Berrias-et-Casteljau
Berrias-et-Casteljau | |||||
![]() La commanderie templière de Jalès. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes | ||||
Maire Mandat |
Robert Balmelle 2020-2026 |
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Code postal | 07460 | ||||
Code commune | 07031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berriassois-et-Casteljois | ||||
Population municipale |
755 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 33″ nord, 4° 12′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 100 m Max. 262 m |
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Superficie | 26,42 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Berrias-et-Casteljau est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Berriassois-et-Casteljois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Berrias-et-Casteljau est située à 40 kilomètres d’Alès et d’Aubenas.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Les Vans | Les Assions | Chandolas | ![]() |
Banne | N | Beaulieu | ||
O Berrias-et-Casteljau E | ||||
S | ||||
Saint-André-de-Cruzières |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est de type méditerranéen.

Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est arrosé par le Chassezac, principal affluent de l'Ardèche, d'une longueur de 84,6 kilomètres[2] et qui lui apporte ses eaux en rive droite.
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par la route départementale 104 (RD 104) qui perme de relier Aubenas.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Berrias-et-Casteljau est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,6 %), cultures permanentes (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (20,7 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[8].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
La commune est composée de divers villages et hameaux dispersés sur son territoire. L'agglomération la plus importante est le village de Berrias, puis plus au sud on trouve la Sarrasine et la Croisée de Jalès. Au nord de la commune, sur l'ancien finage de Casteljau, on trouve différents hameaux : Pazanan, Coudon, Chaulet, la Rouveyrolle, les Tournayres, le Pouget, Toul et les Borels où se situent l'église et la mairie.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]

La présence de l'homme sur ce site remonte aux périodes les plus reculées (Moustérien et Aurignacien). Des fouilles sont périodiquement organisées [1].
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Cette commune fut concernée par différents événements : d'une part elle fut le siège d'une importante commanderie de l'ordre du Temple dévolue aux hospitaliers au début du XIVe siècle, la commanderie de Jales qui perdura jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (le bailli Pierre André de Suffren y fit de nombreux séjours). Elle connut différents événements de la Révolte des Masques Armés en 1783 . Enfin en 1791-92 elle fut le siège des événements connus sous le nom de "Camps de Jalès".
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
En 1972, quatre tombes du haut Moyen Âge sont mises au jour près du château. ?[réf. nécessaire]
En 1975, les communes de Berrias et de Casteljau fusionnent pour devenir la commune de « Berrias-et-Casteljau ».
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2020 , la commune de Berrias-et-Casteljau comptait 755 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016 pour Berrias-et-Casteljau). Les autres chiffres sont des estimations.
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. En 1999, Sophie Rabhi-Bouquet, fille de Pierre Rabhi, a ouvert l'école La Ferme des enfants au hameau du Buis, appliquant la pédagogie Montessori[13].
Environnement[modifier | modifier le code]
Depuis 2007, un écovillage s'est construit au hameau des Buis, où vit une cinquantaine de personnes[13].
Médias[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay-Nord Ardèche.
Cultes[modifier | modifier le code]
Les églises (propriété de la commune) et la communauté catholique de Berrias-et-Casteljau sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[14].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- Deux églises du XIXe siècle.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Berrias
- Église Saint-Maurice de Casteljau

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Casteljau
- Commanderie des Templiers à Jalès

Zones naturelles protégées[modifier | modifier le code]
- Le plateau des Gras, la basse-vallée du Chassezac, le bois de Païolive, le cours aval du Granzon et les zones marneuses entre Grospierres et Beaulieu sont classés zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ;
- Le bois de Païolive est aussi classé site d'importance communautaire Natura 2000.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis Bastide de Malbos, (1743-1791), premier maire de Berrias, initiateur et organisateur des deux premiers Camps de Jalès.
- Jules de Malbos, (1782-1867), maire de Berrias de 1825 à 1850, savant géologue et spéléologue ardéchois, découvreur de la grotte de la Cocalière.
- Pierre Rabhi, (1938-2021), essayiste, philosophe, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fondateur du mouvement Colibris
- Sophie Rabhi, (1972-), éducatrice et écrivaine française, fondatrice de la ferme des enfants[15]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'argent, à la fasce losangée d'argent et d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de l'Ardèche
- Liste des anciennes communes de l'Ardèche
- Sentier de grande randonnée 4
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Berrias-et-Casteljau sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Site du hameau des Buis et de son école
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Noms des habitants de Berrias-et-Casteljau sur habitants.fr.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière le Chassezac (V5040500) »
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, « L’écovillage bâti à l’envers qui veut remettre le monde à l’endroit », sur Bastamag, (consulté le ).
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saints Pierre et Paul de Païolive.
- « Sophie Bouquet-Rabhi », sur Babelio (consulté le )