Tarbes
Tarbes | |||||
La mairie de Tarbes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées (préfecture) | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Tarbes (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Tarbes | ||||
Maire Mandat |
Gérard Trémège 2014-2020 |
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Code postal | 65000 | ||||
Code commune | 65440 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tarbais, Tarbaises | ||||
Population municipale |
40 900 hab. (2014) | ||||
Densité | 2 668 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
116 056 hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 13′ 51″ nord, 0° 04′ 21″ est | ||||
Altitude | 304 m Min. 284 m Max. 326 m |
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Superficie | 15,33 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | chef-lieu de 5 cantons Tarbes-1 Tarbes-2 Tarbes-3 Tarbes-4 Tarbes-5 |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Liens | |||||
Site web | www.tarbes.fr | ||||
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Tarbes est une commune française du sud de la France, chef-lieu depuis 1790 du département des Hautes-Pyrénées en région Midi-Pyrénées. C'est la capitale de la Bigorre.
Ses 42 888 habitants sont appelés les Tarbaises et les Tarbais.
Autrefois de forte tradition industrielle, Tarbes essaie aujourd’hui de diversifier ses activités, notamment dans l’aéronautique et les techniques de pointe de pointe autour des différentes zones d’activités qui se multiplient ; la récente mise en valeur du haricot tarbais et d’autres spécialités régionales montre également une volonté de développer l’industrie agroalimentaire justifiant ainsi son surnom de « ville-marché ». Avec 116 056 habitants en 2011, c'est la deuxième aire urbaine de la région.
Géographie
Situation
Tarbes est une ville du piémont pyrénéen située au sein de la riche plaine agricole de l’Adour, à 155 km au sud-ouest de Toulouse, 144 km à l'est de Bayonne, 70 km au sud-ouest d'Auch et 20 km au nord-est de Lourdes ; Tarbes est à 1 h 30 de l'océan Atlantique, 2 h 50 de la côte languedocienne et 35 minutes des premières stations de ski. Elle se situe à une altitude moyenne de 304 mètres.
Hydrographie
Tarbes est traversée à l'est par l'Adour et à l'ouest par l'Echez et par la Gespe, un affluent qui rejoint L'Echez sur le territoire de la commune.
Communes limitrophes
Climat
Tarbes bénéficie, grâce à sa situation privilégiée dans le bassin de l'Adour, d'un microclimat plus doux qu'à Lourdes, d'une altitude plus élevée, et surtout beaucoup moins pluvieux qu'à Pau, et plus ensoleillé. Les étés y sont chauds et souvent orageux, le printemps est pluvieux et frais alors que l'automne reste doux et ensoleillé ; l'hiver quant à lui est de moins en moins rigoureux mais peut quand même réserver des surprises. Le record de froid a été enregistré en janvier 1985 avec une température sous abri de −17,9 °C ; à l'inverse, on a enregistré +39 °C en août 2003.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 630 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Toulouse | 2 010 h/an | 656 mm/an | 7 j/an | 26 j/an | 44 j/an |
Pau | 1 850 h/an | 1 069 mm/an | 6 j/an | 27 j/an | 42 j/an |
Tarbes | 1 940 h/an | 975 mm/an | 9 j/an | 29 j/an | 31 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
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Températures (sous abri, normales) °C | 4,4 | 5,3 | 8,5 | 10,5 | 13,5 | 17,1 | 18,8 | 18,9 | 16,9 | 12,4 | 8,1 | 4,9 | 11,6 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1961-1990) | 90 | 70 | 70 | 85 | 105 | 90 | 55 | 65 | 80 | 90 | 70 | 105 | 975 |
Source : Météo France |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,5 | 3,7 | 5,6 | 9,5 | 12,8 | 14,9 | 14,9 | 11,9 | 8,7 | 4,3 | 1,8 | 7,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,3 | 14,2 | 15,8 | 19,5 | 22,8 | 25,1 | 25,2 | 22,8 | 19 | 13,7 | 11 | 17,6 |
Toponymie
La ville est nommée pour la première fois au Ve siècle comme Civitas Turba ubi castrum Bigorra. C’était une cité importante de la Novempopulanie. Grégoire de Tours au VIe siècle la nomme Talvam vicum.
Au Moyen Âge elle fut appelée Tarbe (1214), Tursa, Tarvia (1284) ou encore Tarbia. À ne pas confondre avec les Tarbelles, dont la capitale était Dax.
Origine légendaire du nom
La légende veut que la reine d'Éthiopie, Tarbis, proposa son amour à Moïse et que celui-ci le refusa. Inconsolable, elle décida de quitter son trône et de cacher au loin sa déception. Après bien des pérégrinations, elle arriva en Bigorre et fit construire au bord de l'Adour sa demeure pour fonder la ville de Tarbes, et sa sœur, sur les bords du Gave, fit surgir Lourdes.
Histoire
Antiquité
Au IIIe siècle av. J.-C., les fondations de la cité tarbaise voient le jour, d'après les témoignages des vestiges exhumés du sous-sol. Par nécessité pour le commerce du sel, des marchands vraisemblablement aquitains cheminaient sur le piémont pyrénéen. Pour continuer leur route, ils devaient emprunter un gué afin de franchir l'Adour descendu de la montagne. Il était plus prudent de fractionner les charges pour franchir le gué à la suite duquel une pause était nécessaire. Le fond de la vallée était dominé par une émergence sablonneuse qui incita les hommes à s'y établir.
Puis, Tarba connaît une colonisation romaine et se dote de villas antiques et de grands domaines agricoles, découverts notamment dans le quartier de l'Ormeau. L'existence d'un artisanat se vérifie par les restes d'ateliers de potiers et de tisserands. Le noyau urbain, quant à lui, assume des fonctions administratives et sera doté d'une église paléo-chrétienne dès le IVe siècle.
Moyen-Âge
Aux Ve et VIe siècles, sous l'effet des invasions barbares qui déferlent par vagues successives, la ville se rétracte autour du castrum, dont un vestige subsiste dans la cour arrière de la Préfecture.
Vers 840, les Vikings mènent un raid dévastateur à la suite duquel l'évêque de Bigorre relève la ville en commençant par la cathédrale, appelée avec originalité, la Sède.
À la fin du XIIe siècle, le comte de Bigorre s'installe dans son château-fort de Tarbes, entraînant à sa suite la cour de justice. Puis la capitale de la Bigorre reçoit une sénéchaussée royale.
Deux maisons nobles fondent au XIIIe siècle, hors les murs, l'une le couvent des cordeliers près de Carrère Longue, l'autre celui des Carmes au voisinage du Bourg Crabé.
À la fin des siècles médiévaux, la ville se compose de 6 bourgs fortifiés séparément, juxtaposés et alignés sur un axe ouest-est, dont le noyau primitif est ordonné autour de la cathédrale. On dénombre ainsi la Sède, Carrère Longue, Maubourguet, Bourg Vieux flanqué à l'est du château comtal, Bourg Neuf, Bourg Crabé, chacun entouré de ses propres murailles.
Durant les guerres de religion, en 1569, les troupes de Jeanne d'Albret incendient la cathédrale, les couvents et autres églises ainsi que l'évêché. Malgré les destructions stratégiques pour tenter d'assurer la défense du Bourg Vieux, les habitants sont massacrés.
Époque moderne
Au XVIIe siècle, après la peste et les problèmes de logement des gens de guerre, Tarbes assure son renouveau avec la reconstruction du palais épiscopal en 1652 (Hôtel de la préfecture aujourd'hui), la fondation d'un troisième hôpital en 1690 et de deux nouveaux couvents (capucins et ursulines). L'irrigation des terres et la force hydraulique utilisée par les artisans sont produites par le système de canaux dérivés de l'Adour.
Le XVIIIe siècle annonce un essor démographique, le développement de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce. La ville s'étend et des quartiers nouveaux apparaissent (comme l'actuelle rue Maréchal-Foch). Ensuite, l'Assemblée constituante dont fait partie Bertrand Barère de Vieuzac (député de la Bigorre aux États Généraux) décide de la réforme administrative et Tarbes en bénéficie en devenant chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées.
