Les Herbiers
Les Herbiers | |||||
![]() L'hôtel de ville. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Herbiers (siège) |
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Maire Mandat |
Véronique Besse 2020-2026 |
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Code postal | 85500 | ||||
Code commune | 85109 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Herbretais | ||||
Population municipale |
16 135 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 182 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
16 135 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 52′ nord, 1° 01′ ouest | ||||
Altitude | 131 m Min. 69 m Max. 245 m |
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Superficie | 88,87 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Herbiers (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Les Herbiers est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Elle compte 16 032 habitants au recensement de 2014 et 18 684 dans son aire urbaine, selon le découpage de l'Insee en 2010.
Second bassin d'emploi le plus dynamique de France[réf. souhaitée][Quoi ?], cinquième ville de Vendée, voisine du Puy du Fou — élu meilleur parc du monde[1] aux États-Unis — la ville des Herbiers est en plein développement. Elle est située dans une position stratégique tant au niveau touristique qu'économique.
La commune est jumelée avec les villes de Newtown au Royaume-Uni, Coria en Espagne et Leipzig en Allemagne.
Ses habitants sont appelés les Herbretais et Herbretaises.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le territoire municipal des Herbiers s’étend sur 8 887 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 131 mètres, avec des niveaux variant entre 69 et 245 mètres[2],[3].
La ville des Herbiers est la 3e commune du département de la Vendée, en nombre d'habitants, et la deuxième en superficie. En 1964, a lieu la fusion de trois bourgs : Les Herbiers, Le Petit-Bourg-des-Herbiers et Ardelay. La commune est ainsi l'une des plus étendues de Vendée. Elle poursuit aujourd'hui son expansion. Ardelay s'étend de l'école maternelle d'Ardelay au niveau de la piscine municipale des Herbiers.
Capitale du Haut-Bocage vendéen, au nord-est du département, la ville s'étend au pied du mont des Alouettes, site historique et touristique faisant partie du territoire communal. Elle est traversée par la Grande Maine. Le Petit Lay marque le territoire de la commune à l'est.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Voies de communications[modifier | modifier le code]
Depuis ses origines, Les Herbiers a été très bien desservie par des voies de communication. On comptait notamment la présence de deux voies romaines assez importantes : la première Nantes-Rom[4] traversait la commune du nord-ouest (Les Herbiers) vers le sud-est (Ardelay), la deuxième reliait Les Herbiers à Mauléon via le Petit-Bourg et les hauteurs de la Gâtine vendéenne.
Au niveau routier, la ville est aujourd'hui desservie par la RD 160 (ex-RN 160) et par la sortie no 29 de l'autoroute A87. Cette sortie comporte une aire village présentant les produits locaux et les animations en Vendée.
Environnement[modifier | modifier le code]
La Ville des Herbiers a obtenu sa troisième fleur au concours des villes et villages fleuris lors du palmarès 2011 et, en 2007, le prix Art urbain[5], pour l'aménagement d'un quartier exemplaire en matière d'architecture contemporaine, le Val de la Pellinière.
En 2011, le pays des Herbiers a, quant à lui, reçu pour la deuxième fois le Ruban du développement durable pour la période 2011-2013 pour ses actions en faveur d'un développement durable inscrites dans son Agenda 21. Il fait ainsi partie des 39 territoires distingués en France et le premier de la région des Pays de la Loire.
Histoire[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
La localité est attestée sous les formes de villis de Herbertis en 1195, de Herbetas en 1292, de Herbertis en 1354.
Comme le montrent la plupart des formes anciennes, il s'agit en réalité du nom de personne germanique Herbertus pris absolument (avec une désinence -as)[6]. Il se perpétue dans les noms de famille Herbert, Hébert, jadis fréquemment utilisés au Moyen Âge comme prénoms. L'apparition de l'article les est tardive et l'altération du second élément -berts en -biers est sans doute liée à l'étymologie populaire herbiers. Elle est motivée par la ressemblance phonétique entre le mot Herbert et le mot herbier, ainsi que le lien apparent qui existe avec l'environnement géographique. En effet les marécages et les zones humides sont très répandus dans la région. On sait qu'un ancien lac ou marécage existait par le passé entre Les Herbiers et le Petit-Bourg. D'ailleurs, une grande partie de ces zones humides de la zone des Herbiers ont disparu grâce à la construction de petits barrages et donc d'étangs. Les moines de l'abbaye de la Grainetière, au sud de la ville, en sont à l'origine afin de cultiver les terres.
