Saint-Jean-Brévelay

Saint-Jean-Brévelay | |
![]() L'église Saint-Jean-de-Beverley. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Canton | Moréac |
Intercommunalité | Centre Morbihan Communauté |
Maire Mandat |
Guénaël Robin 2014-2020 |
Code postal | 56660 |
Code commune | 56222 |
Démographie | |
Population municipale |
2 773 hab. (2016 ![]() |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 50′ 45″ nord, 2° 43′ 15″ ouest |
Altitude | Min. 42 m Max. 164 m |
Superficie | 41,83 km2 |
Localisation | |
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Saint-Jean-Brévelay [sɛ̃ ʒɑ̃ bʁɛvlɛ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Écartelé : en 1 : de sable à la tête de crosse abbatiale d'or ; en 2 : de gueules à trois macles d'or ; en 3 : de vair ; en 4 : de sable au coq hardi d'argent.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Conseil municipal : liste des élus avec leur fonction et responsabilités
- Guénaël Robin maire
- Raymond Le Brazidec, 1er adjoint, urbanisme et environnement
- Francis Mounier, 2e adjoint, travaux et bâtiments
- Marie-Thérèse Boulvais, 3e adjoint, affaires scolaires et sociales
- Thierry Pédrau, 4e adjoint, sport et vie associative
- Chantal Fombeur, 5e adjoint, communication accueil, image et culture
- Jean-Jacques Botherel, conseiller
- Jean-Pierre Le Lannic, conseiller
- Sylvie Pinneterre, conseiller
- Mickaël Hamonic, conseiller
- Gérard Giquel, conseiller
- Jean-Michel Nizan, conseiller
- Christophe Dano, conseiller
- Alexandra Simon, conseiller
- Jérôme Étienne, conseiller
- Annie Picaud, conseiller
- Annick Ropert, conseiller
- Jean Le Bras, conseiller
- Laure Ozmen, conseiller
- Michel Guillermo, conseiller
- Nicole Rohel, conseiller
- Jocelyne Peltier, conseiller
- Béatrice Leblanc, conseiller
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[3].
En 2016, la commune comptait 2 773 habitants[Note 1], en augmentation de 0,91 % par rapport à 2011 (Morbihan : +2,81 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Monuments naturels[modifier | modifier le code]
- Le chêne du Pouldu.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
Église Saint-Jean-de-Beverley[modifier | modifier le code]
Édifice du XVe siècle au XIXe siècle. Dédiée à saint Jean de Beverley, un saint anglais du royaume médiéval de Northumbrie évêque de York qui fonda le monastère et la ville de Beverley dans le Yorkshire de l'Est, mort en 721 et canonisé en 1037. En forme de croix latine, avec des fenêtres en ogive, l'église Saint-Jean-de-Brévelay rassemble des parties construites à plusieurs époques :
- la porte romane date du XVe siècle,
- le transept et le chœur ont été remaniés au XVIIe siècle,
- la chapelle Saint-Joseph au sud été ajoutée au XVIIe siècle,
- la nef actuelle a été construite en 1825,
- le clocher porche a été terminé en 1879.
Un retable très coloré occupe le fond du chœur, avec :
- un grand tableau de la Pentecôte au centre
- entouré de deux statues, saint Pierre tenant les clefs du royaume, et saint Jean de Beverley en évêque avec un cochon.
La porte romane de l'église a été classée monument historique en 1929.
Chapelle Saint-Nicolas[modifier | modifier le code]
Le portail remonte à 1490, mais la chapelle a subi des modifications, avec l'ajout d'une sacristie en 1886, et une restauration terminée en 1925.
Le retable en bois polychrome imitant un marbre vert et dédié à saint Nicolas date de 1777 :
- au centre, un tableau de saint Nicolas dans la résurrection des trois enfants jetés au saloir,
- sur les côtés, les statues de sainte Hélène et de saint Nicolas sont posées sur des socles devant des niches peintes en trompe-l'œil.
Chapelle du Moustoir, ou chapelle Saint-Marc[modifier | modifier le code]
Du XVIIe siècle au XIXe siècle.
Restaurée en 1885 et enrichie d'une sacristie, elle possède un retable polychrome du XVIIe siècle dédié à saint Marc.
Chapelle Saint-Roch[modifier | modifier le code]
Du XVIe siècle au XVIIe siècle.
L'austérité de sa façade (un mur aveugle, sans aucun ornement) contraste avec un intérieur plus élaboré comprenant notamment :
- une voûte lambrissée,
- une charpente ornée de têtes de crocodiles.
Chapelle Saint-Thuriau[modifier | modifier le code]
XVIe siècle.
Cette petite chapelle rectangulaire possède des ornements Renaissance, une porte à pilastres et fronton ouvragé, des fenêtres sculptées, et la charpente a des entraits à tête de crocodiles comme à la chapelle Saint-Roch. Son mobilier inclut une statue de saint Uhec en bois polychrome du XVIe siècle.
Mégalithes[modifier | modifier le code]
Dolmens[modifier | modifier le code]
- Dolmen de Roch-Koh-Coët ou allée couverte du Bignan : vestige d'une allée couverte dont l'allée a été ruinée, ce dolmen de 8 mètres de longueur, situé dans le bois de Goh-Menhir, comprend une table de 6 mètres de largeur supportée par trois gros blocs.