XIXe siècle
Prérogatives d'un chef-lieu
À partir de 1800, Tarbes devient le siège d'une préfecture (accroissement de son rôle administratif et de ses fonctions). En 1806, Napoléon Ier rétablit le Haras National de Tarbes et à partir du cheval tarbais donne naissance à la race anglo-arabe. En 1859, Tarbes est reliée à Paris par voie ferrée.
Legs
Au XIXe siècle, différents legs enrichissent les espaces publics tarbais… En 1853, Placide Massey lègue à la ville le jardin éponyme encore inachevé[1]. En 1877, une donation de l'ancien maire Antoine Brauhauban est à l'origine de la construction d'une imposante halle portant son nom (ce bâtiment a cependant été détruit en 1970 pour y établir un parking aérien)[2]. La fin du XIXe siècle voit encore l'érection des deux fontaines de la place Marcadieu, héritage de la bienfaitrice Félicitée Duvignau.
Développement industriel
Après la guerre de 1870-1871, le général Verchère de Reffye transforme l'atelier expérimental de Meudon (transféré par train à Tarbes) en atelier de construction d'artillerie (appelé arsenal par les Tarbais). Ainsi, Tarbes devient une ville industrielle et ouvrière mais affirme également sa vocation militaire par la construction des quartiers Larrey, Soult et Reffye.
XXe siècle
Pendant la Première Guerre mondiale, Tarbes intensifie sa production en artillerie du fait de son positionnement géographique en arrière-pays. Le Maréchal Foch, commandant-en-chef de toutes les armées alliées, est né à Tarbes en 1851.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance fait également partie du quotidien de la ville de Tarbes, à qui la croix de guerre a été attribuée.
Après le retour de la paix, l'industrie est diversifiée, et on constate une expansion de la démographie. Tarbes reste une ville à fort caractère militaire.
XXIe siècle
Aujourd'hui, Tarbes est devenue aussi une ville universitaire et l'activité principale relève désormais du secteur tertiaire. Outre sa situation géographique privilégiée, à moins d'une heure des montagnes Pyrénées, à deux heures de l'océan Atlantique et trois heures de la Méditerranée via l'autoroute La Pyrénéenne, la ville offre une certaine douceur de vivre et revendique une vie culturelle, associative et sportive dense.
Héraldique
Son blasonnement est : Écartelé d'or et de gueules. |
Économie
Étant plus éloignée de Toulouse que ne le sont d'autres villes de Midi-Pyrénées, Tarbes peut sembler afficher une plus grande indépendance économique. Aussi occupe-t-elle souvent la deuxième place dans la hiérarchie urbaine régionale. Elle entretient de surcroît des relations étroites avec l'Aquitaine et, en particulier, avec Pau, ville voisine du piémont.
Industrie
Elle est la deuxième ville industrielle de la région. Elle s'illustre en particulier dans le domaine de la construction ferroviaire et de l'aéronautique avec la présence toute proche d'entreprises telles qu'Alstom et Daher. Daher-Socata y fabrique ainsi des avions d'affaires et de tourisme dont le TBM 850 et le TB 20. Son siège social et son principal site industriel sont situés aux abords de l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées sur le canton d’Ossun au sud du Grand Tarbes, où ses installations s’étendent sur 53 hectares, dont 80 000 m2 de surfaces couvertes. Fin 2006, son effectif s’élève à plus de 1 050 personnes.
Ossun, commune voisine de l'agglomération, accueille également TARMAC, une société vouée au démantèlement des avions pour lequel il a fallu construire un imposant bâtiment. La plate-forme est, là encore, installée sur la zone aéroportuaire de Tarbes - Lourdes - Pyrénées, et s’articule autour de trois activités complémentaires : le stockage, la maintenance, la déconstruction. Boostec, basé à Bazet, a elle collaboré avec EADS Astrium pour fabriquer le télescope spatial Herschel, lancé le [3].
Zones d'activité
Outre l'Aerospace Valley qui regroupent DéciElec, Socata/Daher, Pearl et Tarmac, Tarbes développe plusieurs parcs d'activités.
- Le Parc des Pyrénées situé à Ibos est aménagé pour l'accueil d'activités artisanales, industrielles, de services et de bureaux.
- Le Parc Bastillac université est consacré à la recherche technologique. Le Parc de l'Adour, à Séméac, est à vocation industrielle, commerciale et tertiaire.
- Le parc de Cognac, sur la route de Pau, est consacré à l'artisanat et au tertiaire.
- L’Ecoparc de Bordères-sur-Echez fait l'objet de projets complémentaires concernant la production d’énergie (centrale de méthanisation biomasse en projet), des entreprises consommatrices de froid (Salaisons Pyrénéennes et plate-forme frigorifique Dominque Sallaberry Logistique en projet).
Pôle universitaire
Tarbes abrite aussi le deuxième pôle universitaire de Midi-Pyrénées[4] avec un Institut Universitaire de Technologie (IUT) et l'ENIT École nationale d'ingénieurs de Tarbes regroupant plus de 5000 étudiants.
Tourisme
L’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées est encore le second de Midi-Pyrénées[5]. Aussi, au centre-ville, le Rex Hôtel, établissement hôtelier design s'adressant à une clientèle plutôt aisée, l'arrivée d'enseignes telles que H & M et de nouveaux lieux de loisirs (CGR…) semblent attester de l'attractivité de la ville.
Agriculture
Souvent présentée telle une « ville-marché », Tarbes abrite d'importantes halles et places de marché, débouchés pour l'agriculture locale. Symbole de l'industrie agro-alimentaire locale, une Coopérative du haricot tarbais a notamment vu le jour au cœur de la zone Bastillac.
Transports
L'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées est desservi par Hop qui assure trois liaisons aériennes quotidiennes et deux le weekend avec Paris-Orly ; JetAirFly et Thomas Cook Airlines assurent chacune une liaison bi-mensuelle avec Bruxelles, Ryanair dessert Londres-Stansted et Milan, Meridiana relie Rome et enfin Air Nostrum (Iberia Regional) offre deux vols par semaine sur Madrid Barajas ; l'aéroport propose également des vols charters saisonniers en provenance et à destination des plus grandes villes européennes.
Le TGV fait plusieurs fois par jour la jonction avec la gare Paris-Montparnasse moyennant un voyage de six heures. Il permet également de rallier Bordeaux en trois heures[6]. Cette offre est complétée par celle des TER, Intercités et Intercités de nuit (ex-Lunéa) permettant des échanges importants avec Toulouse, Pau et la côte basque. Ces derniers assurent encore des liaisons sans changement de train avec Lyon, Irun ou même Genève.
Tarbes est aussi desservie par l'A64 qui, en direction de Toulouse, permet de rallier gratuitement[7] Lannemezan ou Capvern et, en direction de Bayonne, de rejoindre Pau, qui est aussi accessible depuis la RD 817.
Les déplacements sont facilités par un boulevard faisant le tour de ville ; le développement récent des différents pôles d'activité autour de Tarbes a favorisé la création de la Rocade Sud-Ouest qui doit se prolonger au nord vers la D935 (route de Bordeaux) et la N21 (route d'Auch) ; une Rocade Sud est également en projet entre l'échangeur de Tarbes-Est vers Juillan et l'aéroport ; enfin une Rocade Est est à l'étude, elle reliera Séméac à Orleix.
Le nouvelle portion de quatre voies de la RN21 qui a ouvert en décembre 2012 entre Tarbes et Lourdes entend favoriser les liens économiques et touristiques entre la capitale bigourdane et la deuxième ville du département, ainsi qu'à Argelès-Gazost déjà reliée a la cite mariale par un tronçon à quatre voies.
La RD935 et la RD8 permettent elles de se rendre à Bagnères-de-Bigorre.
