Tremblay (Ille-et-Vilaine)

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Tremblay
Tremblay (Ille-et-Vilaine)
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Couesnon Marches de Bretagne
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Laurent Goré
2020-2026
Code postal 35460
Code commune 35341
Démographie
Gentilé Tremblaisien
Population 1 488 hab. (2020)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 20″ nord, 1° 28′ 33″ ouest
Altitude Min. 10 m
Max. 116 m
Superficie 36,22 km2
Élections
Départementales Antrain
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val-Couesnon
Localisation
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Tremblay

Tremblay est une ancienne commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 488 habitants[Note 1]. Ses habitants se nomment les Tremblaisiens et les Tremblaisiennes.

Le , elle a fusionné avec Antrain, La Fontenelle et Saint-Ouen-la-Rouërie pour former la commune de Val-Couesnon[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Tremblay est situé dans le nord du département d'Ille-et-Vilaine, dans la communauté des communes de Couesnon Marches de Bretagne (anciennement dans le canton d'Antrain). Elle est traversée par le Couesnon à l'est, délimitant sa superficie (36,22 km2) avec les communes voisines. Plusieurs axes routiers se rejoignent près du bourg, notamment la liaison entre Rennes - Mont Saint Michel et Fougères - Dol de Bretagne.

Villages, hameaux, écarts, lieux-dits[modifier | modifier le code]

La Chattière, la Daie, Champ de l'Ours, les Ruisselées, les Fossés…

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Trembleit en 1057, Trembliaco au XIIe siècle[2],[3],[4].

Tremblay signifie « lieu planté de peupliers trembles »[5], du gallo-roman TREMULATU, basé sur TREMULU « tremble » et suffixe -ATU (devenu féminin en français moderne -aie), c'est-à-dire tremblaie.

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kreneg[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'abbaye Notre-Dame du Tronchet y possédait le prieuré de la Chattière.

La Révolution[modifier | modifier le code]

Pendant la Chouannerie la ville fut assiégée en 1795 par les Chouans commandés par Aimé Picquet du Boisguy.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le , la commune fusionne avec Antrain, La Fontenelle et Saint-Ouen-la-Rouërie pour former la commune nouvelle de Val-Couesnon[6].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 juin 1995 André Carnet
(1927-2003)
  Maire honoraire (1995)
juin 1995[7] mars 2008[8] Jules Ferron   Chef d'entreprise
mars 2008 mars 2014 Roger Dugué[9]   Comptable
mars 2014[10] décembre 2018 Brigitte Mariau SE Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.

Le 15 mars 2020, Emmanuel Houdus a été élu maire de Val-Couesnon et Laurent Goré est le maire délégué de Tremblay[11].

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune comptait 1 488 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Tremblay[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0661 9262 1381 9482 1182 0882 2492 4112 485
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5622 5832 5082 5252 6262 7292 6942 5402 507
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3412 2882 1802 0211 9901 9632 0032 0521 960
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
1 7071 7071 7361 6241 4531 4231 5111 5511 493
2019 - - - - - - - -
1 483--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Des commerces sont installés à Tremblay, comme une boulangerie, une supérette, pharmacie… En 2018, une petite zone artisanale est en construction près de la salle des fêtes et des sports.

En matière de santé, la commune dispose d'un cabinet médical avec des docteurs généralistes, ainsi que des dentistes et un kinésithérapeute. De plus, un centre hospitalier (EHPAD Les Landes) est en fonction.

L'hôtel, restaurant et discothèque Roc'Land se trouve à Tremblay, à deux minutes du centre-bourg.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Bâtiments civils[modifier | modifier le code]