- Dolmen de Keruzan (Lann-Douar): situé au sud de la Claie, près des lieux-dits le Moustoir et Kéruzan, ce dolmen a été endommagé par la construction d'une route.
- Dolmens de Kerallant : détruits lors du remembrement des terres agricoles, ces deux dolmens ne nous sont connus que par des témoignages. L'un d'eux, un dolmen simple, avait sur une paroi la gravure d'une hache et sa chambre, de 2,5 x 1,6 m était couverte d'un dallage. L'autre, un dolmen à couloir, possédait une chambre circulaire. L'ensemble était sous un tumulus de 12 m sur 8.
Menhirs[modifier | modifier le code]
- Stèle du Moustoir : stèle gravée d'une croix pattée pouvant provenir d'un menhir.
- Menhir de Goh-Menhir : c'est le plus haut des menhirs de Saint-Jean-Brévelay, avec 6 m de hauteur. Il a donné son nom au lieu-dit Goh-Menhir.
- Menhir de Kerdramel : ce menhir étrangement triangulaire mesure 5 m de hauteur et se trouve sous un arbre dans le lieu-dit Kerdramel ou Kerarmel.
- Menhir de Colého : situé au lieu-dit Colého sur la route Plaudren-Colpo, il mesure 5 m de hauteur et comporte de petites cavités.
- Menhir de Lann-Douar : il mesure 4,5 m de hauteur et est situé dans un champ.
- Menhir de Menguen-Lanvaux : situé à 200 m de l'allée couverte de Menguen-Lanvaux (située sur la commune de Plaudren), ce menhir dresse ses 4 m de hauteur dans un champ.
Sports[modifier | modifier le code]
Football[modifier | modifier le code]
Deux clubs de football sont résidents à Saint-Jean-Brévelay, L'Espérance Football-Club de Saint-Jean-Brévelay dont l'équipe fanion évolue en PH et l'Amicale Sportive Brévelaise dont l'équipe fanion évolue en D2. Ces deux clubs se partagent le Stade municipal situé au complexe de la Métairie lors de leurs rencontres à domicile. Saint-Jean-Brévelay est l'une des rares communes de cette taille à toujours disposer de deux clubs de football. Les raisons sont historique et religieuse : à l'origine, l'Espérance est un patronage catholique et l'ASB est le club laïque.
Espérance de Saint-Jean-Brévelay[modifier | modifier le code]
L'Espérance Football-Club de Saint-Jean-Brévelay, plus simplement appelée Espérance a été fondée en 1921 par l'abbé Gachet. Traditionnellement, elle joue avec un maillot vert et des bas verts tandis que la couleur de la culotte a varié entre le vert et le noir au cours de son histoire. Actuellement, la présidence est assurée par Jordan Pasco et l'entraîneur général est Laurent Peltier. Lors de la saison 2016-2017, l'équipe première évolue en D1, l'équipe B en D2 et l'équipe C en D3.
Amicale sportive brévelaise[modifier | modifier le code]
Le club a été créé en 1975. Les joueurs de l'ASB évoluent avec un maillot tango, une culotte noire et des bas noirs. Au cours de la saison 2016-2017, l'équipe de l'ASB participe au championnat de D2. La présidente du club est Annie Conan et l'entraîneur Éli Kroupi est à la tête de l'équipe.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Emmanuel de Rohan, seigneur du Pouldu, Grand-maître de l'Ordre de Malte ;
- Joseph de Boulainvilliers de Croÿ, qui lors de la chouannerie, déserta le Morbihan et passa en Ille-et-Vilaine en septembre avec 50 000 livres confiés par Joseph de Puisaye fut arrêté par les hommes de Pierre Guillemot. Ce dernier le fit juger par un conseil de guerre improvisé qui le condamna à mort[6] : Boulainvilliers fut fusillé par les Chouans de Guillemot le 17 janvier 1795 au village de Kerhervy à Saint-Jean-Brévelay ;
- Jules Simon ;
- Georges Cadoudal ;
- Pierre Gillet (1897-1966), agriculteur et homme politique.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Saint-Jean-Brévelay est jumelée avec :
Botley dans le Hampshire, en Angleterre.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Lycée professionnel horticole public Le Sullio[modifier | modifier le code]
Le lycée horticole est un établissement public d'enseignement professionnel. Il prépare ses élèves au diplôme du baccalauréat professionnel en Production Horticole (mention "orientation agriculture biologique") et Aménagements Paysagers, ainsi qu'au CAP fleuriste et services à la personne et vente en espace rural (sapver). Il possède un internat.
Il dispose d'une exploitation horticole certifiée en agriculture Biologique depuis 2008[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- « Élections cantonales 2011 », sur Ouest-France
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Roger Dupuy, Les Chouans, Coll. « La Vie Quotidienne », Hachette Littérature, Paris 1997, p.106-107.
- http://www.lyceehorticolepublicmorbihan.fr/SiteWeb/index.php?page=site-st-jean-brevelay