La commune de Petit-Bourg-des-Herbiers absorbée en 1964 a porté, durant la Révolution, le nom de Les Petits-Herbiers[7].
Antiquité[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
En 1130, la capitale « spirituelle », agricole et commerciale s’établit à l’abbaye de la Grainetière, fondée par des moines bénédictins de Saintonge. L’abbé Prévost s’y installera, six siècles plus tard, pour écrire plusieurs pages de son célèbre roman d’amour, Manon Lescaut. Au cours du Moyen Âge, vont se succéder les Anglais, les grandes compagnies de Bertrand du Guesclin, les armées catholiques et protestantes et, avec eux, leurs lots de massacres et d’incendies.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
Au XVIIIe siècle, Les Herbiers offre d’illustres marins, l’amiral Henri-François des Herbiers de L’Etenduère, et l’amiral Barrin, seigneur de La Limouzinière, mais également un scientifique de renom, Jean-Baptiste Laurent d’Hillerin, inventeur d’un odomètre et d’un baromètre portatif.
Révolution[modifier | modifier le code]
La Révolution sonnera les heures noires du pays des Herbiers. C’est au Grand Logis des Herbiers que les généraux vendéens choisissent Charette comme chef suprême de la Grande Armée Catholique et Royale. Deux mois plus tard, le , la colonne infernale du général Amey investit le Bocage et incendie la ville.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
La ville se relèvera progressivement jusqu’au début du XXe siècle, où elle prend son essor avec le développement des industries (textile, meuble). En 1964, le Petit-Bourg des Herbiers, Ardelay et la ville des Herbiers fusionnent. Depuis, le gros bourg rural est devenu une petite ville, qui peut compter sur un développement économique soutenu.
Sur le territoire actuel de la ville résident en réalité trois communes qui sont regroupées en 1964. Au centre et au nord-ouest, on trouve Les Herbiers. À l'est et au nord-est s'étale le Petit-Bourg. Au sud et au sud-ouest, Ardelay compose une des grandes parties de la commune d'aujourd'hui.
Une histoire agricole et ouvrière[modifier | modifier le code]
Comme cité au-dessus, l'origine de la ville est méconnue, mais également son histoire. On n'en connaît que très peu d'éléments. Les trois bourgs originaux, vivaient, comme la plupart des communes de l'époque, de l'élevage et de l'agriculture. D'où les noms de métiers repérables dans les archives : laboureur, métayer… Mots qui donnèrent naissance à des noms de villages : métayer à la Métairie, fabrication de graines à la Grainetière ou encore le lavage des draps à la Drapelière. Néanmoins, Les Herbiers était également une ville ouvrière.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]
Les Herbiers est une ville ouverte sur l'Europe et sur le monde. En témoignent les nombreux échanges et partenariats qui se sont tissés depuis plusieurs années entre les associations herbretaises (AJCAH, Tembo, JM'Sohati…) et des pays voisins ou plus lointains comme le Togo, le Burkina Faso ou la Chine.
Les Herbretais entretiennent cet esprit de solidarité et de fraternité grâce au dynamisme du comité de jumelage du pays des Herbiers qui a noué des relations fortes avec trois villes jumelées :
Newtown (Pays de Galles) depuis 1999 ;
Coria (Espagne) depuis 2000 ;
Leipzig (Allemagne) depuis 2005 (depuis 1995 avec Les Épesses).
Économie et industrie[modifier | modifier le code]
La commune compte plus de 11 000 emplois, près de 150 entreprises de plus de 8 salariés. Il s'agit du 2e bassin d'emploi le plus dynamique de France[réf. souhaitée].