  • Motte féodale de la Chattière[15], occupe un éperon long de 200 m et large de 50 m dominant de 20 m deux cours d’eau. Elle est haute de 8 m environ avec un diamètre d’une quarantaine de mètres. Le site est associé à deux manoirs, appelés l'un le Manoir et l'autre la Chattière, et à la chapelle Notre-Dame citée en 1186. Cette motte tire son nom selon toute vraisemblance de la famille Le Chat, alias Bouttier — ceci depuis l'époque de Thomas Le Chat Buterus[16] — : puissante famille issue des seigneurs de Combourg et Dol, branche qui fit souche au manoir du Plessis aux Chats sur la commune de Dingé. En effet, le miles Geoffroy Le Chat avait des droits dans un bois situé en Saint-Ouen-la-Rouërie ; or, la motte se situe juste en limite de la paroisse de Tremblay, le manoir de la Chattière étant situé en Saint-Ouen-la-Rouërie ;
  • Manoir du Pontavice (vestiges de la porte) XVe siècle ;
  • Manoir de la Coquillonais (XVe, XVIe et XIXe siècles) ;
  • Manoir des Noyers ou Nouillé (1549) ;
  • La maison du Bois-le-Bon (XVIe et XVIIe siècles) est la maison natale du botaniste Exupère Bertin ;
  • La maison de la Garenne (1568 - XVIIe et XVIIIe siècles), construite par son premier propriétaire de la famille Coupe ou les frères Mac-Goulde puis des Chastellier, seigneurs de Villavran. Elle servit de relais de Poste. Elle possède un cadran solaire ;
  • Ancienne maison Les Fossés (1613) à Bertin, sieur de Neuglé ;
  • La mairie (ancien presbytère) date de 1800, certains éléments : linteau, niche datant de 1654 ;
  • Fontaine de Budor, objet d'un culte superstitieux jusqu'au milieu du XVIIIe siècle ;
  • Puits de la Choboterie (XVIIIe siècle) ;
  • Moulins : Pontavice, Bonne-Fontaine, de la Hélandière, des Ardennes (à grain), des Ardennes (à papier), de la Chattière (à foulon, XVIIIe siècle), de Briand, de la Maleute, Neuf, de la Rochequibuc (à papier) et de la Rochequibuc (à grain).

Bâtiments religieux[modifier | modifier le code]

  • Église priorale Saint-Martin (XIe, XVIe et XIXe siècles) ;
  • Le prieuré Saint-Martin n'existe plus. Il appartenait à l'abbaye Saint-Florent de Saumur. Son église est aujourd'hui paroissiale ;
  • Prieuré de la Chattière avec sa chapelle déjà mentionnée en 1186. Elle fut reconstruite en 1692 et possédait son propre cimetière. Elle appartenait à l'abbaye Notre-Dame du Tronchet ;
  • Chapelle Notre-Dame du Pont de l'Ours, près du village de la Daie. Citée au XIIe siècle. Elle n'existe plus ;
  • Chapelle Saint-Aubin-sur-Couasnon, appartenait en 1186 au prieur du Tremblay. Reconstruite en 1672 elle est aujourd'hui disparue et remplacée en 1869 par une grotte dans laquelle fut placée une statue de saint Aubin, but du pèlerinage des fiévreux[17] ;
  • Chapelle Saint-Blaise, elle dépendait du prieuré du Tremblay, elle était située dans le bourg et déjà ruinée en 1490.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jumelage[modifier | modifier le code]

Tremblay possède un accord de jumelage avec :

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020, légale en 2023.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Ille-et-Vilaine : 7 communes nouvelles créées au 1er janvier 2019 », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le ).
  2. Jean-Yves Le Moing : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop-Breizh. 1990.
  3. Erwan Vallerie, Traité de toponymie historique de la Bretagne (3 volumes), Editions An Here, 1995.
  4. a et b « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur www.fr.brezhoneg.bzh (consulté le )
  5. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Editions Jean-paul Gisserot, (ISBN 2877474828).[réf. incomplète]
  6. « arrêté de création » (consulté le )
  7. « Élections municipales 2001 », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consulté le )
  8. Maire sortant - LeMonde.fr
  9. « Ils ont été élus maires hier soir », Ouest-France (éd. Rennes), no 19320,‎ 22-23 mars 2008, p. 7 (ISSN 0999-2138)
  10. « Brigitte Mariau élue maire à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  11. « Val-Couesnon : quatre maires délégués et huit adjoints avec Emmanuel Houdus », sur actu.fr (consulté le )
  12. Date du prochain recensement à Tremblay, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  15. Manoirs et château dans le comté de Rennes. Michel Brand’Honneur, PUR, Rennes
  16. Les descendants de la famille Boutier auraient dû normalement s'appeler Le Chat. Ce fut Thomas "filius Buterus" Catus qui en décida autrement en se faisant appeler Thomas Boutier.
  17. Pouillé de Rennes.
  18. « Tremblay. Le jumelage avec Mosna, en Roumanie, est acté », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]