Ligue féminine de basket

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Ligue féminine de basket
Logo de la Ligue féminine de basket
Généralités
Sport basket-ball féminin
Création 1998
Autre(s) nom(s) Excellence (1937-1950)
Nationale (1951-1973)
Nationale féminine 1A (1974-1998)
Organisateur(s) FFBB
Éditions 75
Catégorie nationale
Périodicité annuelle
Lieu(x) Drapeau de la France France
Participants 12
Statut des participants professionnel
Directeur Carole Force (présidente)
Yannick Souvré (directeur)
Site web officiel basketlfb.com
Hiérarchie
Hiérarchie 1re division
Niveau inférieur Ligue 2

Palmarès
Tenant du titre Lyon (2)
Plus titré(s) Bourges (15)
Pour la dernière compétition voir :
Ligue féminine de basket 2023-2024

La Ligue féminine de basket (LFB) est une commission de la Fédération française de basket-ball chargée de promouvoir et d’organiser le basket-ball féminin de haut-niveau.

Créée en , elle organise le championnat de France de niveau élite de basket-ball féminin, auparavant appelé Nationale féminine 1A. Elle est ainsi l’équivalent féminin de la LNB masculine mais est placée sous l’égide de la Fédération.

Elle est présidée depuis par l’ancienne internationale Carole Force[1]. L’ancienne internationale Yannick Souvré en est, quant à elle, la directrice depuis [2].

Historique et fonctionnement[modifier | modifier le code]

Open LFB[modifier | modifier le code]

Logo de l’Open LFB.

Depuis 2005, la première journée, nommée « Open de la Ligue féminine », se joue dans un même lieu pour toutes les équipes, le stade Pierre-de-Coubertin (Paris). La « saison régulière » est toujours sous la forme d’aller-retour.

De 1998 à 2005[modifier | modifier le code]

Elle est créée en 1998, en succession de la Nationale 1 A, afin d’assurer le développement du basket féminin de haut niveau. Elle comprend alors une poule unique de 12 clubs qui, après une « saison régulière » par aller-retour, se continuant par une 2e phase en 3 mini-championnats à 4 : les équipes classées de 1 à 4 pour le titre (avec finale en 3 (ou 5) matches entre les 2 premières de ce 2e tour), les équipes classées de 5 à 8 pour 1 (ou 2) place(s) en Coupe d’Europe, les équipes classées de 9 à 12 pour éviter les 2 relégations en championnat - amateur - de Nationale 1.

De 2005-2006 à 2007-2008[modifier | modifier le code]

À la suite de problèmes de règlements pendant la saison 2004-2005 (les clubs descendants n’étaient pas connus), la fédération a changé le système. Pour 2005-2006, la Ligue est élargie à 14 équipes, avec une formule plus classique : la « saison régulière » est suivie de play-offs, copiés sur ceux de la Pro A masculine, impliquant donc 12 équipes ; seule la 14e et dernière de la saison régulière sera reléguée[réf. nécessaire].

Les groupements no 1, 2, 3 et 4 accèdent directement en quarts de finale. En revanche, les équipes positionnées de 5 à 12 en saison régulière jouent le premier tour (ou pré-quarts de finale) en matches aller-retour. À l'exception de la finale, les playoffs se jouent avec point-average en matches aller-retour avec la rencontre retour jouée chez le mieux classé à l’issue de la saison régulière. Les résultats nuls sont admis sur ces matches. Si, à l’issue des matches retour les équipes sont à égalité de point-average, il sera joué autant de prolongations de cinq minutes pour départager les équipes.

Finale[modifier | modifier le code]

Logo des finales LFB.

Le champion de France sera désigné au meilleur des trois matches (ou deux manches gagnantes). L’ordre des rencontres sera le suivant : pour la première manche, l’équipe la moins bien classée à l’issue de la saison régulière reçoit la mieux classée. En revanche, elle se déplace lors de la 2e manche, et si nécessaire pour la 3e, chez le groupement sportif le mieux classé en saison régulière.

  • 1 - Vainqueur 1 contre Vainqueur 2 ;
  • 2 - Vainqueur 2 contre Vainqueur 1 ;
  • 3 (si nécessaire) - Vainqueur 2 contre Vainqueur 1.

