Massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie
De nombreux massacres sont commis pendant la guerre de Vendée et de la Chouannerie contre des prisonniers de guerre et des civils. L'ensemble des exactions fait plusieurs dizaines de milliers de victimes, principalement entre l'automne 1793 et le printemps 1794, au cours de la Virée de Galerne et des colonnes infernales.
Exactions commises par les Vendéens
[modifier | modifier le code]Lorsque la révolte éclate en , de nombreuses violences sont commises par certains groupes d'insurgés. Celles-ci tendent cependant à se raréfier à mesure que s'établit de la discipline dans l'Armée catholique et royale. À la suite des succès initiaux, les Vendéens font de nombreux prisonniers. Plusieurs d'entre eux sont utilisés en mars et en avril comme boucliers humains, notamment à la bataille de Jallais et à la bataille de Chemillé. Cette tactique, inefficace car les prisonniers réussissent souvent à s'échapper, est cependant abandonnée par la suite[1].
Des chefs vendéens, comme Charette, proposent alors des échanges de prisonniers, mais ces propositions sont rejetées par les républicains qui refusent toute négociation avec les rebelles[2],[3]. Les prisonniers sont alors internés, cependant leur traitement varie beaucoup selon les chefs, ainsi d'après l'officier vendéen Lucas de La Championnière, au printemps 1793, à Legé, dirigée par Charette, les exécutions sont rares tandis qu'à Port-Saint-Père, les rebelles commandés par La Cathelinière exécutent tous leurs prisonniers[4]. Dans l'armée du bocage, les généraux d'Elbée, Bonchamps, Lescure et Henri de La Rochejaquelein font preuve de clémence[5], (ainsi D'Elbée réussit à empêcher ses hommes de massacrer 400 prisonniers après la bataille de Chemillé[Laquelle ?][6], Lescure met fin à un massacre et sauve plusieurs centaines de républicains lors de la première bataille de Châtillon[7], tandis que Bonchamps, mortellement blessé à la bataille de Cholet, parvient, quelques heures avant sa mort, à empêcher ses hommes de massacrer 4 000 à 5 000 prisonniers républicains qui sont ensuite relâchés[8]). En revanche le général Marigny n'épargne presque jamais ses prisonniers[9]. Lucas de La Championnière, officier dans l'armée du Marais, rend également compte, en septembre, des différences avec la Grande Armée ou armée du bocage : « L'esprit des paysans qui composaient les détachements de la grande Armée, était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats ; les autres dans ce temps là revenaient du combat en disant leur chapelets, ils faisaient prisonniers tous ceux qu'ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s'emparaient de leurs dépouilles[10]. »
En Anjou et dans le Haut-Poitou, les habitants patriotes sont soumis à une très étroite surveillance tandis que les soldats républicains sont maintenus en prison. D'après des témoignages de captifs républicains, à Mortagne-sur-Sèvre, les 2 000 prisonniers sont bien traités par la population, les gardiens et le général Sapinaud[11],[5]. À Châtillon-sur-Sèvre cependant, où sont enfermés 3 000 prisonniers, le gardien agit de manière brutale en faisant exécuter les captifs qui cherchent à s'évader[5].
Après les victoires de , les Vendéens font un nombre de prisonniers encore plus considérable mais ne sont pas en mesure de les garder. Une proposition du général Donnissan est alors adoptée par l'état-major vendéen : les prisonniers sont relâchés contre le serment de ne plus prendre les armes, puis leurs cheveux sont tondus afin qu'ils puissent être reconnus s'ils trahissent leur serment[5]. Ainsi 3 000 prisonniers républicains sont relâchés après la bataille de Thouars[12], 3 250 après la bataille de Fontenay-le-Comte[13] et 3 000 à 11 000 après la bataille de Saumur[14]. Il y aurait eu peut-être jusqu'à 25 000 prisonniers républicains tondus[5]. La Convention nationale refuse cependant de reconnaître la validité de ce serment, les soldats tondus sont renvoyés au combat une fois leurs cheveux repoussés. Le , la Convention décrète que tout homme qui prêtera ce serment à partir de cette date sera « déclaré lâche et déserteur de la liberté, comme tel privé du droit de citoyen pendant dix ans [...] mis en état d'arrestation[15]. »
À partir de l'été 1793, le conflit devient plus brutal. En septembre l'armée de Mayence est envoyée dans l'Ouest. Celle-ci avait capitulé devant les Prussiens après le Siège de Mayence puis mise en liberté contre le serment de ne plus combattre la Première Coalition. Bien que les Vendéens n'aient pas été mentionnés dans les termes de la capitulation, l'état-major de l'armée catholique et royale les déclare traîtres à leur serment et proclame qu'il ne sera pas fait de prisonniers Mayençais[16]. Lors de la bataille du Pallet, les blessés de l'Armée de Mayence sont massacrés par les Vendéens, en représailles les Mayençais décident à leur tour de ne plus faire de prisonniers[17].
Pendant la Virée de Galerne, un certain nombre d'exécutions sommaires sont commises par les Vendéens. Des actes de clémence sont cependant encore observés. Ainsi, 400 à 800 soldats républicains pris à la bataille de Fougères[18],[15], plusieurs dizaines pris à Avranches[19] et 200 capturés lors la prise du Mans[20], sont relâchés sous serment, parfois après avoir été tondus.
En revanche, contre les colonnes infernales, les Vendéens ne font pratiquement plus de prisonniers, les quelques républicains capturés sont presque toujours exécutés[21].
Au début de la deuxième guerre de Vendée, en 1795, le général Charette capture 100 à 300 républicains, mais il les fait tous fusiller quelques semaines plus tard, en représailles des massacres de Quiberon[22].
Le nombre total des victimes des exactions royalistes n'est pas connu : les principaux massacres commis par les Vendéens étant les massacres de Machecoul (160 à 200 morts)[23], le massacre de Bouin (100 à 800 morts)[24] et le massacre de Belleville (100 à 300 morts)[22].
Exactions commises par les républicains
[modifier | modifier le code]Le , quelques jours seulement après le début de l'insurrection vendéenne, la Convention nationale décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche[25]. Ceux-ci doivent être jugés par une commission militaire ou le tribunal criminel du département et la sentence exécutée dans les 24 heures[26]. Le décret est modifié le , sur l'initiative de Danton, de manière à ne viser désormais que les chefs rebelles[27]. Néanmoins dans les mois qui suivent, plusieurs représentants en mission et commissions militaires continuent de prononcer des condamnations à mort au nom de la loi du [28]. Le 1er août, la Convention nationale planifie la répression en décrètant la loi d'anéantissement de la Vendée ; la politique de la terre brûlée devra être appliquée en Vendée, les « brigands » exterminés, les patriotes, les femmes et enfants conduits en dehors de la Vendée[29],[30],[31]. Dans un second décret, du , la Convention nationale renouvelle son ordre d'extermination des brigands[32].
Après la Virée de Galerne, la répression est mise en place par les représentants en mission, lesquels établissent des Commissions militaires révolutionnaires pour juger les prisonniers. L'armée est ensuite chargée de détruire les dernières résistances en Vendée. L'armée de l'Ouest passe sous la domination des Sans-culottes hébertistes aux premiers jours de 1794 à la suite de l'arrivée du général en chef Louis Marie Turreau[33] et aux renforts de 10 000 hommes détachés de l'Armée du Nord[34].
Turreau met en place les colonnes infernales et donne l'ordre de massacrer les populations jugées royalistes, hommes, femmes et enfants, et de faire évacuer celles jugées neutres ou républicaines[35]. Les officiers et les troupes agissent cependant de manière très diverses, certaines commettent peu d'exactions, d'autres exterminent des populations entières sans distinctions d'aucune sorte[36],[37],[38]. Le plan du général en chef est d'abord approuvé par le Comité de salut public[39],[40] avant que celui-ci ne dénonce les massacres commis contre des populations patriotes[41]. Le Comité de salut public n'intervient plus et laisse les colonnes agir de février à avril, il délègue ses pouvoirs dans l'Ouest aux représentants en mission[42], ceux-ci se montrent cependant partagés entre partisans et opposants à Turreau[43],[44]. Ces derniers, d'abord minoritaires prennent de plus en plus d'importance à cause de l'incapacité du général en chef à achever la guerre de Vendée et du soutien des républicains de Vendée. Turreau est finalement destitué par le Comité de salut public en . Par la suite les généraux Vimeux et Dumas, partisans d'une politique plus clémente, lui succède.
Les exactions commises par les républicains lors des guerres de l'Ouest pendant la Terreur font des dizaines de milliers de victimes :
- Les massacres commis par l'armée, les plus importants ont lieu lors de la Virée de Galerne principalement lors de la bataille du Mans (10 000 à 15 000 morts, tant par les combats que par les massacres[45],[46],[47]) et la bataille de Savenay (3 000 à 6 000 morts, tant par les combats que par les massacres[48]).
- La répression mise en place par les représentants en mission dans les départements de l'Ouest fait 15 000 à 20 000 morts, guillotinés, fusillés ou noyés à Nantes. Les prisonniers sont condamnés à mort par les commissions militaires révolutionnaires ou les tribunaux criminels, plusieurs représentants ordonnent cependant des exécutions sans jugements[49],[50]. 52 % des condamnations à mort prononcées lors de la Terreur ont lieu dans l’Ouest vendéen ou chouan (Poitou, Anjou, Bretagne, Maine et Basse-Normandie)[51].
