Ordre de Saint-Benoît

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Ordre de Saint-Benoît
Image illustrative de l’article Ordre de Saint-Benoît
Armoiries : d'azur à la montagne à trois coupeaux d'or[note 1] surmontée d'une croix patriarcale, et adossée à la devise PAX placée en fasce.
Ordre religieux
Institut Ordre monastique
Type Contemplatif
Spiritualité Bénédictine
Règle Règle de saint Benoît
But Recherche de Dieu
Structure et histoire
Fondation Vers 529 (il y a 1 495 ans)
Mont Cassin
Fondateur Benoît de Nursie
Abréviation O.S.B.
Autres noms Bénédictins
Site web osb.org (en + it)
Liste des ordres religieux
Saint Benoît.

L'ordre de Saint-Benoît, plus connu sous le nom d'ordre des Bénédictins, est une fédération de monastères occupés par des moines ou des moniales, les Bénédictins ou Bénédictines y suivant la règle de saint Benoît résumée par la maxime « Ora et labora ». Cet ordre monastique fondé vers 529 par saint Benoît de Nursie, considéré traditionnellement comme le plus ancien de l'Église catholique, regroupe des organisations monastiques plus ou moins autonomes qui ont marqué profondément le monde occidental par leur contribution essentielle dans l'économie, la culture et la liturgie de l'Europe médiévale.

Ce n'est pas le plus ancien ordre de l'Occident chrétien car la règle des moines de saint Augustin, celle introduite par saint Martin pour la fondation de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé, celle introduite par Jean Cassien pour l'abbaye Saint-Victor de Marseille et la laus perennis introduite en 515 à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune sont antérieures à sa fondation, mais c'est celui qui a connu le plus large succès.

Le monachisme bénédictin connaît une première apogée avec le rayonnement de l'ordre de Cluny puis celui de Cîteaux. Les nombreuses difficultés qui affectent les ordres monastiques dès la fin du XIIIe siècle suscitent de lentes réformes monastiques qui débutent au XVe siècle avec la création d'une nouvelle institution bénédictine, la congrégation.

Après plusieurs périodes de fort déclin, notamment la défection pendant la Réforme protestante et la suppression des congrégations par la Révolution, le monachisme bénédictin connaît une phase de reconstruction au XIXe siècle et est entièrement réorganisé en 1893 par le pape Léon XIII à l'origine de la création de la Confédération bénédictine.

Présentation de l'ordre[modifier | modifier le code]

But[modifier | modifier le code]

D'après le 265e pape, Benoît XVI, saint Benoît « indiqua à ses disciples comme objectif fondamental et même unique de l'existence, la recherche de Dieu »[source secondaire nécessaire][1]. Ce dernier étant considéré comme universel et éternel, cette quête implique l'ordre dans les tâches : évangélisation et défrichement de l'Europe, conservation et transmission de la culture classique au Moyen Âge, collation et traduction des œuvres des Pères de l'église à partir du XVIIe siècle, éducation, etc. Au moins par deux fois[2], la règle du fondateur suggère même que les activités des moines ne les obligent pas à délaisser leur monastère[source secondaire nécessaire] :

« Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l'on y trouve tout le nécessaire : de l'eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu'on puisse pratiquer les divers métiers à l'intérieur de la clôture. De telle sorte que les moines n'auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n'est pas du tout avantageux pour leurs âmes[3]. »

Règle bénédictine[modifier | modifier le code]

Écrite au VIe siècle, la règle de saint Benoît connaît rapidement un certain succès, peut-être grâce à sa modération par rapport aux autres règles monastiques existant à l'époque. En 817, elle est imposée à tous les monastères de l'Empire carolingien, d'où le surnom de Père des moines d'Occident donné à saint Benoît.

