Saint-Aubin-du-Cormier
Saint-Aubin-du-Cormier | |||||
Les ruines du château. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Liffré-Cormier Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Bégasse 2020-2026 |
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Code postal | 35140 | ||||
Code commune | 35253 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Aubinais | ||||
Population municipale |
4 098 hab. (2021 en évolution de +9,81 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 150 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 34″ nord, 1° 23′ 55″ ouest | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 123 m |
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Superficie | 27,41 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Aubin-du-Cormier (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fougères-1 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.saint-aubin-du-cormier.bzh | ||||
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Saint-Aubin-du-Cormier est une commune française homologuée « petite cité de caractère », située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 098 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Aubin-du-Cormier est situé à 29 km au nord-est de Rennes et à 49 km au sud du mont Saint-Michel dans le pays de Fougères, dans le département d'Ille-et-Vilaine.
En venant de Fougères, on aperçoit de loin sa silhouette dentelant une longue crête et se détachant sur le ciel à 113 mètres d'altitude.
« Saint-Aubin-du-Cormier, la vieille ville étageant ses pignons pittoresques au versant de la montagne »
— Paul Féval (Blanchefleur)[réf. non conforme]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Mézières-sur-Couesnon, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Georges-de-Chesné, Mecé, Livré-sur-Changeon, Liffré, Gosné, Ercé-près-Liffré et Gahard. Saint-Aubin et Mecé ne sont limitrophes que par un quadripoint.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par l'Autoroute A84 desservant directement Rennes et Fougères en direction de Caen. La départementale D794 traversant également le territoire de Saint-Aubin-du-Cormier permet de relier la ville à Dinan et Vitré.
La commune est desservie en transport en commun par la ligne 9A du réseau de cars trans-urbains régionaux BreizhGo. Une navette intercommunale "La Coccinelle" dessert le territoire, opérée par la collectivité de Liffré-Cormier Communauté[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fougères à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Aubin-du-Cormier est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Aubin-du-Cormier[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,1 %), forêts (35,2 %), terres arables (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouve la forme ancienne Sanctum Albinum de Cormerio (1308)[15].
Le nom de la commune est composé de l’hagiotoponyme « Saint-Aubin » et de l’arbre « cormier » (Sorbus domestica). On trouve plusieurs autres communes nommées « Saint-Aubin » dans les environs, la plus proche étant Saint-Aubin-d'Aubigné.
Son nom est Le Grand Staobin (graphie choisie par la municipalité)[16] / Le Graund-Saent-Aubein[17] ou Grand'St Aubin[réf. souhaitée] en gallo.
La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sant-Albin-an-Hiliber en breton[18].
Le gentilé est Saint-Aubinais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le Baillistre de Bretagne, Pierre Ier de Bretagne dit Pierre de Dreux ou encore Pierre Mauclerc construisit un château fort entre 1223 et 1225, à proximité d’un petit village. « L'emplacement fut choisi à même distance des châteaux de Fougères et de Vitré, non pas tant pour défendre la frontière bretonne que pour établir une sauvegarde en face de deux puissants vassaux dont le duc, non sans raisons, craignait les entreprises »[19]. En révolte contre le roi de France Louis IX, dont les troupes envahissent alors la Haute-Bretagne, Pierre Mauclerc signa en 1231 une trêve de trois ans, laissant en gage son château de saint-Aubin-du-Cormier, et, en 1234, à nouveau battu, laissa encore ce château en gage pour trois autres[19].
Ce château devint un de ses lieux de résidence préférés, « à cause de la bonté de l'air et de la commodité de la chasse », selon Jacques Levron, mais la surveillance de la frontière et l'indiscipline des seigneurs de Fougères et de Vitré y étaient pour beaucoup.
Bien que peu obéi, ce prince, que les Anglais appellent Mauclerc car il régentait le clergé, groupe à Nantes soixante-deux seigneurs qui signent, le , un édit accordant aux habitants des privilèges étendus : l'exemption d'impôts, la permission de négocier, l'usage du bois ; il suffit de payer cinq sous et de servir dans l'armée ; aux bourgeois le duc accorde une charte et aux colons la liberté. Ces privilèges sont confirmés par les ducs et les rois.
La ville était entourée de douves et de murailles. On en sortait par la Porte-Carrée, face au faubourg de la rue de l'Écu, et la porte Saint-Joachim, d'où la rue de la Garenne menait au Bourg-aux-Loups veillé par un vieux calvaire et un ancien manoir.