- Une grande mortalité dans les prisons : dans la Loire-Inférieure et Maine-et-Loire, plus de 5 000 détenus sur les 23 000 à 28 000 que comptent ces deux départements, périssent par les maladies et les conditions d'emprisonnements mortifères[52]. Plusieurs milliers d'autres prisonniers décèdent dans les autres prisons des départements de l'ouest.
- Les colonnes infernales du général Louis Marie Turreau du au , massacrent 20 000 à 50 000 civils vendéens[53],[54],[55].
À la fin de la Terreur, la Convention thermidorienne décide cependant de passer à une politique de clémence. Le , plusieurs députés du Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres et de la Vendée présentent un exposé, dans lequel ils dénoncent les massacres des populations civiles, et ils préconisent une amnistie préalable des insurgés et de leurs chefs[56],[57]. Ces recommandations sont suivies par le Comité de salut public et le 2 décembre la Convention nationale adopte un décret promettant l'amnistie des insurgés vendéens et chouans qui auront déposé les armes d'ici un mois[56],[57],[58]. Dans les six premières semaines de l'année 1795, les derniers prisonniers vendéens sont libérés[56]. Des négociations sont ouvertes avec les généraux vendéens et aboutissent à la signature du traité de La Jaunaye le 17 février 1795[59],[60], puis du traité de Saint-Florent-le-Vieil le 2 mai 1795[61].
La Chouannerie
[modifier | modifier le code]La Chouannerie ne fut pas aussi brutale que ne le fut la guerre de Vendée de l'automne 1793 à l'été 1794. Cependant de nombreuses exactions continuent d'être commises.
Avec le début de la deuxième chouannerie, la Convention nationale décrète le , la peine de mort pour tous les Chouans pris les armes à la main, ainsi que les embaucheurs et les instigateurs des rassemblements. Pour les habitants des campagnes pris sans armes dans les rassemblements, la peine est de quelques mois de détention. Selon le décret, les prisonniers pris lors de rassemblement doivent être jugés par un tribunal militaire, ceux pris sans armes et hors des rassemblements par un tribunal criminel[62].
Après l'expédition de Quiberon en , les républicains capturent 2 662 soldats de l'armée des émigrés, et environ 5 000 Chouans et 5 000 civils. Les civils sont rapidement relâchés et les 1 632 transfuges de l'armée des émigrés, enrôlés de forces par les Royalistes, sont réincorporés dans l'armée républicaine. Lazare Hoche, général en chef de l'Armée de l'Ouest, écrit à la Convention nationale que selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main doivent être exécutés. Cependant Hoche demande et obtient de la Convention la grâce des prisonniers chouans. 2 000 d'entre eux sont relâchés contre une amende et 3 180 autres sont acquittés ou condamnés à des peines d'emprisonnement. Le sort des émigrés est plus sévère, 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 chouans sont condamnés à mort et exécutés[63],[64].
Le nombre des exactions diminuent lors de la troisième chouannerie (1799-1800). Dans ses mémoires, le général chouan Louis d'Andigné écrit que cette campagne « ne fut pas souillée d'autant d'actes de cruauté que l'avaient été les campagnes précédentes[65]. »
La guerre de 1815
[modifier | modifier le code]Lors de l'insurrection de 1815, les Vendéens font 66 prisonniers lors de la guerre, lesquels sont relâchés contre la promesse de ne plus prendre les armes[66]. Les commandants impériaux Lamarque et Travot font également preuve de modération, Travot relâche notamment une vingtaine de prisonniers après le combat de L'Aiguillon[67]. Après la Restauration, l'ouest n'est pas touché par la Terreur blanche de 1815 et la répression reste modérée, quelques condamnations à mort sont prononcées lors des procès de bonapartistes, mais aucune n'est exécutée[68].
Liste des massacres
[modifier | modifier le code]Nom | Date | Lieu | Morts | Auteurs | Description |
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Massacre de Légé | Legé (Loire-Atlantique) | 25 à 26 | Vendéens | Des administrateurs et gendarmes patriotes sont massacrés par la population insurgée[69],[70]. | |
Massacres de Machecoul | - | Machecoul (Loire-Atlantique) | 160 à 200 | Vendéens | Des patriotes sont fusillés sommairement ou massacrés à coups de piques par les paysans insurgés sur ordre du comité royaliste présidé par René Souchu. Seulement 20 captifs survivent dans les prisons[23]. |
Massacre de Savenay | Savenay (Loire-Atlantique) | 4 | Insurgés bretons | Quatre patriotes — le prêtre constitutionnel, un administrateur et deux douaniers — sont lynchés à mort par les paysans insurgés lors du combat de Savenay. Plusieurs dizaines d'autres patriotes sont retenus prisonniers[71],[72]. | |
Massacre de Saint-Étienne-du-Bois | - | Saint-Étienne-du-Bois (Vendée) | 15 | Vendéens | Environ 15 patriotes sont massacrés par les paysans insurgés[73]. |
Massacre de Montaigu | Montaigu (Vendée) | 50 à 62 | Vendéens | Des gardes nationaux de Mortagne-sur-Sèvre, Tiffauges et Montaigu sont fusillés par les insurgés[74],[75],[76]. | |
Massacre de Rochefort-en-Terre | Rochefort-en-Terre (Morbihan) | 3 | Insurgés bretons | Trois prisonniers patriotes sont massacrés par des insurgés et des dizaines d'autres faits prisonniers après le premier combat de Rochefort-en-Terre[77],[78]. | |
Massacre de La Roche-Bernard | La Roche-Bernard (Morbihan) | 2 | Insurgés bretons | Deux administrateurs républicains, Joseph Sauveur et Le Floch sont massacrés par la foule[77],[79]. | |
Exécutions de Paimbœuf | Paimbœuf (Loire-Atlantique) | 3 | Républicains | Trois insurgés sont exécutés après jugement de la commission militaire car « pris les armes à la main »[80]. | |
Massacre de Dompierre-du-Chemin | Dompierre-du-Chemin (Ille-et-Vilaine) | 3 | Insurgés bretons | Trois patriotes de Parcé, dont le maire de la commune, sont fusillés par les insurgés[81]. | |
Massacre de La Rochelle | - | La Rochelle (Charente-Maritime) | 6 | Républicains | À la suite de la bataille de Pont-Charrault, six prêtres réfractaires originaires des environs de Bressuire et de Saint-Laurent-sur-Sèvre sont massacrés par une foule de 200 à 300 personnes et leurs corps sont décapités, émasculés ou dépecés[82]. |
Bataille de Pornic | - | Pornic (Loire-Atlantique) | 20 à 300 | Républicains | Environ 200 à 500 insurgés sont tués par les républicains lors de la bataille de Pornic, dont plusieurs dizaines à 300 exécutés après la fin des combats[83]. |
Massacre de Bourgneuf-en-Retz | Bourgneuf-en-Retz (Loire-Atlantique) | 3 à 12 | Vendéens | Trois à douze patriotes sont fusillés par les insurgés de La Cathelinière. Celui-ci abat lui-même d'un coup de pistolet le maire de la commune, Pierre Mourain[83]. | |
Massacre de Rochefort-en-Terre | Rochefort-en-Terre (Morbihan) | Inconnu | Républicains | Plusieurs insurgés sont fusillés sommairement par les soldats républicains lors du deuxième combat de Rochefort-en-Terre[72]. | |
Massacre de Savenay | Savenay (Loire-Atlantique) | 12 | Insurgés bretons | Douze prisonniers républicains sont fusillés par les insurgés d'après le général Beysser[84]. | |
Exécutions de Pontivy | Pontivy (Morbihan) | 12 | Républicains | 12 des 53 insurgés capturés au combat de Pontivy sont guillotinés après jugement d'une commission militaire révolutionnaire[85]. | |
Exécutions d'Angers | Angers (Maine-et-Loire) | 22 | Républicains | 22 des 25 insurgés capturés au combat de Loiré sont guillotinés après jugement d'une commission militaire révolutionnaire[86] | |
Exécutions de Lamballe | Lamballe (Côtes d'Armor) | 7 | Républicains | Sept paysans insurgés capturés lors du combat de Lamballe, sont condamnés à mort par une commission militaire et exécutés[87]. | |
Exécutions des Sables-d'Olonne | Les Sables-d'Olonne (Vendée) | 12 | Républicains | Douze insurgés âgés de 18 à 29 ans, « pris les armes à la main », sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés[88],[89]. | |
Exécutions de Fougères | Fougères (Ille-et-Vilaine) | 10 | Républicains | Après le combat de Fougères, 10 insurgés sont guillotinés après jugement d'une commission militaire[81]. | |
Exécutions des Sables-d'Olonne | - | Les Sables-d'Olonne (Vendée) | 61 | Républicains | 61 prisonniers, essentiellement « pris les armes à la main » « agents des rebelles » « chefs de rebelles » ou « courrier des rebelles », dont deux femmes, sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés[88],[89]. |
Exécutions de Machecoul | - | Machecoul (Loire-Atlantique) | 16 à 17 | Républicains | À la suite de la première bataille de Machecoul, 16 à 17 insurgés sont fusillés ou décapités à la hache, dont René Souchu, après jugements de trois commissions militaires mises en place par le général Beysser. 6 acquittements et 8 renvois sont également prononcés[90],[91],[92]. |
