Reynald Secher
Directeur de la communication Conseil régional de Poitou-Charentes | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix René-Petiet () Prix d'histoire de l'Académie française () Prix Renaissance des lettres () Prix Combourg () Prix littéraire des Droits de l’Homme (d) () Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges () |
Reynald Secher, né le à Nantes (Loire-Atlantique), est un historien controversé, écrivain et scénariste français. Ses travaux portent principalement sur la guerre de Vendée, au sujet de laquelle il défend la thèse, depuis les années 1980 du « génocide » orchestré selon lui par le gouvernement révolutionnaire français.
Il est très largement critiqué pour cette position par les historiens spécialistes de la Révolution française, à l'instar de Jean-Clément Martin, en raison d'une part de la faible adéquation des données historiques à la réalité de la répression vendéenne et en raison de l'anachronisme que constitue la catégorie juridique de génocide au regard du contexte de l'histoire moderne.[réf. nécessaire]
Affilié idéologiquement à l'extrême droite, il est principalement lu et diffusé dans les milieux de réactionnaires et traditionnalistes et royalistes français[réf. nécessaire], au sein desquels il est populaire en raison de ses thèses faisant de l'entreprise révolutionnaire française un régime génocidaire.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Reynald Secher est issu d'une famille de dix enfants originaire de la commune de La Chapelle-Basse-Mer située à 18 km au sud-est de Nantes[1].
Il est marié et père de quatre enfants[2].
Formation[modifier | modifier le code]
Licencié d'histoire et géographie et d'histoire de l'art en 1978, il obtient sa maîtrise d'histoire en 1979, tout en passant une licence d'administration économique et sociale, gestion des entreprises, une licence d'histoire de l'art et un DEA sciences historiques et politiques à Paris lV Sorbonne en 1980, la même année que sa maîtrise AES, gestion des entreprises, un DEA de droit, avec un mémoire relatif au néo-libéralisme anglais[note 1] en 1982, un doctorat de troisième cycle sciences historiques et politiques à Paris lV Sorbonne en 1983 (mention très bien et félicitations du jury)[3], enfin, un doctorat d'État ès lettres et sciences humaines, toujours à Paris IV Sorbonne, en 1985 (mention très honorable)[4].
Carrière[modifier | modifier le code]
En 1978-1979, il passe six mois aux États-Unis comme réceptionniste, puis directeur du personnel d'un hôtel dans l'État de New York[5].
Enseignant d'anglais dans un collège (1980-1981), d'histoire et géographie dans un collège et lycée (1980-1985), puis chargé de cours de droit constitutionnel à l'Université de Rennes-I (1983). Il est, du fait des conclusions de sa thèse sur ce qu'il appelle « le génocide des Vendéens », contraint de démissionner de l'Éducation nationale et ne pourra par la suite se faire élire à l'Université comme enseignant[6].
Il devient enseignant de culture et de droit européen à l'École supérieure internationale de gestion de Rennes (1990-1991), enseignant à l'école supérieure de commerce de Rennes (ESIG) (1991-1992), enseignant de droit à l'ESIG de Rennes (1986-1999), il est enseignant de relations internationales à l'école de la communication et des médias Sciences Com' de Nantes à partir de 1991[7].
Il dirige la communication politique et technique du conseil régional de Poitou-Charentes, alors présidé par Louis Fruchard, puis Jean-Pierre Raffarin, de 1986 à 1989.
Reynald Secher est créateur et directeur de la société Reynald Secher Éditions (où il publie notamment ses propres livres à compte d'auteur), professeur de relations internationales dans l'enseignement supérieur[7] et président de l'association Mémoire du Futur de l’Europe.
Recherches[modifier | modifier le code]
Reynald Secher spécialise ses recherches universitaires et consacré un « ensemble »[8] de publications à ce qu'il appelle le « génocide vendéen » qui aurait été mis en œuvre par Robespierre et les membres du Comité de salut public et de la Convention montagnarde entre 1793 et 1794. Il est en outre l'auteur du néologisme « mémoricide » qu'il propose de rajouter, comme quatrième « crime de génocide », à la définition du juriste polonais Raphael Lemkin (auteur du terme « génocide »). Reynald Secher est également un scénariste de bandes dessinées à caractère historique ou religieux, dont une controversée[réf. nécessaire] Histoire de Bretagne en 10 volumes, et un réalisateur de documentaires régionalistes qu'il auto-édite par sa société Reynald Secher Éditions (RSE).
Dans les années 1980, Reynald Secher renonce à sa carrière d'historien à la suite de polémiques ; ce dont il témoigne en 2009 dans son ouvrage sur La désinformation sur les guerres de Vendée et le génocide vendéen. Deux décennies plus tard, la réédition de ces mêmes travaux inspire à des députés UMP et MPF une proposition de loi visant à « la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794 » par l'Assemblée nationale en 2007 puis à nouveau en 2012.
