Cendras
Cendras | |||||
Confluent du Galeizon et du Gardon d'Alès. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Sylvain André (PCF) 2020-2026 |
||||
Code postal | 30480 | ||||
Code commune | 30077 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 626 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 126 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 09′ 22″ nord, 4° 03′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 138 m Max. 560 m |
||||
Superficie | 12,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Grand-Combe | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
Liens | |||||
Site web | site officiel de la Mairie | ||||
modifier |
Cendras est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès , le Galeizon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Galeizon ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cendras est une commune rurale qui compte 1 626 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Cendrasiens ou Cendrasiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'abbatiale Saint-Martin de Cendras, inscrite en 1971.
Géographie
Localisation
Le village de Cendras est situé à 7 km au nord-ouest de la ville d'Alès.
Hydrographie et relief
La commune est arrosée par le Galeizon qui trouve sa confluence avec le Gardon d'Alès à cet endroit, en amont du quartier de La Blaquière.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 43 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
Axes routiers
Transports en commun
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Galeizon »[19], d'une superficie de 8 637 ha, une vallée très enclavée est restée sauvage. On y remarque une pinède de Pin de Salzmann, des landes sèches à Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) et des ravins humides qui abritent de nombreuses fougères[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[21] : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la Lozère[22], et la « vallée du Galeizon à St-Paul-la-Coste » (598 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans le Gard et 1 dans la Lozère[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[21] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cendras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,7 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (4,7 %), cultures permanentes (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Logement
Projets d'aménagement
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cendras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[30], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31],[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 2002, 2008, 2014 et 2015[33],[28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 494 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 344 sont en en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 10] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cendras est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].
Toponymie
Occitan Cendras, du roman Sendras, du bas latin Cendracium, Senderalis, Scenderalis[40].
Histoire
Moyen Âge
Une abbaye de Bénédictins est fondée au Xe siècle sous le vocable de Saint-Loup, puis sous celui de Saint-Martin[41]. Elle est mentionnée en 1020, son abbé est Siguin[42]. En 1156, le pape Adrien IV confirme les privilèges de l'église de Nîmes en faveur d'Aldebert, évêque de cette ville, ce qui rattache l'abbaye à cet évêque[43]. Cette autorité sur l'abbaye est confirmée l'année suivante par Louis le jeune[43]. L'abbaye réunissait au faîte de son activité 80 moines et 150 frères[réf. nécessaire]. Le document[Lequel ?] par lequel, vers 1230, l'abbé Bernard de Soucanton affecta à l'infirmerie du monastère une rente annuelle prélevée sur le cens que lui versaient les exploitants de la terre noire, constitue la première mention connue des Mines de charbon des Cévennes. L'abbaye est rattachée à Saint-Victor de Marseille en 1366 par le pape Urbain V[41]. La seigneurie de Cendras, détenue par les Du Puy de Cendras, de Saint Martin et d'Allègre, mentionnés dès le début du XIIIe siècle, est passée aux barons de la Fare en 1576. La branche cadette des Du Puy de Montmoyrac et de Montezes a donné les Du Puy de Saint Martin et de Saint Germain, ainsi que les Du Puy d Aubignac de Nozières et les Du Puy du Mazeldan et de la Devèze,alias "Dupuy Montbrun".
Époque moderne
La Bédosse, seigneurie possédée au XVIIe siècle par la famille de Soissan, dont Françoise de Soissan de La Bédosse, la fameuse dame de Rus, est sur le territoire de la commune.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Conseil Municipal
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2021, la commune comptait 1 626 habitants[Note 11], en évolution de −12,39 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Groupe scolaire Joliot-Curie - Ecole Maternelle & Ecole Primaire. De la Toute Petite Section au Cm2, sur place à Cendras, l'entrée en 6e se fait au collège Diderot d'Alès.
Santé
Deux médecins ainsi qu'une dentiste exercent à Cendras, une pharmacie complète l'offre de santé.
Une maison médicale construite de manière écoresponsable, en bois issu de filières courtes pour faire un bâtiment basse consommation accueille maintenant le cabinet des infirmières, du kinésithérapeute et de deux médecins.