Qualifications européennes[modifier | modifier le code]

  • Euroligue, 4 places (Par ordre préférentiel) :
  1. Le champion de France LFB ;
  2. Le club classé premier à l'issue de la première phase du championnat ;
  3. Le groupement qualifié via une compétition FIBA Europe (mention rajoutée à partir de la saison 2006-07) ;

puis

  1. Le vainqueur du Tournoi de la Fédération (dont la dernière édition a lieu en 2008) ;
  2. Le finaliste du championnat,

dans l’hypothèse où il s’agit à chaque fois du club classé premier à l’issue de la première phase du championnat.
Dans le cas où l’un des clubs ne pourrait s’engager en Euroligue la saison suivante ou bien qu’une place supplémentaire soit proposée à la France, cette place sera attribuée selon le classement de la première phase du championnat.

  1. Le club vainqueur de la Coupe de France ;
  2. Les places restantes attribuées selon le classement de la première phase du championnat.

De 2008-2009 à 2014-2015[modifier | modifier le code]

Les équipes classés de 1 à 4 jouent le titre de champion au meilleur des trois matches. Les équipes classées de 5 à 12 (puis seulement de 5 à 8 depuis 2011-2012) disputent le Challenge round, qui oppose en match aller-retour les équipes les mieux classées au moins bien classées. Les deux dernières équipes (une seule en 2014-2015) sont relégués en Nationale 1, renommé Ligue 2 en 2010.

Le nombre de qualifiés en Euroligue va de 2 à 3 selon les saisons et varie concernant l'Eurocoupe.

Depuis 2015-2016[modifier | modifier le code]

À l'issue de la saison LFB 2016, trois équipes sont reléguées dans le cadre du passage de la ligue à 12 équipes la saison suivante. Dès la saison 2017, la formule des play-offs devrait passer à huit qualifiés[3].

En 2018, les clubs affichent une moyenne de 1,8 million d’euros de budget, soit une augmentation de 17 % en quatre ans[4].

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Palmarès de la LFB[modifier | modifier le code]

Palmarès de la LFB[5]
Année Vainqueur Finaliste Série 1re manche 2e manche 3e manche 4e manche 5e manche
Sous le nom Nationale féminine 1A (NF1A)
1988 Mirande Stade Français Versailles 2–0 44-42 82-77 -
1989 Mirande Racing Paris 2–0 87-84 81-67 -
1990 Mirande Racing Paris 2–0 73-61 69-49 -
1991 Challes-les-Eaux Mirande 2–1 77-80 86-85 110-77
1992 Challes-les-Eaux Racing Paris 2–0 80-68 69-63 -
1993 Challes-les-Eaux Tarbes 2–1 58-66 64-60 80-75
1994 Valenciennes-Orchies Challes-les-Eaux 2–0 54-52 59-38 -
1995 Bourges Tarbes 2–0 58-*56 *78-69 -
1996 Bourges Valenciennes-Orchies 2–1 73-76 63-49 79-45
1997 Bourges Valenciennes-Orchies 2–1 65-67 76-55 71-59
1998 Bourges Valenciennes-Orchies 2–1 50-*58 *56-46 *51-38
Sous le nom Ligue féminine de basket (LFB)
1999 Bourges Valenciennes-Orchies 2–1 59-*71 *54-36 *87-52
2000 Bourges Valenciennes 2–0 *65-60ap 62-*57 -
2001 Valenciennes Bourges 2–0 *63-62 81-*71ap -
2002 Valenciennes Bourges 2–0 *77-51 72-*62 -
2003 Valenciennes Tarbes 2–0 *88-59 71-*55 -
2004 Valenciennes Bourges 2–0 58-*52 *79-56 -
2005 Valenciennes Bourges 3–0 *63-57 54-*47 59-*55 - -
2006 Bourges Valenciennes 2–1 *68-56 66-*85 71-*58
2007 Valenciennes Bourges 2–0 64-*55 *70-61 -
2008 Bourges Lattes-Montpellier 2–0 58-*56ap *52-45 -
2009 Bourges Tarbes 2–1 47-*55 *78-37 *72-52
2010 Tarbes Bourges 2–0 76-*73 *54-40 -
2011 Bourges Tarbes 2–0 71-*53 *71-59 -
2012 Bourges Lattes-Montpellier 2–0 59-*47 *53-45 -
2013 Bourges Lattes-Montpellier 2–1 *54-62 60-*53 64-*54
2014 Lattes-Montpellier Bourges 2–1 *63-54 53-*55 50-*44
2015 Bourges Villeneuve-d’Ascq 2–1 51-*61 *63-55 *51-49
2016 Lattes-Montpellier Bourges 2–1 49-*54 *61-51 *65-63
2017 Villeneuve-d’Ascq Lattes-Montpellier 3–1 79-*64 62-*64 *80-60 *66-49 -
2018 Bourges Tarbes 3–1 *86-66 *80-56 63-*64ap 87-*80 -
2019 Lyon Lattes-Montpellier 3–2 *71-60 *77-69 61-*72 85-*91 *75-61
2020 Compétition arrêtée définitivement en raison de la pandémie de Covid-19 en France.
2021 Basket Landes Lattes-Montpellier 1–0 72–64
2022 Bourges Lyon 3–0 *76–66 *78–62 59–*53 - -
2023 Lyon Villeneuve-d’Ascq 2–1 59–*67 *85–72 *74–68 - -

