Clisson
Clisson | |||||
Vue nocturne du château de Clisson. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Clisson Sèvre et Maine Agglo (siège) |
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Maire Mandat |
Xavier Bonnet 2020-2026 |
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Code postal | 44190 | ||||
Code commune | 44043 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clissonnais | ||||
Population municipale |
7 399 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 655 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
19 373 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 16″ nord, 1° 16′ 57″ ouest | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 71 m |
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Superficie | 11,3 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Clisson (bureau centralisateur) |
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Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-clisson.com/ | ||||
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Clisson est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Clisson faisait partie du duché de Gétigné, et était la clé de voûte de la défense des Marches de Bretagne face au Poitou et à l'Anjou avec son château. La ville est aussi connue comme Clisson l'italienne en raison de son architecture de style italianisant inspirée du modèle toscan.
Clisson est située entre Nantes, Cholet et La Roche-sur-Yon, à la limite du Maine-et-Loire et de la Vendée. La commune comptait 7 399 habitants en 2018. Elle est au centre d'une unité urbaine (ou agglomération) comprenant aussi trois communes limitrophes et totalisant 18 138 habitants en 2014.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Située à la limite sud-est du pays du Vignoble nantais, Clisson se trouve dans la vallée de la Sèvre nantaise, à 25 km au sud-est de Nantes, 15 km au nord de Montaigu et 35 km à l'ouest de Cholet.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Gorges Le Pallet |
Mouzillon - Vallet | Sèvremoine | ![]() |
Gorges Saint-Lumine-de-Clisson |
N | Sèvremoine | ||
O Clisson E | ||||
S | ||||
Saint-Lumine-de-Clisson | Cugand | Gétigné |
Les communes limitrophes par département sont :
- en Loire-Atlantique : Gétigné, Mouzillon, Gorges et Saint-Hilaire-de-Clisson ;
- en Vendée : Cugand ;
- en Maine-et-Loire : Sèvremoine.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune se trouvant à la confluence de la Sèvre nantaise et de la Moine, elle a été victime à plusieurs reprises de fortes crues tout d'abord en 1960 et surtout en 1983 qui a vu tout le bas de la ville submergé par la Sèvre.
Climatologie[modifier | modifier le code]
Le climat de la Loire-Atlantique, est de type tempéré océanique. L'influence de ce climat est largement facilitée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable[1]. Les hivers sont doux (min −5 °C / max 10 °C) et pluvieux et les étés relativement beaux et doux également (min 17 °C / max 35 °C). Les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Les précipitations annuelles sont d'environ 820 mm[2] et peuvent fortement varier d'une année à l'autre. Les chutes de neige y sont exceptionnelles.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les formes attestées les plus anciennes sont Clizun en 1075 et Clicio en 1152[3].
Le nom de Clisson serait issu :
- soit du celtique (gaulois) [*cleta] (clôture) qui a donné clisse, éclisse en français (« claie d'osier tressée ») dans le sens de plessis[4] qui évoquerait un enclos entouré de haies entrelacées, suivi du suffixe gaulois et latin -onem, indiquant une présence. Cependant, ce mot n'est pas attesté en français avant le XIIe siècle[5] ;
- soit du celtique (gaulois) *klesiodunon qui se traduit par « forteresse des glaives »[6]. Or, glaive se disait *cladio en gaulois, terme qui remonte, comme le breton kleze(ñv), au celtique commun *cladiio[7] ;
- soit de Cliccius, nom latin porté par un personnage local, avec le suffixe -onem[8]. Le même anthroponyme se retrouverait dans Clécy (Calvados, Cliciacum IXe siècle)[8].