Les œuvres de Reynald Secher ont reçu de nombreux prix et certaines comme, son succès littéraire de 1986, Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé, ont été traduites à l'étranger. Le , le journaliste Christophe Barbier (en tant que lauréat 2011) décerne à Reynald Secher le 14e prix Combourg « pour son livre Vendée. Du génocide au mémoricide et pour l'ensemble de son œuvre »[9].
Engagements et vie associative[modifier | modifier le code]
À La Chapelle-Basse-Mer, à la tête de l'association Mémoire du Futur, il dirige depuis 1992 un projet visant à la restauration de la chapelle Saint-Pierre-ès-Liens et à la reconstruction d'un cloître laissé à l'abandon depuis le XIXe siècle[réf. nécessaire].
Le , à ce titre, il reçoit le Prix Vieilles maisons Françaises de Loire-Atlantique[réf. nécessaire].
Il est membre de l'Académie de recherche concertée sur l'homme et son environnement physique et culturel[réf. nécessaire].
En tant qu'amateur de la musique précolombienne, il joue d'un certain nombre d'instruments à vent comme la quena, le Kenacho[réf. nécessaire].
Exposition et musée[modifier | modifier le code]
En 1993, il organise à Paris l'exposition « Vendée-Chouanneries, l'Ouest dans la Révolution 1789-1832 »[10].
Il est le conservateur du « Musée de la chouannerie de la Vendée et des guerres de l’ouest » à Plouharnel[11]. À ce titre, il collecte plus de 4 000 objets à travers toute l'Europe.
Catholicisme[modifier | modifier le code]
Reynald Secher a été très engagé dans les conférences Saint-Vincent-de-Paul[réf. nécessaire][12], dont l'objet premier est de s'occuper des personnes âgées[13],[12].
Lutte pour la reconnaissance officielle du génocide vendéen[modifier | modifier le code]
En , Reynald Secher publie un article sur Atlantico[note 2],[14] dans lequel il soutient la proposition de loi « visant à reconnaître officiellement le génocide vendéen de 1793-1794 » portée à l'Assemblée nationale, par Dominique Souchet et plusieurs députés conservateurs[15].
Le 23 février 2012, le sénateur vendéen de droite Bruno Retailleau et ses collègues présentent au Sénat la proposition de loi tendant à abroger les décrets du 1er août et du [16].
Œuvres[modifier | modifier le code]
Œuvres principales[modifier | modifier le code]
Anatomie d'un village vendéen : la Chapelle-Basse-Mer. Essai sur les notions de légitimité et de légalité (1983)[modifier | modifier le code]
En 1983, Reynald Secher a soutenu une thèse de 3e cycle en sciences historiques et politiques à l'Université Paris Sorbonne-Paris IV, fruit d'un carottage sur la commune de La Chapelle-Basse-Mer d'où est originaire sa famille. Le jury de la thèse, qui était composé de Jean Meyer, Pierre Chaunu et André Corvisier, lui a attribué la mention TB.
Une version remaniée de cette première thèse de 1135 pages « Anatomie d'un village vendéen : la Chapelle-Basse-Mer. Essai sur les notions de légitimité et de légalité » a été éditée par Perrin en 1986 sous le titre de La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen. Révolution et contre-révolution. L'ouvrage préfacé par Jean Meyer a reçu, en 1987, le Prix d'histoire de l'Académie française[8].
Contribution à l'étude du génocide franco-français : la Vendée-Vengé (1985)[modifier | modifier le code]

Appliquant la méthodologie de sa première thèse à l'ensemble de la Vendée militaire, Reynald Secher a fait sa soutenance de thèse de doctorat d'État, également à Paris-IV Sorbonne, en 1985. Cette fois, le jury était composé de Jean Meyer, Pierre Chaunu, Jean Tulard, André Corvisier, Jean-Pierre Bardet, Louis-Bernard Mer et du recteur Yves Durand et lui a décerné la mention honorable avec les félicitations du jury.
Cette seconde thèse « Contribution à l'étude du génocide franco-français : la Vendée-Vengé » a été publiée par les Presses universitaires de France, sous le titre Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé. L'œuvre, qui contient une nouvelle préface de Jean Meyer ainsi qu'un avant-propos de Pierre Chaunu, a été traduite en plusieurs langues dont l'italien, l'anglais et le polonais, avant d'être rééditée en français, par Perrin en 2006.
