Berrias-et-Casteljau
| Berrias-et-Casteljau | |||||
La commanderie templière de Jalès. | |||||
Blason |
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| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
| Département | Ardèche | ||||
| Arrondissement | Largentière | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes | ||||
| Maire Mandat |
Robert Balmelle 2020-2026 |
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| Code postal | 07460 | ||||
| Code commune | 07031 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Berriassois-et-Casteljois | ||||
| Population municipale |
779 hab. (2022 |
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| Densité | 29 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 44° 22′ 33″ nord, 4° 12′ 04″ est | ||||
| Altitude | Min. 100 m Max. 262 m |
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| Superficie | 26,42 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
| Législatives | Troisième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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| Liens | |||||
| Site web | www.berrias-et-casteljau.fr | ||||
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Berrias-et-Casteljau [bɛʁjas e kastɛlʒo] est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Berriassois-et-Casteljois[1] ; en occitan le surnom donné aux habitants de Berrias est « los foita-chins » ou « los amassa grunas » et, pour les habitants de Casteljau, « los estroncha-melhàs »[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Berrias-et-Casteljau est située à 40 kilomètres d’Alès et d’Aubenas.

Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Les Assions, Banne, Beaulieu, Chandolas, Saint-André-de-Cruzières et Les Vans.
| Les Vans | Les Assions | Chandolas | ||
| Banne | N | Beaulieu | ||
| O Berrias-et-Casteljau E | ||||
| S | ||||
| Saint-André-de-Cruzières |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[4]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne[5] et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6]. Elle est en outre dans la zone H2d au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 3,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune des Vans à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 251,0 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,1 °C, atteinte le [Note 1].
Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[12], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est arrosé par le Chassezac, principal affluent de l'Ardèche, d'une longueur de 84,6 kilomètres[13] et qui lui apporte ses eaux en rive droite.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par la route départementale 104 (RD 104) qui permet de relier Aubenas à Ales.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Berrias-et-Casteljau est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,6 %), cultures permanentes (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (20,7 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[18].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune est composée de divers villages et hameaux dispersés sur son territoire. L'agglomération la plus importante est le village de Berrias, puis plus au sud on trouve la Sarrasine et la Croisée de Jalès. Au nord de la commune, sur l'ancien finage de Casteljau, on trouve différents hameaux : Le Pazanan, Coudon, Chaulet, la Rouveyrolle, les Tournayres, le Pouget, Toul et les Borels où se situent l'église et la mairie.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
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La présence de l'homme sur ce site remonte aux périodes les plus reculées (Moustérien et Aurignacien). Des fouilles sont périodiquement organisées [1].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Cette commune fut concernée par différents événements : d'une part elle fut le siège d'une importante commanderie de l'ordre du Temple dévolue aux hospitaliers au début du XIVe siècle, la commanderie de Jales qui perdura jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (le bailli Pierre André de Suffren y fit de nombreux séjours). Elle connut différents événements de la Révolte des Masques Armés en 1783 . Enfin en 1791-92 elle fut le siège des événements connus sous le nom de "Camps de Jalès".
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1972, quatre tombes du haut Moyen Âge sont mises au jour près du château. ?[réf. nécessaire]
En 1975, les communes de Berrias et de Casteljau fusionnent pour devenir la commune de « Berrias-et-Casteljau ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2022, la commune de Berrias-et-Casteljau comptait 779 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016 pour Berrias-et-Casteljau). Les autres chiffres sont des estimations.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. En 1999, Sophie Rabhi-Bouquet, fille de Pierre Rabhi, a ouvert l'école La Ferme des enfants au hameau du Buis, appliquant la pédagogie Montessori[23].
Environnement
[modifier | modifier le code]Depuis 2007, un écovillage s'est construit au hameau des Buis, où vit une cinquantaine de personnes[23].
Médias
[modifier | modifier le code]La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay-Nord Ardèche.
Cultes
[modifier | modifier le code]Les églises (propriété de la commune) et la communauté catholique de Berrias-et-Casteljau sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[24].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Deux églises du XIXe siècle.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Berrias
- Église Saint-Maurice de Casteljau
- Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Voyage de Berrias

Lieux et monuments
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- Château de Casteljau
- Commanderie des Templiers à Jalès

Zones naturelles protégées
[modifier | modifier le code]- Le plateau des Gras, la basse-vallée du Chassezac, le bois de Païolive, le cours aval du Granzon et les zones marneuses entre Grospierres et Beaulieu sont classés zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ;
- Le bois de Païolive est aussi classé site d'importance communautaire Natura 2000.
- La commune appartient au parc national des Cévennes[25].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Bastide de Malbos, (1743-1791), premier maire de Berrias, initiateur et organisateur des deux premiers Camps de Jalès.
- Jules de Malbos, (1782-1867), maire de Berrias de 1825 à 1850, savant géologue et spéléologue ardéchois, découvreur de la grotte de la Cocalière.
- Pierre Rabhi, (1938-2021), essayiste, philosophe, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fondateur du mouvement Colibris
- Sophie Rabhi, (1972-), éducatrice et écrivaine française, fondatrice de la ferme des enfants[26]
Héraldique
[modifier | modifier le code]| Blason | D'argent, à la fasce losangée d'argent et d'azur. |
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|---|---|---|
| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de l'Ardèche
- Liste des anciennes communes de l'Ardèche
- Sentier de grande randonnée 4
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Berrias-et-Casteljau sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Site du hameau des Buis et de son école
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Les records sont établis sur la période du au .
Cartes
[modifier | modifier le code]- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Noms des habitants de Berrias-et-Casteljau sur habitants.fr.
- ↑ (fr + et + oc) Groupe occitan des Vans, En cò nostre, Les Vans, Association La Faraça, , 472 p., p. 200 à 201
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116, (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- ↑ « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le )
- ↑ « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Berrias-et-Casteljau et Les Vans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Les Vans-Sa », sur la commune des Vans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le )
- ↑ « Station Météo-France « Les Vans-Sa », sur la commune des Vans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le )
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière le Chassezac (V5040500) »
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- ↑ Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, « L’écovillage bâti à l’envers qui veut remettre le monde à l’endroit », sur Bastamag, (consulté le ).
- ↑ Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saints Pierre et Paul de Païolive.
- ↑ « Un territoire reconnu / Parc National des Cévennes. », sur Site du Parc National des Cévennes.
- ↑ « Sophie Bouquet-Rabhi », sur Babelio (consulté le ).