Clisson, située sur la limite entre le gallo et le poitevin, possède un nom en gallo : Cliczon (écriture ELG)[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Pendant l'Antiquité[Quoi ?], Clisson se situe dans le pays des Pictons dans l'Aquitaine seconde.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Intégration au Royaume de Bretagne[modifier | modifier le code]

La vallée de Clisson fit partie du comté d'Herbauges. Elle devient définitivement bretonne en 851 par le traité d'Angers entre Charles le Chauve et Erispoë, roi de Bretagne en intégrant les Mauges, Herbauges, en même temps que le Pays de Retz voisin. Clisson intègre la Marche de Bretagne. La vallée de Clisson se structure au cours du XIIe siècle autour du château de Clisson dont la construction est entamée sous Guillaume de Clisson, sur un éperon rocheux dominant la Sèvre, et se poursuit grâce à ses seigneurs successifs, dont le fameux Olivier V de Clisson, Connétable de France.
Guerre de succession et guerre de Cent Ans[modifier | modifier le code]
L'épisode de la guerre de Succession de Bretagne voit Olivier IV de Clisson et son frère Amaury soutenir chacun leur prétendant pour la succession au trône ducal de Bretagne. Olivier IV sera décapité aux halles de Paris après avoir été accusé d'avoir intrigué avec Édouard III d'Angleterre. Pendant la guerre de Cent Ans, Son fils Olivier V de Clisson est un des personnages-clé de ce conflit. Il est connu pour ses multiples retournements et sa bravoure militaire. Sa fille, Marguerite de Clisson, dite Margot, fut une grande intrigante, En mai 1420[10], l'ambitieuse comtesse de Penthièvre tendit un piège au duc Jean V et à son frère le comte d'Étampes et les fit prisonniers au château de Champtoceaux. À la suite d'un soulèvement elle fut obligée de rendre la liberté à son suzerain et ses biens furent confisqués et Clisson devint l'apanage de Richard d'Etampes passant ainsi sous le contrôle de la Maison de Bretagne.
La vallée de Clisson est alors composée d’une quinzaine de paroisses, de petites seigneuries dont celles de Gétigné et de Monnières, et de nombreuses implantations religieuses (templiers, bénédictins, cordeliers). En 1433, Le duc François II de Bretagne (père de Anne de Bretagne) naît au château. La Vallée bénéficie à cette époque d’une position frontalière qui l’exempte des taxes sur les marchandises. La Vallée devient une région d’échange important. La force hydraulique des rivières de la Sèvre et de la Moine est un atout supplémentaire. On compte 14 tanneries pour le cuir, une petite manufacture d’amidon et 6 moulins à papier.
Les seigneurs de Clisson[modifier | modifier le code]
- Vers 1038 :
Guy de Clisson
- Vers 1043 :
Bernard de Clisson, sans doute apparenté au précédent
- De 1061 à 1080 :
Baudry de Clisson (????-1080), sans doute apparenté au précédent
- De 1081 à 1112 :
Gaudin Ier de Clisson (????-1112), fils du précédent
- De 1125 à 1132 :
Giraud de Clisson (????-1132), fils du précédent
- De ???? à ???? :
Gaudin II de Clisson, fils du précédent
- Vers 1189 :
Aimery de Clisson (????-????), frère du précédent
- De 1180 à 1204 :
Gaudin III de Clisson (????-1204), neveu du précédent, fils de Gaudin II de Clisson
- De ???? à avant 1225 :
Guillaume de Clisson « le Jeune » (1175-????), fils du précédent
- De avant 1225 à 1262 :
Olivier Ier de Clisson « le Vieil » (1205-1262), fils du précédent
- De avant 1262 à 1307 :
Olivier II de Clisson « le Jeune » (1236-1307), fils du précédent
- De 1307 à 1320 :
Olivier III de Clisson (1264-1343), fils du précédent
- De 1320 à 1343 :
Olivier IV de Clisson (1300-1343), fils du précédent
- De 1343 à 1407 :
Olivier V de Clisson (1336-1407), fils du précédent
- De 1407 à 1420 :
Marguerite de Clisson « l'Intrépide » (1366-1441), fille du précédent
- De 1420 à 1438 :
Richard de Montfort dit « Richard d'Étampes » (1395-1438), par apanage
- De 1438 à 1481 :
François de Montfort dit « François II de Bretagne » (1435-1488), fils du précédent