Selon la thèse de Reynald Secher, la répression exercée en Vendée correspond à un génocide légal proto-industriel qui se manifeste:
- par le vote, à la Convention nationale, de trois lois spécifiques à la « Vendée »:
- loi du prescrivant la déportation des femmes et des enfants, et la destruction du territoire
- loi du prescrivant l'extermination de tous les « brigands »
- loi du rebaptisant la Vendée du nom de département « Vengé » (par analogie avec le bourreau manœuvrant la guillotine qui est appelé Le Vengeur »[8])
- par la mise en œuvre de ce supposé plan d'anéantissement et d'extermination par les colonnes infernales du général Turreau.
La parution de l'ouvrage sur Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé, appuyé par Jean Meyer (universitaire alsacien ayant proposé à son étudiant Reynald Secher de travailler sur le sujet et auteur de la préface), Pierre Chaunu et Jean Tulard, connaît un grand retentissement et déclenche une vive polémique dans le milieu historique, dans les années 1980-1990, investissant rapidement la scène médiatique et politique. L'analyse de son travail a fait l'objet de critiques, notamment des historiens français Michel Vovelle, Jean-Clément Martin[17],[18],[19] et de l'historien australien Peter McPhee. Selon eux, l'idéologie prime de manière grossière sur la rigueur historique et révèle de très nombreuses faiblesses, incohérences et omissions.

En 1987, en collaboration avec Jean-Joël Brégeon, Reynald Secher publie chez Tallandier une version annotée d'un pamphlet de Gracchus Babeuf La guerre de la Vendée et le système de dépopulation dans lequel l'auteur crée en 1795, à l'occasion du procès Carrier, le néologisme de « populicide » (pour définir des actes comme les noyades de Nantes) concept précurseur du « génocide ». L'ouvrage est traduit en italien puis réédité en français, aux éditions du Cerf en 2008, dans une version augmentée d'une introduction de l'historien Stéphane Courtois et d'un avant-propos de Reynald Secher où il introduit sa notion de « mémoricide ».
Juifs et Vendéens : d'un génocide à l'autre, la manipulation de la mémoire (1991)[modifier | modifier le code]
En 1991, Reynald Secher publie Juifs et Vendéens, d'un génocide à l'autre, la manipulation de la mémoire, dans lequel il compare l'histoire de la mémoire du « génocide vendéen » survenu - selon lui - durant la guerre de Vendée et celle de la mémoire du génocide juif survenu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il soutient que « les génocides sont au péril de la mémoire » et donc qu'ils peuvent sombrer dans l'oubli.
Vendée : du génocide au mémoricide. Mécanique d'un crime légal contre l'humanité (2011)[modifier | modifier le code]
En 2011, Reynald Secher a reconstitué un dossier sur le plan de la Convention et publie des documents d'archives. Cet ouvrage est primé en 2012 du prix Combourg[9] et du prix littéraire de l'ONG Les nouveaux droits de l'Homme[20],[21].
Bandes dessinées historiques[modifier | modifier le code]
Reynald Secher est scénariste de bandes dessinées historiques. Son ouvrage Vendée, paru chez Fleurus en 1989, est traduit en italien (Vandea, 1789-1801. Anjou-Bretagne-Poitou) et publiée par ERS.
Le , Reynald Secher se voit interdire par Bruno Genini, l'accès au salon de la bande dessinée de Blois, au motif que sa ligne éditoriale ne correspond pas aux valeurs et à l'éthique du salon[22].
Polémiques[modifier | modifier le code]
Certaines[Lesquelles ?] publications de Reynald Secher ont fait l'objet de controverses dans la presse française de gauche[23].[réf. nécessaire] Reynald Secher est en revanche invité à faire la promotion de ses œuvres dans les médias privés (Europe 1, Histoire), académiques (Canal Académie), catholiques (Radio Notre-Dame, RCF, Présent), d'extrême droite (La Nouvelle Revue d'histoire, Radio Courtoisie) ou royalistes (L'Action française 2000)[réf. nécessaire].
Génocide vendéen[modifier | modifier le code]
L'historien Jean-Clément Martin, membre du comité scientifique de la Société des études robespierristes[24], polémique à plusieurs reprises avec Reynald Secher, via médias interposés. Cette querelle d'historiens dure depuis la publication de la thèse sur le génocide franco-français en 1986 ; Martin était alors universitaire. Depuis lors, polémiques et droits de réponse ont été échangés dans des articles de revues spécialisées (« Ni génocide ni mémoricide » entretien avec Jean-Clément Martin dans L'Histoire[25] et « Reynald Secher : La riposte de la Vendée » dans La Nouvelle Revue d'histoire[26] en juin/septembre 2012), des entretiens radio (« Deux lectures de la Vendée » dans Questions d'éthique sur France Culture en mai 2012[27],[28],[29]) ou articles de sites d'actualité (« Vendée, où est le génocide ? »[30] et « Vendée, le génocide est là ! »[31] en octobre 2012 dans Causeur), leurs thèses respectives sont même confrontées dans une émission télévisée à caractère historique (L'Ombre d'un doute: Robespierre, bourreau de la Vendée ?[32] sur France 3 en mars 2012).