Certains affirment que la devise Ora et labora (« prie et travaille ») synthétise la vie de l'ordre, bien qu'elle ne figure pas dans la règle. En tous cas, cette règle propose un équilibre entre prière et travail (le refus de l'oisiveté est central et le travail manuel est valorisé), prière personnelle et prière communautaire, gouvernement par l'abbé et participation des frères, obéissance et responsabilité de chacun[note 2].

Organisation d'ensemble[modifier | modifier le code]

Au IVe concile de Latran en 1215, le mot « bénédictin » apparut pour désigner les moines qui n'appartenaient à aucun ordre centralisé[4], par opposition aux cisterciens, qui suivent également la règle de saint Benoît, mais dont l'Ordre est assez fortement centralisé.

Néanmoins le pape Léon XIII a institué en 1893 une confédération bénédictine, union fraternelle des congrégations de moines qui vivaient sous la règle de saint Benoît (hors cisterciens et camaldules), restant sauve l’autonomie des congrégations et des monastères.

Habillement[modifier | modifier le code]

Un bénédictin
Un moine bénédictin en coule.

L'habit des bénédictins est en général noir (ils sont souvent appelés les « frères noirs » ou encore « moines noirs », jusqu'à l'appellation de bénédictins qui apparaît pour la première fois dans la bulle Summi magistri dignatis du du pape Benoît XII)[5]. Les bénédictins olivétains, qui ont choisi de porter un vêtement blanc, constituent une exception à cette règle (et les moines de cet ordre sont parfois appelés « bénédictins blancs » pour cette raison). Par ailleurs, l'ordre apparenté des cisterciens a opté pour une robe blanche, ce pourquoi ils sont parfois appelés les « moines blancs » (mais ils n'appartiennent pas canoniquement à l'ordre de saint Benoît, même s'ils en suivent la règle).

Les bénédictins portent une coule noire à capuchon, et une ceinture noire autour de la taille. Le scapulaire (noir ou plus rarement blanc), habit monastique par excellence, est porté par les profès solennels lors des offices et principaux actes de la vie communautaire. En plus du fait qu'ils ne portent pas encore le scapulaire, les novices sont identifiables grâce à leur coule : celle-ci est plus courte que ceux des moines ayant achevé le noviciat ; chez les moniales, novices et jeunes professes portent souvent un voile blanc.

L'usage de se raser la tête s'est généralement maintenu à travers les siècles, avec des variantes (par exemple « couronne monastique » avant la Révolution et dans la congrégation de Subiaco avant le concile Vatican II (1962), ou « tonsure cléricale » seule dans la congrégation de Solesmes).

Missions[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, les bénédictins, en plus de leur vie monastique de contemplation et de célébration de la liturgie, sont engagés dans diverses activités, notamment l'éducation, l'engagement missionnaire et les travaux érudits[6].

Particularités des Bénédictines[modifier | modifier le code]

Bénédictines.

Il existe des religieuses bénédictines. Ce sont des moniales qui suivent la règle de saint Benoît. Elles auraient été instituées au VIe siècle par sainte Scolastique, sœur de saint Benoît. Leur habit est le même que celui des moines de même congrégation sauf qu'elles portent un voile à la place du capuchon. C'est à cet ordre qu'appartenaient les oblates instituées par sainte Françoise.

La congrégation des bénédictines de l'Adoration perpétuelle du Très Saint Sacrement a été fondée à la fin du XVIIe siècle par la Mère Mechtilde du Très-Saint-Sacrement (1614-1698).