Le score de l’équipe jouant à domicile est précédé du signe *. ap signifie « après prolongation(s) ».
À l’exception de la saison 2004-2005 et depuis 2016-2017 où la finale se joua en 3 manches gagnantes, la finale se joue en 2 manches gagnantes.

Récompenses individuelles[modifier | modifier le code]

Les meilleures joueuses du championnat de France sont désignées grâce à un référendum où votent tous les entraîneurs et les capitaines de Ligue féminine, ainsi qu’un panel de journalistes spécialisés. Ils désignent la meilleure Française du championnat, la meilleure étrangère, ainsi que le meilleur espoir[6].

L’entraîneur de l'année de la Ligue féminine est désigné par ses pairs[7]. Depuis l'instauration de cette récompense, Alain Jardel est l'entraîneur le plus récompensé avec trois titres. Pierre Vincent, Laurent Buffard, Abdou N'Diaye et Vadim Kapranov sont les seuls autres entraîneurs à avoir plus d'un titre[réf. nécessaire].

Pour son vingtième anniversaire, la ligue désigne son meilleur cinq française (Céline Dumerc, Audrey Sauret, Cathy Melain, Endy Miyem, Isabelle Yacoubou dirigé par Valéry Demory) et étranger (Kristi Harrower, Ilona Korstine, Allison Feaster, Ann Wauters et Polina Tzekova, dirigé par Laurent Buffard)[8].

Télévision[modifier | modifier le code]

Lors de la saison 2006-2007, la LFB innove en proposant des matchs directement sur l'Internet. Les premiers matchs diffusé sont ainsi ceux du tournoi de la fédération[9].

La ligue passe la vitesse supérieure pour la saison suivante. En 2007-2008, la LFB fête ses 10 ans, et, pour marquer le coup, inaugure un nouveau logo et un site Internet indépendant de celui de la fédération. Le rendez-vous LFB TV se multiplie, un match par journée est alors diffusé sur la toile à partir du [9].

Plusieurs rencontres sont diffusées annuellement sur Sport+, chaine qui cesse son activité en [3]. La LFB est ensuite incluse dans un lot conclu pour cinq ans un contrat pour la diffusion de deux rencontres par semaine de Pro A, de rencontres de Pro B et de la Ligue féminine de basket avec Ma Chaîne Sport et pour 12 rencontres par an sur L'Équipe 21[10], pour un montant annuel de 10 millions d'euros supérieurs aux 6 millions du précédent contrat[11].