En septembre 2012, dans un entretien paru dans La Nouvelle Revue d'histoire[26] en réponse à un entretien de Jean-Clément Martin paru quelques mois plus tôt dans la revue L'Histoire[25], Reynald Secher déclare: « J'avais été habitué à des insultes, diffamations, ou pointes d'ironie de la part de cet auteur qui n'a pas hésité en 1986 à monter une campagne contre moi avec un de ses amis, Philippe Bouglé, journaliste à La Tribune. Il n'hésitait pas à écrire : « Reynald Secher appartient à ce courant que j'ai qualifié de 'nouveaux muscadins', des chevau-légers qui sont en train de réhabiliter l'idéologie de droite et d'extrême droite ». À notre époque, rédigées par un universitaire en fonction, de telles imputations vous brisent tant au niveau universitaire que social, d'autant qu'elles sont ensuite reprises et amplifiées sans nuance par des journalistes. Cette méthode de disqualification est utilisée sous diverses formes par les historiens robespierristes, qui sont avant tout animés par la volonté de défendre ce grand héros qu'est à leurs yeux Robespierre »[26].
Allégations de persécution pour des motifs politiques[modifier | modifier le code]
En 2009, Reynald Secher publie l'ouvrage La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen dans lequel il témoigne de toutes les menaces et pressions dont il a été l'objet juste avant la soutenance de sa thèse d'État en 1985 puis, à nouveau, à la suite de la promotion de celle-ci lors de l'émission télévisée Apostrophes sur Antenne 2 en 1986[33]. À cette époque, une thèse portant sur le sujet sensible d'un génocide risquait de perturber les festivités nationales du bicentenaire de la Révolution française, festivités qui étaient déjà en préparation. À cette même époque, refusant de célébrer la Révolution française « d'un bloc » (selon le mot fameux de Clemenceau), l'historien François Furet avait été écarté des célébrations officielles du bicentenaire par le président socialiste François Mitterrand[34]. Dans le magazine Le Point, no 728 du , le philosophe de droite Jean-François Revel remarquait : « Il est très français que cette thèse d'État, coup de maître d'un historien de 30 ans, a suscité, avant tout, une querelle de vocabulaire. Le premier mouvement a-t-il été pour soupeser l'intérêt d'archives mises au jour après deux siècles de cellier ? Mesurer l'ampleur des nouveaux renseignements fournis ? Évaluer le progrès accompli dans la compréhension des faits ? Que non ! Toutes affaires cessantes, les docteurs se sont empoignés sur la question de savoir si l'auteur était fondé à user dans son titre du terme de "génocide". ».
Lors d'un entretien publié en octobre 2011, Reynald Secher affirme : « Je suis cambriolé quinze jours avant de soutenir à la Sorbonne. On m’a volé ma thèse. Chaunu m’assure que j’ai soulevé un gros sujet. Il m’invite à être prudent. Le lendemain, je reçois un appel téléphonique soi-disant du rectorat. On veut me rencontrer dans un café de Rennes. Un homme m’assure qu’il a connaissance de ma thèse, que je ne peux pas soutenir, à la veille du Bicentenaire, on a tout prévu : « On vous donne 500 000 francs et un poste à l’Université et vous ne soutenez pas. Si vous refusez, vous serez emmerdé toute votre vie. »[35], il prétend : « J’ai dû démissionner de l’enseignement secondaire ; on n’a pas reconduit mes contrats à l’université »[35].
Dans La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen Reynald Secher explique : « Je me retrouvais désargenté, endetté et sans source de revenus professionnels […]. Quant à ma carrière universitaire […] elle fut définitivement brisée. J'ai postulé à plus de 20 postes jusqu'au jour où un professeur, se disant admirateur de mes travaux, m'expliqua que je n'avais aucune chance d'être élu, mon nom et mon œuvre étant trop marqués politiquement et idéologiquement. J'en pris acte. »[36].
Déprogrammation de France Culture[modifier | modifier le code]
En février 2012, un entretien avec Monique Canto-Sperber à propos de l'ouvrage Vendée, du génocide au mémoricide. Mécanique d'un crime légal contre l'humanité est déprogrammé, sans préavis, à la veille de sa diffusion sur France Culture. Reynald Secher dénonce une censure dans Atlantico, en mars[37], puis formule une réclamation en avril auprès du CSA par l'avocat Gilles-William Goldnadel[38]. Cette demande entraîne la mise en place d'un compromis par Monique Canto-Sperber et Olivier Poivre d'Arvor, l'émission est reprogrammée en mai[39], couplée à l'intervention de l'historien Jean-Clément Martin, professeur émérite à Paris I-Sorbonne, réfutant les théories de Reynald Secher[40].