Historique[modifier | modifier le code]

Le premier monastère est établi au mont Cassin vers 529[7] par Benoît de Nursie qui y élabore sa règle. Les monastères bénédictins se répandent alors dans toute l'Europe et donnent naissance à plusieurs congrégations devenues célèbres, bien que les premiers carolingiens aient corrélé leur intérêt du monachisme à leur propre volonté de pouvoir et d'expansion territoriale[8]. Ainsi, dans les dernières années du règne de Charlemagne un net relâchement s'instaure dans de nombreux monastères. En 817, l'empereur Louis le Pieux sur les conseils de Benoît d'Aniane tente de réformer l'institution monastique, instituant une observance uniforme dans l'ensemble des monastères et l'élection libre de l'abbé, éléments essentiels dans le développement de l'ordre bénédictin en Europe, donnant le véritable essor de la règle de saint Benoît[9]. Les deux synodes tenus à Aix-la-Chapelle en et , par l'empereur Louis le Pieux et la publication du « capitulaire monachorum », permettent à Benoît d'Aniane de faire appliquer cette règle dans plus de vingt monastères en Aquitaine et au-delà[8]. Par la suite, la mort de Benoît d'Aniane en 821, la dislocation de l'empire carolingien et les invasions réduisent pratiquement à néant les résultats acquis. De la fin du IXe au début du Xe siècle, la vie bénédictine connaît un net déclin, aggravé par l'habitude prise par les souverains de disposer de leurs fondations religieuses comme ils pratiquaient avec les biens fiscaux, à savoir qu'un abbé laïc prenne possession d'une enclave ecclésiastique et y réside avec femmes, enfants et sa suite, rendant la vie de clôture impossible[8].

Le monachisme bénédictin connaît une première vague de renouvellement avec le rayonnement de l'ordre de Cluny au Xe siècle puis celui de Cîteaux au XIIe siècle, ces deux ordres introduisant une rupture fondamentale avec la tradition bénédictine par leur ouverture aux catégories sociales inférieures grâce au statut de convers (simples laïcs vivant aux côtés des moines de chœur) chargés des travaux agricoles et manuels, et des affaires séculières d'un monastère[10]. D'autres mouvements réformateurs donnent naissance à de nouveaux ordres issus du vieux tronc bénédictin (camaldules, chartreux, célestins, Sylvestrins, olivétains…). Ayant acquis une puissance importante grâce à ses domaines et ses couvents, l'ordre bénédictin atteint son apogée vers la fin du XIIe siècle, possédant alors en France environ 2 000 abbayes et 20 000 prieurés, et en Europe 100 000 monastères[11]. Confronté au nombreuses difficultés qui affectent les ordres monastiques dès la fin du XIIIe siècle, l'ordre connaît une certaine désorganisation (avec notamment le régime de la commende) et un relâchement. De lentes réformes monastiques sont engagées au XVe siècle avec la création d'une nouvelle institution bénédictine, la congrégation. Il s'agit d'une fédération qui regroupe des monastères autonomes et qui est nommée d'après son fondateur, son pays d'origine ou son saint patron, et qui permet de leur donner un pouvoir unifié. Ces réformes ne deviennent efficaces qu'au XVIIe siècle, avec notamment la fondation de la congrégation de Saint-Vanne en 1604, de la congrégation de Saint-Maur en 1618, des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire en 1621 et des Bénédictines de l'Adoration perpétuelle en 1653[6]. Ce nouvel essor permet aux effectifs bénédictins de s'élever à 150 000 membres[12] sur les 300 000 religieux que totalisent tous les ordres monastiques au milieu du XVIIIe siècle[13].

Le , l'Assemblée constituante française décide l'abolition des vœux monastiques et la suppression des ordres et congrégations régulières. Certains bénédictins français retournent à la vie civile (devenant parfois même maires, responsables de bibliothèques municipales), d'autres s'exilent[14]. Si la Révolution française démantèle l'ordre bénédictin et le monachisme, le XIXe siècle est marqué par un grand mouvement de renaissance en France avec Dom Prosper Guéranger qui restaure l'ordre bénédictin en 1833 à l'abbaye de Solesmes, et Jean-Baptiste Muard qui fonde l'abbaye de la Pierre-Qui-Vire en 1850[15]. Les lois de 1901, 1904 et 1905 portent un coup à cette renaissance, les congrégations acceptant de se soumettre à l'autorité de l'évêque ordinaire ou les bénédictins choisissant l'exil, la dispersion. La situation d'exil a pu conduire à la fixation dans le lieu où les congrégations se sont exilées ou à leur retour pur et simple quelques décennies plus tard[16].