Massacre de Bressuire | Fin | Bressuire (Deux-Sèvres) | 11 | Républicains | Des prisonniers vendéens sont massacrés par des volontaires marseillais[93]. |
Bataille de La Châtaigneraie | La Châtaigneraie (Vendée) | Inconnu | Vendéens | Des prisonniers sont massacrés malgré les ordres des chefs qui mettent difficilement fin aux tueries[94],[95],[96]. Les patriotes rescapés sont relâchés contre le serment de ne plus combattre les forces royalistes et reçoivent un passeport signé par les chefs des insurgés[94],[97]. Cependant une fois à l'extérieur de la ville, ils sont attaqués par des paysans et La Rochejaquelein doit intervenir pour interrompre le massacre[94]. | |
Exécutions de Fougères | Fougères (Ille-et-Vilaine) | 4 | Républicains | Quatre insurgés, dont une femme, sont guillotinés[81]. | |
Massacre d'Amailloux | Amailloux (Deux-Sèvres) | Inconnu | Républicains | massacre d'habitants par les troupes républicaines de Westermann[98]. | |
Première bataille de Châtillon | Châtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) | 75 à plusieurs centaines | Vendéens | Des prisonniers républicains de l'armée de Westermann sont massacrés par des Vendéens menés par le général Marigny, lequel aurait égorgé 75 hommes de sa main selon la marquise de La Rochejaquelein. L'intervention du général Lescure met fin aux tueries[98]. | |
Bataille du Pont-Barré | Saint-Lambert-du-Lattay, Chemillé et La Jumellière (Maine-et-Loire) | 80 | Républicains | Au cours de la bataille du Pont-Barré, des troupes républicaines parties de Saint-Lambert-du-Lattay poussent jusqu'à Chemillé et La Jumellière, massacrant sur leur chemin environ 80 civils, hommes et femmes[99]. | |
Bataille du Pallet | Le Pallet (Loire-Atlantique) | 400 | Vendéens | Selon les mémoires du général Kléber, les Vendéens s'emparent des ambulances et massacrent « chirurgiens, blessés, malades et charretiers »[100]. | |
Exécutions des Sables-d'Olonne | - | Les Sables-d'Olonne (Vendée) | 55 | Républicains | 55 prisonniers sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne[88],[89]. |
Exécutions de la place du Bouffay à Nantes | - fin | Place du Bouffay à Nantes (Loire-Atlantique) | 203 | Républicains | 200 prisonniers sont guillotinés à Nantes de à [101]. 144 de ces exécutions ont lieu en novembre et décembre[102]. La plupart des exécutions sont prononcées par le tribunal révolutionnaire de Nantes présidé par François Louis Phelippes-Tronjolly, qui prononce 203 condamnations à mort contre 115 acquittements[103]. Au moins 51 prisonniers sont guillotinés sans jugement sur ordre direct de Carrier à Phelippes-Tronjolly[104]. Le 17 décembre, on relève notamment l'exécution de 24 Vendéens, dont quatre enfants de 13 à 14 ans, qui sont guillotinés sans jugement[105]. Deux jours plus tard, 27 vendéens et chouans du Morbihan, font 7 femmes parmi lesquelles les sœurs La Métayrie, âgées de 17 à 28 ans, sont guillotinés sans jugement[105]. |
Deuxième bataille de Châtillon | Châtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) | Inconnu | Républicains | Au cours de la deuxième bataille de Châtillon des habitants sont massacrés, dont des femmes et des enfants, des soldats vendéens sont exécutés sommairement et la ville est incendiée par les troupes républicaines du général Westermann[106]. | |
Massacre de Cholet | Cholet (Maine-et-Loire) | 63 | Vendéens | Des soldats républicains capturés à la deuxième bataille de Châtillon sont fusillés. Un seul est épargné car il ne porte pas d'uniforme[107]. | |
Évacuation de Cholet | - | Entre Cholet et Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) | 60 à 600 | Vendéens | Les Vendéens évacuent sur Saint-Florent-le-Vieil 5 000 à 6 000 prisonniers républicains détenus à Cholet. Au cours du trajet certains captifs se révoltent ou tentent de s'évader, tandis que d'autres, trop blessés ou malades pour suivre, sont exécutés sommairement. Les estimations données par différents témoins vont de 60 à 600 morts[108]. |
Massacre de Bouin | - | Bouin (Vendée) | 100 à 800 | Vendéens | L'officier vendéen François Pajot fait fusiller une partie des républicains capturés lors de la prise de prise de Noirmoutier[24]. Selon les sources, le nombre des morts est estimé de 100 à 800[24] et celui des rescapés de 127 à 900[109],[110]. |
Massacre de Beaupréau | - | Beaupréau (Maine-et-Loire) | 400 à 800 | Républicains | Les forces républicaines des généraux Haxo, Beaupuy et Westermann s'emparent de la ville et massacrent tous les soldats vendéens trouvés malades ou blessés dans les hôpitaux[111],[100][112]. |
Massacre de Candé | Candé (Maine-et-Loire) | 30 | Républicains | Environ 30 blessés vendéens laissés dans les hôpitaux, sont massacrés par les républicains lorsque ces derniers reprennent la ville[113]. | |
Massacre de Château-Gontier | Château-Gontier (Mayenne) | 14 | Vendéens | 14 administrateurs républicains sont fusillés par les Vendéens sur ordre de Marigny[114]. | |
Bataille de Fougères | - | Fougères (Ille-et-Vilaine) | 20 à 60+ | Vendéens | Les Vendéens font 400 à 800 prisonniers lors de la bataille de Fougères. La plupart sont épargnés et relâchés, mais quelques-uns, dont le maire François Lesueur, sont fusillés[115]. |
Fusillades de Nantes | - | Nantes (Loire-Atlantique) | 2 600 à 3 600 | Républicains | Des milliers de détenus des prisons de Nantes, dont une majorité de Vendéens emprisonnés à l'entrepôt des cafés, sont fusillés dans les carrières de Gigant après avoir été condamnés à mort par la commission Bignon et la commission Pépin-Lenoir[116],[117],[102],[118],[119]. |
Exécutions de Rennes | - | Rennes (Ille-et-Vilaine) | 307 | Républicains | Entre le 9 novembre 1793 et la mi janvier 1794, la commission Vaugeois prononce à Rennes 56 condamnations à mort, contre 17 peines de fers, 20 peines de prison et 37 acquittements[120]. Du 21 novembre 1793 au 6 juin 1794, la commission Brutus Magnier juge quant à elle 744 personnes et condamne à mort 268 prisonniers, dont 19 femmes, majoritairement des Vendéens et des chouans, qui sont exécutés à Rennes, Fougères et Saint-Aubin-du-Cormier[121],[122]. Au total, on relève 307 exécutions à Rennes de mars 1793 à juillet 1794, dont seulement 16 Rennais[123]. |
Massacre de La Chapelle-des-Fougeretz | La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) | 9 | Républicains | Neuf villageois du hameau des Quatre-Vents, dont deux hommes, trois femmes et quatre enfants, sont brûlés vifs dans leur habitation par des soldats républicains[124]. | |
Exécutions de Dinan | Dinan (Côtes d'Armor) | 14 | Républicains | 14 vendéens, dont 3 femmes et 2 enfants, pris dans les environs de Dol-de-Bretagne, sont fusillés par une commission militaire en présence du représentant Prieur de la Marne[87]. | |
Massacre des hôpitaux de Fougères | - | Fougères (Ille-et-Vilaine) | 30 à 200 | Républicains | Les troupes républicaines des généraux Canuel et Amey reprennent sans combattre la ville de Fougères, mais torturent et massacrent les Vendéens trouvés dans les hôpitaux, dont de nombreuses femmes[125],[126]. |
Noyades de Nantes | - | Nantes (Loire-Atlantique) | 1 800 à 4 860 | Républicains | Sur ordre du représentant Carrier, des milliers de détenus des prisons de Nantes, dont une majorité de Vendéens emprisonnés à l'entrepôt des cafés, sont exécutés par noyade dans la Loire[117],[127],[128],[129]. |
Exécutions de Laval | - | Laval (Mayenne) | 12 | Républicains | Douze prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Parein-Félix[130]. |
Exécutions de Granville | - | Granville (Manche) | 43+ | Républicains | Plusieurs prisonniers vendéens sont jugés et condamnés à mort par une commission militaire. Seize sont exécutés le 19 novembre et au moins vingt-sept suivent entre cette journée et le 11 mai 1794[131]. |
Massacre d'Avranches | - | Avranches (Manche) | 800 | Républicains | Le représentant Laplanche et la municipalité d'Avranches font fusiller des centaines de prisonniers vendéens après le siège de Granville[132],[133]. |
Massacre du Gorvello | Le Gorvello, à Sulniac (Morbihan) | 10 | Républicains | Dix chouans sont fusillés[134]. | |
Exécutions de Mayenne | Mayenne (Mayenne) | 28 | Républicains | Vingt-huit rebelles pris dans l'hôpital de la ville sont jugés par le tribunal criminel sur ordre du représentant Le Tourneur et fusillés[135]. | |
Fusillades du Marillais | - | Le Marillais (Maine-et-Loire) | ~ 2 000 | Républicains | Environ 2 000 prisonniers vendéens, dont une moitié de femmes et d'enfants, sont fusillés par la garnison de Saint-Florent-le-Vieil, commandée par le général Maximin Legros[136],[137],[138]. |