Palmarès du championnat de France[modifier | modifier le code]

De 1937 à 1950 « Excellence », de 1951 à 1973 « Nationale », de 1974 à 1998 « Nationale 1 A », et depuis 1999 « Ligue féminine de basket » (LFB).
Avant le rattachement à la FFBB

Bilan[modifier | modifier le code]

Rang Club Titres Années
1 Bourges 15[21] 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2006, 2008, 2009, 2011, 2012, 2013, 2015, 2018, 2022
2 Clermont UC 13 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1981
3 Valenciennes 7 1994, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2007
Paris UC 7 1954, 1957, 1960, 1961, 1963, 1964, 1965
5 Stade français Paris–Versailles 6 1980, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987
6 Challes-les-Eaux 3 1991, 1992, 1993
BAC Mirande 3 1988, 1989, 1990
AS Montferrand 3 1958, 1959, 1962
CS Château-Thierry 3 1950, 1951, 1952
10 Lyon 2 2019, 2023
Lattes-Montpellier 2 2014, 2016
Gerbe Montceau-les-Mines 2 1966, 1967
Linnet's Saint-Maur 2 1938, 1944
Nice Sports 2 1939, 1943
15 Basket Landes 1 2021
Villeneuve-d’Ascq 1 2017
Tarbes GB 1 2010
Asnières Sports 1 1982
AS Strasbourg 1 1948
US Ivry 1 1956
Stade de l’Est 1 1955
Fémina Sport Montpellier 1 1953
Grenoble OU 1 1949
US Métro Paris 1 1947
Fémina Sport Paris 1 1946
Stade Marseillais UC 1 1945
CO Périgueux-Ouest 1 1942
CA Mulhouse 1 1937

Statistiques[modifier | modifier le code]

  • Plus grand nombre de victoires en finale : 15 (Bourges)
  • Plus grand nombre de titres consécutifs : 12 (Clermont UC), de 1968 à 1979

Personnalités de la Ligue[modifier | modifier le code]

Présidents successifs[modifier | modifier le code]

Nom Dates du mandat
Serge Gérard
(3 ans)
Jean-Pierre Siutat
(12 ans)
Thierry Balestrière
(3 ans, 11 mois et 26 jours)
Philippe Legname
(8 ans et 6 jours)
Carole Force en cours
(depuis 3 ans, 2 mois et 5 jours)

Directrices successives[modifier | modifier le code]

Nom Dates du mandat
Irène Ottenhof
(7 ans et 4 mois)
Yannick Souvré en cours
(depuis 4 ans, 3 mois et 19 jours)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Carole Force, nouvelle Présidente de la LFB », FFBB, (consulté le )
  2. « Yannick Souvré et Cathy Melain rejoignent la FFBB », FFBB, (consulté le )
  3. a et b Fabien Bodin, « Entretien avec Irène Ottenhof : « Un bilan extrêmement positif sur tous les plans » », Daft Dunk, (consulté le )
  4. Pascal Legendre, « Pierre Fosset (président de Bourges): « On a des internationales aussi parce qu’on a des conditions de travail exceptionnelles » », basketeurope.com, (consulté le )
  5. Pierre-Marie Descamp, La grande histoire du basket français, L'Équipe, , 224 p. (ISBN 2915535566)
  6. Site de la LFB.
  7. « Valéry Demory entraîneur de l'année », FFBB, (consulté le )
  8. Sacha Rutard, « Ligue Féminine: Les 5 Majeurs des 20 ans dévoilés », basketeurope.com, (consulté le )
  9. a et b [PDF] (fr) communiqué officiel
  10. Kevin Bosi, « Un dispositif de promotion et de diffusion sans précédent », FFBB, (consulté le )
  11. Alexandre Lacoste, « Le contrat TV de la LNB détonne dans le paysage sportif », bebasket.fr, (consulté le )
  12. « Le Racing est champion de France de balle au panier », Excelsior,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Les Parisiennes sont championnes de France », L'Œuvre,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
  14. « Les championnats de basket-ball », L'Œuvre,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
  15. « Les Rémoises remportent la Coupe du "Matin" de basket-ball », Le Matin,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
  16. « La Page des Sports », Excelsior,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
  17. « Le Dimanche Sportif », Le Petit Parisien,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  18. « Championnat féminin de balle au panier », Excelsior,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le )
  19. « Le dimanche sportif », Excelsior,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
  20. Gilbert Bideaux, « La F.F.B.B. a organisé en 1950-51, neuf championnats de France,... », Basket-ball, Fédération française de basket-ball, no 233,‎ , p. 11 (lire en ligne, consulté le )
  21. Gabriel Pantel-Jouve, « BOURGES RETROUVE LE TITRE DE CHAMPION DE FRANCE ! », bebasket.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]