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, on assiste à une restauration de l'ordre bénédictin qui bénéficie de la recharge sacrale[note 3]. En 1893, toutes les abbayes et maisons bénédictines autonomes s'unifient dans la confédération bénédictine formée par le bref apostolique Summum semper du pape Léon XIII[6].

En 2005, on dénombre dans le monde environ 8 000 bénédictins répartis dans 435 monastères ou prieurés formant 21 congrégations, 16 000 moniales et sœurs dans 840 abbayes ou maisons formant 61 congrégations[11].

Extension en Europe[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Entrée de l'abbaye de Cluny.

Les principales abbayes bénédictines sont celles de : Landévennec fondée par saint Guénolé vers 485 (relevée par une nouvelle communauté monastique bénédictine en 1958), Marmoutier (Tours), Marmoutier (Alsace), Saint-Germain-des-Prés fondée par Childebert Ier vers 540, Brantôme fondée par Charlemagne en 769[réf. souhaitée], Cluny formée vers 910. Des extensions sont existantes dans toute l'Europe…

En Normandie, l'abbaye de Saint-Wandrille est fondée à Fontenelle en 649, suivie de nombreuses autres à l'initiative des ducs de Normandie ou de leurs compagnons.

La congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe est formée à Verdun en Lorraine en 1604. Celle de Saint-Maur est constituée en 1621 ; d'autres congrégations notables en France ont créées (Feuillants, Camaldules, Célestins, etc.). Toutes sont supprimées en 1790 par l'Assemblée constituante.

Au XIXe siècle, quelques religieux réunis à Solesmes en Sarthe, sous la direction de Dom Guéranger, relèvent l'ordre des Bénédictins.

Aujourd'hui, les principales congrégations bénédictines présentes en France sont : la congrégation de Solesmes (abbaye de Solesmes, Kergonan, Ligugé, Fontgombault, Triors, Wisques, Randol, etc.) ; la congrégation de Subiaco (La Pierre-qui-Vire, En-Calcat, Dourgne, Saint-Benoît-sur-Loire, Landévennec, Belloc, Tournay, etc.) ; et la congrégation du Mont-Olivet (abbaye Notre-Dame du Bec, Maylis).

Dans l'Empire ottoman[modifier | modifier le code]

Les bénédictins prirent le monastère Sainte-Marie-de-la-Miséricorde à Galata (Constantinople), en 1427 sous la direction de Dom Nicolas Meynet, et le renommèrent abbaye Saint-Benoît. Ce monastère et sa chapelle sont placés sous la protection de l’ambassade de France auprès de la Sublime Porte en 1540, après la demande du roi François Ier et l’autorisation du sultan Soliman le Magnifique, François Ier utilise le prétexte de la protection des chrétiens des terres ottomanes pour conclure une alliance avec la puissance musulmane, au travers d'accords intitulés « Capitulations de l'Empire ottoman »[17]. Des capitulations qui réglaient le statut des étrangers dans l'Empire ottomans furent établies vers 1535-1536 entre le sultan Soliman le Magnifique et le roi de France François Ier. Grâce à ce statut privilégié, les bénédictins devinrent les protecteurs des populations catholiques de l’Empire ottoman[18]. Cette institution existe toujours, sous la forme du lycée Saint-Benoît.

Dans les pays germaniques[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Scheyern.

Les plus célèbres abbayes sont celles de Prüm, Ratisbonne, Fulda, Ellwangen, Salzbourg, Reichenau, Beuron, Hirsau, Metten, Scheyern, Ettal, Ottobeuren, Einsiedeln, Admont, Melk

En Angleterre[modifier | modifier le code]

Les plus célèbres monastères bénédictins se trouvent à Cantorbéry, York, Westminster, Saint-Albans.