- De 1481 à 1510 :
François de Montfort dit « François Ier d'Avaugour » (1462-1510), fils du précédent
- De 1510 à 1517 :
François II d'Avaugour (1493-1517), fils du précédent
- De 1517 à 1549 :
François III d'Avaugour (????-1549), fils du précédent
- De 1549 à 1598 :
Odet d'Avaugour (????-1598), frère du précédent
- De 1598 à 1608 :
Charles d'Avaugour (????-1608), fils du précédent
- De 1608 à 1637 :
Claude Ier d'Avaugour (1581-1637), fils du précédent
- De 1637 à 1669 :
Louis d'Avaugour (????-1669), fils du précédent
- De 1669 à 1699 :
Claude II d'Avaugour (1629-1699), frère du précédent
- De 1699 à 1734 :
Armand-François d'Avaugour (1682-1734), fils du précédent
- De 1734 à 1746 :
Henri-François d'Avaugour (1685-1746), frère du précédent
- De 1746 à 1787 :
Charles de Rohan-Soubise (1715-1787), cousin éloigné du précédent, arrière-arrière-arrière-petit-fils de Claude Ier d'Avaugour
- De 1787 à 1789 :
Victoire de Rohan (1743-1807), fille du précédent, épouse
Henri-Louis-Marie de Rohan (1745-1809), son cousin éloigné, arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils de Claude Ier d'Avaugour.
Olivier V de Clisson (1336-1407), seigneur de Clisson de 1343 à 1407.
Richard d'Étampes (1395-1438), seigneur de Clisson de 1420 à 1438.
XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]
Le « Grand Hiver » de 1709 est terrible pour Clisson, il gèle la vigne et le blé. En 1710, la crue de la Sèvre provoque l'inondation des bas-quartiers. Une autre crue désastreuse eut lieu en 1770. L'eau monta à 25 pieds[11] (7,62 mètres) au-dessus de l’étiage de la rivière. Les épidémies de petite vérole et dysenterie firent aussi rage autour de 1780.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Pendant la Révolution française, lors des guerres de Vendée, la vallée de Clisson fut ravagée. Le , la Convention décide la levée en masse de trois cent mille hommes. Clisson, comme beaucoup d’autres paroisses de la région ne se soumettent pas au recrutement. Le , l’insurrection commence dans le district de Clisson. Les Vendéens occupent Clisson le 15 mars[12]. Le 18 mai, un détachement républicain entre dans la ville, commet un premier massacre et brûle des maisons. La comtesse de La Bouère évoque un soldat qui aurait fait fondre cent cinquante femme pour avoir leur graisse[13]. Le 16 septembre, les Mayençais de Jean-Baptiste Kléber entrent dans Clisson. En évacuant plus tard la ville, ils mettent le feu au château et à un bon nombre de maisons. Le , les colonnes infernales occupent Clisson, des massacres ont encore lieu. La ville est alors complètement détruite. Clisson resta déserte durant deux ans, ses habitants ayant fui ou ayant été massacrés[14].
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Chassés d'Italie par les émeutiers anti-républicains, deux frères d'origine nantaise, Pierre et François Cacault (respectivement artiste peintre et diplomate) rentrent en France et décident de s'installer à Clisson en 1798, subjugués par le charme de sa vallée. Fortement marqués par la culture et l'architecture italiennes, ils entreprennent une reconstruction de la ville alors en ruines sur le modèle des cités toscanes, lui donnant ainsi son aspect actuel. Ami de François Cacault, François-Frédéric Lemot est lui aussi attiré par Clisson. Il acquiert tout d'abord la garenne du château (ancienne réserve de chasse des seigneurs de Clisson) en 1805 puis le château lui-même en 1807. Il dit à propos de celui-ci :
« Affligé depuis longtemps de la destruction de presque tous nos édifices gothiques, je m’empressai d’acheter celui-ci, dans l’unique intention de conserver avec soin ce monument [...][15] »
Courant XIXe, la vallée de Clisson compte de nombreuses tanneries, filatures, briqueteries, papeteries. Un viaduc est construit entre 1840 et 1841 pour enjamber la Moine sur l'axe Nantes - Poitiers[16]. Avant la création de celui-ci, seul le petit pont gothique Saint Antoine desservait cette route.