Massacre de Noyal-Muzillac | Noyal-Muzillac (Morbihan) | 8 | Républicains | Des habitants sont fusillés, ou tués en essayant de fuir, par les troupes de l'armée révolutionnaire de Le Batteux[139]. | |
Massacre de Juigné-sur-Loire | Juigné-sur-Loire (Maine-et-Loire) | 124 | Républicains | 124 prisonniers vendéens sont fusillés sur ordre de la commission Parein-Félix[140],[141] | |
Exécutions de Saint-Malo | - | Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) | 88 à 200+ | Républicains | Exécutions de prisonniers après jugements de la commission O'Brien. Le nombre des morts est inconnu. Plus de 200 rebelles sont exécutés selon une lettre du représentant Laplanche en . 88 victimes sont identifiées[142],[143] |
Exécutions de Châteauneuf-sur-Sarthe | - | Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire) | 19 | Républicains | 19 prisonniers vendéens sont fusillés[144]. |
Bataille de Bouin | Bouin (Vendée) | 25+ | Républicains | Après la bataille de Bouin, les républicains massacrent les blessés et les malades vendéens laissés sur place. Seules 25 victimes, toutes originaires de Bouin, sont identifiées[145]. | |
Fusillades de Doué-la-Fontaine | - | Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) | 200 | Républicains | 200 prisonniers vendéens sont fusillés et 11 guillotinés après jugement de la commission Parein-Félix, laquelle ne prononce que 15 acquittements[146]. |
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe | Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) | 12 | Républicains | Douze prisonniers, dont sept femmes, sont condamnés à mort par la commission Thirion et exécutés pour « avoir suivi les brigands de la Vendée »[147]. | |
Exécutions de Fontenay-le-Comte | - | Fontenay-le-Comte (Vendée) | 192 | Républicains | 192 prisonniers sur 332 jugés, sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission militaire mise en place par le représentant Lequinio. Il y a au total 230 exécutions à Fontenay, du au [148],[149]. |
Exécutions de Saumur | - | Saumur (Maine-et-Loire) | 45 | Républicains | 29 prisonniers vendéens sont guillotinés et 16 fusillés[146]. |
Fusillade de Sablé-sur-Sarthe | Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) | 122 | Républicains | 122 prisonniers vendéens sont fusillés[150]. | |
Massacre de La Flèche | - | La Flèche (Sarthe) | 1 000 | Républicains | Le 10 décembre, 700 Vendéens sont « tués et massacrés » dont 100 dans la ville et 600 dans les villages des environs, selon les déclarations du général Westermann. Le lendemain, 300 malades et blessés vendéens sont achevés par les hommes de la division Kléber [151]. |
Bataille du Mans | - | Le Mans (Sarthe) | Plusieurs milliers | Républicains | 10 000 à 15 000 vendéens, hommes, femmes et enfants, sont tués dans la ville et sur la route de Laval, tant par les combats que par les massacres. 600 prisonniers sont fusillés après le combat, 400 malades et blessés sont achevés dans les hôpitaux[25],[46],[47]. |
Exécutions du Mans | Le Mans (Sarthe) | 12 | Républicains | 12 prisonniers vendéens sont exécutés après jugement de la commission Bignon[47]. | |
Massacre de Nort-sur-Erdre | Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) | 300 à 400 | Républicains | 300 à 400 traînards vendéens sont massacrés par l'avant-garde de Westermann[152]. | |
Exécutions de Fougères | Près de Fougères (Ille-et-Vilaine) | 6 | Républicains | 12 chouans sont capturés par les troupes du général Beaufort et 6 d'entre eux pris les armes à la main sont aussitôt fusillés[135]. | |
Exécutions de Laval | - | Laval (Mayenne) | 28 | Républicains | 28 prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Proust, d'Angers[153]. |
Fusillade de Saumur | - | Saumur (Maine-et-Loire) | 154 | Républicains | 154 prisonniers vendéens sont fusillés au bois d'Asnières après jugement devant la commission Parein-Félix[146]. |
Exécutions de Mayenne | - | Mayenne (Mayenne) | 39 | Républicains | 39 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés et 4 sont acquittés, après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[154] |
Massacres de Savenay | - | Savenay et Prinquiau (Loire-Atlantique) | 2 000+ | Républicains | Après la bataille de Savenay, 661 Vendéens faits prisonniers sont fusillés après un jugement de la commission Bignon. Des milliers d'autres sont envoyés à Nantes, à la prison de l'Entrepôt des cafés, et des centaines d'autres sont exécutés sans jugement par les troupes lancées à la poursuite des fuyards[155]. |
Fusillade de Saumur | Saumur (Maine-et-Loire) | 233 | Républicains | 233 prisonniers vendéens sont fusillés aux buttes de Bournan après jugement devant la commission Parein-Félix[146]. | |
Exécutions d'Ernée | Ernée (Mayenne) | 4 | Républicains | Quatre prisonniers sont fusillés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[153]. | |
Fusillades des Ponts-de-Cé | - | Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) | 1 500 à 1 600 | Républicains | Environ 1 500 prisonniers vendéens sont exécutés sans jugement sur ordre des représentants Hentz et Francastel, au cours d'une douzaine de fusillades[156],[157]. |
Fusillades de Sainte-Gemmes-sur-Loire | - | Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) | 1 500 à 1 800 | Républicains | Quatre fusillades ont lieu dans un lieu-dit appelé « la Grande Prée »[156]. |
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe | - | Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) | 31 | Républicains | 31 prisonniers vendéens et chouans sont exécutés après jugement de la seconde commission de la Sarthe[158] |
Fusillades de Noirmoutier | - | Île de Noirmoutier (Vendée) | 1 200 à 1 500 | Républicains | Après leur capitulation à la bataille de Noirmoutier, les prisonniers vendéens, dont le général Maurice d'Elbée, sont fusillés sur ordre d'une commission militaire mise en place par les représentants en mission Prieur de la Marne, Turreau et Bourbotte, malgré la promesse de vie sauve faite par le général Haxo[159],[160]. |
Exécutions de Laval | - | Laval (Mayenne) | 223 | Républicains | 223 prisonniers sont condamnés à mort, 3 aux fers, 91 à la détention, et 204 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[161]. |
Exécutions du Mans | - | Le Mans (Sarthe) | 135 | Républicains | 135 prisonniers vendéens et chouans du Maine sur 148 sont condamnés à mort par le tribunal criminel de la Sarthe et exécutés. Seuls des prisonniers âgés de 15 ans sont épargnés[162] |
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe | - | Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) | 10 | Républicains | 10 prisonniers vendéens sont condamnés à mort par la commission Proust d'Angers et exécutés[162]. |
Fusillades d'Avrillé | - | Avrillé (Maine-et-Loire) | 863 à 2 480 | Républicains | Des milliers de prisonniers, majoritairement vendéens, hommes et femmes, sont fusillés, pour certains après condamnations des commissions militaires Parein-Félix et Proust, et d'autres sans jugement. 863 victimes sont identifiées[163],[164]. |
Massacre de Legé | Legé (Loire-Atlantique) | 64 | Républicains | 64 prisonniers vendéens sont fusillés après jugement d'une commission militaire[70]. | |
Massacre de La Gaubretière | La Gaubretière (Vendée) | 10 | Républicains | Environ 10 hommes sont surpris à la ferme de la Petite Renaudière où se déroule une messe tenue par un prêtre réfractaire, ils sont fusillés à cause de leur refus de crier « Vive la République ! »[165]. | |
Massacre de La Claie | Bouin (Vendée) | 30+ | Républicains | Plus d'une trentaine d'hommes sont fusillés près du port de La Claie[166]. | |
Massacres de Cernusson, Montilliers et Les Cerqueux-sous-Passavant | Cernusson, Montilliers et Les Cerqueux-sous-Passavant (Maine-et-Loire) | 70+ | Républicains | La colonne infernale du général Louis Bonnaire massacre 40 habitants à Cernusson, dont le maire, environ 30 femmes et enfants à Montilliers, ainsi qu'un nombre inconnu d'habitants des Cerqueux-sous-Passavant[167] | |
Massacres de Frossay | Frossay (Loire-Atlantique) | ~ 20 | Républicains | Environ 20 Vendéens sont massacrés[168]. | |
Massacres de Saint-Aubin-du-Plain | Saint-Aubin-du-Plain (Deux-Sèvres) | 79 | Républicains | 79 habitants massacrés par la colonne infernale du général Louis Grignon[169] | |
Massacres d'Étusson | Étusson (Deux-Sèvres) | Inconnu | Républicains | Massacre d'habitants par la colonne infernale du général Grignon[169]. | |
Massacres de Maulévrier et Yzernay | Maulévrier et Yzernay (Maine-et-Loire) | 14 | Républicains | 14 femmes et filles sont fusillées par la colonne du général Caffin[170]. | |
Massacre de Gonnord | Gonnord (Maine-et-Loire) | 200 | Républicains | Environ 200 habitants sont massacrés par la colonne du général Crouzat, 2 femmes et 30 enfants auraient été enterrés vivants[171],[172] | |