En Belgique[modifier | modifier le code]

Situation actuelle[modifier | modifier le code]

Dénombrement[modifier | modifier le code]

Actuellement, la confédération bénédictine est composée de 22 congrégations masculines[19] comptant un total de 8 694 moines en 1995 et de 61 congrégations et fédérations de moniales et sœurs (au nombre de 16 000) O.S.B., réparties dans 840 abbayes et autres monastères féminins.

La confédération bénédictine est présidée par un abbé-primat, qui est en même temps abbé du collège bénédictin Saint-Anselme à Rome, et à qui il revient de traiter les affaires concernant la confédération.

Les abbés de monastères groupés en congrégation appartenant à la confédération se réunissent à Rome tous les quatre ans en congrès.

Les monastères de moniales, sœurs et oblates régulières peuvent être agrégés à la confédération bénédictine.

Vingt-deux congrégations bénédictines masculines[modifier | modifier le code]

  1. congrégation américano-cassinaise
  2. congrégation de l'Annonciation
  3. congrégation bénédictine anglaise
  4. congrégation bénédictine d'Autriche
  5. congrégation bénédictine de Bavière
  6. congrégation de Beuron
  7. congrégation bénédictine brésilienne
  8. congrégation camaldule
  9. congrégation cassinaise (saint Benoît avait fondé sa seconde abbaye au mont Cassin en 529)
  10. congrégation de Cono-Sur
  11. congrégation helvéto-américaine
  12. congrégation bénédictine hongroise
  13. congrégation du Mont-Olivet
  14. congrégation bénédictine néerlandaise
  15. congrégation Notre-Dame d'Espérance
  16. congrégation ottilienne
  17. congrégation Silvestrine
  18. congrégation slave
  19. congrégation de Solesmes (congrégation de France)
  20. congrégation de Subiaco (lieu de la première abbaye, Subiaco, fondée par saint Benoît vers l'an 500)
  21. congrégation bénédictine de Suisse
  22. congrégation de Vallombreuse

Au XIIe siècle, à l'abbaye de Cîteaux (Bourgogne), les Cisterciens fondent un ordre à part pour être davantage fidèles à la règle de saint Benoît.

Statistiques[modifier | modifier le code]

statistique des Grans Monasteres Masculins OSB[20].

2015[modifier | modifier le code]

Congr. Sacerdos Fratres Total
Americano-Cassinensis 456 259 715
Subiaco-Cassinensis 536 704 1240
Ottiliensis 338 588 926
Solesmes 386 219 605

2005[modifier | modifier le code]

Congr. Sacerdos Fratres Total
Americano-Cassinensis 602 298 900
Subiaco-Cassinensis 588 572 1160
Ottiliensis 350 641 991
Solesmes 399 228 627

2000[modifier | modifier le code]

Congreg. Sacerdos Fratres Total
Americano-Cassinensis 711 306 1017
Subiaco-Cassinensis 627 528 1155
Ottiliensis 353 670 1023
Solesmes 439 223 662

Liste des monastères de l'ordre[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Intérieur de l'église abbatiale d'Ettal.
Abbaye romane de Maria Laach.

Bénédictins[modifier | modifier le code]

Abbaye Sainte-Hildegarde d'Eibingen.