La première église, Saint-Malo, fut bâtie sur les rochers de Bécherel, par delà l'étang. Ruinée, on la remplaça par la chapelle Ducale, au Carroir. Saint-Aubin avait, dit-on, trois recteurs : celui désigné par l'évêque, le chapelain ducal et le prieur de Saint-Jean, maître de Bécherel. Un curé-doyen réside au presbytère, ancien hôpital Saint-Antoine.
Le marché, fondé en 1237 par le duc, était très fréquenté. Les auberges du Mauure, du Cheval-Blanc, de l'Écu et de la Tête-Noire grouillaient de monde car les affaires marchaient bon train comme l'atteste un guide au temps des diligences : « Fabriques de cuirs et de poterie de terre commune. Éducation des abeilles. Commerce considérable de beurre frais, de toiles, d'étoffes communes, miel, cire, sel, gibier, sarrasin, instruments aratoires ». La poste aux chevaux se trouvait rue de l'Écu, face à l'ancienne route de Fougères, au lieu-dit Grosse-Roche. On montre la prison du duc d'Orléans dans une cour de la rue Porte-Carrée.
Le , la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier voit la défaite de l'armée bretonne face à l'armée royale[20].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Sous l’Ancien Régime, Saint-Aubin était chef-lieu d'une sub-délégation, groupant une vingtaine de paroisses. On y trouvait une barre royale de justice, une prison et une potence. Pendant la Révolution, la ville s'appela Montagne-la-Forêt[21] et une commission militaire y siégea. Au XIXe siècle, deux brigades de gendarmerie veillaient à la sûreté des campagnes.
Révolution française
[modifier | modifier le code]L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population de Dol[non pertinent] aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :
- l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795)[22] ;
- l’anniversaire de la fondation de la Première République, le [23] ;
- la fête du 26 messidor (14 juillet) à partir de 1794[24] ;
- les autres fêtes républicaines sont peu suivies, notamment à cause du manque de succès du calendrier républicain, qui fait que les fêtes d’Ancien Régime et les nouvelles ne coïncident pas[24]. On peut citer la fête de l’Agriculture, en juillet.
Pendant le mois de , les chouans remportèrent une petite victoire sur les républicains au combat de Saint-Aubin du Cormier, près de la commune, lors de la Chouannerie.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Circonscriptions de rattachement
[modifier | modifier le code]Saint-Aubin-du-Cormier appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Fougères-1.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Thierry Benoit (UDI).
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]À partir de 1994, la commune faisait partie intégrante de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier, aussi nommée COM'Onze. Cet Établissement public de coopération intercommunale regroupait un total de 11 communes, parmi lesquelles La Chapelle-Saint-Aubert, Gosné, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon, Saint-Christophe-de-Valains, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon, Saint-Ouen-des-Alleux et Vendel[25].
À la suite de la loi NOTRe de juillet 2015, les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné délibèrent et expriment unanimement le choix de rejoindre Liffré. Ces quatre communes représentent ensemble 65 % de la population de COM'Onze. Les sept autres communes de la communauté de communes COM'Onze, représentant 35 % de la population, expriment le choix de rejoindre Fougères Agglomération. Au 1er janvier 2017 les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné rejoignent le Pays de Liffré qui prend le nom de Liffré-Cormier Communauté.
Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes de Liffré-Cormier Communauté et en est la troisième ville la plus peuplée[26].
Saint-Aubin-du-Cormier fait aussi partie du Pays de Fougères et de l'aire d'attraction de Rennes.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 4 098 habitants[Note 3], en évolution de +9,81 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La ville possède deux écoles primaires : une école publique, Alix-De-Bretagne, et une école privée Sainte Thérèse. Deux collèges sont également présents sur la commune : le collège public Pierre De Dreux et le collège privé Sainte-Anne. Si Saint Aubin du Cormier possède un lycée professionnel rattaché au groupe privé sous contrat Jean-Baptiste le Taillandier, ainsi qu’un lycée agricole, les lycées de l'enseignement général les plus proches se trouvent à Liffré, Fougères et Rennes.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]saint-aubin-du-cormier possède un club de foot,de tennis, gymnastique et plein d'autre sports!