XXe siècle[modifier | modifier le code]
Clisson subira d'importantes inondations en 1906, 1960 et 1983.
Emblèmes[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Commentaires : D'après La France illustrée, 1882, de Victor Adolphe Malte-Brun. Brevet d'Hozier (1286).
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Devise[modifier | modifier le code]
La devise de Clisson : Pour ce qu’il me plest (devise d'Olivier Ier de Clisson, devise de la banderole sous le blason original d'Olivier IV de Clisson)[16].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration territoriale[modifier | modifier le code]
Appartenant à l'arrondissement de Nantes, Clisson est le bureau centralisateur du canton homonyme.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[17]. La mairie de Clisson se situe au 3, grande rue de la Trinité.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Clisson Sèvre et Maine Agglo, dont elle abrite le siège.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Clisson est jumelée avec :
Klettgau (Allemagne) depuis 1976 ;
Alatri (Italie) depuis 2001 ;
Cowbridge (Royaume-Uni) depuis 1991.
Démographie[modifier | modifier le code]
Selon le classement établi par l'Insee, Clisson est une commune multipolarisée. Elle est le centre d'une unité urbaine et d'un bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes[18]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 82 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 18 % dans des zones « peu denses »[19].
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2018, la commune comptait 7 399 habitants[Note 2], en augmentation de 11,06 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,1 %) est en effet supérieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[24],[25],[26]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[24],[25],[26].
Économie[modifier | modifier le code]
Clisson fait partie de l'antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire et de Clisson Sèvre et Maine Agglo.
Clisson dispose de deux parcs d'activités :
- parc d'activités de Câlin ;
- parc d'activités de Tabari.
On y trouve une activité viticole avec la production de Muscadet (Muscadet-sèvre-et-maine (AOC)).
Transports[modifier | modifier le code]
Route[modifier | modifier le code]
Clisson est traversée dans le sens nord-sud par la route départementale RD 763 entre Gorges et Cugand. Une route de contournement de Clisson a été réalisée avec le franchissement de la Sèvre Nantaise par la RD 917 et de la Moine par la RD149.
La ligne de car 304 du réseau Aléop (réseau des Pays de la Loire) dessert Clisson[27].
Chemin de fer[modifier | modifier le code]
La gare de Clisson est l'une des premières gares régionales desservie par les TER Pays de la Loire. Elle se trouve sur la Ligne Nantes - Saintes, dont le tronçon jusqu'à La Roche-sur-Yon vient d'être électrifié. Ces travaux ont permis la mise en place le d'une liaison tram-train vers la « Cité des Ducs », qui était prévue depuis plusieurs années et qui a nécessité quelques aménagements supplémentaires (notamment la mise au gabarit des quais)[28].
La gare est également le point de départ de la ligne en direction de Cholet. Un réaménagement de la gare de Clisson a lieu de 2011 à 2014 pour créer un pôle d'échanges multimodal.
Vie locale[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Écoles primaires[modifier | modifier le code]
- École publique élémentaire Jacques-Prévert
- École privée Sainte-Famille
Collèges et lycées[modifier | modifier le code]
- Collège public Cacault
- Collège privé Immaculée-Conception
- Collège public Rosa-Parks depuis 2015
- Lycée public Aimé-Césaire depuis septembre 2013
Santé[modifier | modifier le code]
Clisson possède un Pôle Santé regroupant cinq médecins généralistes et trois autres cabinets. On y trouve aussi la médecine du travail. Médecins spécialistes et professions paramédicales sont présents à Clisson (angiologue, chirurgiens dentistes, dermatologues, gynécologue, infirmières, masseurs-kinésithérapeutes, ophtalmologiste, orthophonistes, pédiatre, pédicures-podologues, psychiatres, radiologues, laboratoire d'analyses médicales). Clisson dispose de trois pharmacies.