Reynald Secher Éditions[modifier | modifier le code]
En 1990, l'éditeur Fleurus de Reynald Secher refuse de poursuivre la publication de sa bande dessinée historique Histoire de Bretagne. Le scénariste poursuit l'édition à compte d'auteur en 1991, puis fonde la SARL Reynald Secher Éditions (RSE) en 1999. RSE édite des bandes dessinées religieuses pour la jeunesse, coéditées avec les éditions catholiques Nuntiavit. et des documentaires historiques ou religieux en vidéo.
Portraits d'hommes[modifier | modifier le code]
Outre des bandes dessinées et des vidéos, Reynald Secher Éditions publie la collection Portraits d'hommes, constituée de biographies. Elle traite, notamment, d'entrepreneurs bretons comme la famille Legris, qui fut à l'origine de Legris Industries[note 3], ou comme Jean-Pierre Le Roch, fondateur du groupe Les Mousquetaires.
Un prince méconnu, le dauphin Louis-Joseph, fils aîné de Louis XVI, biographie historique écrite en collaboration avec Yves Murat, a reçu le prix Hugues-Capet en 1999.[réf. nécessaire]
Publications[modifier | modifier le code]
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen. Révolution et contre-révolution, Paris, Perrin, 1986
- Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé, Paris, Presses universitaires de France, 1986
- traduction en italien Il genocidio vandeano (préface de Jean Meyer, présenté par Pierre Chaunu), Effedieffe, 1989
- traduction en anglais A French Genocide: The Vendee (traduit par George Holoch), University of Notre Dame Press, 2003
- traduction en polonais Ludobójstwo francusko-francuskie. Wandea departament zemsty (traduit par Marian Miszalski), Varsovie, Iskry, 2003
- réédition Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé, Paris, Perrin, 2006
- Juifs et Vendéens, d'un génocide à l'autre, la manipulation de la mémoire, Paris, Olivier Orban, 1991
- Histoires de Résistance en Bretagne, préface d'Yvon Bourges, Paris, Presses de la Cité, 1994
- réédition Histoires de résistants en Bretagne, préface d'Yvon Bourges, Presses de la Cité, 2006
- Le Livre noir de la Révolution française, (en collaboration avec une quarantaine d'auteurs), éditions du Cerf, 2009
- La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Atelier Fol'Fer éditions, collection L'étoile du Berger, 2009
- Vendée : du génocide au mémoricide. Mécanique d'un crime légal contre l'humanité (préfaces d’Hélène Piralian, Stéphane Courtois et Gilles-William Goldnadel), Paris, éditions du Cerf, 2011.
- 9 histoires de Noël, avec Gérard Bedel et Mircea Goga, Via Romana, 2008.
Documents[modifier | modifier le code]
- Gracchus babeuf. La guerre de la Vendée & le système de dépopulation (texte de Gracchus Babeuf présenté et annoté par Reynald Secher et Jean-Joël Brégeon, Paris, Tallandier, collection In-Texte, 1987.
- traduction en italien Gracchus Babeuf. La guerra della Vandea e il Sistema di Spopolamento (introduction, présentation, chronologie, bibliographie et notes de Reynald Secher et Jean-Joël Brégeon), Effedieffe, 2000 (seconde édition)
- réédition Gracchus Babeuf. La guerre de la Vendée et le système de dépopulation (présenté et annoté par Reynald Secher et Jean-Joël Brégeon, introduction de Stéphane Courtois, avant-propos de Reynald Secher), Paris, éditions du Cerf, collection L'histoire à vif, 2008.
Guides[modifier | modifier le code]
- La guerre de Vendée : itinéraire de la Vendée militaire, Tallandier, collection Guides Historia, 1989.
Romans historiques[modifier | modifier le code]
- Les Vire-couettes, Paris, Presses de la Cité, coll. « Roman », 1989.
- Le miroir sans retour, Le Rocher, 2018.
- La Guerre de Vendée à La Chapelle-Basse-Mer, Reynald Secher éd., 2022.
Biographies[modifier | modifier le code]
- Jean Pierre Le Roch, de l’exil aux mousquetaires, Acigné, RSE, 1996.
- Legris, Histoire d’une saga industrielle, Acigné, RSE, 1997.
- traduction en bulgare Льогри - една индустриална сага, ИК Весела Люцканова (Vessela Luckanova), 2000
- Un prince méconnu : le dauphin Louis-Joseph, fils aîné de Louis XVI (en collaboration avec Yves Murat), Acigné, RSE, 1999, prix Hugues-Capet
Bandes dessinées[modifier | modifier le code]
Historiques[modifier | modifier le code]
- Vendée, 1789-1801, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, Fleurus, 1989, rééd. RSE, 1994.
