Montclus (Gard)
Montclus | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien | ||||
Maire Mandat |
Benoit Trichot 2020-2026 |
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Code postal | 30630 | ||||
Code commune | 30175 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montclusiens, Montclusiennes | ||||
Population municipale |
200 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 15′ 41″ nord, 4° 25′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 329 m |
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Superficie | 21,88 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pont-Saint-Esprit | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Montclus est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le village de Montclus est situé au nord-est du département du Gard et est limitrophe de celui de l'Ardèche.
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
- Bernas
- Monteil
- Lende
- Le Martel
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Barjac | Orgnac-l'Aven | ![]() | |
Saint-Privat-de-Champclos | N | Issirac | ||
O Montclus E | ||||
S | ||||
Méjannes-le-Clap | Saint-André-de-Roquepertuis |
Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]
La commune se trouve à la sortie des gorges de la Cèze, dans un paysage de garrigue et de vignobles.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Montclus est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2]. La commune est en outre hors attraction des villes[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Provençal Mount-Clus, du bas latin Mons Clusus[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
En 1957, des fouilles archéologiques effectuées à proximité du village ont permis de mettre en évidence la présence de l'homme à Montclus depuis les temps préhistoriques : découverte d'une stratification allant de 8000 à 2000 av. J.-C. et présence de tribus de pêcheurs sédentaires.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Le village médiéval existait avant le XIIIe siècle. Il reste les vestiges d'un ancien monastère bénédictin troglodytique, une vaste salle creusée dans le roc, au lieu-dit Les Beaumes qui servit plus tard de chapelle aux Templiers aux XIIe et XIIIe siècles.
En 1263 fut fondé à Montclus un prieuré du nom de Mons Serratus[6], cité en 1265 dans le Gallia Christiana[7]. Les mentions de Castrum de Monte Cluso, en 1275 dans la généalogie des Châteauneuf-Randon[7] et en 1376 Castrum Montis Clusis dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais[7], indiquent la position du village qui lui a valu son nom, en haut une colline entourée de montagnes. En 1275 fut construit un château dont il ne reste qu'un donjon carré et massif d’une grande hauteur. Plus tard a été construit le pont du Moulin enjambant la Cèze qui, dit-on, roulait des paillettes d’or.
En 1320, 337 juifs de la ville sont massacrés lors du passage de la croisade des Pastoureaux[8].
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
En 2011 le village a été le lieu de tournage du film " le bon samaritain " réalisé par Bruno Garcia. Les acteurs principaux sont : Michel Galabru, Bernadette Lafont et Laurent Gamellon.
En septembre 2015 Monclus a vécu l'ouverture de l'école associative du Tourrihou, dans les locaux de l'ancienne école communale fermée depuis 42 ans. Cette nouvelle école s'inspire de plusieurs pédagogies basées sur l'épanouissement de l'enfant (Freinet, Steiner, Collot, Montessori...).
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 200 habitants[Note 2], en augmentation de 13,64 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
École maternelle et primaire du Tourrihou privée, laïque, hors contrat, gérée par l'association GRANDIR ENSEMBLE.
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]
Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Château : Ancien château fort du XIIIe siècle
Classé MH (1977)[13].
- Mas du Grand Galès : Domaine agricole dont l'accès se fait par une grande allée bordée d'arbres fruitiers
Inscrit MH (1990)[14].
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
En juillet 2012, Montclus devient le troisième village du Gard labellisé par l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De vair, à un pal losangé d'or et de sinople[7]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Office du tourisme de Valcezard »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.tourisme-ceze-ardeche.com (consulté le 12 mai 2015)
- « Montclus sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le 12 mai 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Montclus », sur www.insee.fr (consulté le 12 mai 2015)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 364, t. 2
- Charles Beaunier et Jean-Martial Besse, Abbayes et prieurés de l'ancienne France : Tome IV : Provinces ecclésiastiques d'Alby, de Narbonne et de Toulouse, Paris, Jouve, coll. « Archives de la France monastique » (no 12), , 378 p., 26 cm (notice BnF no FRBNF37064816), p. 263
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934), p. 139-140
- David Nirnberg, Violences et minorités au moyen-âge, PUF, , 351 p. (ISBN 2-13-051542-8)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00103077, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00103328, base Mérimée, ministère français de la Culture