Cultes[modifier | modifier le code]
La paroisse catholique Sainte Marie Du Val De Sèvre regroupe les communautés de Boussay, Clisson, Gétigné, Gorges, Saint Hilaire de Clisson, Monnières et Saint Lumine de Clisson. Il existe, à Clisson, deux lieux de culte :
- l'église Notre-Dame, principale église du bourg ;
- l'église de la Trinité.
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La commune possède une déchèterie. la station de traitement des eaux usées se trouve sur la commune de Gorges.
Les associations à Clisson[modifier | modifier le code]
- École de musique intercommunale Clisson - Maisdon-sur-Sèvre[29]
Sports[modifier | modifier le code]
Les clubs et associations sportives de Clisson sont regroupés et fédérés par l'Office municipal des sports[30].
Les infrastructures[modifier | modifier le code]
- Un centre aquatique « Aqua'val »
- Complexe sportif du Val de Moine avec des terrains pour activités diverses (football, rugby, multi-sports), une piste d’athlétisme, un pas de tir à l’arc, deux courts de tennis et un skatepark. Quatre salles pour activités intérieures (handball, basket-ball, tennis, badminton, ping-pong)
- Une base de canoë-kayak
Les Clubs[modifier | modifier le code]
- Football : L'Étoile de Clisson[31]
- Badminton : Badminton Club Clissonnais[32]
- Canoë-Kayak : Canoë-Kayak de Clisson[33] qui propose des activités sportives toute l'année & des locations en période estivale au moulin de Plessard
- Rugby à XV : SAC Clisson Rugby[34]
- Basket-ball : L'étoile de Clisson Basket[35]
- Tennis de Table : TTC[36]
- Marche Nordique : racing Club Nantais Section Marche Nordique[37]
- Volley-ball : Volley Club Clisson[38]
- Handball : HBC Clisson
La vie culturelle[modifier | modifier le code]
Clisson dispose d'un cinéma Le Connétable et d'une médiathèque : la médiathèque Geneviève-Couteau
Hellfest[modifier | modifier le code]
Clisson accueille depuis 2006 le Hellfest, un des plus gros festivals de musique metal d'Europe. C'est le rendez-vous annuel d'environ 180 000 personnes sur trois jours au mois de juin[39].
Il fait partie aujourd'hui des plus grosses manifestations d'Europe du genre et attire plus de 65 nationalités différentes[39]. Depuis sa création, de nombreuses formations musicales sont venues jouer au Hellfest comme : Aerosmith, Black Sabbath, Deep Purple, Iron Maiden, Guns N' Roses, Slash, KISS, Alice Cooper, Judas Priest, Mötley Crüe, Heaven and Hell, Motörhead, Slayer, Lynyrd Skynyrd, Manowar, Europe, Twisted Sister, ZZ top, Avenged Sevenfold, Dream Theater, Deftones et des centaines d'autres groupes plus ou moins connus d'un public averti.
Les Entretiens de la Garenne Lemot[modifier | modifier le code]
Depuis 1994, se tiennent les Entretiens de la Garenne Lemot. Cet événement célèbre le retour à l’Antique et la transmission de l’héritage gréco-latin.
Festival : Les Italiennes de Clisson[modifier | modifier le code]
Depuis 1996 se tient un festival de musique, de danse, de théâtre de rue, et de photographie sur le thème de Clisson et la culture italianisante : « Les Italiennes de Clisson ».
Architecture[modifier | modifier le code]
Très fortement influencée (en rénovation) par l'architecture italienne grâce aux commandes de François-Frédéric Lemot et des frères Cacault au XIXe siècle, sur les plans de l'architecte Mathurin Crucy (premier prix de Rome en 1764). Ils sont en effet tombés sous le charme de Clisson et ont décidé de la reconstruire (elle fut durement touchée par la guerre de Vendée) sur le style italien. Plusieurs d’entre eux s’y installent, participant au courant de reconstruction italianisante. On leur doit notamment la Garenne Lemot.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune de Clisson fait l'objet d'une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager depuis le [40].