Manifestations culturelles et festivités
- Association Galei'jades.
- Service culturel de la communauté de communes du Pays Grand Combien.
- Programmation de spectacles vivants toute l'année.
- Associations les Jardins du Galeizon en partenariat avec le groupe Trocs & Dons organisent une bourse aux semences et aux plants en Mai.
Sport
AS Cendras Football Club : de U6 à U13
Tournoi de foot de Cendras en Juin.
Président Mr Fabre
-
Logo du club à sa création.
-
Logo des 20 ans du club.
-
Blason du foot aux couleurs de Cendras.
Cours de Tennis.
Cours de Judo.
Médias
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 777 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 593 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 520 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 13,4 % | 20 % | 17 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 000 personnes, parmi lesquelles on compte 66,1 % d'actifs (49,1 % ayant un emploi et 17 % de chômeurs) et 33,9 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 213 emplois en 2018, contre 224 en 2013 et 238 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 502, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,5 %[I 13].
Sur ces 502 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 111 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
94 établissements[Note 14] sont implantés à Cendras au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 94 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
11 | 11,7 % | (7,9 %) |
Construction | 18 | 19,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
23 | 24,5 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,1 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 4 | 4,3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
10 | 10,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
19 | 20,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 8,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 94 entreprises implantées à Cendras), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Revenus de la population et fiscalité
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 20 | 11 | 8 | 7 |
SAU[Note 16] (ha) | 58 | 122 | 96 | 251 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 251 ha[51],[Carte 5],[Carte 6].
Emploi
Entreprises de l'agglomération
Agriculture
Artisanat et industrie
Activités de service
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Pont des camisards.
- Tour du Puech du XIVe siècle.
Édifices religieux
- Abbatiale Saint-Martin de Cendras. Église romane fortifiée des XIe et XIIe siècles, seul vestige visible de l'ensemble abbatial fondé par les moines bénédictins, sur l'emplacement d'une ancienne villa romaine.
- Chapelle Saint-André de Malataverne.
- Église du Puech.
- Temple protestant de Malataverne.
Patrimoine culturel
- Médiathèque Jean-Pierre Chabrol.
- Centre socioculturel Lucie Aubrac.
- Écomusée.
- École de musique.
- Centre d'interprétation des vallées cévenoles Biosphera.
Patrimoine environnemental
- Vallée du Galeizon, territoire expérimental de la réserve de biosphère des Cévennes.
Personnalités liées à la commune
- Françoise de Soissan de La Bédosse (1631-1699), dame de Rus.
- Roger Roucaute (1912-1991), homme politique gardois né à Cendras.
Héraldique
Blason | De gueules à la hache d'armes d'argent accompagnée de trois fers de pique d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site officiel
- « La Vallée du Galeizon, territoire expérimental de la réserve de Biosphère des Cévennes », sur www.valleedugaleizon.fr (consulté le )
- « Cendras sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Cendras », sur www.insee.fr (consulté le )
- Site officiel musée Biosphera, sur www.biosphera-cevennes.fr/
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[37].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cendras » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cendras » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cendras » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cendras » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Salindres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cendras et Salindres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Salindres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cendras et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
- « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
- « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cendras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101369 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cendras », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée du Galeizon à St-Paul-la-Coste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Hautes vallées des Gardons » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Cendras », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
- « cartographie des risques d'inondations du TRI d'Alès », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
- « 0 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cendras », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 514, t.1
- Laurent-Henri Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés : Tome I, A-L, Mâcon, Protat frères, , 1696 p., in-4° (BNF 31972730), p. 651
- (fr + la) Claude Devic et Joseph Vaissette, Histoire générale de Languedoc, Toulouse, J.-B. Paya, 1840-1846, 10 vol. ; in-8 (BNF 36384293), p. 121, t. 3
- (fr + la) Claude Devic et Joseph Vaissette, Histoire générale de Languedoc, Toulouse, J.-B. Paya, 1840-1846, 10 vol. ; in-8 (BNF 36384293), p. 167-169, t. 4
- https://www.midilibre.fr/2017/01/11/sylvain-andre-jeune-maire-et-elu-par-convictions,1451133.php
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cendras - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).