Les communes du Grand Tarbes sont desservies par un réseau de bus dénommé Alezan[8]. Une navette électrique dessert l'hypercentre. Enfin, il est possible de louer, place du Foirail, les vélos du dispositif Vél'en Ville[9].
Politique et administration
Tarbes est le chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées et concentre divers services publics dont le tribunal de grand instance, une succursale de la banque de France, la Chambre de Commerce et d'Industrie locale, la Chambre des Métiers, de l'Artisanat et des Services...
En 2011, la commune de Tarbes a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[10].
Tendances politiques et résultats
L’histoire municipale de Tarbes sous la Ve République a été marquée par plusieurs alternances.
À l’occasion des élections de 1959, le maire socialiste sortant, Marcel Billières, est victime de la bonne tenue du Parti communiste mais surtout de la poussée de la droite, qui parvient à s’emparer de la mairie avec l’élection de Paul Boyrie. Ce dernier est confortablement réélu en 1965 (58,4 %) et 1971 (55,2 %). Mais son décès brutal à quelques semaines des élections de 1977 sème la confusion dans les rangs de la majorité sortante.
Lors de ce scrutin, le communiste Paul Chastellain l’emporte dès le premier tour (50,6 %), à la tête d’une liste d’union de la gauche. Il est réélu en 1983 avec 54,8 % face à Jean Journé (UDF-RPR), mais est emporté par une crise cardiaque pendant le dépouillement. Raymond Erraçarret (PCF) est alors élu maire par le conseil municipal. Le nouvel édile retrouve son fauteuil en 1989 avec 54,1 % face à Jean Journé (UDF-RPR), puis de façon plus étriquée (51,3 %) en 1995, face à Gérard Trémège (UDF-RPR).
2001 marque alors une nouvelle alternance : Gérard Trémège, après une fusion des listes DL-UDF et RPR, devient maire avec 50,1 % des suffrages (26 voix d'avance) ; il est réélu le 17 mars 2008 sous l'étiquette UMP-Parti Radical « valoisien » avec cette fois-ci 54,3 % (1.705 voix d'avance sur Jean Glavany) et de de nouveau le 23 mars 2014, cette fois-ci dès le premier tour avec 52,95% des suffrages.
Liste des maires
Cantons
Tarbes est le chef-lieu de cinq cantons (ne regroupant que des quartiers de Tarbes), eux-mêmes répartis sur les deux circonscriptions électorales des Hautes-Pyrénées : les cantons I, III et IV dans la première, et les cantons II et V dans la seconde :
- le canton de Tarbes-1 - 7 547 habitants ;
- le canton de Tarbes-2 - 10 500 habitants ;
- le canton de Tarbes-3 - 7 372 habitants ;
- le canton de Tarbes-4 - 8 946 habitants ;
- le canton de Tarbes-5 - 8 669 habitants.
Intercommunalité
Né de la Communauté de communes de l’agglomération tarbaise créée en 1995, le Grand Tarbes ou Communauté d'agglomération du Grand Tarbes jouit de compétences touchant aux transports, aux gens du voyage, à la culture, aux sports, à l'environnement, au pôle universitaire et à la politique de la ville. Elle regroupe aujourd'hui les communes d'Aureilhan, de Bordères-sur-l'Échez, de Bours, d'Ibos, de Laloubère, de Louey, d'Odos, d'Orleix, de Séméac, de Salles-Adour, de Sarrouilles, de Soues, et de Tarbes, et regroupe ainsi quelques 75.000 habitants au 1er janvier 2015 (population légale 2012, insee). Le maire de Tarbes, Gerard Trémège, en a eu la présidence jusqu'aux municipales 2014 où il dû céder la place au maire socialiste d'Orleix Charles Habas, du fait du basculement à Gauche d'Odos.
Établissements scolaires
- Écoles maternelles publiques
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- Écoles maternelles privées
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- Écoles primaires publiques
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- Écoles primaires privées
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- Collèges publics
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- Collèges privés
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- Lycées publics
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- Lycées privés
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Établissements d'enseigement supérieur
École Nationale d'Ingénieurs de Tarbes
- ENIT, Institut National Polytechnique :
Le projet pédagogique de l'école vise à former un ingénieur polyvalent, du génie mécanique au génie industriel, de forte culture et ouverture, capable de concevoir, de mettre en œuvre et de conduire des systèmes industriels et des équipements de production, dans le respect de l'environnement et de la sécurité.
Université Toulouse III Paul Sabatier
Site de Tarbes :
LMD : Licence Physique et Applications aux sciences de l'Univers et de l'Environnement
IUT (Institut Universitaire de Technologie) :
- GMP - Génie Mécanique et Productique
- GEII - Génie Electrique et Informatique Industrielle
- GEA - Gestion des Entreprises et des Administrations
- TC - Techniques de Commercialisation
- SeReCom - Services et Réseaux de Communication
IUP (Institut Universitaire Professionnalisé) :
IUP MPMO - Management des Petites et Moyennes Entreprises
Licences Professionnelles :
- STER - Systèmes thermiques : Sciences et Technologies des Énergie Renouvelables
- STER - Systèmes électriques
- ICP - Ingénierie de la Conception et Prototype
- IMN - Ingénierie des Matériaux Nouveaux
- CCSEE - Conception et Commande des Systèmes Electriques Embarqués
- CISPM - Conception et Intégration de Services et Produits Multimédia
- SIIC - Systèmes d'Information Intégrés et Communication
- HTL – Hôtellerie/Tourisme : option Management des structures d’Hébergements, de Thermoludisme et de Loisirs
- TVDI - Traitement et Valorisation des Déchets Industriels
- CPSI - Commercialisation des Produits et Services Industriels
Formation Continue :
- DU (Diplôme d'Université)
- Licences professionnelles
Université de Pau et des Pays de l’Adour
Située à la frontière espagnole, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) est un réseau de 4 campus, dont celui de Tarbes, le campus des Hautes-Pyrénées, aux portes du Parc National des Pyrénées et de l'Observatoire du Pic du Midi de Bigorre. Les diplômes délivrés à Tarbes : Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales, Sport (2 diplômes) Sciences et Technologies (3 diplômes)
Université Toulouse II Le Mirail
L'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres de Midi-Pyrénées), devenue école interne de l'Université Toulouse Le Mirail, propose des formations diplômantes de niveau bac+4 puis bac+5 permettant l'accès aux concours de l'enseignement afin, en particulier, de devenir professeur des écoles (CRPE) . Il s'agit du Master EFE-ESE (Éducation Formation Enseignement spécialité Enfance, Scolarisation dans le 1er degré et Éducation) décliné à travers plusieurs parcours de recherche dont un en occitan.
École supérieure d’art des Pyrénées de Tarbes
- CEAP : Certificat d'Études en Arts Plastiques (2 ans)
- DNAP : Diplôme National d'Arts Plastiques (3 ans), homologué niveau III
- DNAT design céramique : Diplôme National d'Arts et Techniques (3 ans), homologué niveau III
- DNSEP mention art (céramique) : Diplôme National Supérieur d'Expession Plastique (5 ans), homologué niveau
Institut de formation en pédagogie musicale (IFPM)
Créé en 1998, à l’initiative du préfet Jean Dussourd et encouragé par Monsieur Joël-René Dupont, inspecteur d'académie, cet institut privé (la pédagogie Kaddouch est partenaire de la Sorbonne) enseigne la pédagogie de Robert Kaddouch auprès des professeurs des conservatoires de musique européens, et dispense un enseignement musical à des élèves de tout âge dont les plus jeunes sont des bébés de 5 mois.