Massacre de La Jumellière | La Jumellière (Maine-et-Loire) | 37+ | Républicains | Des habitants dont 37 femmes et enfants, ainsi que les conseillers municipaux et le prêtre constitutionnel sont massacrés à la baïonnette dans un pré par la colonne infernale du général Cordellier[173],[174]. | |
Massacre de Melay | Melay (Maine-et-Loire) | 52 | Républicains | 29 femmes et 23 enfants sont fusillés par la colonne infernale du général Cordellier[175]. | |
Massacre de Chanzeaux | Chanzeaux (Maine-et-Loire) | 14 | Républicains | 14 femmes et un vieillard sont fusillés en chantant le Salve Regina, auquel les soldats répondent par La Marseillaise[176]. | |
Massacre de Saint-Pierre-des-Échaubrognes | Saint-Pierre-des-Échaubrognes (Deux-Sèvres) | 14 | Républicains | 14 femmes sont fusillées par la colonne du général Caffin[177]. | |
Exécutions de Vitré | - | Vitré (Ille-et-Vilaine) | 28 | Républicains | La commission Vaugeois prononce 28 condamnations à mort, 16 aux fers, 11 à la détention contre 354 acquittements[120]. |
Massacre de Châteaumur | Châteaumur (Vendée) | 10 | Républicains | 10 personnes sont tuées par la colonne du général Grignon[178]. | |
Massacre de Saint-André-sur-Sèvre | Saint-André-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) | Inconnu | Républicains | Massacre des habitants par la colonne de Lachenay[169]. | |
Massacre de Saint-Mesmin | Saint-Mesmin (Vendée) | 6 | Républicains | Bien que le bourg soit patriote, des viols sont commis et 6 habitants sont tués par les hommes de la colonne de Lachenay, mais la plupart réussissent à s'enfuir[179]. | |
Massacre de Cerizay | Cerizay (Deux-Sèvres) | ~ 300 (?) | Républicains | Le bourg de Cerizay, patriote, est épargné, mais les habitants des fermes et des villages de la commune sont massacrés, y compris les femmes et les enfants. Le général Grignon annonce un bilan de 300 morts, mais ce nombre est probablement exagéré[178],[180],[181],[182] | |
Massacre de La Caillère | La Caillère (Vendée) | 15 | Républicains | 15 prisonniers vendéens sont fusillés par les républicains des 1re et 2e colonnes infernales[169]. | |
Massacre de Saint-Sulpice-en-Pareds | Saint-Sulpice-en-Pareds (Vendée) | 18 | Républicains | 18 prisonniers vendéens sont fusillés par les républicains des 1re et 2e colonnes infernales[169]. | |
Massacre de La Flocellière | La Flocellière (Vendée) | Inconnu | Républicains | Les habitants sont massacrés par la colonne du général Grignon[178]. | |
Massacre du Boupère | Le Boupère (Vendée) | 19 | Républicains | Le général Grignon fait fusiller 19 prisonniers[178]. | |
Massacre de La Poitevinière | La Poitevinière (Vendée) | Inconnu | Républicains | Des femmes et des enfants sont découverts, cachés derrière des taillis et massacrés par les républicains de la colonne du général Jean-Baptiste Moulin, un petit enfant est promené au bout d'une pique par un soldat[183]. | |
Massacre de La Meilleraie-Tillay | La Meilleraie-Tillay (Vendée) | 24 à 25 | Républicains | Des républicains menés par Grammont fusillent 24 ou 25 personnes[184],[185]. | |
Massacre de Pouzauges | Pouzauges (Vendée) | 30 | Républicains | 30 prisonnières vendéennes sont violées par les officiers de la colonne Grignon, puis fusillées près du donjon du château[178]. | |
Massacre des Herbiers | Les Herbiers (Vendée) | Inconnu | Républicains | Les troupes du général Amey massacrent des habitants sur la route de La Rochelle, tuant indistinctement femmes et enfants, rebelles et patriotes[186]. Au château de Boistissandeau, une femme de 84 ans et ses deux filles sont sabrées par des hussards[178]. | |
Massacre du Parc-Soubise | Mouchamps (Vendée) | 200 | Républicains | Environ 200 habitants sont fusillés au château du parc Soubise par la colonne de Lachenay et leurs corps sont ensuite brûlés[187],[188],[189]. | |
Massacre de Saint-Laurent-sur-Sèvre | Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) | 20 | Républicains | Environ 20 prisonniers vendéens fusillés par la colonne du généralCaffin. | |
Massacre de La Gaubretière | La Gaubretière (Vendée) | 85 | Républicains | L'église est prise d'assaut par la colonne Boucret : 32 défenseurs sont tués et 53 sont pris et fusillés, dont une vingtaine de femmes[190]. | |
Massacre de Gesté | Gesté (Maine-et-Loire) | 138 | Républicains | 138 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[191]. | |
Massacre de Montfaucon | Montfaucon (Maine-et-Loire) | 41 | Républicains | 41 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[192]. | |
Massacre de Venansault | Venansault (Vendée) | ~ 100 | Républicains | Environ 100 femmes et enfants sont tués et coupés en morceaux par des hommes de la colonne Duquesnoy[193]. | |
Massacre de Tiffauges | Tiffauges (Vendée) | ~ 600 | Républicains | Le général Cordellier écrit : « Indépendamment que tout brûle encore, j'ai fait passer derrière la haie 600 particuliers des deux sexes »[194]. | |
Massacre des Landes-Genusson | Les Landes-Genusson (Vendée) | 98 | Républicains | 98 personnes sont massacrées par la colonne du général Cordellier. | |
Massacre de Clisson | Clisson (Loire-Atlantique) | 18 | Républicains | Des Vendéens sont jetés morts ou vivants dans le puits du château de Clisson. Dix-huit squelettes sont exhumés en 1961[195]. | |
Massacre de La Limouzinière | La Limouzinière (Loire-Atlantique) | ~ 100 | Républicains | Une centaine de femmes et d'enfants sont égorgés dans le bourg et d'autres dans les environs, par la colonne Duquesnoy. Quelques habitants parviennent à se sauver à la suite de l'attaque des troupes de Charette lors de la bataille de Saint-Colombin. Dans ses mémoires, l'officier vendéen Lucas de La Championnière écrit : « Nous trouvions à chaque pas les corps des femmes et des enfants qui venaient d'être massacrés, et dans le bourg de la Limouzinière on en compta cent d'égorgées : la nécessité de marcher sur nous en sauva quelques-unes »[196]. | |
Massacre du Fief-Sauvin | Le Fief-Sauvin (Maine-et-Loire) | 128 | Républicains | 128 habitants sont massacrés par les colonnes infernales[197]. | |
Massacre d'Apremont | Apremont (Vendée) | 103 | Républicains | 75 hommes et 27 femmes sont fusillés par le 1er bataillon de volontaires de Paris[198]. | |
Massacre de Vieillevigne | Vieillevigne (Loire-Atlantique) | 15 | Républicains | 15 personnes exécutées par la colonne du général Cordellier[178]. | |
Massacre des Brouzils | Les Brouzils (Vendée) | ~ 100 | Républicains | Environ 100 personnes massacrées par la colonne du général Cordellier[199]. | |
Massacre de Chavagnes-en-Paillers | Chavagnes-en-Paillers (Vendée) | 201+ | Républicains | Au moins 201 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[200]. | |
Bataille de Bressuire | Bressuire (Deux-Sèvres) | Inconnu | Vendéens | D'après l'administrateur Jarry, les Vendéens exécutent des malades et des blessés trouvés dans les hôpitaux lors de la bataille de Bressuire [201]. | |
Massacre de Vieillevigne et Montbert | Vieillevigne et Montbert (Loire-Atlantique) | 35 | Républicains | 35 personnes sont exécutées par la colonne du général Cordellier[199]. | |
Massacre de Saint-Sulpice-le-Verdon | Saint-Sulpice-le-Verdon (Vendée) | 50 | Républicains | 50 habitants sont massacrés par la colonne Cordellier[202]. | |
Massacre de La Gaubretière | La Gaubretière (Vendée) | 107 à 128 | Républicains | 107 à 128 habitants, dont 67 femmes et 10 enfants, sont massacrés par la colonne du général Huché[203],[204]. | |
Massacre de La Verrie | La Verrie (Vendée) | Inconnu | Républicains | Huché écrit avoir fait « passer au fil de la baïonnette tout ce que j'y ai trouvé, à la réserve des enfants »[204]. | |
Noyade de la baie de Bourgneuf | Baie de Bourgneuf (Loire-Atlantique) | 41 | Républicains | Une noyade est ordonnée par l'adjudant-général Lefebvre et le commandant Foucault. 41 personnes, dont 2 hommes, parmi lesquels un vieillard aveugle de 78 ans, 12 femmes, 12 filles, 10 enfants âgés 6 à 10 ans et 5 nourrissons sont embarqués à Paimbœuf sur un navire, conduits au large et précipités dans les flots[205],[206]. | |
Massacre de Vezins | Vezins (Maine-et-Loire) | ~ 300 | Républicains | Le général Huché écrit : « Nous passâmes par Vezins où nous tuâmes tout ce que nous y trouvâmes. J'ai incendié les villages et tué à peu près 300 de ces scélérats par-ci par-là »[207]. | |
Massacre des Lucs-sur-Boulogne | - | Les Lucs-sur-Boulogne (Vendée) | 500 à 590 | Républicains | 500 à 590 habitants sont massacrés par la colonne infernale du général Cordellier. 564 victimes sont recensées par l'abbé Charles Vincent Barbedette, dont 109 enfants de moins de 7 ans[208],[209]. |
Massacre de Saint-Étienne-du-Bois | Saint-Étienne-du-Bois (Vendée) | 66 | Républicains | 66 personnes sont massacrées par la colonne du général Cordellier[73]. | |