Demeures et châteaux[modifier | modifier le code]
- Le château de Clisson dont la construction a débuté au XIe siècle et s'est poursuivie au cours du XIIIe siècle, est classé au titre des Monuments historiques par décret du 13 août 1924, complété par une inscription en 2004[41].
- L'ancienne porte de ville, classée au titre des Monuments historiques par arrêté du [42].
- Le domaine de la Garenne Lemot et sa villa (également sur les communes de Gétigné et Cugand), classé au titre des Monuments historiques en 1969 et 1986, puis inscrit au titre des Monuments historiques en 1988 et 2000[43].
- Le parc Henri-IV (en face de la Garenne Lemot), dans lequel le sculpteur Lemot fait ériger une colonne surplombée du buste d'Henri IV.
Lieux de culte[modifier | modifier le code]
- La chapelle des Templiers, église romane (fin du XIIe siècle) est un édifice templier. Aujourd'hui, le site accueille des expositions et des concerts. Elle est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du [44].
- L'église Saint-Jacques, du XIIe siècle, inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du [45].
- L'église Notre-Dame, inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du [46].
- L'église de la Trinité est à l'origine un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes et de l'abbaye Saint-Martin de Vertou. Elle est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du [47].
- Le temple de l'Amitié, inspiré du style grec antique de par son fronton triangulaire surmontant quatre colonnes doriques. François-Frédéric Lemot y est enterré.
- Le couvent des Cordeliers, fondé par les cordeliers au début du XVe siècle.
Autres patrimoines[modifier | modifier le code]
- Le pont de la Vallée, sur la Sèvre, datant du XVe siècle, est un pont en granit présentant six voies d’eau et cinq arches de dimensions inégales. Il est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du [48].
- Le pont Saint-Antoine, sur la Moine, datant du XVe siècle, est classé au titre des Monuments historiques par arrêté du [49].
- Les Halles de Clisson, datant du XIVe siècle, situées dans le centre, près du château. Elles sont parmi les plus vieilles de France. Elles accueillent le marché tous les vendredis, et le petit marché le mardi. Elles sont classées au titre des Monuments historiques par arrêté du [50].
- Le Moulin de Plessard (au fond du parc Henri-IV), abritant le club de canoë-kayak et une école de danse.
- Le viaduc de Clisson achevé en 1841 pour permettre le franchissement de la Moine par la route stratégique reliant Torfou à Clisson. La décision a été prise en 1832 après le soulèvement provoqué par la duchesse de Berry.
- Les vestiges des remparts de la ville avec notamment la porte Sud dite porte « Cabareau » ou « Cahareau » classée au titre des Monuments historiques par arrêté du [42].
- Le patrimoine clissonnais compte également la découverte de l'un des plus importants dépôts monétaires français du XIXe siècle. Celui-ci a été mis au jour à la fin de l'année 2002. Il comprenait 1 645 écus d'argent, soit 45 kg du précieux métal, dissimulés vers 1836 dans un bâtiment annexe d'une ancienne exploitation viticole. Une partie de ce trésor est aujourd'hui conservée au musée Dobrée[51].
Les halles de Clisson.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- La famille des seigneurs de Clisson dont le plus illustre représentant fut Olivier V (1336-1407), connétable de France, est né au château.
- François Cacault (1743-1805), diplomate français.
- Frédéric Lemot (1772-1827), sculpteur français.
- Joseph Cheguillaume (1825-1897), manufacturier et homme politique.
- Les Frères Jacques (actifs de 1946 à 1982), quatuor vocal, cachés à Clisson durant la Seconde Guerre mondiale.
- Pierre Viansson-Ponté (1920-1979), journaliste politique.
- Gaetano Di Martino (1922-2006), sculpteur italien installé en 1998 à Clisson alors qu'il expose à la Garenne-Valentin ; il y est mort et inhumé.
- Geneviève Couteau (1924-2013), artiste peintre, dont le nom a été donné à la médiathèque de la ville.