Santé
La ville dispose également d'un centre hospitalier réparti sur trois sites qui forment le Centre Hospitalier Intercommunal de Tarbes - Vic en Bigorre (CHIC-TV). Le 6 juin 2003, l’établissement change de nom et devient le Centre Hospitalier de Bigorre (CHB): : un site de court séjour (« La Gespe » à Tarbes) et deux sites gériatriques (« L’Ayguerote » à Tarbes et Vic en Bigorre); en 2016 le nouvel hôpital regroupant ceux de Tarbes et de Lourdes verra le jour à Lanne, face à l'aéroport. La polyclinique de l'Ormeau en collaboration avec la clinique Pyrénées-Bigorre constitue le deuxième pôle de santé de Tarbes. Chaque année en octobre, sont organisées les Journées Pyrénéennes de Gynécologie, de reconnaissance mondiale.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 40 900 habitants, en diminution de −6,38 % par rapport à 2009 (Hautes-Pyrénées : −0,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
La population de la commune de Tarbes (population municipale légale 2010) s'établit au 1er janvier 2013 à 43 034 habitants, plaçant ainsi la commune au 4e rang de la région Midi-Pyrénées après Toulouse (441 802 habitants), Montauban (56 271 hab) et Albi (48 916 hab). En 1995 a été créée la communauté d'agglomération du Grand Tarbes (12 communes, 78 493 habitants), troisième rang régional derrière le Grand Toulouse (37 communes, 705 000 hab), Castres-Mazamet (16 communes, 85 000 hab), le Grand Albigeois (17 communes = 82 181 hab) et devant Montauban (7 communes de Montauban-Trois rivières = 64 489 hab). Le Pôle urbain, compte 95 029 habitants. Il regroupe les communes les plus urbanisées et les plus proches de Tarbes, quelles soient ou non dans la Communauté d'agglomération du Grand Tarbes. On peut ainsi inclure les communes de juillan (4 078 habitants), Ossun (2 383 habitants), Azereix (1 019 habitants, Louey ( 1 018 habitants), Lanne ( 585 habitants), Barbazan-Debat (3 571 habitants), Bazet (1 674 habitants), Oursbelille ( 1 243 habitants), Momères (676 habitants) et Horgues (1 115 habitants). En outre, il faut préciser que le périmètre du Grand Tarbes est trois fois inférieur à celui de l’aire urbaine qui avec 115 857 habitants (en 2009) est la deuxième de la région Midi-Pyrénées derrière Toulouse ( 1 102 882 hab) et devant Albi (92 927 hab) et Montauban (82 193 hab).
Communes du pôle urbain tarbais | Date du recensement | ||
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2011 | Communauté de communes ou d'agglo | Etiquette du maire | |
Tarbes | 42 888 | CA Grand Tarbes | UMP |
Aureilhan | 7 941 | CA Grand Tarbes | PS |
Séméac | 4 669 | CA Grand Tarbes | PS |
Bordères-sur-l'Échez | 4 338 | CA Grand Tarbes | DVD |
Juillan | 4 020 | CC Canton d'Ossun | DVD |
Barbazan-Debat | 3 453 | CA Grand Tarbes | PRG |
Odos | 3 220 | CA Grand Tarbes | DVG |
Soues | 3 004 | CA Grand Tarbes | PS |
Ibos | 2 780 | CA Grand Tarbes | PS |
Ossun | 2 319 | CC Canton d'Ossun | PS |
Laloubère | 1 943 | CA Grand Tarbes | UMP |
Orleix | 1 904 | CA Grand Tarbes | PS |
Bazet | 1 664 | aucune | PCF |
Oursbelille | 1 220 | aucune | PCF |
Horgues | 1 093 | CC Gespe Adour Alaric | UMP |
Azereix | 1 017 | CC Canton d'Ossun | SE |
Louey | 989 | CC Canton d'Ossun | SE |
Bours | 783 | CA Grand Tarbes | SE |
Momères | 665 | CC Gespe Adour Alaric | SE |
Sarrouilles | 550 | CA Grand Tarbes | PS |
Salles-Adour | 476 | CA Grand Tarbes | PCF |
Allier | 383 | CC Gespe Adour Alaric | SE |
Chis | 299 | CA Grand Tarbes | SE |
Bâtiments et lieux publics remarquables
Édifices publics
La mairie et le palais de justice, édifices classiques du XIXe siècle, jouxtent la rue Maréchal-Foch. Édifiée en 1907[14], elle dénote par sa franche monumentalité. Elle est surmontée d'un campanile et fait face à la place Jean-Jaurès où trône la statue de Danton. Sur sa façade, on peut lire les devises « Concorde, Liberté, Égalité, Fraternité, Travail ». L'hôtel Brauhauban, hôtel particulier du XVIIIe siècle, constitue l'une de ses annexes.
Non loin, la Préfecture de Police occupe deux maisons bourgeoises construites sur les remparts nord comblés au XVIIIe siècle pour donner naissance à l'actuelle rue Georges-Clemenceau. L'Inspection d'Académie des Hautes-Pyrénées occupe l'ancienne École Normale construite à la fin du XIXe siècle.
Dans le quartier de la Sède, la préfecture s'est installé dans l'ancien palais épiscopal reconstruit au XVIIe siècle. Non loin, se trouve l'ancien collège de Tarbes devenu lycée impérial en 1853 et renommé lycée Théophile-Gautier en 1911. Le Conseil Général des Hautes-Pyrénées y possède également plusieurs édifices dont l'ancien séminaire de prêtres du XVIIIe siècle. Les Archives départementales sont abritées dans un remarquable bâtiment de 1936.
Trois lieux sont consacrés aux marchés : la halle et la place Marcadieu, la halle Brauhauban et la place du Foirail. Près de la halle Brauhauban, a été édifié en 1885, un théâtre à l'italienne dit théâtre des Nouveautés[15].
Fontaines et places
La ville compte de nombreuses fontaines. La place Marcadieu et la place Verdun reproduisent le même schéma : elles disposent respectivement de deux fontaines réparties sur leurs extrémités et non en leur milieu.
Félicitée Duvignau initie ce particularisme, place Marcadieu, en souhaitant par legs l'édification de fontaines à chaque bout de cette vaste esplanade. Celle-ci est relative à la construction en 1883 d'une halle de type Baltard éponyme[16]. Inaugurée en 1897[17], la monumentale fontaine des Quatre Vallées, alliant fonte et sculpture, figure les vallées de Bagnères, d'Aure, d'Argelès et la plaine de Tarbes[18]. À l'autre extrémité de la place, la plus modeste « Source de l'amour », en est comme l'écho.
La fontaine Montaut trône jusqu'alors au centre de cet espace public puis est déplacée non loin sur la place du même nom. Portant le nom de son donateur, elle est sculptée par Nelli dans la pierre des Pyrénées et est érigée, une première fois, en 1874.
En 2008, l'ensemble est encore complété par l'aménagement d'une place voisine plantée de palmiers au nord de l'église Sainte-Thérèse éponyme[19].
La place de Verdun compte elle des fontaines à l'aspect bien plus contemporain. Au sud, la Grande Fontaine forme une cloche d'eau ludique. Elle est secondée au nord par la fontaine des Droits de l'Enfant, où un jet d'eau soulève une boule que l'on peut faire pivoter à la seule force du poignet.
La fontaine de l"Alhambra, réplique de la fontaine mythique de l'Alhambra à Grenade en Espagne. La fontaine est située au 43, rue Maréchal-Foch, dans une galerie commerciale à ciel ouvert. Autour de la fontaine, un aménagement de plantes vertes.
La fontaine de l'Inondation qui fut installée place de Verdun en 1901 a été déplacée en 1934, place de la Courteboule, dans le quartier Soult. Une famille et sa chèvre fuyant les eaux y figurent. Il s'agit d'une allusion à l'inondation de 1875.
D'autres fontaines peuvent encore être citées telles celles du Cours Reffye, de la place Saint-Jean ou celle de la Gespe, place André-Guerlin.
Patrimoine militaire
Le Haras de Tarbes est composé d'un parc de 8 hectares abritant des bâtiments de style empire dont la Maison du Cheval. Il est créé par Napoléon en 1806 et constitue le berceau d'une race de chevaux peaufinée afin de fournir les régiments de hussards, l'anglo-arabe. Les édifices ont été construits avec des matériaux essentiellement locaux : pierre marmorifère grise, galets de l'Adour, briques et ardoises. Il est doté d'un manège et d'écuries dont les boxes et plafonds constituent un ensemble de boiseries en châtaignier remarquable.