Bataille de La Roche-sur-Yon | La Roche-sur-Yon (Vendée) | Inconnu | Républicains | Les blessés de l'armée de Charette, transportés sur des charrettes, sont sabrés par des hussards[210]. | |
Exécutions de Lassay-les-Châteaux | - | Lassay-les-Châteaux (Mayenne) | 6 | Républicains | 6 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 22 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[153]. |
Massacre de La Remaudière | La Remaudière (Loire-Atlantique) | 5 | Républicains | 5 personnes sont tuées dans les landes de Sainte-Catherine par la colonne Cordellier[211]. | |
Massacre de Beauchêne | La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique) | 26 | Républicains | 26 personnes, dont 11 femmes, 9 enfants de moins de 11 ans, et trois nouveau-nés sont tués par la colonne Cordellier dans le village de Beauchêne[212]. | |
Massacre du Puiset-Doré | Le Puiset-Doré (Maine-et-Loire) | 56 | Républicains | 56 personnes sont tuées dans la forêt de Leppo par la colonne du général Cordellier[213],[197]. | |
Exécutions d'Ernée | - | Ernée (Mayenne) | 34 | Républicains | 34 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés, 4 sont condamnés à la détention et 39 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[214]. |
Massacre de La Chaussaire | La Chaussaire (Maine-et-Loire) | 42 | Républicains | 42 femmes et enfants sont massacrées par la colonne Cordellier. | |
Massacre de Montrevault | Montrevault (Maine-et-Loire) | 72 | Républicains | 72 personnes sont massacrées par la colonne Cordellier[215]. | |
Massacres de Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Plaudren et Bignan | - | Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Plaudren et Bignan (Morbihan) | 20 | Républicains | 20 chouans et paysans sont exécutés sommairement après le combat de Mangolérian[216]. |
Massacre de Saint-Laurent-des-Autels | - | Saint-Laurent-des-Autels (Maine-et-Loire) | 230 | Républicains | 230 personnes, dont 93 hommes, 66 femmes et 71 enfants, sont massacrés par la colonne du général Cordellier[217],[218]. |
Massacre de Champtoceaux | - | Champtoceaux (Maine-et-Loire) | 82 | Républicains | 82 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[219],[220]. |
Massacre de Liré | - | Liré (Maine-et-Loire) | 102 | Républicains | 102 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier. |
Massacre de Drain | - | Drain (Maine-et-Loire) | 106 à 108 | Républicains | 106 à 108 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[221]. |
Massacre de La Chapelle-Basse-Mer | - | La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique) | 118+ | Républicains | Au moins 118 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[215]. |
Massacre de Saint-Julien-de-Concelles | - | Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique) | Inconnu | Républicains | Les habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[222]. |
Massacre de La Remaudière | - | La Remaudière (Loire-Atlantique) | 96 | Républicains | 96 habitants sont massacrés par la du général Cordellier, dont 8 bébés, 20 enfants entre 2 et 11 ans, 10 adolescents de 12 à 18 ans, 22 femmes et 17 hommes adultes, 19 personnes âgées de plus de 60 ans[211]. |
Massacre de La Boissière-du-Doré | - | La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique) | 48 | Républicains | 48 personnes sont massacrées par la même colonne, dont 5 hommes et 8 femmes de plus de 60 ans, 5 bébés de moins de 2 ans, 6 fillettes et 4 garçons de moins de 11 ans, 4 adolescents, 7 femmes et 9 hommes adultes[223]. |
Exécutions de Vannes | Vannes (Morbihan) | 9 | Républicains | 9 chouans sont fusillés sur la Garenne[224]. | |
Exécutions de Mayenne | - | Mayenne (Mayenne) | 14 | Républicains | 14 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la réclusion, 2 à la détention et 7 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[214]. |
Exécutions de Paimbœuf | - | Paimbœuf (Loire-Atlantique) | 103 | Républicains | 103 prisonniers sur 162 sont condamnés à mort par la commission militaire révolutionnaire Lenoir et exécutés[225],[226]. |
Massacre de la forêt de Vezins | Vezins (Maine-et-Loire) | Inconnu | Républicains | La colonne de Cordellier, désormais commandée par Crouzat, fouille la forêt et trouve des blessés et « quelques femmes de brigands, cachées çà et là, qui ont été exterminées »[227]. | |
Massacre de Château-Guibert | - | Château-Guibert (Vendée) | 80 | Républicains | 80 hommes, femmes et enfants sont massacrés par une troupe de la colonne du général Huché menée par le capitaine Goy-Martinière[228],[229]. |
Massacre de Tiffauges | Tiffauges (Vendée) | Inconnu | Républicains | Des habitants sont fusillés dans le Pré-Guérin, près du château de Tiffauges par la colonne du général Crouzat[230]. | |
Massacre du château d'Aux | - | La Montagne (Loire-Atlantique) | 209 | Républicains | 209 hommes de Bouguenais, âgés de 15 à 78 ans, sont condamnés à mort par la commission Bignon et fusillés à La Montagne près du château d'Aux[231],[232]. |
Massacre de Maisdon-sur-Sèvre | Maisdon-sur-Sèvre (Loire-Atlantique) | 300 à 400 (?) | Républicains | Le général Cambray écrase un rassemblement. Le massacre fait peut-être 300 à 400 morts, dont des femmes et des enfants[233]. | |
Massacre de Torfou | Torfou (Maine-et-Loire) | 141 | Républicains | Des habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier. 141 au total sont tués par les colonnes infernales[234]. | |
Massacre de Clisson | Clisson (Loire-Atlantique) | ~ 30 | Républicains | Environ 30 personnes cachées dans les ruines du château sont massacrées la colonne du général Cordellier[235]. | |
Massacre des bois de la Frappinière | Cossé-d'Anjou (Maine-et-Loire) | 15 | Républicains | 15 femmes et enfants sont tués par les républicains dans les bois de la Frappinière[236]. | |
Massacre de Montilliers | Montilliers (Maine-et-Loire) | 20 | Républicains | 22 femmes et enfants sont capturés dans le bois des Marchais par un détachement du camp dit « du Moulin ». Vingt d'entre eux sont fusillés au Moulin de la Reine et seuls deux enfants sont épargnés[236]. | |
Massacre de Chanzeaux | Chanzeaux (Maine-et-Loire) | 170 | Républicains | 170 habitants, aux trois quarts des femmes et des enfants, sont massacrés par la colonne républicaine de l'adjudant-général Dusirat[237]. | |
Massacre de Saint-Lambert-du-Lattay et Gonnord | Saint-Lambert-du-Lattay et Gonnord (Maine-et-Loire) | Inconnu | Républicains | Le général Grignon écrit avoir « fait tuer quantité d'hommes et de femmes »[238]. | |
Exécutions de Laval | - | Laval (Mayenne) | 101 | Républicains | 101 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 44 sont condamnés à la détention et 273 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[239]. |
Exécutions de Fougères | - | Fougères (Ille-et-Vilaine) | 44 | Républicains | 44 prisonniers sont exécutés à Fougères après avoir été condamnés par la commission Brutus Magnier[240]. |
Bataille de Moutiers-les-Mauxfaits | Moutiers-les-Mauxfaits (Vendée) | 92 | Vendéens | 92 patriotes sont massacrés par les troupes de Charette lors de la bataille de Moutiers-les-Mauxfaits[241],[242]. | |
Massacre de Champtoceaux | Champtoceaux (Maine-et-Loire) | 37 | Républicains | 37 habitants sont tués par les républicains, dont 28 sont enfumés dans la grotte de Vau-Brunet, seuls une femme et un enfant en ressortent vivants[219],[243]. | |
Exécutions de Saint-Méen-le-Grand | Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) | 9 à 27 | Républicains | Selon Toussaint du Breil de Pontbriand, 27 paysans sont fusillés sans jugement le 19 mai, sur ordre du général républicain Vachot[244]. Le général Vachot déclare quant à lui avoir fait fusiller neuf chouans[245]. | |
Exécutions de Noirmoutier | - | Île de Noirmoutier (Vendée) | 25 | Républicains | 25 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission Félix d'Angers. 18 accusés sont condamnés à la déportation et 600 acquittés[246]. |
Exécutions de Craon | - | Craon (Mayenne) | 19 | Républicains | 19 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la détention et 30 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[247]. |
Massacre de Rouans | Rouans (Loire-Atlantique) | 60 | Républicains | 60 réfugiés sont tués dans la forêt de Princé par la troupe de l'adjudant-général Lefebvre[248]. | |
Massacre de Legé et des Lucs-sur-Boulogne | - | Environ de Legé et des Lucs-sur-Boulogne (Vendée) | 500 | Républicains | Depuis Montaigu, le général Huché se lance à la poursuite de l'armée de Charette, mais ses troupes commettent surtout des massacres et des incendies jusqu'à Palluau[249],[250]. Selon le témoignage de Pierre Blanconnier, guide de la colonne, plus de 500 personnes sont tuées « dans les champs et leurs maisons »[249]. À Legé, le village de La Bésilière, ancien quartier-général de Charette, est incendié et 50 à 60 hommes et femmes qui y sont trouvés sont tués[251]. |