Économie
[modifier | modifier le code]Les richesses minérales sont peu exploitées, à part la belle pierre du pays, et pourtant il y a du fer, du zinc, du plomb, de l'antimoine et même de l'or. La baronne de Beausoleil avait annoncé l'existence du métal précieux et les analyses des savants ont révélé sa présence dans le quartz et les pyrites des deux carrières de la route de Sens…
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Par arrêté une partie du territoire communal est classé en site patrimonial remarquable en "considérant que la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur du centre historique de Saint-Aubin-du-Cormier, des faubourgs anciens et des secteurs paysagers accompagnant l'ensemble urbain, présentent un intérêt public du point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager en raison des qualités de son paysage urbain caractéristique du bâti haut-breton traditionnel."[réf. nécessaire]
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune compte deux monuments historiques :
- Château de Saint-Aubin-du-Cormier, XIIIe siècle, dont il ne reste que des vestiges du donjon et les fondations de la première enceinte[33],[34].
- Cinq des menhirs de la Forêt de Haute-Sève sont classés[35].
De nombreux autres édifices présentent un intérêt patrimonial :
- Église Saint-Aubin, de style néo-roman (1899-1902)[36], construite par l'architecte Henri Mellet.
- plusieurs manoirs : Bourg-aux-Loups, la Mottaye[37], la Bellangerie.
- le camp militaire du 11e régiment d'artillerie de marine, à la Lande d'Ouée, en limite de la forêt de Haute-Sève.
- les curieux rochers situés au lieu-dit Bécherel : un énorme bloc reste en équilibre et l'on joue à le balancer[réf. nécessaire].
Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier est l’un des rares où la guerre d’Algérie soit nommée «guerre 1954-1962 » sans indication géographique.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Aubin-du-Cormier fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 519 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 56 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 15 taxons protégés et 53 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[38]. La forêt de Haute-Sève en constitue un élément essentiel.
Langue régionale
[modifier | modifier le code]La commune est engagée depuis 2017 dans la promotion du gallo à travers la signature de la charte « du Galo, dam Yan, Dam Vèr ! »[39].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Artus Brécart, écuyer du duc de Bretagne Arthur III, connétable de Rennes, capitaine de Mervent, et du Coudray-Salbart, nommé en 1458 Capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier ; il est l'époux de Jacquette de Bretagne, fille d'Arthur III.
- Thomas James (?-1504) : ambassadeur né à Saint-Aubin-du-Cormier ;
- Jean Meaulle (1757-1826) : homme politique né à Saint-Aubin-du-Cormier ;
- Édouard Eveno (1884-1980 ?) : peintre animalier né à Saint-Aubin-du-Cornier ;
- Pierre Morel (1923-2020) : résistant né à Saint-Aubin-du Cormier.
Héraldique et identité visuelle
[modifier | modifier le code]Blason
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Échiqueté d’azur et d’or de six tires, au franc-canton d’hermine[40].
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Logo
[modifier | modifier le code][[Fichier:|100px|Blason]] | Blasonnement :
Logo actuel, mis en place à partir de Juin 2015
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Diverses appropriations du logo
[modifier | modifier le code][[Fichier:Juin 2015]]|100px|Blason]] | Blasonnement :
Logo actuel de l'espace culturel "Espace Bel Air" de Saint Aubin du Cormier
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[[Fichier:|100px|Blason]] | Blasonnement :
Logo actuel de la médiathèque de Saint Aubin du Cormier
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ouvrages
- Vincent Bonnisseau, Saint-Aubin-du-Cormier, au début du XXe siècle, Editions Sutton, 2018, 128 pages.
- Vincent Bonnisseau, Saint-Aubin-du-Cormier à travers les âges, 2019, 176 pages.
- Tony le Montreer, Saint-Aubin-du-Cormier, son histoire, ses curiosités, ses environs, Éditions du Groupement touristique de Saint-Aubin-du-Cormier, 1958.
- Jérôme Cucarull, Le Canton de Saint-Aubin-du-Cormier, vers 1780-1810. Espoirs et combats quotidiens dans une région rurale à l'époque révolutionnaire, Éditions Chemin faisant, 2009.
- Jérôme Cucarull, Le château de Saint-Aubin-du-Cormier. Histoire et archéologie d’une forteresse des marches de Bretagne. Bilan de 15 années de recherches, Saint-Aubin-du-Cormier, 2003, 113 pages.
- Catalogue d'exposition. Eric Joret, Michel Mauger, Saint-Aubin-du-Cormier. Archives et histoire. Archives departementales d'Ille-et-Vilaine/Commune de Saint-Aubin-du-Cormier' 1999.
- Articles
- Jérôme Cucarull, « Destruction symbolique et persistance emblématique d'un château médiéval, Saint-Aubin-du-Cormier (1490-2004) », in La forteresse à l'épreuve du temps, Éditions du CTHS, Paris, 2007, p. 51-61.