Durant la guerre franco-prussienne de 1870, Jean-Baptiste Verchère de Reffye établit, dans l'ancien magasin des tabacs à Tarbes, un atelier de construction d'artillerie communément dénommé « Arsenal ». On y produisit pour l'armement militaire jusqu'en 2006. Le site se tourne aujourd'hui vers les activités tertiaires. L'ancien magasin des tabacs abrite les Archives Municipales et les réserves du musée Massey. En face, vient se dresser la maison des associations et son campanile.
Le développement des quartiers Larrey, Soult et Reffye voit l'affirmation de la vocation militaire de Tarbes au cours des XIXe et XXe siècles. Plusieurs casernes y sont édifiées. En ce qui concerne la caserne Larrey (1825), la majesté du bâtiment central, long de 150 mètres et flanqué de deux avant-corps latéraux, est renforcée par l'existence d'une cour d'honneur accessible depuis un portail encadré de deux pavillons d'inspiration néoclassique. L'ensemble se trouve dans l'axe des martiales allées Leclerc qui concentrent des monuments commémoratifs dont la monumentale statue équestre du Maréchal Foch, érigée en 1935. Firmin Michelet l'y représente chevauchant Marboré, un cheval appartenant à la famille Fould.
Le lycée Reffye est une ancienne caserne militaire cédée par l'armée après la Deuxième Guerre mondiale.
Vestiges industriels
L'ancien site de l'Arsenal a été rénové pour accueillir des commerces, des lieux de loisirs (cinéma, un deuxième bowling, laser quest[20], restaurants...), des bâtiments municipaux ou communautaires (archives, maison des associations, pépinière d'entreprises...) et des entreprises... L'architecture industrielle du lieu y est préservée. Sa genèse a lieu en 1871 avec comme principal protagoniste Jean-Baptiste Verchère de Reffye[21]. Sa sénescence industrielle intervient lors de l'annonce en 2003 de la fermeture du site GIAT, héritier de l'arsenal de 1871.
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Bâtiment 100 de l'Arsenal devenu Maison des Associations
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Bâtiment 119 devenu complexe cinématographique
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Bâtiment 103 devenu archives municipales
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Pont roulant du bâtiment 117 devenu complexe de loisirs
Cette zone jouxte, à Aureilhan, l'usine de céramique Oustau qui a été fondée en 1873 par Laurence Oustau. Les bâtiments de l'usine, abondamment décorés de briques vernissées, ont été protégés au titre des Monuments historiques en 1994.
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Usine de céramique Oustau à Aureilhan.
Édifices religieux
Églises, cathédrale et mosquée
Adossée à l'ancien palais épiscopal devenu préfecture, la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède comporte une façade classique datant du XVIIe siècle. À l'opposé, le chevet surmonté d'une tour-lanterne agrandie à l'époque gothique et le transept datant du XIIe siècle restent avant tout marqués par les origines romanes de l'édifice. Le maître autel est doté d'un baldaquin de marbre baroque dont la réalisation a été attribuée à Dominique Ferrère[réf. souhaitée]. On peut y voir encore le plafond peint par Henri Borde et le testament de Louis XVI gravé dans l'oratoire[22]. Saint-Vincent-de-Paul y est ordonné diacre en 1598[23].
Plus excentrée encore vis-à-vis du centre-ville en direction de Pau ou Ibos, se situe non loin l'église Sainte-Anne.
L'église Saint-Jean-Baptiste, communément dénommée église Saint-Jean, se situe elle, au cœur du centre commerçant, à cheval entre la rue Brauhauban, devenue piétonne, et la rue Maréchal-Foch. Plusieurs fois dévastée lors des guerres de religion, sa structure, datant du XVe siècle, reste marquée par le courant gothique méridional. Au Moyen Âge, l'édifice joue un rôle majeur dans la cité et les États de Bigorre s'y réunissent. L'église abrite un orgue remarquable ainsi que de nombreuses chapelles baroques. L'autel majeur est une œuvre de de Brunello. Le clocher de style néo-roman date du XVIIe siècle[24].
De style gothique languedocien, l'église Sainte-Thérèse fait face aux halles et à la place Marcadieu. Son histoire commence avec l'établissement des religieux du Mont-Carmel au XIIIe siècle. Le clocher qui constitue un des éléments des plus anciens date du XVe siècle et est un vestige de cette ancienne abbaye[25]. L'église est cependant profondément rénovée au XIXe siècle par l'architecte de la ville Tiffon. Elle abrite un superbe orgue, de jolies boiseries, quelques belles statues baroques et des peintures de Lagarrigue.
L'église Saint-Antoine voit le jour, à proximité du site de l'Arsenal, en 1896. Elle est ainsi à lier au passé ouvrier de cette paroisse où œuvrent des franciscains conventuels[26].
L'église Saint-Martin, l'église Sainte-Bernadette et l'église Saint-Vincent-de-Paul, de forme pyramidale, tranchent par leur architecture contemporaine.
Fondée en 1986, l'Église orthodoxe serbe Notre-Dame Source de Vie est ornée de magnifiques peintures murales.
En 2005, a été posée la première pierre de la Mosquée Omar ibn al-Khattâb.
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Église Saint-Anne
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Église Sainte-Thérèse
Chapelles
L'actuel lycée Théophile Gautier, jadis dirigé par les Doctrinaires (Frères de la Doctrine chrétienne), abrite une chapelle dont l'autel majeur est classé monument historique. Il a été réalisé par le sculpteur bigourdan Dominique Ferrère à l'époque baroque.
L'institution Jeanne d'Arc comporte une chapelle à la décoration d'inspiration art déco.
L'hôpital de l'Ayguerote, devenu maison de retraite, comprend une chapelle baroque.
Le Carmel a été fondé en 1870. Aujourd'hui propriété de la ville de Tarbes, sa chapelle est devenue un lieu d'expositions. Le cloître n'est pas accessible au public.
Le conservatoire Henri Duparc a progressivement investi la chapelle qui lui est attenante[27].
Demeures anciennes
Hôtel de Briquet (XVIIe siècle)
Dans le quartier La Sède où sont visibles la préfecture et la cathédrale, la maison familiale du Maréchal Foch datant du XVIIe siècle a été aménagée en musée. Il s'agit d'une demeure typiquement bigourdane reconnaissable à sa façade jaune. Il est possible de visiter la chambre natale et le bureau du maréchal et d'observer des objets lui étant relatifs.
D'autres beaux exemples de maisons bigourdanes sont visibles rue de la Victoire, rue Clemenceau ou encore rue du Régiment-de-Bigorre. Elles sont reconnaissables à leurs portes en bois sculptées, à leurs crépis de couleur qui rehaussent les encadrements en pierre marmorifère grise, à leurs balcons de bois sous toit et à leurs toitures d'ardoises percés de lucarnes.
Face à l'église Saint-Jean, est visible la maison natale de Bertrand Barère.
Au gré des mutations de son père, Théophile Gautier est, lui aussi, né rue Brauhauban. La demeure est encore aujourd'hui visible. La famille n'y habita cependant que trois ans. La rue Brauhauban abrite également la maison natale d'un autre poète du XIXe siècle, Laurent Tailhade.
Des villas de style anglais, impérial ou encore néobasques datant des XIXe et XXe siècles, ornent le Jardin Massey, le Parc Bel Air, le Parc Paul Chastellain et leurs quartiers respectifs. La villa Massey, au cœur du jardin homonyme, est néo-mauresque (XIXe siècle). La villa Fould, jadis demeure du baron Achille Fould, Ministre d'État de Napoléon III, vient d'être restaurée. Elle abrite désormais le siège du Parc national des Pyrénées. Un peu plus loin se trouve la villa Bel Air du début du XXe siècle.
Des bâtiments Art nouveau bordent les rues Maréchal-Foch et Bertrand Barrère.