Depuis les années 1970, l'économie herbretaise connaît un essor spectaculaire, et cela grâce au mariage gagnant entre une multitude de PME innovantes et de grandes entreprises. La commune compte sur son territoire un certain nombre d'usines et de sièges sociaux d'entreprises de dimension nationale et internationale :
- les chantiers nautiques Jeanneau, leader mondial dans la construction de bateaux de plaisance ;
- Général transmission, leader mondial d'organes de transmission pour les équipements d'entretien (tondeuse...) ;
- CWF, 1er bureau de style d'habillement pour enfant haut de gamme et de luxe en Europe (Timberland, DKNY, Hugo Boss) ;
- le Groupe Liébot, leader dans la construction de façades métalliques et de fenêtres alu (Marque K.Line) ;
- IP3 Vendée, spécialiste en injection thermoplastique (23,5M € CA, 160 p. en 2019)[9] ;
- La Boulangère, leader dans la viennoiserie ;
- Euralis gastronomie, leader mondial dans le foie gras ;
- Alouette FM, 1re radio régionale de France[10].
Cet essor s'accompagne d'un développement commercial important autour de quatre pôles : le centre commercial Hyper U, le centre commercial Leclerc, la zone de la Buzenière (avec ses magasins d'usine), et le quartier de la Tibourgère. De nombreuses enseignes nationales y sont présentes (Decathlon, Etam, Gemo, Jules, Armand Thierry, Intersport, Europcar).
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
Le , le journal de 20h de France 2 consacre un reportage à la ville des Herbiers et à son économie florissante : "Les Herbiers - le plein emploi en France".
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[11],[Note 1]
En 2018, la commune comptait 16 135 habitants[Note 2], en augmentation de 1,27 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
En 2011, Les Herbiers comptait 15 390 habitants (soit une augmentation de 9 % par rapport à 1999). La commune occupait le 620e rang au niveau national, alors qu'elle était au 642e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 282 communes.
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 21,7 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 16,5 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 20,5 %).
Établissements d'enseignement général[modifier | modifier le code]
Établissement | Statut | Type | Adresse | Site internet |
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École Jacques Prévert | École élémentaire | Public | 12 bis, rue de Saumur | Site |
École Brandon-Saint Joseph | École primaire | Privé | 1, rue Saint-Exupéry | Site |
École Saint-Sauveur d'Ardelay | École primaire | Privé | rue Monseigneur Massé | Site |
École du Petit-Bourg | École primaire | Privé | 30, rue Nationale | Site |
École de la Métairie | École primaire | Public | rue Michel Richard Delalande | Site |
École Françoise Dolto | École primaire | Public | 24, rue Saint-Blaise | Site |
Collège Jean Yole | Collège | Privé | 1, rue Favreau | Site |
Collège Jean Rostand | Collège | Public | 55, rue de la Demoiselle | Site |
Lycée Jean XXIII | Lycée | Privé | Avenue des Sables | Site |
Lycée Jean Monnet | Lycée | Public | 57, rue de la Demoiselle | Site |
Sports[modifier | modifier le code]
Clubs et équipements[modifier | modifier le code]
La ville des Herbiers compte 44 clubs réunissant plus de 5 300 licenciés, regroupés au sein de l'office municipal des sports. Toutes les disciplines sont représentées, les sports d'équipes (foot, volley, basket, handball, rugby, twirling) comme individuels (tennis de table, natation, équitation, athlétisme, escrime, arts martiaux et sports de combat, Sepak-takrow).
En 2018, la ville des Herbiers bénéficie de nombreux équipements dont un terrain de football synthétique et un stade d'athlétisme qui accueille également les matches d'honneur du rugby. Des investissements accompagnent les bons résultats des clubs évoluant au niveau national (basket, foot, volley, roller, hand-ball et billard) et d'athlètes herbretais qui s'illustrent au niveau international.
- Athlétique Club du bocage vendéen
- Réveil Sportif Ardelaysien
- Vendée Les Herbiers Football (VHF)
- Les Herbiers Vendée Handball (Les Herbiers VHB)
- Les Herbiers Vendée Basket (LHVB)
- Vendée Volley-Ball Club Herbretais
- Rugby Club Herbretais
- Les Alouettes Gymnastique
- Club de Natation Herbretais
- Judo club Les Herbiers
- Cyclo tourisme Herbretais
- Club d'escrime
- Vendée Roller Marathon
- Badminton House
- Le Tennis Club Herbretais
- Les Herbiers Vendée Triathlon (LHVT)
- Twirling club L’Étoile d'Or
Évènements[modifier | modifier le code]
Le sport aux Herbiers sait aussi créer l'événement, chaque mois d'octobre, avec le Chrono des Nations — la référence mondiale du contre-la-montre alliée à une grande foire commerciale — et le Vendée Roller Marathon. En 2011, après Londres, Monaco, et Rotterdam, Les Herbiers accueillent le dispositif du grand départ du tour de France : 1 500 journalistes, le village du Tour pour la première fois ouvert au public et l'arrivée de la première étape au mont des Alouettes.