- Chouannerie, 1789-1815, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, Fleurus, 1989.
- Histoire de Bretagne, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, Acigné, RSE, 10 tomes parus entre 1991 et 2002 :
- De la terre des pierres à la terre des Bretons, tome 1, 1991.
- Du royaume au duché, tome 2, 1992.
- Du Duché à l'union, tome 3, 1993.
- De l'âge d'or aux révoltes, tome 4, 1994.
- De la Bretagne aux départements, tome 5, 1995.
- De la Monarchie à la République, tome 6, 1996
- D'une République à l'autre, tome 7, 1997.
- De la région à l'Europe, tome 8, 1998.
- Un présent pour un futur, 2000.
- L'histoire de l'histoire, 2002.
- Histoire de la France, scénario de Reynald Secher, dessin de René Le Honzec, Acigné, RSE, depuis 1998 :
- Charlemagne. Du Royaume Franc à l'Empire Carolingien, scénario de Reynald Secher, dessin de Ray Saint-Yves, Acigné, RSE, 2002.
- Napoléon III, Empereur des Français, scénario de Reynald Secher, dessin de Charlie Kiéfer, couleurs de Nicole Gallant, Acigné, RSE, 2003.
- Louis XIV, le roi soleil. De la Fronde à la monarchie absolue, scénario de Reynald Secher, dessin de Ray Saint-Yves, couleurs de Jacky Robert, Acigné, RSE, 2005.
- Bonaparte, Le Général Vendémiaire, scénario de Reynald Secher et de Guy Lehideux, dessin de Charlie Kiéfer, couleurs de Nicole Gallant, Acigné, RSE, 2007.
- Verdun, scénario de Reynald Secher et Guy Lehideux, dessin de Jean-Claude Cassini, Acigné, RSE, 2008.
- Henri IV, Du royaume de Navarre, Au royaume de France, scénario de Reynald Secher et de Guy Lehideux, dessin de Ray Saint-Yves, Acigné, RSE, 2010.
- Napoléon Ier, scénario de Reynald Secher, dessin de Charlie Kiéfer, Acigné, RSE, 2006.
- François Ier, Le roi chevalier, scénario de Reynald Secher et de Guy Lehideux, dessin de Serge Finaux, Acigné, RSE, 2015.
- La seconde guerre mondiale, 1er septembre 1939-18 avril 1942, tome 1, scénario de Reynald Secher et de Guy Lehideux, dessin de Cassini, Acigné, RSE, 2015
- La seconde guerre mondiale, 18 avril 1942-18 mai 1945, tome 2, scénario de Reynald Secher et de Guy Lehideux, Acigné, RSE, 2015.
Religieuses[modifier | modifier le code]
- La Messe: des rites sacrés à la découverte du mystère, Acigné, RSE-Nuntiavit.
- Les Sacrement: des rites sacrés à la découverte du mystère, Acigné, RSE-Nuntiavit.
- Sainte Geneviève. La patronne de Paris (423-502): De l'effondrement de l'Empire romain à la naissance de la France chrétienne, Reynald Secher avec Jacques Olivier et Antonio Cardoso, Acigné, RSE-Nuntiavit.
- Sainte Marguerite-Marie. La messagère du Sacré-Cœur (1647-1671/1690): du message de Paray à la reconnaissance universelle, Reynald Secher avec Jacques Olivier et Xorge Chargoy, Acigné, RSE-Nuntiavit.
- Saint Thomas d'Aquin, Le docteur angélique (v.1226-v.1250/1274) : de la philosophie aristotélicienne à la théologie scholastique, Reynald Secher avec Jacques Olivier, Acigné, RSE-Nuntiavit.
- Sainte Clotilde, reine des Francs (V. 475-545), du baptême de Clovis à la conversion de l'Europe, Reynald Secher avec Jacques Olivier, Acigné, RSE-Nuntiavit.
- Saint Jacques le Majeur, Fils de tonnerre (V. 5-V.44), de l'apôtre du Christe aux pèlerins de Compostelle, Reynald Secher avec Jacques Olivier, Acigné, RSE-Nuntiavit.
Vidéos[modifier | modifier le code]
VHS[modifier | modifier le code]
- Guerres en Vendée. Combat de Géants, Reynald Secher avec Christian Esquines et Marc Jouanny, 1h30, édition Vidéo-Visite, 1988.
- Bretagne et Bretons, Reynald Secher avec Christian Esquines et Marc Jouanny, Acigné, RSE, 1988.