Espaces verts
Tarbes a obtenu sa quatrième fleur en 2002 dans le cadre du concours des villes et villages fleuris et cherche à conserver cette distinction. Tarbes a également obtenu le Grand-Prix national de fleurissement[28].
Le jardin Massey abrite un musée, le cloître de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, l'École Supérieure d'Art de Tarbes, une orangerie, un parc animalier, un kiosque à musique. Selon la saison, il est possible de le visiter en calèche et en petit train. C'est ainsi un espace de détente privilégié voisin de la salle d'exposition du Carmel, de la médiathèque Louis Aragon et des courts de tennis du parc Berrens[29].
Au centre du parc Bel Air, trône l'ancien château Delong mieux connu aujourd'hui comme étant la villa Bel Air devenue centre de loisir pour enfants. Le parc de la Sellerie, à l'aspect plus urbain, lui est adossé séparé d'une route[30].
Le parc Chastellain est, quant à lui, l'écrin de verdure de la Villa Fould qui renferme le siège administratif du Parc National des Pyrénées.
Le parc de l'Échez, espace vert récent, tente d'unir la zone universitaire des quartiers Bastillac et Solazur[31].
Au sein du quartier de Laubadère, le parc des Bois Blancs est, de même, une création contemporaine. Il comprend cinq îlots symbolisant les cinq continents auquel s'ajoute un îlot central servant à accueillir des manifestations. Des espaces voués au jeu et au sport agrémentent la zone consacrée à l'Europe[32].
Le long des verdoyantes allées Leclerc sont rassemblés divers monuments commémorant les deux guerres mondiales dont la statue équestre du maréchal Foch.
Le chemin des berges de l'Adour, encore appelé Camin Adour, est équipé d'un parcours sportif et constitue un espace de promenade aménagé apprécié des Tarbais.
Culture
Musées et salles d'exposition
Le Musée Massey est principalement connu pour abriter le musée international des Hussards. Mais, il présente également une riche collection des Beaux Arts. le bâtiment, situé au sein du jardin Massey, est de style mauresque.
La salle d'exposition du Carmel lui est complémentaire. Ce lieu de sensibilisation à l'art est un ancien couvent Carmélite datant de 1870.
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Carmel de Tarbes.
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Musée Massey.
Le musée de la Déportation et de la Résistance, inauguré en 1989, est né de la volonté d'associations d'anciens déportés et d'anciens résistants.
L'espace muséographique de la Maison du Parc National des Pyrénées évoque la faune et la flore locale.
Aux haras nationaux, sont exposés des selles anciennes, des voitures d'attelage, un atelier de maréchal ferrant...
Dans la maison natale du Maréchal Foch, ont été reconstitués sa chambre, son alcôve et son bureau... On y conserve des objets souvenirs d'origine personnelle et militaire...
Culture Musicale
La ville de Tarbes a pour le bonheur des audiophiles, le dernier disquaire indépendant des Pyrénées. Situé en centre ville, au 43, rue Maréchal-Foch, un univers réservé aux collectionneurs de disques vinyles ou des milliers de styles musicaux. Cet endroit attire les voyageurs français et étrangers lors de leur passage dans la cité bigourdane.
Salles de spectacles
Aux lieux d'exposition, s'ajoutent les différentes scènes de la ville, dont celle de la Gespe consacrée aux musiques actuelles. La Pari, scène du spectacle vivant, est encore un lieu destiné à la créativité contemporaine. Le principal théâtre reste celui des Nouveautés mais, le Parvis, établissement culturel pluridisciplinaire alliant musique, danse et cinéma situé en périphérie au cœur du centre commercial Le Méridien, voit, lui aussi, se jouer en son sein de nombreuses pièces.
Un cinéma comprenant onze salles "tout-numérique et 3D" a ouvert ses portes en 2010 dans un ancien bâtiment industriel GIAT rénové pour l'occasion.
Manifestations
Tout au long de l'année, Tarbes propose des activités de tout genre dont voici une liste exhaustive :
Janvier
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Février
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Mars
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Avril
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Mai
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Juin
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Juillet
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Août
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Septembre
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Octobre
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Novembre
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Décembre
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Médias locaux
Presse écrite
Le groupe La Dépêche du Midi dispose d'une seconde édition locale : le quotidien La Nouvelle République des Pyrénées.
Le groupe Sogemedia édite l'hebdomadaire La semaine des Pyrénées.
Une version de l'hebdomadaire Le Petit Journal est également disponible dans le département.
Radio
Les ondes FM comptent plusieurs radios locales ayant leurs locaux dans l'agglomération : Pic FM, Ràdio País, Atomic...
D'autres radios de la région diffusent des bulletins d'information de proximité telle que 100 % Radio.
Certaines radios nationales ont encore des studios dans la cité telle que Fun Radio, NRJ.
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Atomic
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Ràdio País
Internet
Plusieurs portails Web à rayonnement local sont basés à Tarbes tel que bigorre.org et Le65.com.
Il existe encore plusieurs sites d'information (webzines) ayant parfois leurs propres webtvs tels que Tarbesinfo.fr.
Gastronomie
La Bigorre élève jalousement ce joyau gastronomique, originaire d'Amérique Latine et introduit au XVIIIe siècle en vallée de l'Adour. Il lui faut un sol aux critères bien définis et une semence à une date précise ! La cueillette se fait exclusivement à la main, gousse par gousse. Ce haricot d'exception a obtenu le Label Rouge en 1997 et une Indication Géographique Protégée en 2000, ce qui garantit son niveau de qualité supérieure ...
Appartient à la mosaïque des vignobles du Sud-Ouest. Existe depuis l'époque gallo-romaine, cependant sa véritable création date du XIe siècle, lorsque fut fondée l'abbaye de Madiran par les moines bénédictins.
Sa renommée fut établie grâce aux pèlerins de St Jacques de Compostelle qui le découvraient en traversant la région. À cheval sur 3 départements, le Madiran est un vignoble de coteaux, d'une superficie d'environ 1 600 hectares. Très riche en tanins, c'est un vin rouge corsé et charpenté, rude dans sa jeunesse. Après un vieillissement, ses tanins s'assouplissent et il développe des arômes d'une grande finesse, où se mêlent les odeurs de pain grillé et d'épices et ainsi se mêle à merveille avec les plats régionaux !
Très ancienne race sauvée de la disparition en 1981, ce produit d'exception nécessite des conditions d'élevage en plein air qui respectent les exigences de cette race pure et s'appuie sur un savoir-faire traditionnel. Au bout de 14 mois de soins attentifs et un affinage naturel minimum de 18 mois, le "Porc Noir de Bigorre" donne un jambon de premier choix, qui est un vrai bonheur pour les gourmets !
C 'est le gâteau bigourdan par excellence ! Un gâteau très délicat, au bon goût de feu de bois. Une recette réservée à ceux qui possèdent une cheminée car la cuisson se fait "à la broche" devant une flambée. Ce cône est arrosé lentement de pâte afin d'obtenir des couches successives, qui au bout de plusieurs heures de cuisson, donnent un gâteau de forme conique. Il peut se conserver plus d'un mois et ne doit être consommé qu'au bout du 3e jour avec ou sans crème anglaise.
- Le fromage des Pyrénées
Chèvre, vache, brebis ou mixte (vache-brebis), à vous de choisir ... Fromage fermier, généralement moulé à la main, salé et affiné en cave fraîche. Les producteurs se font un plaisir d'accueillir les visiteurs, auxquels ils font découvrir bergerie et fromagerie.
Un savoir-faire ancestral, le "Barèges-Gavarnie", une viande aux qualités exceptionnelles grâce au respect des traditions qui favorisent une utilisation optimale du milieu naturel et des savoir-faire adaptés au relief montagneux et à un climat rude. Depuis des siècles, l'homme et la nature se sont associés pour fonder une terre de pastoralisme et de vie.