Bénédictines[modifier | modifier le code]

Autriche[modifier | modifier le code]

Belgique[modifier | modifier le code]

Communautés de moniales bénédictines[modifier | modifier le code]

  • Abbaye Bethlehem (2820 Bonheiden) ;
  • Abbaye de la Paix Notre-Dame (4000 Liège) ;
  • Abbaye des Saints-Jean-et-Scholastique de Maredret (5537 Anhée) ;
  • Abbaye de Kergonan (56340 Plouharnel) ;
  • Monastère de l'Alliance (1330 Rixensart) ;
  • Monastère Maria Mediatrix (3000 Leuven) ;
  • Monastère Notre-Dame (5644 Ermeton-sur-Biert) ;
  • Monastère Notre-Dame d'Hurtebise (6870 Saint-Hubert) ;
  • Monastère de la Vigne (béguinage) (8000 Bruges) ;
  • Prieuré Notre-Dame de Béthanie (8210 Loppem) ;
  • Prieuré Notre-Dame de Paix (8930 Menen) ;
  • Prieuré Regina Pacis de Schotenhof (2900 Schoten) ;
  • Prieuré Saint-Joseph (bénédictines du Saint-Sacrement) (8880 Ledegem).

Communautés de moines bénédictins[modifier | modifier le code]

Canada[modifier | modifier le code]

Côte d'Ivoire[modifier | modifier le code]

  • Le monastère Sainte-Marie des Moines bénédictins, Bouaké.
  • Le monastère de la Bonne nouvelle des Moniales bénédictines, Bouaké.

États-Unis[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Bénédictins[modifier | modifier le code]

En France, quatre congrégations sont présentes : la congrégation de Solesmes (ou « de France »), la congrégation de Subiaco, les bénédictins olivétains et la congrégation Notre-Dame d'Espérance.

Abbaye de Solesmes.
Église de Saint-Benoît-sur-Loire.
Vue du cloître de l'abbaye Saint-Martin-des-Glandières.
Abbaye Sainte-Croix de Bouzonville.

Bénédictines[modifier | modifier le code]

L'abbaye du Moutier à Thiers.

Ghana[modifier | modifier le code]

  • Le monastère de Kristo-Buase, région de Brong Ahafo.

Haïti[modifier | modifier le code]

Hongrie[modifier | modifier le code]

Inde[modifier | modifier le code]

Irlande du Nord[modifier | modifier le code]

  • Monastère de la Sainte Croix, Rostrevor (Mont-Olivet). Fondé en 2004 par un moine originaire de Belfast et quatre venant de la communauté du Bec-Hellouin (Normandie).

Israël[modifier | modifier le code]

Italie[modifier | modifier le code]

Luxembourg[modifier | modifier le code]

Portugal[modifier | modifier le code]

Monastère de Singeverga.

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Rwanda[modifier | modifier le code]

Sénégal[modifier | modifier le code]

Abbaye de Keur Moussa (Sénégal).
  • Abbaye de Keur Moussa à 50 km de Dakar, inaugurée en 1963. Dom Philippe Champetier de Ribes (décédé à 86 ans le ), polytechnicien et officier d'artillerie, entré à 23 ans à l'abbaye de Solesme (Sarthe) dont il devint prieur, est désigné en 1960 comme responsable de la fondation de Solesmes au Sénégal. Il part avec huit autres moines français. Le monastère est construit sur un terrain offert par l'archevêché de Dakar. Il avait démissionné de sa charge d'abbé en 2000, remplacé par le P. Ange-Marie Niouky, Sénégalais, à la tête d'une quarantaine de moines dont six Français.

Suisse[modifier | modifier le code]

Abbaye de Disentis (canton des Grisons).

La plupart des abbayes bénédictines appartient à la congrégation bénédictine de Suisse :

Tchéquie[modifier | modifier le code]

Le cloître d’Emmaüs à Prague s'est longtemps distingué pour célébrer la liturgie, non en latin mais en vieux slave.