Football[modifier | modifier le code]
Le , au stade de la Beaujoire à Nantes, le VHF se qualifie pour la finale de la coupe de France de football aux dépens de Chambly, autre club de National 1, par 2 buts à 0. C'est la première fois qu'un club vendéen arrive en finale de la compétition. La finale est jouée le mardi contre le Paris Saint-Germain Football Club (PSG) et se termine par une défaite du VHF par 2 buts à 0.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]
Patrimoine militaire[modifier | modifier le code]
- Le château des Herbiers : encore appelé château Bousseau (du nom de ses anciens propriétaires) : forteresse du XIVe siècle
- Le château d'Ardelay : fortification du début du XVe siècle sur motte féodale primitive
Inscrit MH (1927)[16]
- Le manoir du Bignon (XVIe siècle)
- Le château de Boistissandeau : château Renaissance (fin XVIe siècle), et son jardin à la française classé
Inscrit MH (1958)[17]
- Le château de l'Etenduère : ruines romantiques du XVIIe siècle
- Le château du Landreau : parc et vestiges du XVIIe siècle
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception du Petit-Bourg-des-Herbiers.
Inscrit MH (1927)[18].
- L'église Saint-Pierre.
- L'église Saint-Sauveur d'Ardelay. L'église est, par l'arrêté 2010-927 du maire des Herbiers, fermée au public, et ne sera rouverte « qu'après confortation ou réalisation de l'ensemble des travaux conformément à la réglementation en vigueur », depuis le , en vertu des articles L 2212.1 et L 2212.2 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et R 123.46 et R 111-19 à R 111-19-30 du code de la construction et de l'habitation et de l'arrêté préfectoral no 01/CAB-SIDPC/113 qui font « considérer que la sécurité du public est gravement et immédiatement menacée ».
- L'abbaye Notre-Dame de la Grainetière : abbaye bénédictine du XIIe siècle.
Classé MH (1946)[19].
- Chapelle du Mont des Alouettes.
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
- Le mont des Alouettes et ses célèbre moulins utilisés comme moyen de communication pendant les Guerres de Vendée.
Inscrit MH (1975)[20].
- Le Chemin de Fer de la Vendée.
- Le Lavoir : établissement de bains publics (milieu XIXe siècle)
Inscrit MH (1980)[21].
- Le Val de la Pellinière, premier éco-lotissement d'architecture contemporaine de France.
Architecture et urbanisme[modifier | modifier le code]
Le territoire des Herbiers est connu pour ses audaces architecturales, tant pour ses équipements publics que pour des réalisations privées (sièges sociaux, maisons de particuliers). On peut notamment y voir l'étonnante Tour des arts, lieu d'enseignement, de diffusion et de création artistique, le dojo intercommunal, l'écoquartier d'architecture contemporaine du Val de la Pellinière, le quartier du Grand Fief, les sièges sociaux des groupes Briand et Liébot.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Catherine de Parthenay, humaniste du XVIIe siècle, élève du mathématicien François Viète ;
- Michelle de Saubonne, humaniste du XVIe siècle qui a fait connaître Marot et Bernard Palissy ;
- Henri-François des Herbiers, marquis de l'Estenduère, dit « l'amiral des Herbiers » ou « l'amiral de l'Étenduère », officier de marine de la Royale, commandant en chef de la marine de guerre à Rochefort ;
- Jean-Louis Chaigneau, député au Conseil des Cinq-Cents né à Ardelay ;
- Marie-Eugène de Jousbert, dit « le chevalier du Landreau » (1787-1853), a combattu sous les ordres de Napoléon jusqu'à la bataille de Leipzig puis rallié le soulèvement royaliste en Vendée l'année suivante au cours duquel il prend la tête de la cavalerie locale et acquiert le surnom de « Terreur des Bleus »[22].
