René Billotte

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René Billotte
Carolus-Duran, Portrait de René Billotte (1890).
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Billotte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Maître
Lieu de travail
Distinction
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

René Billotte, né Marie Toussaint René Billotte à Tarbes le [2] et mort à Paris 17e le [3], est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Sa tante, Madame Fromentin fait le voyage avec son fils Charles à Tarbes en pour sa naissance. Son frère, Alexandre Billotte épousera en 1873 la fille d'Eugène Fromentin, Marguerite Fromentin, avec laquelle il aura une fille qui deviendra l'héritière de son oncle, ce qui resserra un peu plus les liens familiaux. Peintre très apprécié de son vivant, René Billote peint les paysages de Paris et de sa banlieue. Selon le guide Paris-Parisien en 1896, il est « le peintre de Paris par excellence [qui] donne la note d'air et de lumière spéciale à la ville[4]. » Il s'est fait aussi une spécialité des vues de neige et de soleil couchant. Élève d'Eugène Fromentin, ami de Guy de Maupassant qui en fait un protagoniste de son roman Bel-Ami et lui dédicace la nouvelle Un Coq chanta, publié dans Contes de la bécasse, y glissant les citations de son ami dans Notre Cœur.

En 1890, il est l'un des cofondateurs de la Société nationale des beaux-arts[5].

Il voyage sur la côte d'Azur, invité de Lumbroso chez qui il dîne en compagnie d'Henri Brainne, A. de Joinville, Pol Arnault, Georges Legrand, Edmond Lepelletier, Stéphane Mallarmé, le comte Joseph Primoli, Madame La Gamine, Madame Olympe.

Il habite au 29 boulevard Berthier dans le 17e arrondissement de Paris. Mort sans postérité, sa succession reviendra à sa nièce, la fille de son frère Alexandre. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (56e division)[6].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

La Neige à la porte d'Asnières (1889), Paris, musée d'Orsay.
La Neige à la porte de Courcelles (1890), musée des beaux-arts de Bordeaux.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 42e exposition de la Société des amis des arts de Bordeaux, 1894 : La Neige à la porte de Courcelles
  • « Monet to Matisse - Landscape painting in France 1874-1914 », Édimbourg, Royaume-Uni, 1994
  • « Landscapes of France impressionism and its rivals », Hayward Gallery, 1995

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bénédite Léonce, Explication des ouvrages de peinture et de sculpture de l'École moderne de France exposés dans le musée royal du Luxembourg destiné aux artistes vivants, catalogue du musée, Paris, 1896
  • James Thompson, Barbara Wright, Eugéne Fromentin, La vie et l'œuvre d'Eugène Fromentin, les Éditions de l'Amateur, (ISBN 2-86770-021-3)
  • Collectif, Le Train Bleu, auto-édition Presse Lois Unis Service, Paris, 1991, (ISBN 2-908 557-01-0)
  • E. Vallet, Catalogue des tableaux, sculptures, gravures, dessins, exposés dans les galeries du Musée de Bordeaux, Bordeaux 1894, p. 129
  • Carotti, Catalogue[source insuffisante] p. 181
  • D. Alaux, Catalogue des tableaux du Musée de Bordeaux, Bordeaux, 1910, p. 64
  • C. Manciet, Catalogue, Musée de Peinture et de Sculpture, Bordeaux 1933, p. 55

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « ark:/36937/s005b098ae2cfb3d », sous le nom BILLOTTE René (consulté le )
  2. « René Billotte (1846-1915) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. Archives de Paris, acte de décès n°2403, vue 11 / 31
  4. Paris-Parisien, Ollendorff, , p. 264
  5. G. Dugnat, L'échelle de Jacob
  6. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 121

Liens externes[modifier | modifier le code]