Massacre de Champtoceaux | - | Champtoceaux (Maine-et-Loire) | 13 | Républicains | 13 personnes sont assassinées par les républicains[219],[243]. |
Exécutions de Château-Gontier | - | Château-Gontier (Mayenne) | 10 | Républicains | 10 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 8 sont condamnés à déportation et 17 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[247]. |
Massacre de Saint-Laurent-des-Mortiers | Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) | 8 | Chouans | 8 patriotes sont fusillés par les chouans de Coquereau. Seuls quelques vieillards sont sauvés lorsque des femmes s'interposent[252]. | |
Exécutions de Laval | - | Laval (Mayenne) | 15 | Républicains | 15 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 45 sont condamnés à la détention, 1 à la déportation à vie et 152 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[253]. |
Massacre de Melrand | Melrand (Morbihan) | Inconnu | Républicains | Plusieurs habitants, dont des femmes, des enfants et des vieillards sont massacrés par des soldats républicains après un combat contre les chouans[254]. | |
Massacre de Landévant | Landévant (Morbihan) | 6 | Républicains | Six chouans, dont le chef Louis Calan sont fusillés après un combat, sur ordre du représentant Louis-Urbain Brüe[255]. | |
Massacre du convoi de Varades-Ancenis | Entre Varades et Ancenis (Maine-et-Loire) | 28 | Chouans | 28 volontaires républicains escortant un convoi sont capturés par les chouans et fusillés après avoir été contraint de creuser leur propres tombes[256]. | |
Massacre de Grand-Champ | Grand-Champ (Morbihan) | 4 | Républicains | D'après les mémoires de Julien Guillemot, deux femmes et deux enfants sont assassinés par des soldats républicains après le combat de Grand-Champ[257]. | |
Combat de Brée | Brée (Mayenne) | ~ 20 | Chouans | Une vingtaine de soldats républicains et quelques patriotes de la commune se rendent aux chouans mais ils sont fusillés malgré la promesse d'avoir la vie sauve[258]. | |
Massacre de Saint-Denis-d'Anjou | Saint-Denis-d'Anjou (Maine-et-Loire) | 25 | Républicains | 25 chouans et habitants du bourg de Saint-Denis-d'Anjou sont surpris lors d'une messe et tués par des républicains de Sablé-sur-Sarthe et de Morannes[258]. | |
Massacre du manoir de Kersal | Plougoumelen (Morbihan) | 18 | Chouans | 18 soldats républicains sont tués au combat à Pontsal ou fusillés au manoir de Kersal par les chouans de Mercier la Vendée[259]. | |
Massacre de Saint-Brice-en-Coglès | Saint-Brice-en-Coglès (Ille-et-Vilaine) | 6 | Républicains | Des volontaires et des gardes nationaux de Saint-Marc-le-Blanc fusillent six personnes, âgées de 14 à 53 ans, dans le bois de la Motte, près de l'étang de Dieulegard[260]. | |
Bataille de Segré | Segré (Maine-et-Loire) | 38 | Chouans | 38 soldats républicains sont fusillés après la prise du bourg de Segré par les chouans[261]. | |
Massacre de Juvigné | Juvigné (Mayenne) | 4 | Inconnu | 4 laboureurs sont massacrés[262]. | |
Bataille du Rocher de La Piochais | Landéan (Ille-et-Vilaine) | ~ 15 | Chouans | 13 soldats et gardes territoriaux républicains sont exécutés sommairement par les chouans d'Aimé Picquet du Boisguy, mais quelques-uns survivent à leurs blessures. Deux femmes sont également assassinées et leurs deux assassins condamnés à mort par jugés par un conseil de guerre chouan, puis exécutés à Saint-Brice-en-Coglès le [263],[264]. | |
Massacre du château de Bocenit | Saint-Gilles-du-Mené (Côtes-d'Armor) | 17 | Républicains | 18 personnes — des chouans blessés aux combats de Josselin et de Coëtlogon, des domestiques et trois ouvriers — sont surpris par des républicains Cents-Sols au château de Bocenit et fusillés sur place. Un seul survit à ses blessures[265],[266]. | |
Fusillades de Quiberon, Vannes et Auray | - | Quiberon, Vannes et Auray (Morbihan) | 748 | Républicains | Après la défaite des royalistes lors de l'expédition de Quiberon, les républicains fusillent 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 chouans à Quiberon, Vannes et Auray[267]. |
Massacre de Belleville | Belleville-sur-Vie (Vendée) | 100 à 300 | Vendéens | Environ 100 à 300 prisonniers républicains sont fusillés sur ordre de Charette, en représailles des massacres de Quiberon[22]. | |
Combat de Tremblay | Tremblay (Ille-et-Vilaine) | 6 | Chouans | Les chouans de du Boisguy font plusieurs dizaines de prisonniers lors du combat de Tremblay : la plupart sont relâchés mais six d'entre eux, reconnus pour avoir assassinés deux chouans, sont fusillés[268]. | |
Combat de Bois-Rouland | Entre Saint-Senier-de-Beuvron et Saint-James (Manche) | 4 à 5 | Chouans | D'après les mémoires de Pontbriand, les chouans de du Boisguy font 55 prisonniers lors du combat de Bois-Rouland : 35 d'entre eux rejoignent les rangs des chouans, 16 sont relâchés et quatre ou cinq sont fusillés pour avoir « tenu des propos outrageants »[268]. | |
Massacre de Guiscriff | 1795 | Guiscriff (Morbihan) | ~ 30 | Chouans et habitants de Guiscriff | D'après un témoignage recueilli en 1841 à Coray par Théodore Hersart de La Villemarqué et laissé par un nommé Jourdan, ancien tambour des armées républicaines, 30 chauffeurs faux chouans sont massacrés par les chouans du chef Bonaventure et la population Guiscriff à la foire Saint-Antoine[269]. |
Massacre de Moustoir-Ac | 1795 | Moustoir-Ac (Morbihan) | ~ 40 | Chouans | D'après une tradition rapportée par Joson Gillet, de Moustoir-Ac, les chouans de Saint-Jean-Brévelay capturent 40 faux chouans dans la maison vicariale de Kerdroguen, puis ils les conduisent dans un pré, appelé par la suite Prat er lèron (Prairie des voleurs), aux abords de la forêt de Lavaux, près du bourg de Moustoir-Ac, où ils leur font creuser leur fosse, les déhabillent et les fusillent[270]. |
Massacre de Plumaugat | ou | Plumaugat (Côtes-d'Armor) | 10 | Républicains | D'après les mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand, 10 habitants, dont une femme, sont massacrés par des soldats républicains. En représailles, le chef chouan Lantivy du Rest fait fusiller le lendemain une vingtaine prisonniers républicains d'un bataillon de l'Ain[271]. |
Massacre de Blandouet | Blandouet (Mayenne) | 4 | Républicains | 4 chouans sont fusillés par des chasseurs républicains de la garnison de Saint-Denis-d'Orques[272]. | |
Bataille d'Auverné | - | Grand-Auverné, Petit-Auverné et Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique) | Inconnu | Républicains | Plusieurs habitants, hommes et femmes, sont assassinés par des soldats républicains. Les tueries font quatre morts à Moisdon-la-Rivière, ainsi qu'un nombre inconnu de victimes à Grand-Auverné, Petit-Auverné[273]. |
Combat de Romazy et Rimou | Rimou (Ille-et-Vilaine) | 3 à 8 | Chouans | Le maire, le prêtre constitutionnel et un à six vieillards sont assassinés par des chouans lors du combat[274],[275]. | |
Exécutions d'Angers | Angers (Maine-et-Loire) | 8 | Républicains | Le général vendéen Jean-Nicolas Stofflet, et sept de ses officiers, sont fusillés[276] | |
Massacre d'Argentré | Argentré (Mayenne) | 11 | Républicains | Onze personnes, hommes et femmes, chouans ou suspectés d'avoir des attaches avec eux, sont fusillés par des soldats républicains d'une colonne mobile[277]. | |
Massacre de Locminé | Début | Locminé (Morbihan) | 18 | Républicains | 18 Chouans sont fusillés par les républicains, sur ordre du général Mermet[278]. |
Exécutions de Bayeux | - | Bayeux (Calvados) | 18 | Républicains | 21 chouans capturés à Lamberville et âgés de 18 à 27 ans, sont condamnés à mort malgré une capitulation signée : 18 sont fusillés à Bayeux, un autre est exécuté à Caen, un deuxième est délivré, le sort du troisième est inconnu[279]. |
Massacre d'Antrain et Saint-Ouen-la-Rouërie | - | Antrain et Saint-Ouen-la-Rouërie (Ille-et-Vilaine) | 23 | Chouans | 23 habitants, dont 5 femmes, depuis l'âge de 18 à 80 ans, sont massacrés pendant la nuit par des chouans[280],[281]. |
Massacre de Chailland et La Bigottière | Chailland et La Bigottière (Mayenne) | 14 | Républicains | Quatorze « pères et mères de chouans » sont massacrés dans les campagnes par des gardes nationaux en représailles de l'exécution de l'un des leurs dans la même journée[282]. | |
Exécutions de Guingamp | Guingamp (Côtes d'Armor) | 4 | Républicains | Quatre chouans sont fusillés au champ du Vally, d'après les mémoires de Jean Conan[283]. | |
Massacre de Saint-Sauveur-des-Landes | Entre Romagné et Saint-Sauveur-des-Landes (Ille-et-Vilaine) | 7 à 8 | Républicains | Le général Gency fait fusiller 7 ou 8 chouans entre Romagné et Saint-Sauveur-des-Landes et un chef est ensuite exécuté à Coglès[284]. | |