- Gustave Lelièvre (1829-1912), conseiller municipal pendant cinquante-deux ans de la commune des Herbiers ;
- Marie Chiffon (1835-1882), militante républicaine qui fut ambulancière pendant la Commune de Paris ;
- Yves Boivineau, né à Ardelay, évêque d'Annecy ;
- Philippe de Villiers, homme politique vendéen, ancien ministre, vit aux Aubretières ;
- Claude Vincendeau, coureur cycliste ayant participé à quatre tours de France, deux tours d'Italie et un tour d'Espagne, coéquipier de Bernaudeau et de Bernard Hinault ;
- Florence Lepron, joueuse de basket-ball formée aux Herbiers et internationale française.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
De gueules aux trois fasces d'or.
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Identité visuelle[modifier | modifier le code]
Culture[modifier | modifier le code]
Espace Herbauges[modifier | modifier le code]
L'Espace Herbauges, lieu de diffusion, a accueilli plus de 150 000 spectateurs en 12 ans[réf. nécessaire].
Le château d’Ardelay, protégé au titre des Monuments historiques[réf. nécessaire] accueille des expositions de peintres, sculpteurs, plasticiens et photographes. L’abbaye de la Grainetière reçoit régulièrement des musiciens régionaux (jazz, classique, voix, création contemporaine…).
Le service culturel participe également a de nombreux festivals :
- Free sons divers en février ;
- Festavril pour les plus jeunes en avril ;
- Le Printemps des Poètes en mars ;
- Festival Jazz à la Tour en octobre.
La Tour des arts[modifier | modifier le code]
Ouverte en 2010, la Tour des arts est un espace d'enseignement, de création et de diffusion artistique. Le bâtiment, doté de dernières technologies d'apprentissage et d'enregistrement (studio MAO), accueille les écoles de musique et danse, et près d'une dizaine d’associations. Le lieu propose également au sein de son auditorium des conférences sur l'art, des concerts, du théâtre, de la danse.
Apprentissage culturel[modifier | modifier le code]
La ville compte également :
- une école municipale de musique (plus de 460 élèves) ;
- des écoles associatives de danse, de dessin, de théâtre et de sculpture.
Autres[modifier | modifier le code]
- Cinéma Grand Écran ;
- Festival de Poupet.
Cinéma[modifier | modifier le code]
En , la maire proche de Philippe de Villiers, Jeanne Briand, fait interdire au cinéma Grand Écran la projection du film Basic Instinct de Paul Verhoeven. L'édile déclare que le film avec Michael Douglas et Sharon Stone est « une apologie du crime et de la violence, qui exacerbe des pulsions qui peuvent conduire au viol [...] Si la criminalité est en hausse en France, c'est à cause de ces films. »[23],[24].
Espaces verts[modifier | modifier le code]
- Le bois du Dard
- Le bois du Landreau
- Le bois Vert
- le bois Maha
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste : Gran Enciclopèdia Catalana
- Site de la mairie
- Site de la communauté de communes du pays des Herbiers
- Site de promotion économique du pays des Herbiers
- Site de l'office de tourisme du pays des Herbiers
- Site du comité de jumelage
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Le Puy du Fou élu meilleur parc d'attractions du monde », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le 18 avril 2018)
- « Commune 26941 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Les Herbiers », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « agriculture vendee romain romaines histoire vendeenne historique », sur www.histoiredevendee.com (consulté le 25 mai 2017)
- « Prix Art Urbain 2007 » [PDF], sur docs.google.com (consulté le 6 septembre 2007)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- Notice communale de Petit-Bourg-des-Herbiers sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'École des hautes études en sciences sociales.
- [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
- https://www.lesechos.fr/pme-regions/pays-de-la-loire/cinq-entreprises-vendeennes-beneficiaires-du-fonds-de-modernisation-automobile-et-aeronautique-1274965
- « Alouette : "première régionale de France" » (consulté le 29 mai 2015)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le 20 mai 2011)
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le 20 mai 2011)
- Notice no PA00110134, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00110133, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00110135, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00110131, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00110137, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00110132, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « De Jousbert, le chevalier du Landreau » (consulté le 29 mai 2015)
- « Le scandale de Basic Instinct aux Herbiers », Ouest-France, (consulté le 14 mai 2019)
- « L'instinct de base censuré », sur leconomiste.com, l'économiste, (consulté le 14 mai 2019)