- Jérôme Cucarull, « Identité et commémoration. La constitution d’un lieu de mémoire Breton : la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (XVIe – XXe siècles) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, tome 106, année 1999, no 4, p. 99-127.
- Jérôme Cucarull, « Les transformations des bourgs ruraux au XIXe siècle : application de modèles et voies originaux. L'exemple de Saint-Aubin-du-Cormier dans la seconde moitié du XIXe siècle », Mémoires de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. XCV, 1993, p. 323-350.
- Jérôme Cucarull, (en collaboration avec Bernard Leprêtre), « Le château de Saint-Aubin-du-Cormier (XIIIe – XVe siècles). Bilan de trois années d'études archéologiques », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, tome LXIX, 1992, p. 129-162.
- Jérôme Cucarull, « Un grand chantier de construction à la fin du siècle dernier : l'église de Saint-Aubin-du-Cormier », Le Pays de Fougères, no 85, 1992, p. 10-14 et no 86, 1992, p. 14-17.
- Jérôme Cucarull, « La vie scolaire dans le canton de Saint-Aubin-du-Cormier au XIXe siècle (1830-1910) », Le Pays de Fougères, no 72, 1989, p. 14-19 et no 73, 1989, p. 21-27.
- Jérôme Cucarull, « La vie économique pendant la Révolution et l'Empire (1789-1810), l'exemple du canton de Saint-Aubin-du-Cormier », Le Pays de Fougères, no 74, 1989, p. 37-44.
- Jérôme Cucarull, « Réflexions sur l'histoire de Saint-Aubin-du-Cormier, Permanences et ruptures, XVIe – XXe siècles », in Sentinelle de la Bretagne par Yann Bouëssel du Bourg, 1988, p. 68-79.
- Jérôme Cucarull, « L'évolution d'un bourg vers la modernité Saint-Aubin-du-Cormier, 1850-1910 », Le Pays de Fougères, no 61, 1986, p. 12-15, no 62, 1987, p. 20-24 et no 63, 1987, p. 8-11.
- Jérôme Cucarull, « Aspects de la vie religieuse sous l'ancien régime, lieux de culte et cultes des saints à Saint Aubin du Cormier XVIe – XVIIIe siècles », Le Pays de Fougères, no 66, 1987, p. 17-20 et no 68, 1988, p. 15-19.
- Jérôme Cucarull, « Pauvreté et assistance en période de disette dans la subdélégation de Saint-Aubin-du-Cormier (dernier tiers du XVIIIe siècle) », Le Pays de Fougères, no 57, 1986, p. 2-11.
- Jérôme Cucarull, « L'assistance médicale dans la région de Fougères à la fin du XIXe siècle », Le Pays de Fougères, no 58, 1986, p. 13-19 et no 59, 1986, p. 13-15.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier
- Château de Saint-Aubin-du-Cormier
- Canton de Saint-Aubin-du-Cormier
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site municipal
- Le château de Saint-Aubin-du-Cormier
- La page de la commune sur infobretagne.com
- Saint-Aubin-du-Cormier sur le site de la communauté de communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier
- Résumé statistique de Saint-Aubin-du-Cormier sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Transport/ Mobilité », sur Liffré-Cormier Communauté (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Aubin-du-Cormier et Fougères », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fougeres » (commune de Fougères) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Fougeres » (commune de Fougères) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Aubin-du-Cormier », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Aubin-du-Cormier ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Résultats concernant « Saint-Aubin-du-Cormier » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
- http://www.saint-aubin-du-cormier.bzh/upload/espace/1/pj/3551_6314_Aff_A3_smainegalo_2019_V4.pdf
- Fiche descriptive de la ville de Saint-Aubin-du-Cormier sur Geobreizh. Consulté le 13 novembre 2012.
- « Saint-Aubin-du-Cormier − KerOfis − Portail numérique de la langue bretonne » (consulté le )
- Joseph Chardonnet, "Rennes et la Haute-Bretagne', éditions France-Empire, 1980
- Maiwenn Raynaudon-Kerzerho pour Bretons, « RÉCIT. Cette cité où la Bretagne a livré son ultime bataille contre le royaume de France », (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
- Dubreuil, Fêtes..., p. 401.
- Dubreuil, Fêtes..., p. 397
- http://www.staubinducormiercommunaute.fr/Connaitre-la-Communaute-de-Communes/Presentation
- « Le territoire », sur Liffré-Cormier Communauté (consulté le ).
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