Massacre de Saint-Cornier-des-Landes | Saint-Cornier-des-Landes (Orne) | 11 | Chouans | Onze soldats républicains sont fusillés par les chouans et quatre autres sont épargnés contre un enrôlement chez les rebelles[279]. | |
Massacre de Parigné | - | Parigné (Ille-et-Vilaine) | 4 | Faux-Chouans | Quatre personnes — un aubergiste, sa femme et deux ouvriers — sont massacrés pendant la nuit par des faux-chouans[285],[286]. |
Massacre de Saint-Mars-sur-la-Futaie | Saint-Mars-sur-la-Futaie (Mayenne) | Inconnu | Républicains | Plusieurs chouans sont pris et fusillés par des gardes nationaux de La Bazouges-du-Désert et du Loroux[287]. | |
Massacre de Mesaubouin | Billé (Ille-et-Vilaine) | 17 | Chouans | Après le combat de Vendel, les chouans conduisent 24 prisonniers républicains à la ferme de Mesaubouin : 17 sont fusillés au Champ-Picard et les sept autres sont relâchés[288],[289]. | |
Massacre de Saint-Fraimbault | Saint-Fraimbault (Orne) | 4 | Républicains | Quatre chouans sont fusillés[290]. | |
Massacre du pont du Loc'h | Locmaria-Grand-Champ (Morbihan) | 8 à 16 | Républicains | Les troupes républicaines du général Harty s'emparent du pont du Loc'h et capturent plusieurs chouans — huit selon les sources républicaines, seize selon les mémoires de Julien Guillemot — qui sont ensuite fusillés[291],[292] | |
Massacre du château de Kerscouble | Plaudren (Morbihan) | 32 à 61 | Chouans | Les chouans font plus d'un centaine de prisonniers républicains lors de la bataille du pont du Loc'h : certains sont relâchés, mais plusieurs autres — 32 selon les mémoires de Julien Guillemot, 43 selon les mémoires d'Alexis Le Louer, et 61 selon le général Brune — sont fusillés au château de Kerscouble, près de Plaudren, sur ordre de Pierre Guillemot, en représailles aux exécutions commises par les républicains au pont du Loc'h[293],[292] | |
Massacre d'Elven | - | Entre Vannes et Elven (Morbihan) | 40 | Républicains | D'après le journal de Jean-Marie Galles, un habitant de Vannes, des troupes républicaines sorties de cette ville pillent le bourg d'Elven et massacrent sur leur route au moins quarante vieillards, femmes et enfants[294] |
Massacres du Ménil-Broût et de Mêle-sur-Sarthe | Entre Le Ménil-Broût et Le Mêle-sur-Sarthe (Orne) | Inconnu | Républicains | Plusieurs chouans sont fusillés après un combat[295]. | |
Massacre de Saint-Christophe-du-Jambet | Saint-Christophe-du-Jambet (Sarthe) | 27 | Républicains | 27 chouans, blessés, sont fusillés par les républicains après un combat[296]. | |
Exécutions de Verneuil-sur-Avre | Verneuil-sur-Avre (Eure) | 7 | Républicains | Le général chouan Louis de Frotté et six de ses officiers, venus négocier leur capitulation, sont arrêtés par les soldats du général Guidal. Bien que porteurs d'un sauf-conduit, les officiers chouans sont condamnés à mort et fusillés[297]. |
Mémoriaux
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Mémorial situé au 7 rue des Martyrs, à Nantes, lieux des fusillades de Nantes.
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Plaque commémorative située sur la façade de l’ancienne prison de l'Entrepôt des cafés, au 2 rue Lamoricière à Nantes.
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Ruines du château de Pouzauges dans lesquelles 30 femmes sont fusillées le 30 janvier 1794.
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Puits du château de Clisson.
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Vue en 2011 du château d'Aux, théâtre du massacre d'avril 1794.
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Croix commémorative du massacre du Puiset-Doré.
Représentations artistiques
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Le Massacre de Machecoul, huile sur toile de François Flameng, 1884, musée d'Art et d'Histoire de Cholet.
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Mort de Sauveur, héros breton, huile sur toile d'Edmond Louis Dupain, XIXe siècle, musée des beaux-arts de Bordeaux.
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La mort du général D'Elbée, huile sur toile de Julien Le Blant, 1878, musée du Château, Noirmoutier-en-l'Île.
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Les Noyades de Nantes en 1793, huile sur toile de Joseph Aubert, 1882.
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L'exécution des sœurs La Métairie, huile sur toile de Auguste-Hyacinthe Debay, 1838, Château des ducs de Bretagne, Nantes.
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La Chapelle de La Madeleine à Malestroit - 15 nivose an III, huile sur toile d'Alexandre Bloch, 1886, musée des beaux-arts de Quimper.
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Le courrier des Bleus, huile sur toile de Julien Le Blant, 1882.
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Les fusillés de Vannes, peinture de R. de Coueson, 1895.
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Le massacre du Carrefour-des-chats, vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers, par R. Desjardins, 1931.
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Assassinat d'une femme vendéenne et de sa fille par des soldats de la colonne Bonnaire, vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers, par R. Desjardins, 1931.
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Vitrail martyrologe situé dans l'église de Chanzeaux.
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Massacre du Moulin-de-la-Reine, le , vitrail de l'église de Montilliers, par Jean Clamens, 1901.
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Vitrail de l'église des Lucs-sur-Boulogne, réalisé par Lux Fournier en 1941.
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Les fusillades du Marillais, vitrail de la chapelle du Marillais.
Références
[modifier | modifier le code]- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 239.
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 12-14.
- Émile Fournier, La Terreur bleue, p. 54-56.
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 37.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 240
- Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 31-32.
- Étienne Aubrée, Le général de Lescure, librairie académique Perrin, 1936, p. 38-39.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 282-283.
- Mémoires de Mme la marquise de La Rochejaquelein, p. 154
- Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p.51
- Émile Fournier, La Terreur bleue, p. 56-57.
- Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 40-42
- Benjamin Fillon, Recherches historiques et archéologiques sur Fontenay, p. 388.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 274.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 241.
- Mémoires de Madame la marquise de La Rochejaquelein, seconde édition, p. 226.
- Jean-Baptiste Kléber, Mémoires politiques et militaires 1793-1794, p. 112.
- Étienne Aubrée, Le général de Lescure, librairie académique Perrin, 1936, p. 156-164
- Félix Jourdan, La chouannerie dans l'Avranchin, p. 65-79.
- André Lévy, Les batailles du Mans, le drame vendéen, éditions Bordessoules, 1993, p. 44.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, p. 386.
- Dumarcet 1998, p. 447-448.
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- Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! », p. 32.
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- Charles Berriat-Saint-Prix, La justice révolutionnaire, p. 20-25.
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- Réimpression de l'ancien moniteur, tome XVII, p. 228.
- Clénet 1993, p. 66-67.
- Louis-Marie Clénet, Les colonnes infernales, p. 100.
- Louis-Marie Clénet, Les colonnes infernales, p. 39-40 et 159.
- Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, Volume 30, 1825, par Saint-Albin Berville, François Barrière, p. 56-57. 1
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- Roger Dupuy, Nouvelle histoire de la France contemporaine, p. 267-268
- Hervé Coutau-Bégarie et Charles Doré-Graslin (dir.), Histoire militaire des guerres de Vendée, p. 480-486.
- Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, volume 30, 1825, par Saint-Albin Berville et François Barrière, p. 151. 1
- Collection des mémoires relatifs à la Révolution française, volume 30, 1825, par Saint-Albin Berville et François Barrière, p. 151-152. 1
- Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, p. 193.
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- Clénet 1993, p. 271
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- Henri Chardon, Les Vendéens dans la Sarthe, p. 109-114.
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Articles connexes
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