DVD[modifier | modifier le code]
- Guerres de Vendée. Combat de Géants, Reynald Secher avec Christian Esquines et Marc Jouanny, 88 min, R.S.E., 2008
- Bretagne & Bretons: de l'origine à nos jours, Reynald Secher avec Christian Esquines et Marc Jouanny, R.S.E., 2008
- La Chapelle Saint Pierre ès Liens, interview de Reynald Secher
- Chouannerie(s) 1790/1815, Reynald Secher avec Ronan Manuel et Gérald Nimal, 52 min, R.S.E., 2008
Collaborations[modifier | modifier le code]
Documentaires[modifier | modifier le code]
En 2007, la chaîne nationale russe Rossiya 1 a contacté Reynald Secher afin d'obtenir son expertise et sa participation dans le cadre d'un documentaire mettant en parallèle l'écrasement de la révolte de Tambov par Lénine et celui du soulèvement de la Vendée[41].
- Тамбовская Вандея (La Vendée de Tambov), Rossiya 1, 2007.
- L'ombre d'un doute: Robespierre, bourreau de la Vendée, France 3, 2011.
- La Rébellion cachée, docu-film de Daniel Rabourdin, 2017.
Revues[modifier | modifier le code]
- La Nouvelle Revue d'histoire, hors-série no 2, « L'histoire de la Vendée-Vengé. Entretien avec Reynald Secher », « Reynald Secher et le mémoricide par Stéphane Courtois » et « le Mémoricide vendéen par Reynald Secher », printemps-été 2011.
- La Nouvelle Revue d'histoire, no 57, « Le génocide vendéen: Révélations exclusives de Reynald Secher», novembre-décembre 2011.
- La Nouvelle Revue d'histoire, no 62, « Reynald Secher: la riposte de la Vendée », septembre-octobre 2012.
- Le Figaro histoire, no 26, "Par le fer et le feu", juin-juillet 2016.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Prix littéraires[modifier | modifier le code]
- 2012 : Prix littéraire des droits de l'Homme pour son ouvrage Vendée. Du génocide au mémoricide décerné le 17 octobre 2012[42].
- 2012 : prix Combourg « pour son livre Vendée. Du génocide au mémoricide et pour l'ensemble de son œuvre » décerné le 6 octobre 2012[9].
- 1992 : prix Renaissance (Lettres) pour son ouvrage Juifs et Vendéens. D'un génocide à l'autre décerné par Jacques Fouchier du Cercle renaissance[43].
- 1989 : prix Il Labirinto d'Argento (prix international de la Culture) pour Il genocidio vandeano (traduction italienne de Le génocide franco-français. La Vendée-Vengé) décerné le 25 mai 1989 à Pescara en Italie.
- 1987 : prix Georges-Goyau, médaille de bronze, pour son ouvrage La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen : révolution et contre-révolution, décerné à Paris le 27 juin 1987[8].
Décorations[modifier | modifier le code]
- Chevalier du mérite de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (2018)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- « Le fait Thatcher ou le bilan d'une politique »
- « Et le génocide vendéen alors ? »
- ouvrage traduit en bulgare
Références[modifier | modifier le code]
- Biographie de Reynald Secher, site des Éditions de Chiré
- État civil, Reynald Secher Éditions
- Membres du jury : Jean Meyer, Pierre Chaunu et André Corvisier
- Membres du jury : Jean Meyer, Pierre Chaunu, André Corvisier, Louis Bernard Mer, Yves Durand, Jean Tulard et Jean-Pierre Bardet. Les mentions d'un doctorat d'État sont : « très honorable avec félicitations du jury » (distinction exceptionnelle pour un travail exceptionnellement réussi), « très honorable » (la mention normale, traduisant une thèse dont la présentation est admise avec des remarques mineures, un apport scientifique original accompagné d’une bonne prestation orale), « honorable » (avec des imperfections notables, soulevant des objections ou des remarques importantes). Voir Le guide du doctorant
- Reynald Secher, Juifs et Vendéens, d'un génocide à l'autre, la manipulation de la mémoire, Olivier Orban, 1991, 233 pages, p. 217.
- entretien Reynald Secher, La Nouvelle Revue d'Histoire, no 62, septembre - octobre 2012, p. 27-29
- Voir le curriculum vitæ de Reynald Secher. Toutefois, il n'apparaît pas sur le site de Sciences Com' de Nantes.
- Canal Académie - La Vendée-Vengé, le génocide franco-français
- Reynald Secher - Prix Combourg 2012
- Normandie Unie : Jacques Chirac, maire de Paris, signe l'introduction du catalogue.