Bénédictins célèbres[modifier | modifier le code]

Anne d'Autriche et ses fils priant saint Benoît et sainte Scholastique (Philippe de Champaigne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Note[modifier | modifier le code]

  1. En référence aux trois vœux monastiques prononcés par les Bénédictins : un vœu de stabilité, un vœu de conversion des mœurs et un vœu d'obéissance.
  2. « L’expression « ora et labora », « prie et travaille », qui n’est pas dans la Règle, a faussé en quelque sorte la compréhension de cette dernière puisqu’elle distingue deux éléments qui ne forment qu’un tout et une unique perspective quotidienne : le moine doit prier continuellement soit seul, soit en communauté, soit avec des textes spécifiques (textes bibliques organisés dans le cadre de l’office divin) qu’il récite ou médite, soit en écrivant ou en exprimant sa prière par toute autre manière, artistique et artisanale par exemple, mais aussi lorsqu’il travaille de ses mains pour permettre au monastère de vivre, ou qu’il accomplit les tâches ménagères nécessaires au fonctionnement de la communauté (service de la cuisine, du réfectoire, laverie…) ». Cf Daniel-Odon Hurel, Les Bénédictins, Robert Laffont, , p. 8.
  3. « À la chute de Napoléon Ier (1815), il ne restait qu’une trentaine de monastères bénédictins sur les 1 500 répartis à travers l’Europe au milieu du XVIIIe siècle, soit quelques centaines de moines. En 1850, ils étaient environ 1 600, et près de 6 000 en 1900 ». Cf Bernard Hours, Histoire des ordres religieux, Presses universitaires de France, , p. 92.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Benoît XVI, Angelus du .
  2. voir Ch. 66 et 67 de la « Règle de Saint Benoît », sur fr.wikisource.org
  3. Cf. règle de saint Benoît, ch. 66, 6-7.
  4. Jacques Dubois, Les ordres monastiques, éd. PUF coll. Que sais-je ?, 1985, p. 67.
  5. Daniel-Odon Hurel, Les Bénédictins, Robert Laffont, , p. 324
  6. a b et c (en) Melissa Petruzzello, « Benedictine », sur britannica.com (consulté le ).
  7. Jacques Berlioz, Moines et religieux au Moyen Âge, Seuil, , p. 8.
  8. a b et c Marc Mègemont, « Chanteuges une fondation issue du renouveau bénédictin », Moyen Âge, no 131,‎ novembre-décembre 2022, janvier 2023, p. 73 (ISSN 1276-4159).
  9. Ivan Gobry, Les moines en Occident. De saint Benoît d'Aniane à saint Bruno (750-1100), F.-X. de Guibert, , p. 73.
  10. Marie-Madeleine De Cevins, Jean-Michel Matz, Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes, , p. 170.
  11. a et b Dictionnaire du Moyen Âge, histoire et société, Encyclopædia Universalis, , p. 144.
  12. Raymond Hostie, Vie et mort des ordres religieux, Desclée de Brouwer, , p. 348-349.
  13. Raymond Hostie, Vie et mort des ordres religieux, Desclée de Brouwer, , p. 8.
  14. François Rousseau, Moines Bénédictins : martyrs et confesseurs de la foi pendant la Révolution, Desclée De Brouwer, , p. 20.
  15. Gaston Duchet-Suchaux, Monique Duchet-Suchaux, Les Ordres religieux, Flammarion, , p. 44.
  16. Patrick Cabanel et Jean-Dominique Durand, Le grand exil des congrégations religieuses françaises, 1901-1914, Éditions du Cerf, , p. 205.
  17. Gérard Pélissié du Rausas, Le régime des Capitulations dans l'Empire ottoman, éditions A. Rousseau, Paris, 19020
  18. Mahmut Esat Bozkurt, Du régime des Capitulations ottomanes : leur caractère juridique d'après l'histoire et les textes, éditions Stamboul, Fribourg, Suisse, 1928 (thèse présentée en 1918 à la faculté de l'université de Fribourg pour l'obtention du grade de docteur en droit).
  19. Ordre de saint Benoît.
  20. « Catalogus monasteriorum, O.S.B. (2000 edition) » [livre], sur Open Library (consulté le ).
  21. Les Moniales Bénédictines de Joliette, « Abbaye des Bénédictines de Joliette », sur benedictinesjoliette.org (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]