'argent, ouvert et ajouré de sable posé sur une terrasse de sinople, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 aux Mages » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 aux Mages » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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