- La riposte de la Vendée, par Reynald Secher, La Nouvelle Revue d'histoire (ISSN 1764-2019), no 62, septembre-octobre 2012, p. 29
- Denis Pelletier, « Laurent Frölich, Les Catholiques intransigeants en France », Archives de sciences sociales des religions, p. 131-132, juillet - décembre 2005
- Laurent Frölich le décrit, dans Les Catholiques intransigeants en France, L'Harmattan, 2003, 404 pages (ISBN 2747516199). Il le classe parmi les « catholiques intransigeants » (p. 165-166), également qualifiés de « traditionnels » (p. 7), par opposition aux « libéraux », aux « modernistes »
- [1]
- Propositions de loi no 4441, visant à reconnaître officiellement le génocide vendéen de 1793-1794, Assemblée nationale
- PROPOSITION DE LOI tendant à abroger les décrets du 1er août et du 1er octobre 1793, Sénat
- Jean-Clément Martin, « Reynald Sécher, Le génocide franco-français, la Vendée-Vengé [compte-rendu] », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, no 5, septembre-octobre 1986, p. 1009-1012, lire en ligne.
- Antoine de Baecque, « Contre-révolution : vérités et contre-vérités », Le Monde, (lire en ligne)
- Jean-Clément Martin, « À propos du « génocide vendéen ». Du recours à la légitimité de l'historien », Sociétés contemporaines, no 39, p. 23-38, lire en ligne.
- Prix littéraire 2012.
- COMMUNIQUE DE PRESSE - Le 29e Prix littéraire des droits de l’Homme
- « Blois : le festival bd Boum exclut les éditions Reynald Sécher », sur magcentre.fr,
- L'Humanité, Libération et Télérama
- Alain Sanders, « Un historien victime de la guillotine sèche » in Présent, jeudi 24 septembre 2009
- [2] La Vendée : Enquête sur les crimes de la Révolution, revue L'Histoire, no 377, juin 2012, p. 52-54
- Les droites radicales en Europe. 1900-1960, La Nouvelle Revue d'histoire, no 62, septembre-octobre 2012, p. 27-29
- Dispositif exceptionnel: [3] l'émission censurée dans un premier temps a droit à une « deuxième lecture ». L'entretien enregistré avec Reynald Secher et qui [4] devait être diffusé le 23 février 2012 est déprogrammé à la dernière minute sans justification] et différé de trois mois - à la suite de la dénonciation de la censure exercée par France Culture par Reynald Secher dans Atlantico le 8 mars 2012 - pour être finalement diffusé, le 17 mai 2012 et être confrontée à une autre « lecture » imprévue, celle de Jean-Clément Martin.
- Deux lectures de la Vendée : Première partie avec Reynald Secher., Questions d'éthique, France Culture, 17.05.2012
- Deux lectures de la Vendée : Seconde partie avec Jean-Clément Martin., Questions d'éthique, France Culture, 24.05.2012
- Vendée, où est le génocide ? Il ne faut pas remplacer une histoire officielle par une autre, Jean-Clément Martin, Causeur, Publié le 24 octobre 2012
- Vendée, le génocide est là ! Réponse à Jean-Clément Martin, Causeur, Publié le 28 octobre 2012
- Émission du 7 mars 2012, L'ombre d'un doute, France 3
- La France déchirée, Apostrophes, Antenne 2, 11/07/1986
- Christophe Dickès, Le Livre noir de la Révolution française. La face obscure de 1789 : des historiens de l’Institut n’hésitent pas à la dévoiler !, Un jour dans l'histoire, Canal Académie, 20/04/2008
- Démocratie Royale, « Entretien avec Reynald Secher : « Je suis le verre de sang » (URBVM) », sur royale.org, Contre-Révolution, (consulté le ).
- Alain Sanders, Présent no 6932 du jeudi 24 septembre 2009
- Censure ? Comment France Culture déprogramme une émission sur le génocide vendéen à la dernière minute, Reynald Secher, Atlantico, 8 mars 2012
- Pourquoi il est indécent de clouer au pilori les intellectuels qui ont inspiré Anders Breivik - L'interview censurée de Reynald Seycher sur France Culture, Gilles-William Goldnadel, Atlantico, 16 avril 2012
- Monique Canto-Sperber, « Deux lectures de la Vendée : Première partie avec Reynald Secher. »
, sur France Culture, (consulté le )
- Monique Canto-Sperber, « Deux lectures de la Vendée : Seconde partie avec Jean-Clément Martin. »
, sur France Culture, (consulté le )
- La Guerre de la Vendée : quand Babeuf présente un génocide., Christophe Dickès, Un jour dans l'histoire, Canal Académie, 15.02.2009, enregistrement audio sur Youtube
- « Lauréats du Prix Littéraire des Droits de l'Homme :: Ndh-france », sur www.ndh-france.org, (consulté le )
- Palmarès du prix Renaissance (Lettres)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la bande dessinée :
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- Historien français du XXe siècle
- Historien français du XXIe siècle
- Historien de la Révolution française
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- Naissance en octobre 1955
- Lauréat du prix Renaissance des lettres
- Collaborateur de L'Homme nouveau
- Naissance dans la Loire-Inférieure
- Étudiant de l'université Paris-Sorbonne