- Serge Danot (1931-1990), créateur du Manège Enchanté ; il produit ce programme à Cugand (commune voisine de Clisson) ; une rue porte son nom.
- Benjamin Barbaud, né à Nantes en 1981, créateur du Furyfest et du Hellfest.
Clisson dans la culture[modifier | modifier le code]
- La chanson La Blanche Hermine, composée et chantée par Gilles Servat, évoque la ville dans son refrain. Clisson est présentée alors, avec la cité de Fougères, comme le symbole de la résistance de l'identité bretonne.
- La chanson Buvons vin de Clisson sur l'album Le Pélégrin du groupe rock folk Tri Yann célèbre le vin de la ville.
- La chanson Louxor J'Adore sur l'album Robots après tout de Philippe Katerine fait référence à la discothèque « Le Louxor » située dans la ville.
- En 2017, le groupe Trust a sorti un album live enregistré au festival Hellfest.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- P. de Berthou - Clisson et ses monuments : étude historique et archéologique, Ed. Boutin et Cosso, Nantes, 1900 (rééd. Clisson, 1990), 223 p.
- F. Cazaux - Le pays de Clisson, Ed. A. Sutton, Rennes, 1998, 128 p.
- Forest - Histoire de Clisson, 1841, 121 p (rééd. Res Universis, 1990, 112 p.).
- Auguste Amaury, Guide à Clisson, Librairie Libaros Nantes, Hachette éditeur Paris, 1868, 206 pages.
- Jules Denis - Clisson et ses Monuments - Guide du Touriste sans date (ca 1910) Clisson, Ed. Jules Denis et Vve Brétin, sans pagination.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Office de tourisme du vignoble de Nantes
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Réélu en 2020
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- climat de la Loire-Atlantique
- nantes.fr Climat
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éd. Larousse, 1968, p. 1749.
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 63.
- Site du CNRTL : étymologie de "clisse"
- Magazine de la communauté de communes Vallée de Clisson, no 35 – Printemps 2009, p. 22
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance, 2003, p. 117.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le 18 mars 2013)
- *Clisson sur infobretagne
- P. de Berthou - Clisson et ses monuments : étude historique et archéologique, Ed. Boutin et Cosso, Nantes, 1900 (rééd. Clisson, 1990), 367 p.
- http://www.infobretagne.com/clisson.htm
- Anne Rolland-Boulestreau, « Résonance d’une « perversion » : tanner la peau humaine en Vendée militaire (1793-1794) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, nos 120-1, , p. 163–182 (ISSN 0399-0826, DOI 10.4000/abpo.2575, lire en ligne, consulté le 3 novembre 2019)
- http://www.odile-halbert.com/Paroisse/Loireat/Clisson/Clisson.H-Ch05.pdf
- F.F. Lemot, Notice historique sur la ville et le château de Clisson, 1812.
- Historique de la ville sur /www.mairie-clisson.com, consulté le
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Commune de Clisson (44043) », Insee (consulté le 30 août 2017).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le 30 août 2017), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Clisson - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee.
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee.
- https://aleop.paysdelaloire.fr/plan-du-reseau
- Article de « Ouest-France » du
- Site de l'école de musique Artissimo
- Site officiel de l'Office Municipal des Sports de Clisson
- Site officiel de L'étoile de Clisson football
- Site officiel du Badminton Club Clissonnais
- Site officiel du Canoë-Kayak de Clisson
- SAC Clisson Rugby
- L'étoile de Clisson Basket
- TTClissonnais
- La Marche Nordique au RCN
- http://www.clissonvolley.com/ Volley Club de Clisson
- Alexandre Hervaud, « Hellfest : Clisson, la bourgade qui adopte les métalleux », Rue89, publié et consulté le
- « ZPPAUP CRÉÉES AU 30 septembre 2008 », www.culture.gouv.fr (consulté le 23 décembre 2010)
- Notice no PA00108588, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108594, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108615, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108587, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108590, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA44000036, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA44000005, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108593, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108592, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00108591, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Gildas Salaün, « Le trésor de Clisson », Armor Numis, (lire en ligne)