Marchés
- le « Grand Marché » a lieu le jeudi matin, place Marcadieu ; Marcadieu est le nom qui désigne l'espace bien particulier du « Grand Marché », qui a une dimension régionale et une personnalité propre : une halle aux grains de style Baltard (1883), une fontaine dite « des 4 vallées » et une seconde, plus modeste, appelée « fontaine des sources de l'amour », fontaines érigées par des sculpteurs locaux au début du siècle.
- le marché alimentaire se déroule tous les matins à la halle Brauhauban, c'est un marché traditionnel.
- le marché aux fleurs se déroule le jeudi matin sur la place du Foirail, autrefois haut lieu des marchés à bestiaux.
- le marché aux puces se tient aussi le jeudi matin sous la halle Marcadieu.
Vie militaire
- Unités militaires actuellement en garnison à Tarbes :
- 1er Régiment de Hussards Parachutistes, depuis 1953,
- 35e régiment d'artillerie parachutiste, depuis 1947.
- Unités militaires ayant été en garnison à Tarbes :
- 53e Régiment d'Infanterie, 1871 - 1907
- 14e Régiment d'Artillerie de Campagne, (avant) 1906 - 1914
- 24e Régiment d'Artillerie, 1906
- 24e Régiment d'Artillerie Divisionnaire, 1939 - 1940
- 5e Régiment de Hussards, 1838 - 1839
- 9e Régiment de Hussards, 1851 - 1856
- 1er Régiment de Hussards, 1858
- 2e Régiment de Hussards, 1859 - 1861
- 10e Régiment de Hussards, 1901 - 1919
- 2e Régiment de Hussards, 1919 - 1940
- 2e Régiment de Hussards, 1940 - 1942
- 2e Régiment de Hussards, 1944 - 1945
- 3e Compagnie de Cavaliers de Remonte, (avant) 1906 - 1914
- 541° groupe vétérinaire
Sports
Clubs
Ville sportive, Tarbes est représentée à haut niveau par :
- basket-ball féminin : Tarbes Gespe Bigorre, évoluant dans l’élite LFB (champion de France en titre) et européen depuis 1993 (vainqueur de la Coupe d’Europe Ronchetti en 1996) ;
- rugby à XV : Tarbes Pyrénées, évoluant en Pro D2 ;
- Football : Tarbes Pyrénées Football, évoluant cette saison en CFA (4eme division);
- escrime : Amicale Tarbaise d'Escrime, 11 fois champions de France par équipe au sabre (dernier en 2008).
- Canoë-kayak : Tarbes Auch Midi-Pyrénées
Équipements
- Palais des sports du Quai de l'Adour
- Stade Maurice Trélut
- Maison Régionale de l'Escrime
- Maison des Arts Martiaux
- Centre Nautique Paul Boyrie, piscines Michel Rauner et Tournesol
- Terrains de Tennis du parc Berrens
- Canoë-kayak
- Vélodrome du Chêne Vert
- Hippodrome de Laloubère
- Golf Les Tumulus et Golf de l'Hippodrome
- Complexe de Pelote Basque[33]
- Boulodrome couvert avec tribunes[33]
- Skate parc de la Bourse du travail
- Parcours sportif "Les Berges de l'Adour"...
Manifestations
Le tournoi des Petits As, le championnat du monde officieux des 13-14 ans, est un tournoi de tennis international se déroulant chaque année depuis 1982 à Tarbes, le plus important dans cette catégorie d’âge (minimes).
Personnalités liées à la commune
Personnalités politiques
- François de Mazières, né le 22 mai 1960 à Tarbes, est un haut fonctionnaire et homme politique français. Il est maire de Versailles depuis 2008.
- Bertrand Barère, révolutionnaire, député du tiers état en 1789 ; Conventionnel et membre du comité de Salut Public pendant la Terreur;
- Gérard Trémège Maire de Tarbes depuis 2001, membre du Parti radical valoisien, ancien Président des Chambres de commerce et d'industrie ;
- Jean Glavany Député socialiste des H.P. président du Grand Tarbes jusqu'en avril 2008, ancien secrétaire d'état et ministre de l'Agriculture ;
- Charles Antoine de La Roche-Aymon, évêque de Tarbes;
- Maurice Trélut, maire "modéré" de Tarbes de 1935 à 1944, prisonnier de guerre, il s'engage dans la Résistance et meurt déporté;
- Eugène Ténot, ancien préfet et député des Hautes-Pyrénées.
Sportifs
- Philippe Bérot né en 1965, ancien rugbyman trois quart aile du SU Agen et de Auch. Ancien entraineur de Castres, Mont de Marsan et Tarbes. Actuel sélectionneur adjoint de l'équipe d'Italie.
- Wenceslas Lauret né en 1987, rugbyman troisième ligne aile joueur du Racing Métro et ancien joueur du Biarritz Olympique. International tricolore ;
- Vincent Forgues né en 1983, rugbyman troisième ligne aile ancien joueur de Toulouse, Pau et Brive ;
- Sébastien Fauqué né en 1977, rugbyman demi d'ouverture ancien joueur du MTG XV, du RC Toulon, de l'Aviron Bayonnais, et de l' Atlantique Stade Rochelais ;
- Sylvain Tanir né en 1975, rugbyman ancien joueur du RC Narbonne, de la Section Paloise, Us Dax et de Tarbes ;
- Adrien Théaux né en 1984, skieur alpin spécialiste de la descente et du Super G ;
- Aubin Hueber né en 1967, rugbyman ancien joueur de Tarbes, RC Toulon international tricolore 23 sélections ;
- Xavier Bécas né en 1979, footballeur ancien joueur de AS Ajaccio, Fc Metz, Sedan et Istres ;
- Edmond Baraffe né en 1942, footballeur ancien joueur de Lille, du Red star, international 3 sélections ;
- Patrick Baldassara né en 1952, footballeur ancien joueur de l'Olympique Lyonnais, de Montpellier et du Stado ;
- Philippe Dintrans né en 1957, rugbyman ancien talonneur du Stadoceste Tarbais et capitaine du XV de France 51 sélections ;
- William Ayache né en 1960, footballeur passé par Olympique de Marseille, Paris SG et international tricolore 21 sélections. 3e de la coupe du monde 86 ;
- Louis Destarac, (1902-?), rugbyman international y est né ;
- Wilfrid Forgues né en 1969, Champion olympique à Atlanta en 1996 en Canoë Biplace Slalom avec Franck Adisson, et médaille de bronze 4 ans plus tôt à Barcelone. Par ailleurs 5 fois champion du Monde et 9 fois champion de France ;
- Franck Adisson né en 1969, Champion olympique à Atlanta en 1996 en Canoë Biplace Slalom avec Wilfrid Forgues, et médaille de bronze 4 ans plus tôt à Barcelone. Par ailleurs 5 fois champion du Monde et 9 fois champion de France ;
- Céline Dumerc, (née en 1982), basketteuse meneuse titulaire de l'équipe de France ; (championne d'Europe en 2009, vice-championne olympique à Londres en 2012)
- Lionel Beauxis, (né en 1985), rugbyman champion du monde des moins de 21 ans en 2006 et international tricolore 23 sélections ;
- Mathieu Crepel (né en 1984), snowboarder français ;
- Christophe Dupouey, champion de VTT ;
- Julien Laharrague, né le 29 juillet 1978 à Tarbes, joueur de rugby à XV tout comme son frère Nicolas Laharrague né à Tarbes en 1981 ;
- Nicolas Lopez, escrimeur (sabreur) français né le à Tarbes ;
- Anne-Lise Touya, escrimeuse (sabreuse) française (championne du monde 2001, à Nîmes, et 2005 à Leipzig), née le 19 octobre 1981, et ses frères, Damien et Gaël, également au sommet de l’escrime mondiale (champions olympiques au sabre par équipe à Athènes en 2004) ;
- Bernard Lapasset, né à Tarbes le 20 octobre 1947, il a été président de la Fédération Française de Rugby (1991-2007) puis élu Président de l'IRB le 19.10.2007. Il avait déjà occupé la présidence de l'IRB, à l'époque non élue et tournante, en 1995-96 ;
- Jean-Luc Sassus, (née en 1962), ancien joueur de foot professionnel ;
- Le Docteur Gabriel Sempé, sportif célèbre, érudit et collectionneur d'œuvres d'art, mort centenaire à Tarbes en 1990.
Écrivains
- Maurice Audebert, Philosophe, romancier et homme de théâtre, né à Tarbes en 1921 ;
- Charles Dantzig, écrivain et éditeur, prix Jean Freustié et Roger Nimier en 2003, Prix Décembre et Elle en 2006 ;
- Isidore Ducasse, dit Lautréamont, né à Montevideo en Uruguay en 1846 scolarisé au lycée Théophile Gautier, mort en 1870
- Henri-Paul Eydoux, écrivain né à Tarbes (1907-1986) ;
- Christian Laborde, écrivain;
- Véronique Poivre-d'Arvor écrivain française née à Tarbes le 23 avril 1942 ;
- Laurent Tailhade, écrivain, polémiste ;
- Christine de Rivoyre, née à Tarbes le 29 novembre 1921, est une journaliste et écrivaine française ;
- Théophile Gautier, écrivain né à Tarbes en 1811 mort en 1872
- Jules Laforgue, né à Montevideo en Uruguay en 1860, scolarisé à Tarbes et mort en 1887.
Militaires
- Pierre Emmanuel Félix Chazal (1808-1882), général belge (naturalisé en 1844) ;
- Ferdinand Foch (1851-1929) maréchal de France (1918) de Grande-Bretagne et de Pologne. Académicien ; un musée a été aménagé dans sa maison natale en 1951.
- Jean Dembarrère, général de division de Napoléon 1er, naquit à Tarbes (Hautes-Pyrénées), d'une famille noble, le .
Musiciens, chanteurs
- Auguste-Maurice Cocagnac frère dominicain, peintre et dessinateur, auteur-compositeur, écrivain et voyageur, né à Tarbes en 1924 ;
- François Deguelt, chanteur, auteur-compositeur est né à Tarbes le 4 décembre 1932 et décédé le 22 janvier 2014 ;
- Robert Kaddouch, pianiste concertiste et pédagogue international (créateur de la méthode Kaddouch),Tarbais depuis 1966
- David Fray, pianiste virtuose, né à Tarbes le 24 mai 1981 ;
- Henri Génès, acteur et chanteur ;
- Yvette Horner, musicienne, accordéoniste;
- Victor de Mirecki, violoncelliste et professeur de musique, né le à Tarbes et mort le à Madrid ;
- Cécile Ousset (née en 1936), pianiste ;
- Gilles Servat, chanteur et musicien, né à Tarbes le 1er février 1945 ;
- Le trio des « Sangria Gratuite » célèbre groupe de musique festive né à Tarbes en 1998 ;
- Édouard Souberbielle, né à Tarbes en 1899, organiste, maître de chapelle et professeur à Paris, mort en 1986.
- Marianne Dissad, née le 20 mai 1969 à Tarbes, est une chanteuse, parolière et réalisatrice française.
- Dj Neesty, né à Tarbes en 1960, compositeur arrangeur, remixer. A travaillé pour divers artistes et labels musicaux et deux fois pour l'Eurovision.
- Le groupe Boulevard des airs est né au lycée Marie Curie de Tarbes.
- Jean-Louis Blèze (1927-2012), humoriste français, né à Sarrouilles mais qui s'est souvent produit dans la région tarbaise avant de monter à Paris.
- Vox Bigerri, ensemble vocal tarbais dédié au chant polyphonique.
- ENZ, rappeur, parisien d'adoption depuis 2003 est né à Tarbes dans les années 80.
Artistes peintres, sculpteurs
- Henri Borde, artiste peintre, décédé à Tarbes en 1958 ;
- René Billotte, artiste peintre, né en 1846 à Tarbes, décédé à Paris en 1815
- Jacqueline Dauriac, artiste plasticienne née en 1945 à Tarbes
- Firmin Michelet, sculpteur né à Tarbes en 1875, mort en 1951
- Jeane Saliceti, artiste, peintre, née à Tarbes en 1883, décédée à Tarbes en 1959
Cinéastes, acteurs
- Michel Dieuzaide né à Tarbes en 1951, Photographe et réalisateur de cinéma ;
- Christian Gion, cinéaste né à Tarbes en 1940 ;
- Henri Génès, acteur et chanteur ;
- Sandra Colombo, comédienne ;
Industriels, commerçants, bienfaiteurs
- Placide Massey, pharmacien et botaniste, grand bienfaiteur de la ville de Tarbes (1777-1853) ;
- André Emlinger, militaire et chef d'entreprise, à l'origine du centre Kennedy (1909-2005) ;
Tarbes dans les arts
- Jean Paulhan, Les Fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres (1936 ; 1941) ;
- Maurice Utrillo, Tarbes ou Winter street scene in Tarbes (1935)
- Contrairement au D’Artagnan historique, gersois, le D’Artagnan d’Alexandre Dumas dans Les Trois Mousquetaires vient de Tarbes[34].
Jumelages
La ville de Tarbes est jumelée avec les villes de :
- Huesca (Espagne) depuis le
- Altenkirchen (Allemagne) depuis
-
Blason de Huesca.
-
Blason d'Altenkirchen.
Tarbes dans la littérature
La ville de Tarbes est citée dans le manga Zero no Tsukaima chapitre 28 page 8. C'est la ville où se rend le héros pour trouver une ancienne machine de guerre.
Notes et références
- http://www.tarbes.fr/espaces_verts/jardin%20massey.htm , Tarbes.fr
- http://www.hautes-pyrenees-marches-de-pays.com/MARCHES/tarbes/brauhauban/index.htm , Site des Marchés de Pays des Hautes-Pyrénées
- Des innovations technologiques avec le télescope Herschel: le miroir, site du CEA, publié le 16 mars 2009
- Formation Recherche, site du Grand Tarbes
- Une Desserte Privilégiée, site du Grand Tarbes
- Une desserte privilégiée, site du Grand Tarbes
- Autoroute française A64, Wikia.com
- Bus Alezan
- Vél'en Ville, site de la mairie de Tarbes
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Site de l'Office du Tourisme de la Ville de Tarbes
- Le théâtre à l'italienne tarbais, site de la mairie de Tarbes
- Patrimoines.midipyrenees.fr
- Les fontaines de la place Marcadieu, Pyrenees-pireneus.com
- Tarbes.com, Site de l'Office du Tourisme de la ville de Tarbes
- Tarbes-Info.com
- Tarbes. Un bowling et des commerces sur l'ancien site de GIAT - Hautes-Pyrénées : LaDépêche.fr
- giat tarbes vivra
- Article de La Dépêche
- Saint-Vincent-de-Paul, site du Centre Généalogique des Landes
- Site de l'Office de Tourisme de la ville de Tarbes
- L'église Saint Thérèse : une histoire tourmentée, Pyrenees-pireneus.com
- La communauté des franciscains conventuels, Franciscains-conventuels.fr
- Tarbes. Le conservatoire Henri-Duparc s'étend à la chapelle', article La Dépêche
- http://www.tarbes.fr/page/amenagement,tarbes,ville,fleurie/307
- Services Espaces Vers de Tarbes
- http://www.tarbes.fr/espaces_verts/parc%20bel%20air.htm
- http://www.tarbes.fr/espaces_verts/parc%20de%20l%27echez.htm
- http://www.legrandtarbes.fr/actus/Apercu-du-futur-Parc-des-Bois-blancs-a-Laubadere/064/0 Site du Grand Tarbes
- http://www.tarbes.fr/page/sport,les,installations,et,clubs/324
- « Après cela, comme vous arrivez de Dax ou de Pau… – De Tarbes, dit d’Artagnan. » (chapitre 5).
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Annexes
Articles connexes
- Hautes-Pyrénées
- Bigorre
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Liste des évêques de Tarbes
- Socata
- Haras nationaux
- 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP)
- Grand Tarbes, Communauté d'agglomération du Grand Tarbes
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées